Toi je t'aime pas (PV Tom)

Invité

Nous découvrons Richard en train de surprendre une conversation entre deux filles, elles étaient assise par terre. Et apparemment ce qu'elles disaient été très intéressant.

-Oh tu sais que Clara Lavigny sort avec un Serpentard ?
-Noooon !! Dis moi tout !

Elles ne se doutaient pas que le fantôme été en train de les entendre caché derrière un mur, car le mousquetaire défunt adorais se mêler de ce qui vraisemblablement ne le regardais pas, une de ces activités c'étais d'écouté les ragots et autres potins bien farfelus, mais il les gardais pour lui, hors de question de balancé, son sens du secret le lui interdisait, ainsi le fantôme savait beaucoup de rumeurs, même si il n'est pas au courant de tout. Puis il y avait l'affaire Myrtle qui avait attiré son attention, son ami Hagrid avait été accusé. Un sentiment d'injustice s'étais emparé de lui car le demi géant été très bon de coeur, jamais il ne pourrais faire une chose pareil. Du coup il enquêter lui aussi pour trouvé le coupable, si il le trouvait un jour.

Sortant de ces pensées et avec tout les délicieuses rumeurs croustillantes qu'il venait d'entendre, le fantôme traversa quelques murs pour tomber sur un petit groupe de première années. Voulant les terroriser, l'esprit ferma toute les chandelles en soufflant dessus puis fit tomber des choses sur le sol, quelques enfants tremblaient, d'autres restaient stoïque bien que la sueur coulais sur leur front. L'autre activité de Richard c'étais de faire peur aux petits pour les endurcir, pendant toute leur année il ne manquais pas d'imagination pour leur filer la frousse noire, mais il leur fichais la paix quand ils arrivaient en deuxième année.

Richard entendit des pas. Aussitôt sa bonne humeur se changea en colère et en agressivité quand le fantôme vit qu'il avait a faire a une personne qu'il détestait plus que tout. Lunatique depuis sa dépression, l'esprit changeait rapidement de comportement devant une situation, une personne ou bien simplement selon ces humeurs. Par exemple il pouvait être gentil le matin, et le soir grincheux et agressif ou bien plongé dans une infinie tristesse. Il fallait s'habituer a cela.

Surtout que Richard De La Bruyère ignorais qu'il été devant l'assassin de Mimi. Mais savait qu'il se trouvais devant celui qui avait causé la disgrace du demi-géant, et pour cela Richard détestais également cet homme. Il fit d'un ton très agressif et mauvais:

-Alors tu est content de toi maraud ?

On avait beau le tourné dans tout les sens, Richard n'aimera jamais ce vivant qu'il trouvait très très louche sous ces dehors parfait. La perfection n'existais pas, il ne faut pas se leurrer.

Disposer de la charge de préfet pour l’Héritier de Serpentard était aussi bien un avantage qu’un inconvénient. Evidemment, il y avait maints privilèges à ce statut, que Tom aurait été très contrarié de ne pas avoir, il faut bien le dire : il pouvait en toutes occasions ou presque circuler dans l’école, prenant son rôle de préfet pour prétexte à cela, il faisait office d’autorité (ce qui pour quelqu’un qui n’aimait rien au monde plus que de commander, ne pouvait être que plaisant)… mais en contrepartie, cela lui demandait de consacrer beaucoup de son temps (ô combien précieux) à ce devoir, et il arrivait souvent que cela empiète sur ses autres projets. Pour preuve, il n’avait toujours pas réussi à remettre la main sur son journal (Elena avait été chargée de fouiller le dortoir de celle qui se faisait appeler Aulne, mais ça avait été un échec)… par ailleurs, la nouvelle organisation de son groupe de fidèles, qui se faisaient désormais appeler les chevaliers de Walpurgis, nécessitait beaucoup de son attention. Bien sûr, Tom se targuait de pouvoir totalement gérer la situation, comme n’importe quelle autre (humilité, quand tu ne nous tient pas), mais il fallait bien admettre que ses responsabilités en tant que préfet (qui avaient un temps gagné en importance quand la Guilde avait commencé à sévir - Guilde qui ne devrait pas lui poser beaucoup de problèmes, Sebastian avait été forcé de le lui assurer) accaparaient beaucoup de son temps à un moment où il lui aurait était utile à bien d’autres choses.

Car l’un des autres inconvénients de la charge de préfet, c’ était de devoir agir en tant que tel même à des moments où faire régner l’ordre était le cadet de vos soucis. Lorsque, par exemple, un fantôme s’amusait à effrayer des premières années…
C’était un hasard total qui avait conduit Tom dans les escaliers. Il fallait bien, après tout, passer par quelque part pour se rendre d’un endroit à un autre. Richard de la Bruyère, l’un des fantômes de Poudlard, s’amusait, une fois n’est pas coutume, à traumatiser quelques premières années qui passaient par là, éteignant les chandelles, les plongeant dans le noir total, lançant au hasard des objets qui s‘écrasaient sur les marches de l‘escalier. Il considérait cela, parait-il, comme un rite initiatique, une sorte de bizutage qu’il abandonnait sitôt que les élèves étaient passés en deuxième année. Ce n’était pas la première fois qu’ils avaient affaire l’un à l’autre, et leurs échanges n’étaient jamais des plus cordiaux. Cela s’expliquait aisément par le fait que lorsqu’ils avaient à se parler, c’était parce que l’un demandait à l’autre de s’arrêter. Egalement parce que Richard, Tom le savait, faisait partie de ces personnes, comme Dora et Steve, qui lui en voulaient d’avoir fait accuser Hagrid et pensaient le demi-géant innocent. Tom n’appréciait guère d’avoir à discuter avec le fantôme, en grande partie parce qu’il était… eh bien… un fantôme, un mort… la figuration, en quelque sorte, de la seule chose au monde qu’il redoutait vraiment.

Comme il fallait bien intervenir, il intervint. De quelques coups de baguette magique, il ralluma les chandelles qui avaient été éteintes plus tôt. Les premières années, jusqu’ici troublés par l’obscurité, en profitèrent pour s’en aller. S’il était content de lui? En vérité, d’autres situations lui inspiraient beaucoup plus d’autosatisfaction que celle-ci. Il n’avait que faire de ces premières années qu’il venait de « secourir ». Sa seule satisfaction, dans une moindre limite, résidait dans le fait qu’il pouvait contrarier son interlocuteur autant qu’il arrivait à le contrarier, lui (ce qu’il cachait bien - de l’avantage d’être bon comédien).

« Je me contente de rétablir l’ordre après ton passage. »

répondit-il très innocemment, tout en rangeant sa baguette dans sa poche.

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Il prenais vraiment Richard pour un crétin, bon c'est vrai que le fantôme était frustré de ne pas avoir mené son bizutage a bien mais sa phrase avait aussi a voir avec l'arrestation de Hagrid. Ce qu'il a fais c'est répugnant. En plus d'ètre une langue de bois, il l'empéchais de s'adonné a un de ces passes-temps.

-Tu est content d'avoir brisé quelqu'un ? Qu'est ce que cela fais d'avoir envoyer un innocent en prison ? Alors pour qui te prend tu a me faire la morale, moi qui aie vécu bien avant que tu sois né ? Tes leçons tu peut te les gardé, je n'en ai guère besoin.

Comme vous pouvez le constaté, l’échange était très houleux, Richard ne supportais pas Tom Jedusor, trop parfait et lisse au goût du jeune homme, toute les filles lui couraient après, il paraîtrais, d’après les rumeurs que le fantôme avait entendu, qu’il avait même un fan club ou quelque chose du genre. Comment mais comment pouvait t’on courir après ce fieffé hypocrite ? Car Richard été très persuadé qu’il n’étais qu’un sale hypocrite, même Myrtle faisait parti de ces admiratrices, Richard avait envie de rire car certaines adolescentes étaient vraiment de grande naïves uniquement attiré par le physique, le corps ne faisait pas tout, certaines belles personnes cachait une âme démoniaque sous des dehors faussement angélique. Cela Richard le savais mieux que quiconque pour avoir connu une époque ou on complotais a sa guise et ou la superficialité et la mode était reine chez la noblesse.

*La perfection cache souvent l'imperfection.*

Le préfet n’avais pas condamné Hagrid pour rien et il le cachais bien derrière de belles paroles « c’est pour ton bien » et blablabla. Cela n'est vraiment que purs sottises et contes a dormir debout.

-J’aimerais que tu aille en prison a sa place, cela te ferais les pieds. Supporter les détraqueurs ce n’est sûrement pas une partie de plaisir.

Richard ne pouvais pas s'imaginé que Hagrid pouvait ètre l'assassin de Myrtle, il était si bon de coeur et si doux, et en mème temps si maladroit. Le demi-géant manquais terriblement d'assurance.

Si Tom, avec le temps et l’expérience, n’avait pas érigé en principe le fait de se montrer au-dessus de toute situation, et affecté par aucune, il aurait sûrement accordé à Richard un roulement d’yeux approprié ou encore un soupir exaspéré… ce qu’il ne fit pas, évidemment. L’insistance qu’avait le fantôme à vouloir le rendre coupable de tous les crimes de l’univers (certes, il était coupable de celui-ci, mais qu’importe) tenait presque du harcèlement. Même Dora et Steve ne lui sautaient pas ainsi à la gorge à chaque fois qu’ils se croisaient…. Ils attendaient au moins quelques secondes avant de le faire. Pour l’Héritier, il demeurait évident qu’Hagrid avait été l’appât idéal. Rares étaient ceux qui, comme l’ectoplasme, éprouvaient tant d’affection à son égard, et tant de ferveur à le défendre. De manière générale, il était soit sujet de crainte, soit sujet de moqueries. Sa prétendue bêtise était de notoriété publique… Oui, il était la cible idéale. Mais même pour une cible telle que celle-ci, il restait toujours quelques idiots fiers de leurs opinions (tel que son interlocuteur) pour se permettre de faire du zèle.

Bien sûr, les soupçons du fantôme étaient ce qu’il y avait de plus fondés, mais cela n’inquiétait pas Tom le moins du monde. Pour quelques esprits sceptique, la majorité des élèves de cette école demeuraient convaincus que Rubeus Hagrid était celui qui avait lancé le « monstre » sur ses camarades, et qu’il était celui qui avait tué Myrtle. Jedusor trouvait que les regards accusateurs que les quelques amis du demi-géant posaient sur lui étaient de trop. Après tout, il aurait pu lui faire bien plus de mal que cela. Son crime avait été mis sur le compte de sa bêtise, et il n’était même pas resté plus d’un mois en prison.
S’il avait dû être sincère (mais entendons-nous bien, Tom Jedusor ne l’était jamais), il aurait tout simplement répondu oui à la première question de Richard. Oui, il était plutôt satisfait d’avoir brisé cette vie. Qu’était-elle, de toute façon? Hagrid était un demi-géant, autant dire une aberration génétique. Quelle sorte de compassion aurait-il dû ressentir à son égard? Quand bien même, d’ailleurs, il aurait été humain, il n’aurait pas pour autant ressenti moins de satisfaction à l’idée de s’en être tiré à si bon compte, et d’avoir dégoté le suspect idéal. Non, le préfet de serpentard n’avait jamais mauvaise conscience. La culpabilité même était un sentiment qui lui était inconnu, et c’était tant mieux ainsi.

Pour Richard, le ton montait. À croire qu’il était incapable de se contenir en sa présence. Le préfet était presque certain qu’il aurait pu porter plainte pour ces accusations. Il ne le ferait pas, évidemment. Richard était un fantôme… en somme, il était plutôt inoffensif… ce qui n’empêchait pas au vert et argent de ne pas apprécier outre mesure la présence de l’esprit. C’était comme côtoyer la mort d’un peu trop près. La mort… sa hantise.

« Je n’ai rien à me reprocher. J’ai fait ce qui me semblait juste. »

répliqua-t-il, très calmement.

Il était très rare que Tom monte le ton. Il n’en avait pas besoin pour se faire respecter, et il considérait cette façon de faire un peu facile. Hausser la voix pour mieux se faire entendre, comme si cela changeait quelque chose. Les mots avaient toujours plus d’impact lorsqu’ils étaient prononcés posément, comme il le faisait maintenant.

« Ton ami n’était pas conscient de ses actes, mais il en demeure le seul responsable. »

Non, toujours aucune mauvaise conscience. Et oui, toujours le même discours. Il continuerait, quoi qu’on dise, à déclarer qu’Hagrid, sans avoir vraiment voulu faire du mal à qui que ce soit, s’était entiché d’une créature qui, elle, avait été nocive… même mortelle. Après tout, cet idiot élevait en secret des acromantules. Il ne devait s’en prendre qu’à lui-même si cela lui retombait à présent sur un coin de la figure.

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Invité

Si Richard avait été vivant la discussion aurais tournée au pugilat, de mauvaise humeur comme le fantôme l'était que cet hypocrite ait mts fin à son bizutage et encore plus de devoir lui parler.

-Dis moi, ce n'est pas parce qu'il est demi géant que tu l'a fais arrêté par hasard ? Les Serpents sont tous des antis nés moldus, hybrides etc. Et je ne pense pas que tu fais exception.

Richard n'avait rien contre les hybrides et encore moins contre les nés moldus et les sang-mêlé, pourtant il était de sang pur, descendant de la lignée des De La Bruyère, mais on ne lui avait jamais appris le mépris de ce cercle de personne, que ça soit ses parents avant leurs morts et son grand-père par la suite. Et toute ses nuits, Richard les passait à vadrouiller dans la foret interdite en compagnie des centaures, avec qui il s'était lié d'une amitié très forte et l'esprit adorait leur chef et son courage débordant, Richard tenait à eux et se sentait à l'aise à leur coté. Il était contre toute ces sottises qu'on racontaist sur eux, comme quoi ils ne savaient que grogner et étaient des brutes épaisses. Les gens se plaisent vraiment à raconter des stupidités, qu'ils se renseignent avant de dire de tels tissus d'inepties.

-Sa culpabilité n'a pas lieu d'être, il a le droit d'avoir la passion des créatures magiques. Il a le droit de ramener des créatures blessées pour les soigner et cela est tout a son honneur.

Richard ne lâchait pas Tom des yeux, il le trouvait tellement faux. Les adolescentes sont vraiment naïves, et Myrtle l'est encore plus que les autres. Une jolie voix, une belle figure, des aimables intentions peuvent cachés du machiavélisme. Oui Richard soupçonnait le vert et argent, mais au fond l'esprit sentait que la vérité, il ne la découvrirait pas avant très longtemps.

Bien que cela aurais pu être un né moldu ou un sang-mêlé, peut être même un centaure, non c'était tombé sur le pauvre Hagrid.

Oui. Effectivement. C'était bien cela. Tout à fait. Le fait que Rubeus Hagrid était un demi-géant avait bien sûr largement contribué au choix de Tom de l'accuser. Pourquoi se leurrer? Il faisait un bouq émissaire ce qu'il y a de plus remarquable. Quiconque avait un semblant de préjugés sur les “êtres” comme lui (et Merlin savait que ces gens étaient nombreux) se rangerait directement de son côté, et cela, bien sûr, l'Héritier en avait parfaitement conscience. Ceci dit, il fallait tout de même admettre que les penchants bien connu du nouveau garde-chasse pour les créatures dangereuses n'avait absolument pas joué en sa faveur. Oui, Hagrid avait été le pigeon idéal. Ne pas sauter sur cette occasion en or de se blanchir aurait été d'une affligeante bêtise. Bien sûr, ce ne fut pas pour autant que le vert ou argent approuva ou donna à Richard ce qu'il voulait. Bien qu'il était certainement l'individu le plus méprisant envers ceux qu'il appelait des “sous-humains”, qu'il s'agisse des hybrides, des moldus, ou de leur descendance, il était celui qui s'en vântait le moins, et il n'y avait vraiment que ceux qui le côtoyaient de près pour connaître la noirceur de ses intentions et l'intensité de ses préjugés. Ceci dit, le fantôme lui-même ne semblait pas exempt de préjugés. Affirmer que tous les serpentards avaient ce genre d'à prioris, n'était-ce pas déjà en soi une forme de racisme? Certes, il est vrai beaucoup de vert et argents pour partager ce genre d'idées pour beaucoup douteuses, mais finalement, beaucoup d'élèves (Miyria, Pomona, Ginger ou Jo, par exemple) venaient prouver qu'il n'était guère possible de faire ce genre de généralités. Sans compter que certains élèves d'autres maisons (n'est-ce pas, Lena?) n'étaient pas non plus blancs comme neige.

L'argumentaire de Richard, s'il était passionné, était facilement contrable, et Tom ne se prierait pas de le lui faire remarquer. Avant que de se rendre dans le bureau de Dippet afin d'y affirmer la culpabilité d'Hagrid, Tom avait, comme il avait l'habitude de le faire, beaucoup calculé. Il n'aimait pas laisser quoi que ce soit au hasard... La notion de hasard l'insupportait, d'ailleurs, elle laissait supposer qu'il y aurait toujours des variables sur lesquelles il n'aurait aucun contrôle (et les récents événements ne faisaient que le lui prouver, d'ailleurs). Quoi qu'il en soit, il s'était assuré de ne laisser aucun grief de côté, afin de pouvoir chaque fois y apporter la réponse appropriée. Il savait bien que, même si beaucoup se rangeraient à son avis, il y en auraient certain (Richard, Steve et Dora en tête) pour protester. Sa parade était simple : rester sur ses positions, continuer d'affirmer que quand bien même il aurait fait quelque chose de mal, il l'avait fait pour le mieux. En effet, une grande part de sa stratégie reposait sur le fait qu'il n'accusait jamais directement Hagrid d'être un demi-géant violent et avide de sang, il se contentait d'affirmer qu'il avait manqué de discernement, et que lui-même avait agi par pur état de conscience.

“Je crains fort que tu ai tord sur ce point. Ramener des créatures blessées pour les soigner est certes louable, mais c'est effectivement une infraction au règlement, et à la loi par ailleurs quand la créature en question est aussi dangereuse qu'une acromantule, qui n'était absolument pas blessée, d'ailleurs.”

C'était un fait avéré, Hagrid devait pour beaucoup son emprisonnement à sa bêtise. Quiconque avait un semblant de jugeote savait que la place d'une araignée géante n'était pas dans un château rempli d'élèves. Certes, cette créature que – misère – Hagrid avait appelé Aragog n'avait attaqué personne. Elle aurait cependant tout à fait pu. Ce genre de bestioles ne pouvaient pas seulement être considérées comme de simples écureuils qui se seraient blessé la patte.

“Je n'ai jamais remis en cause la grandeur d'âme d'Hagrid, mais force est d'admettre qu'il a manqué de discernement.”

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Les créatures dangereuses ? L'animal le plus dangereux sur cette planète c'était bien l'homme, plus précisément le sorcier. Mais bon il ne pouvait rien faire, c'étais un fantôme parmi les fantômes. Sa voix n'avait aucune importance, on écoutait jamais les morts même quand ils faisaient preuve de sagesse, on ne leur accordait pas la moindre importance, d'ailleurs a son arrivée ça l'avait énormément déboussolé que aucun vivant ne le salue ou ne le regarde mais au bout du compte il avait fini par s'y faire. Les sorciers étaient capable des pires horreurs, Richard s'était même demandé une seconde si les magiciens n'étaient pas atteint d'une certaine perversité, le plaisir de rabaisser et de mettre des lois a des créatures qu'ils jugeaient inférieures et inintéressantes car elles n'ont pas de baguette, franchement niveau magie certaines créatures étaient même plus puissantes que les sorciers, tels les elfes de maison ou encore ses amis centaures, la maîtrisant sans l’aide d’une baguette. Richard se posais la question: qu'est ce qu'il arriverait aux sorciers si la magie disparassait de leurs corps ? En tout cas Richard refusais d'appartenir au Ministère déjà parce qu'il était français d'origine et pas anglais, et de deux c'étais totalement hors de question de leur obéir, il n'étais pas leur propriété et refusais de l'être.

-Les hommes sont encore plus dangereux que les créatures, elles ont leur raison d'être dangereuse, elles ne sont pas libres.

Richard partageait les avis de ses amis et de son protégé Liam sur Tom le seigneur de l’hypocrisie comme il aimait bien l’appeler. Franchement, le fantôme ne l’aimait pas du tout, son comportement ne lui revenait pas.

Par dieu, si il devait devenir l’esclave personnel de Tom, il aurait tout donné pour mourir une seconde fois. Mais heureusement jamais il n’accepterait de devenir son aide.

-Tu ne doutes pas de sa bonté d’âme comme tu le dis si bien mais il a quand même passé quelques mois a Azkaban par ta seule faute avec les détraqueurs et je salue son courage de ne pas avoir sombré dans la folie.

Il se demandait si les détraqueurs pouvait avoir un quelconque effet sur lui, étant une âme, et les détraqueurs se nourrisse des âmes, enfin il n’était pas vraiment sur, il faudrait qu’il demande a Liam car cette question le tarabustait. Sans doute, ce n’était pas parce qu’on est mort qu’on est invincible. Il y aura toujours des choses nuisibles.

Les hommes étaient les créatures les plus dangereuses de toute. Oui, Richard avait raison. Une fois de plus, Tom approuvait, mais il n’en ressentait pour autant ni honte ni regrets particuliers. Les hommes étaient les créatures les plus dangereuses de toutes… Soit, il le fallait bien. On ne pouvait pas posséder l’intelligence que l’on possédait et accepter de se laisser marcher sur les pieds par des être inférieurs. Ainsi était la loi de la nature, les plus forts écrasaient les plus faibles. Tom ne voyait pas où était le problème, c’était tout simplement… dans la logique des choses.
Certains animaux sauvages n’étaient pas sans danger, mais là où l’homme affirmait sa supériorité, c’était qu’il était capable de les dominer, malgré sa faible constitution physique, qui ne semblait pas l’avantager naturellement (Tom avait un basilic pour animal domestique, il pouvait bien se permettre de faire de tels constats). Grâce à l’intelligence.Car c’était elle, oui, qui établissait d’elle-même une hiérarchie entre les êtres. En bas étaient les animaux, plus haut les hybrides et créatures à intelligence semi-humaine, presque à égalité étaient les moldus, et au-dessus, il y avait les sorciers. Et au sommet de cette pyramide? Lui, bien sûr. Les fantômes, dans tout ça? Une intelligence similaire pour une constitution physique défavorisante. Ce que Tom était capable de donner pour ne jamais connaître la mort… ce qu’il avait déjà donné pour cela!

Richard ne se priva pas de rejeter sur Tom l’entière responsabilité quant à ce qui était arrivé au demi-géant. Et il n’avait pas complètement tort… pas complètement. Le sort d’Hagrid indifférait totalement le vert et argent, il n’avait ni voulu le voir souffrir, ni voulu qu’il s’en sorte, il avait juste voulu que la faute retombe sur le suspect idéal qu’il était. Et ça avait fonctionné. Certes, tant qu’à faire, le préfet considérait qu’il aurait mieux fallu qu’il reste en prison, ou que les détraqueurs le privent de tout ce qu’il pouvait lui rester d’âme. Cela aurait sans doute fait taire les quelques doutes de certains élèves, qui du fait du retour de Hagrid (qui n’avait pourtant pas été innocenté, seulement libéré) doutaient de sa culpabilité. Enfin… Tom l’apprenait dans ces moments là à ses dépends, il fallait parfois admettre qu’on ne contrôle pas tout. Même celui qui contrôlait le plus possible, et détestait par-dessus tout que quelque chose lui échappe. Il demeura impassible tout en entendant les griefs du fantôme. Contrairement à Richard, qui possédait un tempérament bien trempé et une tendance à l’emportement, Tom n’était jamais victime de mouvements d’humeur. Après tout, s’il y avait bien une chose sur laquelle il pouvait avoir un contrôle total, c’était lui-même. Il pouvait donc sans soucis sembler d’une neutralité sans bornes.

« Tu me prêtes un pouvoir que je ne possède pas. Je ne suis pas seul responsable de ce qui est arrivé à Hagrid. J’ai pointé du doigt son erreur, il a eu droit à un procès, et ce n’est pas moi qui ait décidé du jugement dont il a pu souffrir. »

C’était entièrement vrai, même s’il avait, nul doute, apporté une large contribution à tout ce qui s’était produit, ce n’était pas lui, ce représentant de la justice qui avait conduit le demi-géant à Azkaban.

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Les fantômes n’étaient rien au yeux des sorciers, Richard s’en était vite aperçu, mais bon heureusement qu’il avait quand même trouvé des gens qui étaient devenus ses amis, ils l’avaient sauvé de la noyade. Au même rang que les créatures magiques les esprits n’étaient rien, on les ignorait, on s’en fichait de leur sort. C’est bien pour ça qu’on écouterait jamais les avis du mousquetaire ou de Nick Quasi Sans Tête. Mais pour Richard, cette ignorance était on ne peut plus jouissive, c’étais amusant d’écouter des potins sans que personne n’ait à soupçonner un fantôme, vu qu’on se préoccupait pas de lui. Richard avait ainsi été au courant de nombreuses rumeurs bien croustillante qu’il gardais pour lui et ne confiait jamais a personnes.

-Une erreur. Quelle erreur ? Ah oui c’est vrai que d’aimer des bêtes « inférieures » c’est une erreur, ah la belle farce ! Je rappellerais, oh très humble préfet de Serpentard que sans la magie, les sorciers ne valent même pas un franc au marché. Sans la magie, ils redeviennent l’équivalent de moldus. Surtout qu’ils ne savent rien faire sans. Finit-il d’un ton railleur et ironique.

Un large sourire narquois parut sur les lèvres du fantôme, imaginer les sorciers sans la magie c’étais réellement cocasse. Ils ne seraient même pas capable d’allumer un simple four sans avoir recours a leur baguette. L’avis des sorciers de Richard était entre le chaud et le froid. Mitigé. Certes ils maîtrisent la magie et avais une communauté, mais leur tète avait considérablement gonflé comme un ballon de baudruche, ils oublient très souvent que sans elles ils ne sont rien et que sans les créatures qui donnait leur cœur ou leur crin pour leur baguette, ils ne pourrais pas faire de tours. Sans la magie ils n’étais rien. Il trouvait le monde magique d’aujourd’hui très sectaire, trop sectaire. Beaucoup sectaire. Les humains dominent mais les créatures à intelligence humaines ? Traitées comme des rien alors qu’elles sont aussi intelligentes et plus puissantes que les magiciens. Les fantômes n’étaient pas mieux lotis.

Leur tète aussi enflées qu’une montgolfière dégoûtaisent le fantôme, il attendait avec impatience qu’un éclat du sort fasse désenfler cette tète.

-Attention a votre tête les vivants sorciers, bientôt elle ne passera plus par la porte. Si ce n’est pas déjà fait. J’ai vraiment hâte que ça dégonfle. Fit t’il d’un ton narquois.

Richard était quelqu'un d'infiniment buté, son insistance commençait à tenir du harcèlement, et plus leur conversation avançait, plus l'Héritier escomptait qu'elle s'achève. Cette discussion ne menait nulle part, comme il fallait s'y attendre, le fantôme restait campé sur ses positions, d'une ténacité sans bornes. Tom avait d'autres choses à faire que d'écouter l'un de ses détracteur le sermonner de la même manière que tous les autres... Quoique Richard était peut-être le pire dans son genre : il arriverait presque à fatiguer le vert et argent, bien que ce dernier, comme toujours, demeurait impassible, imperméable aux reproches qui lui étaient faits. Et pour cause, en toute bonne foi (et qu'il était étrange d'attacher ces mots à Tom), il considérait que ces reproches n'en étaient pas, parce qu'il trouvait que Richard s'épargnait un raisonnement logique que le vert et argent, lui, avait presque érigé en principe. Quand, par exemple, Richard continuait d'insister malgré les faits concernant ce dont on accusait Hagrid, Tom demeurait convaincu qu'il avait tort. Non seulement aimer les bêtes inférieures était une bêtise (au-delà du fait d'être une perte de temps) mais s'enticher d'acromantules était un acte qui tenait plus de l'inconscience et de la dégénérescence mentale qu'autre chose (mais venant d'un demi-géant imbécile, à quoi s'attendre de plus?).

En ce qui concernait le constat que faisait Richard au sujet des sorciers, Tom le trouvait particulièrement vain. Évidemment, que c'était la magie qui faisait des sorciers des individus supérieurs aux moldus. Quoi de plus logique, puisque c'était ce qui les différenciait. C'était comme déclarer que s'ils étaient plus petits, plus visqueux et s'ils croassaient, ils ne seraient pas différents de crapauds. C'était un fait, et alors ? Les moldus étaient inférieurs parce que tout pouvoir magique leur avait été refusé, voilà la pensée de Tom, et ce n'était pas l'argumentaire de Richard qui l'avait convaincu du contraire.

« Toi-même tu as été un sorcier, dois-je te le rappeler ? »

Être fantôme, ce n'était pas être devenu autre chose qu'un sorcier mort. Tom avait au fond moins de mépris pour les spectres que pour les moldus... même si en définitive, et ce devenait plus clair à chacune de leurs altercations, le vert et argent n'avait pas le moindre respect pour son interlocuteur.

« La modestie ne t'étouffe pas non plus, c'est l'évidence, mais ta leçon de morale était distrayante. Maintenant, si tu veux bien m'excuser... »

Après tout, pour s'exprimer avec tout l'orgueil et toute la démesure dont il avait l'habitude de faire preuve, Richard n'était certainement pas un exemple d'humilité, loin s'en faut. Bien que Tom n'appréciait guère d'avoir à couper court à une conversation quelle qu'elle soit (ce n'était pas donner l'impression d'avoir gagné une joute verbale que de la faire cesser avant terme), il avait bien conscience que s'il ne le faisait pas, Richard risquait bien de lui tenir la jambe longtemps. Il était un fantôme, il avait l'éternité devant lui, alors forcément, il prenait son temps, mais Tom, lui, avait choses plus précieuse à en faire... et notamment gagner sa propre éternité. Il tourna donc les talons, décidé à retrouver sa salle commune et une occupation à ses yeux moins futile.

« bonne journée ».

acheva-t-il avec infiniment de politesse, comme s'il lui en devait vraiment, avant de cette fois s'en aller.

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Invité

Richard manqua de s'étrangler à entendre ces propos, la modestie ne l'étouffait pas ? Il n'était plus un sorcier, ne se considérait plus comme tel. C'est l'hôpital qui se fiche de l'infirmerie la ! Lui se croyant au dessus des autres ? C'était la meilleure !

-Je n'ai pas de baguette, au cas où tu ne l'aurais pas constaté, je suis transparent et mort. J'ai été sorcier, mais je ne le suis plus. Donc j'ai le droit d'être franc et de donner mon avis sur votre société -qui a bien changé depuis mon époque- si cela me chante.

Richard avait envie de le tuer. Le fantôme marmonna entre ses dents:

-C'est l'hôpital qui se fiche de l'infirmerie.

Il supportait de moins en moins Tom mais essayait de toutes ses forces de prendre sur lui pour éviter qu'il ne meure d'un fâcheux incident ou d'une chute dans les escaliers en lui fichant la frousse de sa vie. Ce sale hypocrite venait de lui pourrir son bizutage en beauté. Le "bonne journée" lui écorcha ses oreilles ectoplasmiques, sonnant trop poli pour être réellement sincère. Mis en colère par la vision de son ennemi, le jeune fantôme partit vivement, volant rapidement, telle une flèche fluorescente grise et effraya involontairement cette fois deux secondes années par son visage grognon, bah ! De toute manière demain il retrouverats un bon visage.

*Sale petit seigneur de l'hypocrisie, un beau jour tu verras de quel bois je me chauffe. Je suis peut être décédé, j'ai peut être perdu 80 % de mes capacités mais j'ai toujours mes oreilles et je ne suis guère sourd*

Il alla se réfugier dans son grenier secret, un endroit oublié de tous situé dans l’Aile Ouest de Poudlard, personne ne connaissait l'existence de cet endroit désafecté. Là, Richard s’y sentais bien, et pouvait aisément réfléchir a des choses diverses et variées dans le silence complet. Il s’installa dans un petit coin poussiéreux, repliant ses jambes transparentes et posant son menton sur ses genoux, le regard dans le vague et perdu dans les vagues de ses pensées.

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