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 Et si on volait ? [Basil]

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Message#Sujet: Et si on volait ? [Basil]   Et si on volait ? [Basil] Icon_minitimeMer 22 Aoû - 16:11

Mmmm...
Liam soupir et s'étire lentement, les yeux encore fermés et enfoui sous sa couette. Il est plus que temps de se lever mais son corps semble peser une tonne, rendant impossible quelque mouvement que ce soit. La lumière du jour passe à travers les rideaux encore tirés du dortoir des Serdaigles, ce qui permet d'affirmer qu'il est au moins 10 heure. Aujourd'hui, c'est samedi. Cependant la fin d'année approche et il est de bon ton de se lever tôt pour travailler, avoir l'air sérieux.
Le jeune homme s'en moque et c'est à vrai dire le cadet de ses soucis, il veut dormir encore. Mais c'est impossible parce qu'un petit crétin à ouvert les rideaux, inondant la pièce de lumière et le visage de Liam par la même occasion.
Après avoir grogné de toutes ses forces contre cet importun, il passe la main sur son visage endormi et trouve un morceau de papier collé sur son front. Péniblement un de ses yeux se décolle et ô miracle ! Il recouvre la vue. Le deuxième en fait de même et après les avoir frottés activement, il retrouve toute son acuité visuelle. Sans avoir encore lu le mot accroché à son visage, il est prêt à parier qu'il est de Basil. Qui d'autre aurait eu une pareille idée ? Qui d'autre sait qu'à moins de lui écrire dessus il oublie tout ? Bon tout le monde, mais du coup plus personne ne lui demande rien.
Bingo. C'est son meilleur ami. Le message est court et tourné ainsi :

Rdv au terrain de Quidditch dès que t'as décollé du pieu.
Grouille-toi feignasse !


Certes il n'est pas signé, mais ça tombe sous le sens.
Assis sur son lit, le Serdaigle se tape le front avec le post-it, afin de le recoller pendant qu'il se prépare. Il attrape le jean qui traîne par terre et l'enfile machinalement, se saisit d'un t-shirt jeter la
veille sur le sol et le renifle. Une odeur âcre lui apprend qu'il est plus que temps de le laver. Il grimace et le laisse retomber avec une mine de dégoût, comme s'il s'était agit d'un rat mort. Décidé à être propre, il se lève et prend un sweet dans son armoire. Le voilà presque prêt à descendre. Avant de quitter le dortoir, il jette un bref coup d’œil au miroir collé au mûr par les soins de Basil, histoire de voir si toutes les parties de son visage sont en ordre.
Il sourit bêtement à son reflet, très classe le papier collé sur le front ! Heureusement que toute cette négligence et ce manque d'hygiène ne sort pas de la pièce, sinon aucun homme ne copulerait jamais avec une femme. Geste ultime de préparation : il ébouriffe sa tignasse pour lui enlever cette forme d'oreiller, aplatie d'un côté et emmêlée de l'autre.

C'est bon, il décolle le papier et c'est parti !
Liam quitte successivement le dortoir, la Salle Commune et le château, sans oublier néanmoins de faire un détour par les cuisines afin de chaparder un croissant, en échappant comme toujours à la vigilance des Elfes de maison. Une fois dehors, il déambule dans le parc, tranquillement et mange le fruit de son vol. Ou plutôt il l'englouti.
Le temps étant clément à cette période de l'année, beaucoup d'élèves sont à l'extérieur, assis dans l'herbe et occupés à réviser ou discuter. Les couples poussent comme des champignons, ces être infâmes qui passent le plus clair de leur temps libre à échanger leur salive. Liam n'a rien contre le fait d'être en couple, seulement ça demande beaucoup d'énergie et une musculature buccale hyper développée !
Après avoir mangé, une cigarette digestive s'impose. Bien qu'assez prêt du terrain de Quidditch, il a largement le temps de fumer. Il sort son paquet de la poche arrière de son jean, sort une clope et l'allume avec une nonchalance évidente. Le jeune garçon aspire et expire la fumée et s'amuse à faire et ronds avec tout en continuant son chemin. Avant d'avoir terminé il parvient au lieu du rendez-vous, entre et atterrit directement sur le terrain. Basil l'attend en plein milieu, debout. Liam jette son mégot à sa droite et part rejoindre son ami. Il aurait pu s'en douter, son acolyte a deux balais dans les mains ; le sien et un qu'il a certainement emprunté à une âme charitable. Ce n'est pas la première fois que ce genre de chose arrive. Liam peut même affirmer que ça se produit une fois par an : Basil veut lui apprendre à voler. N'étant pas sportif, le jeune homme n'a jamais pratiqué le Quidditch contrairement à son pote. Quant à faire voler un balai, il a eu des cours comme tout le monde et il sait manier l'engin, mais sans plus. Il manque cruellement de dextérité ! Basil l'a donc fait certainement venir pour lui proposer d'enfourcher la bête et s'amuser un peu en l'air.

Et merde...

Inutile d'essayer de faire machine arrière, déjà parce qu'ils vont probablement se taper dessus, activité favorite et parce que Liam n'a jamais reculé face à Basil, et vice versa ! Il avance donc jusqu'à son meilleur ami.

Salut mec ! J'espère que tu vas pas me proposer de balayer tout le terrain !

Ça ferait un bon gage...
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Message#Sujet: Re: Et si on volait ? [Basil]   Et si on volait ? [Basil] Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 0:05

Aujourd'hui, c'est samedi ! Et le samedi, c'est Quidditch !
Quelle heure est-il ? À peine 7h, et c'est absolument parfait. Basil saute de son lit. Lui qui se complait dans son rôle de marmotte toute la semaine, le samedi matin, c'est sa matinée, et rien ne pourrait le retenir dans son lit. Il trépigne déjà d'énergie, à peine vêtu de ses affaires de sport – short, tee shirt, basket – même pas coiffé. C'est pas le samedi matin, à sept heures pétantes, qu'il croisera le moindre bout de fille capable de l'intéresser. Ce qui, quand on y pense, est bien dommage, car quel regard féminin ne serait pas systématiquement, nécessairement charmé par son ample foulé, sa superbe endurance et ses abdominaux de marbre ? C'est ce que pense Basil durant le bref instant de flottant où son regard se croise dans le miroir vaguement collé par magie au mur du dortoir, par ses propres soins (« mais tout le monde était d'accord, d'abord ! »). D'un geste instinctif, son index et son majeur viennent tâter son bas-ventre, et la peau lisse et dure qui répond à ce contact le fait sourire. Que peut-il arriver un samedi matin ? Que du bien ! Basil s'élance avec emportement vers la grande fenêtre du dortoir et tire les rideaux dans un ample geste tout plein de panache. Il chanterait presque, il se contente d'ouvrir en grand, de faire rentrer l'air, le soleil et les mélodies d'oiseaux dans la chambre. Ce sont des grognements qui lui répondent, de part et d'autre des lits à baldaquin, mal fermés (« bande de feignasse »). Les compagnons Serdaigles gémissent. Pourquoi, mais bon dieu pourquoi devoir se taper cet horreur de rituel tous les samedis matins, l'une des deux seules précieuses grasse matinée de la semaine ? Qu'ont-ils fait pour naître la même année que Basil Flaverty et se le traîner, tous les samedis depuis maintenant presque six années révolues ? Ils geignent et grognent, et Basil s'en fout.
Seul Liam dort encore, masse inerte et implacable. Ah, sacré Liam. Basil sourit, presqu'attendri. Il plonge dans ses affaires pour en tirer un post-it, sur lequel il gribouille quelques mots et le colle en se retenant à peine de glousser sur le front de l'orang-outan bleu argent. Puis il s'en va, disparaît par la porte du dortoir vers la salle commune, poursuivi par les bougonnements de ses confrères, bientôt prêts à se lever, forcés d'admettre que la fenêtre du dortoir restera définitivement ouverte jusqu'à ce que l'enchantement de Basil prenne fin. Un sort de rien du tout dans le fond. Mais qui faisait toujours ses preuves et, comme qui dirait, c'était bien plus beau quand c'était inutile.

Poursuivant son rituel du samedi matin, Basil se rue dans les escaliers, tous les escaliers qui séparent la salle des Serdaigles des cuisines, dans lesquelles il se prépare et aspire avec gloutonnerie un grand verre de jus d'orange, faisant le plein des vitamines qui lui seront nécessaires. Parce que l'activité matinale que Basil préfère le samedi matin, ce n'est pas le flirt, mais bien le sport. Il n'y a qu'à ce moment de la semaine qu'il peut s'envoler sur son balai, sa vieille Flèche d'argent, traverser le ciel et s’assommer d'air frais. C'est quoi une fille, quand tu serres ton balai dans ta main ? Et Basil s'abandonne au vent, un sourire béat sur le visage.
À dire vrai il pourrait presque se passer de ce bon vieux Liam quand il se met à planer de la sorte. Mais y aurait-il un bonheur complet sans pouvoir le partager avec ce vieux loup de mer ? Basil repense au message qu'il lui a laissé. Il a encore pas mal de temps devant lui avant que cette grosse vache sorte de son lit. C'est de sa faute s'il doit laisser les rideaux ouverts. Ce n'est pas uniquement pour emmerder tous les autres Serdaigles, au sommeil moins lourd. Basil sait que sans cette lumière pénétrante et persistante, Liam ne bougerait pas son gros cul des draps avant les quatorze heures. Quelle larve. C'est probablement le point sur lequel leur incompatibilité se désaccorde au plus haut point. C'est le seul que Basil observe. L'opposition mollesse/énergie. Un bon tandem, dans le fond. Parce que Liam sait remuer quand il le faut, et c'est ce qui suffit.

Entre deux vols, Basil enchaîne pompes et abdos. Gainage, traction, pas de réflexion. Rien que de la sueur sur de la peau nue, sous le soleil de juin qui se lève et s'étire. Un régal, presqu'une jouissance. Après deux heures de telles activités physiques, Basil se laisse aller sur la pelouse du terrain de Quidditch. Il s'étire à nouveau et laisse ses muscles se détendre dans l'herbe. Il y a quelques joueurs, maintenant, qui sont venus se lancer quelques balles. Basil les salue et les observe du sol, le ciel bleu s'arrondissant au dessus de lui. Un ciel que seul le balai peut lui permettre de toucher. C'est si simple, finalement, d'atteindre le septième ciel, il suffit de monter plus haut que les autres. Tiens, ça c'est une idée. Monter plus haut que les autres... Il faudra qu'il y réfléchisse, car le challenge n'aurait aucun impact avec Liam, il sait à peine chevaucher un bout de bois les deux pieds au sol. Et quelle larve, mais quelle larve.
Basil ricane sur son bout d'herbe. Toujours ce même rire qui gonfle sa poitrine quand la détente corporelle et physique a su atteindre son paroxysme et que le cerveau, vidé par l'effort, s'endort enfin, dans cet éclat de rire, naïf et tonitruant. Personne ne l'entend, c'est le terrain de Quidditch, retiré par rapport au château et au parc, et les autres, ceux qui flottent sur leur balai, le vent leur bat dans les oreilles, et ils sont bien trop haut, même pour les éclats de bonne humeur de Basil qui montent tranquillement vers les nuages.
Cet instant, suspendu, de répit ne dure pas longtemps, car très vite, Basil sent à nouveau ses pieds qui remuent dans leur chaussure. Impossible de rester une seconde de plus allongé par terre. Il faut qu'il aille courir, il ne tient déjà plus en place, et trépigne d'impatience. Car la matinée commence à se faire longue, et il attend Liam. Pas un instant ne lui vient l'idée que celui-ci ne pourrait pas venir, car Basil y a mis les formes. Avec un post-it sur la tronche, comment Liam pourrait lui échapper ? Et qu'aurait-il de mieux à faire un samedi matin s'il ne peut pas dormir à cause de rideaux méchamment malicieux ?

Pour se distraire, Basil s'offre un petit tour de terrain. Ça va mieux. Il va chercher un autre balai, au cas où Liam arriverait, histoire d'être prêt à s'envoler tout de suite, dès son arrivée. Il s'assoit, arrache quelques brins d'herbe. Se relève, trépigne, se rassoit. Il aurait du prendre une montre, ou bien quelque chose pour avoir l'heure. S'il n'est que 9h30, il a encore le temps pour quelques tours de terrain, alors que s'il est 11h passées, Liam ne viendra plus... Mais il ne peut pas être aussi tard, et Liam viendra. Ou alors il le paiera de ses propres dents.
Planté comme un piquet au milieu du terrain, il fixe le bout du parc, les balais à ses pieds, quand une nouvelle silhouette se profile progressivement à l'horizon. Rien qu'au tee shirt, à la nonchalance du marché, et à cette carrure monstrueusement sportive qui ne cache que de la peau et de la chair, Basil reconnaît son ami. Basil, en tout cas, veut y reconnaître son ami, car attendre ne lui sied guère, et il se serait jeté sur n'importe quel nouveau venu si celui-ci n'avait pas été, en effet, Liam. Sans même réfléchir à son geste, il se munit des deux balais, un dans chaque main, bien décidé à ne pas perdre une seconde, sans avoir vraiment ce qu'ils vont en faire. Il y a toujours tellement de chose à faire avec un balai. Il est à savoir que les balais magiques sont nettement plus résistants que les balais de ménage. Basil sourit, il brûle d'énergie, et il sait très bien comment évacuer son trop-plein. Avec Liam, c'est trop facile, même au sortir du lit. Il s'avance, tranquillement, sans se douter de ce qu'il attend. Rien de bien original, bien sur, mais de quoi faire son petit effet. Basil a trop attendu. Il aurait bien aimé apprendre à son ami comment monter, une fois de plus, mais il commence à comprendre que cette idée n'aura pas d'aboutissement. Pas assez d'enthousiasme du côté adverse. Tant pis. Tant qu'on s'amuse, ça ne fait rien.
Pas un salut, pas un bonjour, rien qui ne saurait répondre à la boutade, pourtant drôle et avenante, du Serdaigle. Basil range cette proposition, ô combien intéressante, dans un coin de son esprit en prévision d'un plus tard et, le laissant à peine conclure sa phrase, lui jette le balai, une vieille comète archaïque, à la figure. Il se saisit de sa propre Flèche d'Argent comme d'une immense épée et se précipite sur Liam, encore tout ébouriffé de sommeil, en rugissant :

En gaaaaaaaarde !!!!!

Et il s'étrangle lui-même dans son propre rire.
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Message#Sujet: Re: Et si on volait ? [Basil]   Et si on volait ? [Basil] Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 15:24

Pour toute réponse, Liam a droit à un jet de balai magique en pleine figure. Rude pour un début de journée, mais les siennes commencent très souvent comme ça. Trop. C'est donc une fois de plus à un Basil survolté qu'il à affaire. Il aurait pu y songer plus tôt : c'est son meilleur pote, on est samedi...Deux facteurs qui auraient dus attirer son attention au moins avant qu'il n'entre sur le terrain. Maintenant c'est trop tard, la partie à déjà commencé !
La proposition de Basil le fait sourire, une baston à coup de balai, c'est de la chevalerie pour les nuls et à vrai dire leur jeu préféré lorsqu'ils avaient onze ans. Peu habile à cette époque, Liam s'est prit un nombre astronomique de coup sur la tête, au point qu'on a soupçonné que sa mollesse était le résultat d'un éclat de bois incrusté dans son crâne ! Le prix à payer pour se taper dessus comme des brutes des heures durant...

Outch.
Le premier coup l'atteint à l'épaule, alors qu'il attrape le balai envoyé à la hâte par son adversaire préféré.
Heureusement pour lui, les années de pratique l'on rendu assez doué à ce petit jeu et il manie le bâton avec une dextérité dont il n'a pas à rougir. Ce qui lui manque en énergie, il le compense en technique, pratiquement certain de toucher Basil à chaque fois. Difficile lorsqu'on a une pile électrique en face de soi, un individu qui a des verres aux fesses et capable d'éliminer toute l'eau présente dans son corps sans tomber dans les pommes ! En tous cas la vérité n'est pas loin.
Chacun fait un pas en arrière et ils commencent à se déplacer de sorte à former un cercle sur le sol terreux, tels deux prédateurs se battant pour obtenir la femelle. Parfois ça leur arrive réellement et ils en viennent aux mains pour savoir qui des deux pourra draguer la demoiselle.
Un rapide coup d’œil en l'air et Liam voit les quelques accros au Quidditch juchés sur leurs balais brosse en train de les observer. La scène est assez fréquente et chacun a déjà choisi celui qu'il préfère et l'encourage. Les cris fusent, des « vas-y ! », « vise la tête ! » « allé les mecs ! » leur parviennent au oreilles. Comme dans une arène, les lions prêt à dévorer les gladiateurs en moins.

Basil trépigne, Liam le voit, il va lui foncer dessus, c'est certain. Le jeune homme fait tournoyer son balai comme s'il s'agissait d'un instrument de cirque et se prépare. Tous les coups sont évidemment permis, alors autant frapper fort.
Alors que son ami fond sur lui, semblable à une bête pleine d'adrénaline, Liam fait un écart et l'évite de justesse, lui mettant par la même occasion un grand coup dans le dos. Suffisamment fort pour le stopper dans sa course effrénée et le faire chavirer, sans toutefois lui couper la respiration. Leur grande expérience leur a apprit à se faire mal juste ce qu'il faut, histoire que le jeu reste amusant et en évitant de passer une semaine à l'infirmerie.
Un rire franc sort de la gorge de Liam. Il est à présent tout à fait réveillé, prêt à mettre sa pâté à son frère d'arme. La danse de la victoire s'impose à cet instant pour le narguer. Il se dandine donc de la façon la plus triviale et ridicule qu'il peut, son balai positionné à l'horizontal devant lui, un sourire insolent aux lèvres. Il en profite aussi pour saluer la foule – presque – en délire. Exaspérant. De quoi bien attiser l'envie de se battre de Basil, même s'il n'a pas réellement besoin d'encouragements pour se conduire comme une brute.

Une réplique cinglante aurait été de circonstance, mais le Serdaigle sait que rien ne remplace un petit air d'auto-satisfaction sur l'échelle de l'énervement. Et puis les combattants ne se déclament pas des poèmes lorsque la cloche a sonné le début du combat.

L'avantage du samedi c'est que les professeurs ne se mêlent pas de ce qui peut se passer sur le terrain excentré. Ces rabats-joie anti-fun ne risquent pas d'intervenir ce matin, pour leur plus grand bonheur. Déjà qu'ils récupèrent beaucoup d'heures de colle durant la semaine, le week-end est le seul moment où ils peuvent agir en toute impunité ou presque lorsqu'ils quittent l'enceinte du château. Inutile de se le faire dire deux fois pour faire les pires imbécillités ! Mais de tous les tours qu'ils ont pu jouer durant leur courte existence, les bastons en face à face restent les moments les plus conviviaux, de ceux qui vous mettent du baume au cœur et font frissonner tous les os de votre squelette meurtri. Il y a la boxe, le combat à main nu, mais le balai-épée reste une de leur discipline favorite !

Le temps que Basil se remette de ses émotions et se retourne pour lui faire face, Liam se lance à nouveau et lui prépare un joli coup dans le tibia.

Yaaaaa !

Les chevaliers devaient vraiment bien s'éclater et se fendre la gueule, dans tous les sens du terme !
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Message#Sujet: Re: Et si on volait ? [Basil]   Et si on volait ? [Basil] Icon_minitime

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