Sa présence peut tout changer (Pv Daniel)

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Il était tôt ce matin là, et la plupart des élèves de Poudlard devaient encore dormir. La plupart, mais pas Inès Stinwick. La jeune blonde avait été réveillé par les grosses gouttes de pluies qui s’écrasaient contre les vitres du dortoir. D’un geste vif, elle attrapa son oreiller sous sa tête et le tira pour le mettre sur son visage. Mais rien n’y faisait, maintenant qu’elle était réveillé à cause de ce maudit temps, elle n’arrivait pas à se rendormir. Inès se redressa et laissa tomber son oreiller par terre. Elle fit glisser les draps et se leva. Balayant d’un rapide regard le reste du dortoir, elle remarqua qu’elle avait été la seule à qui la pluie causait des problèmes. Et cette constation la força à un émettre un faible grognement. Sans se soucié de ses camarades, Inès claqua la porte du dortoir et sortit afin de se préparer. Au bout d’une trentaine de minutes, la jeune blonde regagna son dortoir complètement propre, vêtue de sa robe de sorcier et ses cheveux ondulés relâchaient sur ses épaules.

Avec une idée bien précise, elle s’agenouilla à côté de son lit et prit un parchemin qu’elle avait glissé dans son livre de Métamorphose. S’était une lettre pour ses parents, qu’elle avait écrite la veille en soirée. Dans la lettre elle leur annonçait qu’elle ne rentrerait pas pour les prochaines vacances et qu’elle venait d’acquérir un chaton noir mais qu’elle ne lui avait toujours pas trouvé de nom. Elle savait parfaitement que ses parents n’étaient pas d’accord pour qu’elle adopte un animal, mais pas grave…De toute façon, maintenant s’était trop tard. En fait, elle trouvait sa lettre particulièrement débile. Mais si elle n’en envoyait pas une minimum par mois, sa mère allait l’engueuler. Inès n’avait pas peur de sa mère, elle n’avait juste pas envie qu’on l’embête. Elle acheva sa lecture et relisant les derniers mots ou elle affirmait qu’elle se portait à merveille, puis elle enroula le parchemin.

Puis, d’un pas décidé, quitta le dortoir, et traversa le château jusqu’à la volière. Entre temps, elle s’arrêta au toilette du deuxième étage et discuta avec Mimi Geignarde…Plus pour l’embêter que pour la complimenté sur ses toilettes. S’était comme ça chez Inès, elle ne pouvait s’empêcher d’être désagréable avec certaines personnes. Bien sur, des fois elle s’avait se contrôler. Mais pourquoi se faire du mal en étant gentille, alors qu’être méchante procure le plus grand plaisir ? Etre gentille c’est pas du tout son truc à Inès…Et de toute façon, ce n’est pas de sa faute, si Mimi est moche et morte. Bref après, cette charmante conversation en compagnie de cette…sublime Mimi, Inès monta enfin les escaliers de la volière. Et quand elle poussa la porte de celle-ci, elle vit une silhouette qu’elle reconnu immédiatement. Qu’elle reconnaitrait entre des milliers. La seule, l’unique personne avait qui elle se comportait bien. L’un des seuls qu’elle aimait vraiment en dehors d’elle-même, Daniel Chaser.

En le voyant, son premier reflexe fut de porter ses mains à ses cheveux pour les remettre en place. Puis, un immense sourire se dessina sur ses lèvres. Elle avança vers Daniel, oubliant complètement pourquoi elle avait pris la peine de monter jusqu’à la volière et passa ses bras autour du jeune homme. Sa mauvaise humeur se volatilisa complètement quand elle sentit son odeur. Quand elle se trouvait en présence de Daniel, Inès était complètement changée.
Un sourire malicieux au bout des lèvres, elle prit la parole d’une voix douce.

« Bonjour… Tu vas bien ce matin ? »

Daniel n'avait pas réussi à trouver le sommeil cette nuit là, pour ne pas dire qu'il n'avait pas dormi du tout. Dan, une fois n'est pas coutume, avait été tenu éveillé jusqu'à pas d'heure paar Tom et ses conversations nocturnes interminables. C'était une machine. Il n'y avait pas d'autres explications. Si son meilleur ami était capable de passer autant d'heures d'affilé sans dormir, Daniel, lui, avait beaucoup plus de mal, et il aurait sans problème échangé l'une de leurs conversations (si passionantes pouvaient-elles être) contre quelques heures de sommeil. Le truc, c'est que même si c'était en effet le cas, jamais il n'oserait le présentait d'une telle manière à son "meilleur ami" (naaan il avait pas peur... mais si en fait. Oser froisser le grand Tom Jedusor? Et puis quoi encore?). Bref, quand Dan' était parti se coucher ce soir (matin) là, il avait sommeil... Et pourtant, ce fut à peine s'il parvint à fermer l'oeil, à croire que quelque chose, quelque part, prenait un malin plaisir à vous faire souffrir jusqu'au bout. Il s'était remué dans son lit tout le reste de la nuit, et quand il osait seulement s'assoupir, il se réveillait aussitôt, en sursaut, et un vague coup d'oeil à sa montre lui faisait constater que ce moment de rêverie passager n'avait duré que quelques minutes.

Ce fut donc très tôt qu'il décida de se quitter son lit, au lieu de (comme souvent) attendre la plus ultime des minutes pour laisser Morphée roupiller en solitaire. Tout le monde dans le dortoir dormait encore, normal, les cours ne devaient reprendre que plus tard.... Il n'arrivait pas lui-même à croire qu'il faisait ça. Ses cernes lui tombaient jusqu'aux joues, ses yeux étaient injectés de sang, et pourtant, il ne voyait pas d'autre solutions que de laisser tombzer l'idée de dormir. A la place, il décida d'aller rendre visite à son hibou (s'il était à la volière du moins)... Un prétexte comme un autre pour se dégourdir les jambes.

Après un rapide mais nécessaire passage par la salle de bain (histoire d'avoir l'air le plus frais et le plus présentable possible au cas où il rencontrerait quelqu'un, même si sa tête de detteré ne saurait tromper personne), il quitta la sall commune des verts et argents et arpenta couloirs et escaliers jusqu'à atteindre la volière. Quand il eut monté les dernières marches, il s'apperçut très vite qu'il n'était pas seul...

Daniel songea d'abord à s'en aller, il n'avait pas spécialement envie d'être vu avec cette tête. Mais il changea très rapidement d'avis en reconnaissant Ines, sa petite amie. En la voyant comme ça, éclairée par la lumière naissante du jour, Daniel se sentait à la fois amoureux (bah oui, il l'aimait son Ines)... et fier. Il avait la petite amie la plus magnifique et la plus éblouissante de toutes. Oui bon, d'accord, l'amour rend gaga. Admettons le. Mais bon, le pire c'est qu'il le pensait, il y pouvait rien (mais plaignez-le, les amis, bon sang!).

Ines ne mit pas quelques secondes à le reconnaître (bah elle était plus réveillée que lui, djà) et à réconforter Daniel dans son absence de sommeil. Après lui avoir adressé un sourire à la fois doux et amusé, il déposa sur les lèvres un baiser emprunt de toute la tendresse qu'il avait pour elle (mais oui c'est mièvre, on sait!).... Il avait bien fait de se brosser les dents, tiens. Après quoi, il répondit à Ines :

"Une cargaison entière de café n'arriverait pas à me réveiller... mais ça va mieux, maintenant."

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(Désolée d’avoir mit autant de temps =s)

Elle ne connaissait rien de plus doux que de sentir les lèvres de Daniel se posaient sur les siennes. Rie ne pouvait la rendre plus heureuse, encore plus amoureuse qu’un simple baisé venant de Daniel. Tout était tellement magnifique quand s’était Daniel qui le faisait, tout était tellement parfait. Normal, à ses yeux…Daniel était parfait. La jeune blonde lui lança un sourire.

« Maintenant ?! »

Inès passa sa main sur la joue de Daniel, puis finit par la faire glisser la joignant à celle de son copain. Elle se redressa sur la pointe des pieds et l’déposa un baisé sur ses lèvres. Puis, elle eu un sourire, il venait de dire que depuis qu’il se trouvait en ça présence, tout aller bien. A nouveau, elle l’étreignit et déposa un baisé sur ses lèvres.

« Oh…Mais si tu ne parvenais pas à te réveiller, pourquoi es-tu…réveiller ?! »

Elle eu un faible rire en entendant sa propre question, ça sonnait complètement bête. Et ça l’était. Inès quitta les bras de Daniel et se dirigea vers une chouette grise, et lui accrocha la lettre qu’elle était venue envoyer. Elle s’approcha de la fenêtre et la laissa sortir, puis se tourna vers Daniel. Et en pensant à son tour pourquoi elle se trouvait là, ça mauvaise humeur reprit le dessus.

« Moi c’est cette maudite pluie… Je serais encore au lit, si le temps n’était pas aussi horrible… »

Puis en regardant Daniel, elle retrouva le sourire.

« Mais le côté positif, c’est que je vais pouvoir passer encore plus de temps avec toi… Tu venais faire quoi à la volière ?! »

"C'est juste ces fichues insomnies..." se justifia Daniel sans expliciter davantage

Daniel préférait ne pas être beaucoup plus précis... Il évitait de façon générale de faire référence à Tom quand il était avec Ines... parce qu'il avait très bien conscience lui-même que cet espèce de dépendance qu'il avait envers le préfet des serpentards était à la fois louche et un peu malsaine... Et il préférait essuyer toute potentielle crise de jalousie. Et puis bon.. ça restait une sorte d'insomnie, quand on arrivait pas à dormir. Donc pas la peine de chercher beaucoup plus loin. Puis... quelle idée de débattre à ce sujet alors qu'il était enfin en compagnie de cette jolie fleur qui, quelle chance, était sa petite amie. il ne s'attarda donc pas sur le sujet, doutant que cela interresse vraiment Ines, de toute manière, et préféra passer à autre chose. De toute manière, Ines lui avait posé une autre question..

... Oui... Pourquoi il était venu, en fait? Il avait quasiment oublié, avec tout ça. Comme quoi, en plus de rendre débile, l'amour devait rendre amnésique... Eh ben il était mal barré si, déjà à son âge, l'alzheimer commençait à la guetter.
Ah oui, si, ça lui revenait, Kelyan.. Kelyan, c'était le nom de son hibou, un grand duc brun aux reflets un peu roux qui lui avait été offert il y a déjà un paquet d'année et qui, progressivement, était passé de facteur à animal de compagnie adorable dans le coeur du serpentard qui avait pris l'habitude de lui rendre des visites fréquentes, histoire de voir qu'il ne manquait de rien, tout ça...

"Ma chouette..." se contenta-t-il de répondr, "d'ailleurs..."

Il quitta un instant sa belle pour chercher son volatile du regard, il le trouva rapidement, en train de se nettoyer les plumes quelque part, dans un coin de la volière, de toute évidence, sa présence ne lui faisait ni chaud ni froid... ça valait bien la peine qu'il fasse l'effort de monter les escaliers tout ça pour avoir à observer la gratitude d'un oiseau qui en a absolument rien à péter.
Tant pis pour lui.... Il revint très rapidement à Ines, qu'il n'avait cela dit abandonné que quelques secondes. Sa matinée n'aurait pas été perdue, c'était déjà ça. C'était assez dingue de penser qu'en ne faisant quasiment rien, en étant juste là, elle savait lui faire oublier son envie de dormir.

"Laisse tomber... Tu veux qu'on fasse quoi?"

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Inès étira un sourire voyant Daniel se diriger vers sa chouette. Elle trouvait sa mignon. Qu’il vienne rendre visite à son animal, juste comme ça. Ouais, s’était bête mais mignon. Enfin, s’était juste mignon parce que s’était Daniel. Si ça avait était qui conque d’autre, elle aurait trouvait ça tout simplement bête et absurde.
Il revint rapidement près d’elle. Pourtant, elle des qu’il n’était pas là à côté d’elle, elle avait toujours cette impression de passer une éternité à attendre, tellement il lui manquer. Qu’est-ce qu’elle voulait faire ? Elle n’en avait pas la moindre idée, du moment qu’elle était avec lui…Ou alors, tiens embêter quelques premières années ne seraient pas mal. Mais non. Inès se refusait tout bêtement d’être méchante en présence de Daniel. Les premières années, elle ne les embêter uniquement en présence de ses copines.
Inès haussa brièvement els épaule et lui répondit :

« Je ne sais pas. On pourrait rester ici et discuter…Ou alors, rester ici et ne rien dire. J’aurais bien proposé une promenade mais avec cette pluie… »

Elle lança un regard éclair vers la fenêtre. Puis une idée complètement folle lui vint à l’esprit. Elle avait une stupide et soudaine envie d’aller courir sous la pluie. Ouais complètement stupide…Mais, ça se comprends, non ? Inès c’est une fille. Les filles ont toujours des envies bizarres. Et là, à cet instant précis, en voyant la pluie tomber et en sentant Daniel à côté d’elle, Inès avait simplement envie de s’amuser comme une gamine en sa compagnie sous la pluie. Elle se mit à rire toute seule et regarda Daniel.

« Ne te moques pas de moi…Mais…J’ai envie d’aller courir sous la pluie. Et de rire…Comme quand j’étais petite… Sauf que ça sera avec toi, et ça sera mieux. »

(J’ai vraiment envie de courir sous la pluie maintenant xD J’sais pas pourquoi, mais ça m’éclate. >.< J'suis bizarre des fois, non ? xD)

Une promenade sous la pluie? Dan' voyait d'ici le cliché romantique et rhume carabiné que sous-entendait une telle proposition. Mais en même temps, il trouvait ça amusant. Ines était si spontanée, si versatile aussi. Avec les autres, elle pouvait être froide comme la glace, ni avenante, ni agréable, et avec lui, elle pouvait être... comme elle était en ce moment, juste une adolescente presque comme les autres (même si tous les ados n'auraient sans doute pas envie de courir sous la pluie juste pour le plaisir). Elle était le bol d'oxygène dont Dan' avait bien besoin pour se défaire de l'atmosphère un peu lourde '(voire beaucoup) que laissait constamment peser Tom sur lui, et qui n'allait qu'en s'empirant au fil des années. Du coup, quand on lui demandait quelque chose d'aussi fou et d'incensé que d'aller courir sous la pluie, Daniel était tenté de dire oui, parce que c'était peut-être bête, mais c'était juste léger, agréable... Quoique. Courir avec de l'eau qui vous glace l'intérieur des chaussures, il était pas complètement convaincu. En plus, même si l'infirmière savait guerir le rhume en moins de deux, il ne fallait peut-être pas tenter le diable. Et s'il se choppait une pneumonie, hein? Qui réussirait à se remettre de la perte du grand, du beau, du magnifique (bon.) serpentard? Pas lui en tous cas. Il faut dire que peu de gens se remettent de leur propre mort.

"C'est vrai, j'ai vraiment pas le droit de me moquer de toi, là?"

Il fallait dire ce qui était, ça aurait pu être tentant. De se moquer d'elle. Mais Ines faisait partie des rares personnes auxquelles Daniel ne se permettrait jamais de prodiguer la moindre moquerie. Sa question était donc à prendre avec humour, d'autant plus que plus le temps passait, plus il la trouvait tentante, cette idée de courir sous la pluie. Il l'avait jamais fait, d'ailleurs, à l'instar de la blondinette, qui apparemment avait fait ça étant petite (quand d'autres tombaient dans la potion magique). L'image fugitive d'une petite fille blonde, d'une Ines en plus petite, lui traversa l'esprit, on aurait cru un remake de la petite maison dans la praire Mais ça existait pas encore, à l'époque, donc non, en fait on ne pouvait pas le croire, mais on pouvait y penser très très fort. Mais pas grave.

Le serpentard prit la main de sa petite amie, un léger sourire au coin des lèvres, lèvres qu'il rapprocha de son oreille :

"Bon... Allons-y alors!" lui murmura-t-il au creux de l'oreille.

Puis, histoire de mettre un léger terme à la mièvrerie ambiante, il ajouta :

"Mais si je me choppe une pneumonie, je t'en tiendrais pour entièrement responsable jusqu'à la fin de tes jours."

[On peut continuer ce rp dans le parc, si tu veux!]

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