Robert est le dernier d’une fratrie de trois enfants. Ses parents, Robert et Isobel, sont la représentation même que les choses peuvent parfaitement fonctionner entre les moldus et les sorciers. Malgré les origines moldues de leur père, les trois enfants ont toujours été élevés dans la connaissance de la magie via leur mère. Minerva est l’aînée de la fratrie, vint ensuite Malcolm, puis Robert Jr. Comme s’ils n’avaient plus d’inspiration pour trouver un prénom. Soi-disant que c’était un hommage… sauf que son père n’était pas mort, et que ses aînés avaient des prénoms à eux. Enfin, ce n’était qu’un détail, mais Robert aimait bien dire qu’il n’avait probablement pas été désiré, et qu’ils avaient dû se décider à la va-vite. Il savait que ce n’était pas vrai, mais cela lui donnait une occasion de se plaindre.

Robbie et le reste de la famille a toujours vécu en Ecosse, dans les Highlands. Et Robert dirait sans hésitation que c’était le meilleur endroit du monde. Il avait passé des journées à cavaler partout, se faire quelques égratignures, ou blessures un peu plus sérieuses, mais il avait été heureux, profondément heureux et il adore repenser à l’époque où il jouait avec sa sœur et son frère.

Quand il eut onze ans, et comme ses aînés avant lui, Robbie reçut sa lettre pour Poudlard. Ce ne fut pas une surprise, évidemment, mais il fut tout de même empli d’excitation. Enfin, c’était son tour d’intégrer l’école de magie. Après avoir entendu son frère et sa sœur en parler pendant si longtemps, il pourrait enfin voir tout cela de ses propres yeux. Il partit donc en compagnie de ses parents sur le Chemin de Traverse, acheter tout ce dont il avait besoin, et il se souviendrait toujours du moment où il eut sa baguette magique, comme probablement tous les sorciers de ce monde.

Robert fut émerveillé la première fois qu’il fut à Poudlard, il n’imaginait pas cela aussi… magique, c’était le cas de le dire. Le choixpeau l’envoya à Gryffondor, ce qui lui convenait. Ce n’était pas comme s’il avait une préférence pour une quelconque maison, dans tous les cas. Le seul « souci » c’était que deux personnes portant le même nom que lui étaient passés avant lui, et dont les professeurs se souvenaient. Robert a donc eu droit à quelques comparaisons, et quelques réflexions à ce sujet, ce qui eu vite le don de le blaser, mais ce ne fut pas le pire.

Non, le pire ce fut quand sa sœur Minerva (qu’il appelle affectueusement Minnie que cela lui plaise ou non) eut la brillante idée de devenir professeur de métamorphoses. Elle n’aurait pas pu attendre qu’il termine ses études avant de débouler à Poudlard ? Robert n’a pas du tout apprécié, et encore aujourd’hui, il lui fait la tête. Elle reste sa grande sœur qu’il aime évidemment, mais il ne trouve pas ça sympa du tout, et ça ne l’amuse absolument pas d’avoir sa sœur comme professeur. Mais bon, il est bien obligé de faire avec. Il est maintenant pressé d’en finir avec les études au moins.