Le test de Moticia Morgane Mathews

« Merci » répondit Tom sans vraiment faire preuve d’enthousiasme ou de gratitude, en prenant en main le double de baguette que Daniel lui avait tendu.

Effectivement, c’était bien sa baguette. En même temps, il y avait peu de chances pour que Daniel se trompe à ce sujet (alors que Tom, lui, n’avait jamais prit la peine de retenir des informations de ce genre au sujet de son larbin le plus fidèle). Glissant la baguette dans sa poche, il jeta un coup d’œil à ses camarades. Puisqu’à présent, il avait sa réplique, il n’avait pas l’intention de s’attarder ici plus longtemps. Il ne possédait aucun esprit de camaraderie, tout le monde ici le savait, alors il n’avait aucune raison de rester. Sans dire mot, il s’apprêtait donc à retourner sur ses pas , à signaler au professeur Mathews qu’il avait récupéré son dû, et à retourner dans son dortoir. À trois, ils parviendraient bien à se débrouiller, après tout.

Mais il n’eut pas le temps de faire quelques pas que, à nouveau, ils durent subir l’assaut d’une autre créature. Alors qu’il avait avancé d’à peine quelques centimètres, un poids s’abattit sur sa tête, lui écrasant le crâne. Il fit quelques rebonds douloureux sur sa tête. Ce poids soudain l’étourdit quelques instants, mais ne l’assomma fort heureusement pas. La bestiole avait vicieusement rebondi sur le crâne d’Ines, et Tom pu ainsi mieux l’observer. Il s’agissait d’un chaporouge. L’Héritier n’en avait jamais vu aucun, mais s’il se référait aux quelques illustrations qu’il avait pu en voir, il s’agissait bel et bien de cette créature. Il avait, d’aspect, à peu près la même allure que les gobelins qui travaillaient à Gringotts, à la différence qu’il étaient plus petits, et qu’il portait un chapeau d’un rouge hémoglobine. Armé d’un minuscule, mais apparemment lourd, gourdin, il s’attaquait à la tête d’Ines qui tentait de le repousser d’un geste de la main. Ces bestioles étaient agressives, mais elles n’étaient pas bien difficiles à mettre hors d’état de nuire, la seule difficulté de l’exercice résidant dans le fait qu’il fallait toucher le chaporouge et non Ines (toucher la jeune fille par mégarde aurait été une vraie tragédie, évidemment. Hum). Bien sûr, Tom étant Tom, il parvint à évincer la bestiole, qui, dans un hurlement strident, retourna rapidement à la branche d’où elle avait sauté plus tôt.

Le jeune homme s’avança jusqu’à l’arbre en question, s’assurant, levant la tête, que le chaporouge n’allait pas récidiver. Si une fausse baguette devait se trouver quelque part, c’était ici. Ecartant quelques feuilles mortes à l’aide de ses pieds, il dégagea l’espace qui séparaient les racines entre elles tout autour de l’arbre. Il n’y avait de fausses baguettes nulle part. S’il y en avait eu une, elle avait déjà été récupérée, et n’appartenait donc à aucun membre de leur groupe. Tant pis. Tom avait assez perdu de temps. Il se doutait qu’avant de pouvoir retrouver le parc, il ferait encore la rencontre déplaisante des diverses créatures que dissimulaient la forêt, raison de plus pour ne pas s’attarder.

Il ne crut pas si bien penser. Quelques instants seulement après qu’ait eu lieu l’attaque du chaporouge, un bruit inattendu se fit entendre. À quelques mètres d’eux, un mouvement singulier agitait un bosquet.

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Quand Ashley avait appris que le professeur de DCFM, organisait un cours nocturne pour les élèves qui serait intéressés pour gagner des points. Elle avait voulu en premier lieu y participer car elle aimait découvrir des espèces qu'elle n'avait alors jamais rencontrées auparavant et se débrouiller pour arriver à se défendre. Elle n'avait aucun problème pour trouver et inventer des moyens de défenses donc elle ne craignait rien. Elle savait que de toute façon Morticia Mathews privilégiait la maison Serpentard et qu'elle n'irait quand même pas jusqu'à mettre sa maison favoris en danger.
Ashley n'avait zéro souci à se faire de ce côté, elle appréhendait juste son entrainement de quidditch le lendemain après-midi car elle redoutait d'être fatiguée après une nuit blanche. Mais après moultes réflexions, elle décida de faire une sieste pendant l'heure qu'il restait avant de se rendre dans la forêt interdite. C'était toujours un peu de sommeil de gagné.

C'était plutôt surprenant d'apprendre que le cours se faisait dans la forêt alors qu'elle était interdite. Mais avec ce professeur, il fallait s'attendre à tout comme à n'importe quoi. Au moins ces cours n'étaient pas ennuyeux comme ceux de la plupart des autres professeurs. Il était bien sûr instructif mais aussi très vivant quand on pense qu'il y allait avoir de réels danger.

Puis quand elle se réveilla, elle remarqua qu'elle n'était pas très en avance. Elle n'allait pas être à l'heure dite au point de rencontre. Se pressant légèrement, elle enfila au-dessus de son uniforme aux couleurs de sa maison, sa cape à capuche qui lui tenait bien chaud et qui la mettait en valeur. Elle avait aussi donné un coup de peigne à ses cheveux sans les avoir pour autant noués. Enfin, quand elle fut prête, elle prit avec elle sa baguette et sortit de son dortoir. Elle passa par sa salle commune qui était déserte (Il y avait surement pas mal de Serpentard qui avait décidé de se rendre à la forêt.), puis après avoir pris un petit couloir elle emprunta les escaliers pour rejoindre le hall d'entré. De là, elle sortit du château pour se diriger fers la forêt. Quand elle arriva, Mathews commençait juste son discours. Ash lui fit un signe de la tête pour lui dire bonsoir. Puis elle s'assit dos à un arbre en laissant ses jambes allongées. Elle ne s'était pas rapprochée du groupe d'élèves qui écoutait les informations. Elle préférait rester à l'écart pour mieux repérer ses amis. Tout en écoutant ce que disait Morticia, elle chercha d'abord des yeux des Serpentard quand elle croisa le regard d'une Serdaigle. C'était Athénodora Natrix, une jeune fille un peu plus âgée qu'elle mais avec qui elle s'entendait très bien. Elle avait aussi repéré Elizabeth, qu'elle considèrait comme sa complice.

Ashley leur souria. Elle était heureuse que celles-ci soient venues participer au test et comptait bien faire équipe avec elles. Ashley avait remarqué la présence de l'infirmière et du garde-chasse en arrivant, elle en avait alors conclu que de réels danger les attendaient dans la forêt. Cette idée s'était confirmée quand Mathews avait cité les différentes espèces qu'elle avait mise dans la forêt. Enfin quand cette dernière avait annoncé le départ, Ashley avait rejoint ses amies pour aller chercher ensemble leurs fausses baguettes. Tout en entrant dans la forêt, elle les salua et leur demanda comment elle allait. Elles avaient déjà parcouru pas mal de mètre sans que rien ne se passe. C'était plutôt louche...

PS: Je vous laisse choisir ce qu'elles trouveront Athe et Eliza.

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Cela faisait maintenant plusieurs minutes de vaines recherches qu’Aelycia passait dans la forêt. Elle avait pourtant fouillé le sol tout autour du chien à trois têtes, et même vérifié dans les arbres alentours… Mais aucunes traces de la moindre copie de baguette. Cela laissait penser que le Cerbère à l’hygiène douteuse n’était qu’un leur, et que Lycia s’y était laissé prendre. Après tout, cela aurait été trop simple que toutes les créatures lâchées par Miss Mathews gardent une copie de baguette chacune, il devait bien y avoir des faux gardiens ne possédant aucunes baguettes. Seulement la jeune fille se refusait d’y croire : elle n’était pas en train de chanter son ancienne berceuse depuis dix minutes à une bête pleine de crocs pour un rien. Non, c’était impossible. Et puis en plus, cette fouille avait comme seul résultat que son pantalon noir était tout taché, et Lycia se réjouissait d’avoir pris de si bonnes chaussures qui la protégeait de l’humidité de la nuit. Oui bien sur elle était loup, mais aussi femme, et les femmes n’aimaient pas êtres tachées. Enfin, la jeune Gryffondor se doutait que ce qui l’attendait ici ne serait pas une partie de plaisir. Après tout elle avait gambader asser de fois dans la forêt sous sa forme d’animagus pour savoir qu’il y avait déjà bien asser de créatures dangereuses pour qu’on en rajoute en plus. Le professeur de défense avait vraiment agi avec bêtise, et s’était laissé emporté par son sadisme, sans réfléchir au fait que cette épreuve était bien trop dangereuse pour tous les élèves incapables qui s’y étaient présentés dans l’espoir bien naïf de faire gagner des points à leur Maison.

Aelycia commençait à avoir mal à la gorge à trop chanter. Elle ne parlait déjà pas beaucoup d’habitude, et là elle devait chanter à gorge déployé ! Cela ne lui plaisait pas, elle voulait trouver la baguette le plus vite possible pour quitter la forêt et retourner au dortoir. Se présenter à l’épreuve était pour elle un moyen de tester ses connaissances, de vérifier que ses lectures lui permettaient bien d’acquérir des connaissances dont les autres étaient dénués. Et ses espérances étaient pour l’instant comblées puisqu’elle avait réussi sans réelle difficulté à rendre le Cerbère inoffensif là ou d’autres auraient du fuir, faute d’idées pour le battre. Mais le fait de chanter depuis longtemps sans résultat l’avait quelque peu refroidi, sans compter que la nuit était réellement glacée malgré ses chauds vêtements. La rouge et or aurait aimé pouvoir prendre sa forme de louve, bien plus résistante à la température, plus rapide, avec un odorat et une ouïe bien plus développée que ceux de sa pauvre enveloppe humaine. Passer de louve à humain était toujours très déboussolant tant les perceptions de l’animal et de l’Homme étaient différentes et oh combien éloignées. Personnellement, si Lycia avait pu garder les capacités du loup dans son corps, elle l’aurait fait, car il était impensable qu’elle garde la forme d’un loup pleins de poils toute sa vie, même avec tous ses avantages. Et puis dans ce cas, elle ne pourrait lire, et sans cela elle préférait juste ne pas exister. Une existence sans lecture, l’horreur !

Bien, si la baguette ne se trouvait ni sur le sol ni dans les arbres, vous diriez sans doute qu’elle n’était juste pas là. Or Lycia n’allait pas abandonner pour si peu. L’esprit tortueux de la jeune fille se mis en marche, et elle entrevit la solution à son problème : si la baguette n’était pas autour du Cerbère, elle ne pouvait être que sous lui ! Ses énormes pattes étaient bien asser grandes pour dissimuler l’objet que convoitait Aelycia.
La jeune fille, tout en chantant, attrapa le ruban attaché à son poignet pour nouer ses cheveux en l’ébauche d’un chignon, histoire qu’ils ne traînent pas sur le sol. Puis, s’approchant, Lycia tenta de soulever la première des pattes. Mais elle était vraiment très lourde, trop pour la svelte demoiselle qui, dégainant sa baguette, lança un wingardium leviosa lui démontrant que la baguette n’était pas sous cette patte là. Bien, ce n’était pas grave : il en restait encore trois !

Les deux suivantes ne dissimulaient non plus aucun objet susceptible d’intéresser Aelycia, aussi il ne restait maintenant plus qu’une seule chance que sa baguette (si c’était la sienne) se trouve ici. Prenant une grande goulée d’air, la jeune Gryffondor leva sa baguette et jeta le sortilège informulé. Un immense sourire victorieux (sortez vos appareils, c’est tellement rare de la voir sourire autant !) apparut sur son visage aux traits tendus : il y avait bien là une baguette, et pas n’importe laquelle : longue, d’un bois entièrement noir qui se fondait dans l’obscurité, on y descellait juste les fines gravures en forme de plumes qui la recouvrait sur toute sa longueur. La baguette d’Aelycia, de ce bois d’ébène noir et lisse, contenant une plume de Focifère, animal au chant faisant naître la folie chez les hommes… Qu’elle ironie !

La jeune fille s’approcha donc de l’animal endormi, oubliant un instant de continuer son chant. Dès que Lycia vit l’animal remuer, elle se rendit compte de son erreur, et continua à chanter :

« Doucement, doucement ; Doucement s'en va le jour ; Doucement, doucement ; À pas de velours… »

Se penchant, tout en essayant de ne pas frôler le Cerbère, Aelycia réussit à récupérer la copie conforme de sa baguette. S’autorisant un nouveau sourire vainqueur, la demoiselle la rangea dans la pochette en cuir accrochée à sa taille. Ce serait très bête de la perdre quelque part dans la forêt, au moins rangée là elle serait en sécurité.
La jeune Gryffondor avait donc finalement réussit l’épreuve, sans blessures. C’était une chance, et elle se doutait que tous ne l’avaient pas eue. Enfin le plus dur n’était pas forcément passé : il lui fallait retournait à la clairière, ou Miss Mathews validerait son travail.

Soupirant de dépit, Aelycia garda en main sa véritable baguette –on ne savait jamais sur quoi tomber dans ce sombre endroit-, et se dirigea vers le chemin qu’elle avait pris à l’allée, abandonnant derrière elle un mignon chien endormis. Quoique, mignon… C’était à voir.
Autant ne pas prendre de risque en changeant de direction. Au moins n’y avait-il aucun risque que Lycia se perdre : elle avait traversé de nombreuses fois cette forêt et commençait à très bien la connaître. C’était un avantage certain sur ces camarades qui pour ne pas désobéir au règlement ne s’y étaient jamais rendu.

Plusieurs minutes passèrent, et la jeune aventureuse savait qu’elle ne tarderait pas à arriver. Elle avait jusqu’à présent eue une chance monstre (ahah le jeu de mot !!), ne croisant à part le Cerbère rien ni personne. Cette aventure c’était tout de même révélée plutôt dangereuse, Miss Mathews avait mis des bêtes très dangereuses ici. Ce n’était plus qu’une question de temps pour qu’elle se fasse suspendre ou quelque chose dans ce genre là : en effet cette année elle s’était déchaînée, bien plus qu’avant, et elle exagérait vraiment trop. Ses méthodes n’étaient pas adaptées à l’enseignement, même si Aelycia devait avouer que cette épreuve était une excellente idée, bien trouvée, juste mal utilisée. La sécurité aurait du être renforcée, car le temps que Miss Sparkley ou Hagrid arrivent, l’élève pouvait déjà être en mauvais état. Enfin bon, ce n’était pas à elle de dire cela au professeur de DCFMQ, même si cela démangeait parfois Aelycia, qui rêvait elle-même de devenir professeur plus tard.

Un craquement, des voix paniquées, et le bruit d’une course effrénée. La jeune fille blonde se cacha derrière le tronc d’un arbre en resserrant sa prise sur sa baguette. Deux petits garçons arrivaient là en courant à tout vitesse, ils n’avaient pas l’air bien vieux. Soupirant, Aelycia grogna discrètement : elle allait devoir les aider. En effet, ils étaient poursuivis par une nuée de lutins bleus électriques : des lutins de Cornouaille bien évidemment. Ils n’étaient pas très doués ces gamins, ce n’était pourtant pas dur d’immobiliser les lutins ! Un immobilus suffisait amplement, et les bestioles étaient gelées pour un bout de temps !

Les deux petits passèrent à côté d’Ae sans la voir. Les lutins étaient sur le point de faire de même lorsque Aelycia se mis en face, lançant un immobilus d’une voix sonore. Aussitôt les lutins bleus s’immobilisèrent en plein vol, complètement gelés. Rengainant sa baguette, Lycia se retourna pour constater qu’elle venait sauver la mise de deux petits Serpentard de 1ère année. Un air sévère s’afficha sur le visage de Lycia :

« Vous ne devriez pas être au lit à cette heure ci ? Les Serpentard n’ont pas besoin de deux mouflets dans votre genre pour gagner des points. Participer à l’épreuve juste pour les impressionner, c’est n’importe quoi. Aller oust, retournez au dortoir ! »

les gronda la Gryffondor d’une voix dure. Les petits détalèrent comme des lapins, ne demandant pas leur reste. Et sans la remercier bien entendu. Ca lui apprendrait à faire de bonnes actions tiens !

Maintenant, Aelycia était fatiguée et n’avait qu’une envie, retourner dans son dortoir et s’emmitoufler dans les douces couvertures de son lit. Aaaah…

Le reste du chemin se passa sans autres problèmes, arrivée à la clairière la Gryffondor remis son trophé à Miss Mathews et après avoir eu ses points durement mérités, partit le long du chemin menant à l’école. Elle s’endormit même avant que sa tête ne se pose sur l’oreiller…

Linus avait enfin trouvé une place dans un groupe, bon ce n'était pas le meilleur groupe qu'il pouvait trouver, il y avait Carrie Dawnley, une Serpentard qu'il n'appréciait pas particulièrement, mais bon leurs relations n'étaient pas trop houleuse, il y avait la jeune Gryffondor Malory, c'était déjà un progrès, non pas qu'ils aient des liens plus poussés que ça, mais au moins ce n'était pas une Serpentard. Parce que le dernier membre de leur quatuor était une autre Serpentard, du nom de Jo Benett. La petite avait fait parler d'elle, récemment avec ses fiançailles avec Arthur Everard. Elle ne semblait pas être heureuse plus que ça. Mais son père lui avait dit que dans les familles de Sang-Pur qui voulaient préserver leur "sang", c'était souvent des mariages arrangés, entre les familles. Jo n'avait peut-être même pas choisi celui qui allait être son mari.

Le quatuor se lança dans la forêt interdite à la recherche de leur baguette en double. Les premières créatures que rencontrèrent leur groupe, fut des Botrucs, Linus les évita de son mieux, ces espèces de créatures qui ressemblait à un tas de brindilles, il n'avait pas pris le cours de soin aux créatures magiques, mais un des ses camarades lui avaient dit qu'ils étaient les gardiens des arbres à baguette, et tant qu'on ne s'approche pas de l'arbre en question, ils ne sont pas dangereux. Sauf que celui-ci avait choisi de garder une baguette-clone. Il fallait donc s'en emparer.
"On a qu'à lui jeter un stupéfix" proposa Carrie en pointant sa baguette sur la créature, comme personne ne réagissait, elle lança le sort, la créature tomba. Linus en profita pour ramasser la baguette, quand une nuée de Botrucs tomba sur son dos depuis les branches d'arbres sur lesquels, ils étaient posés depuis un moment. Linus sursauta et se débatit un moment avec les créatures, Malory lui vint en aide, mais son sort ne semblait pas intéressé les deux autres filles. Une fois les créatures partit, Carrie s'approcha de lui, et lui prit la baguette des mains....
"Merci, c'est la mienne" fit-elle dans un sourire victorieux en prenant la route pour vers le cœur de la forêt suivit par le reste de la troupe.

Linus soupira et marchait derrière en compagnie de Malory, alors que les deux Serpentards marchaient ouvrait la route. Aprés un "combat" contre un pitiponk qui avait voulu que la troupe lui suive, ils trouvèrent une autre baguette, celle de Malory. Il ne restait plus qu'à trouver sa baguette et celle de Jo. La forêt était sombre, et le moindre craquement les faisait sursauter, enfin en particulier Linus. Il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour Melody qui ne lui parlait depuis quelques jours, sans qu'il comprenne pourquoi. Il inquiétait aussi pour Lysandre. Le groupe tomba sur deux chaparouges, ils tenaient tous les deux, deux baguettes en mains, et Linus semblait sûr d'avoir reconnu la sienne...
"Celui de droite, tient ma baguette entre ses doigts" glissa-t-il à Malory qui se trouvait à ses côtés.

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Le bonheur vient de ce qu'on est, pas de ce qu'on a.

Jo avait donc fait équipe avec Linus, un Poufsouffle, Carrie, sa camarade de dortoir et Malory, un des rares gryffondors, avec laquelle, elle arrivait à pas trop mal s'entendre. Elle lui avait prêté un mouchoir, en début d'année. Autant dire que pour Jo, cela représenter beaucoup. Mais ces derniers temps, c'est elle qui aurait bien besoin d'un mouchoir. Jo marchait dans la forêt, ils trouvèrent la baguette de Carrie, enfin ce fut plutôt Linus qui mit la main dessus, aprés s'être battue contre un tas de Botrucs. Jo aurait bien voulu l'aider, enfin non, pas vraiment, mais elle n'avait rien fait, de toute façon ajoutait d'autres mains à celle de Malory, et Linus n'aurait fait que compliquer la chose! Ils reprirent la route, et Malory trouva sa baguette, qu'un pitiponk avait caché dans un tas de feuilles. Heureusement qu'aucun d'eux, n'avait eu l'idée de le suivre lui et sa petite lampe, sinon il se serait perdus. Mais le clair de lune, les avait bien aidé à se guider et repérer dans la forêt.

Alors qu'elle marchait devant avec Carrie, elle vit que deux chaparouges, étaient entrain de se taper dessus avec deux baguettes-clones. Jo reconnut la sienne, et sans doute que l'autre devait être celle de Linus, enfin c'est ce que Jo espérait beaucoup. Elle se retourna vers le groupe, et dit :
"Il tient la baguette qui est la copie de la mienne" fit Jo.. Linus hocha la tête pour montrer que c'était la sienne dans l'autre main de la créature. Le groupe se lança donc dans la bataille. Jo lança un expélliarmus qui fit voler la baguette-clone dans les airs, et envoya le Chaporouge par terre. Jo allait lancé un accio, mais le dernier chaporouge fut plus rapide et attrapa la deuxième baguette-clone, et se mit à jouer avec comme une chef d'orchestre... Puis il se mit à courir. Jo, et le reste du groupe se lança à sa poursuite, lui lança des sorts, ce fut finalement Malory qui eut la créature avec un stupéfix. Jo et Linus ramassèrent chacun leur baguette, et firent demi-tour pour rejoindre leur professeur là, où avait été leur point de départ.

"C'est par là! fit Malory, en désignant un chemin un peu plus sombre que les autres. Ils avancèrent et se retrouvèrent face à un sphinx, mais ils pouvaient entendre les voix de leur camarades de l'autre côté de la créature. Ils pouvaient tenter de répondre à la question du Sphinx, ou alors refaire tout le chemin dans l'autre sens.
"On peut toujours écouter la question? proposa Jo dans un haussement d'épaule. Ils avancèrent devant la créature, cette dernière les regarda un moment, et de sa voie forte, elle posa sa devinette.
"Je porte des lunettes mais je n'y vois rien. Qui suis-je ?" fit la créature. Les quatre camarades se regardèrent un moment, chacun réfléchissant, n'osant pas répondre à vois haute de peur que ça ne soit pas la bonne réponse. Finalement, Jo sûre d'elle, s'approcha et proposa sa réponse dans un murmure:
"Le nez"
Ils semblaient tous d'accord, alors elle répéta sa réponse à voix haute, au Sphinx qui acquiesça d'un signe de la tête et les laissa passer. Quelques pas plus loin, ils étaient de retour, et s'approchèrent de leur professeur, avec leur trophée en main... Ils avaient trouvés leurs quatre baguettes-clones.

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Étudiante à la GELP en Allemagne (Grande École des Langues Perdues) Le test de Moticia Morgane Mathews - Page 2 Jo_sig10

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L'amitié et l'amour grandit les cœurs et les âmes.

Invité

Il ne manquait plus que ça! Un test en pleine nuit dans la forêt interdite organisée par Morticia Mathews, son professeur contre les forces du mal, pour soit disant tester leurs capacités en cas de danger réel.

Ce n'était pas pas un test obligatoire, mais il fallait faire bonne impression devant son professeur. Surtout quand il s'agit de Miss Mathews. On a intérêt à se tenir à carreaux. Mais étant donné qu'Edward appartenait à la maison Serpentard, il n'avait pas trop de soucis à se faire de ce côté-là. Ce qui n'était pas le cas des Griffondors qui avaient la malchance de l'avoir en directrice de leur maison. Elle les détestait et leur faisait bien comprendre ce qu'elle pensait d'eux. Et puis pas besoin d'être devin pour le savoir.

C'est aussi pour cette raison que Jane, la petite sœur d'Edward l'avait quasiment supplié pour qu'il se mette avec elle pour ce fichu test.

Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas parlés tous les deux. Ça ferait bizarre ! Mais cela était aussi dû au fait que le jeune Serpentard désapprouvait totalement la relation entre sa sœur et Robin Gordon. Il faisait d’ailleurs de gros effort pour ne pas le tuer ! Le pire c’est qu’il était lui aussi à Griffondor.

Quand il arriva au lieu de rendez-vous. Beaucoup de personnes étaient déjà là. Quand il regarda un peu les participants. Il eut un petit sourire se disant que ça serait peut-être amusant finalement. Ensuite le professeur expliqua le principe, et elle commença à enumérer les différentes créatures et les différents monstres à affronter pendant l’épreuve. Quand elle eut fini, Jane le rejoignit. Il ne lui adressa aucun mot et se contenta de marcher vers la forêt. Puis il lui dit sans se retourner "Tu n’as pas intérêt à me gêner !"

Invité

Ce soir là, Jade n'avait vraiment aucune autre envie que de dormir! Seulement, il y avait un petit problème. Rien de très grave mais... Il fallait quand même se motiver à fond avant!
Je disait donc que ce soir là, Jade avait seulement envie de dormir en paix, mais c'était sans compter sur le professeur de DCFM qui avait décidé de les ennuyer jusqu'au bout (de la nuit). Cette vielle chouette, bien que plutôt jeune, avait eut la merveilleuse idée de leur coller un test en pleine nuit sur les bras! Jade n'avait pas l’habitude de se plaindre mais il fallait admettre que c'était peut-être un peu poussé de faire ça en pleine nuit, dans la forêt interdite. Cette femme était vraiment pas nette! Mais comment avait-elle été engagée au fait?!? Bref, ce n'était pas qu'elle avait besoin de remonter sa moyenne dans cette matière mais plutôt une occasion de bien se faire voir par son professeur. Mais oui, Jade était très optimiste de penser qu'elle allait, elle, une Gryffondor, bien se faire voir par Miss Mathews mais elle pensait vraiment que cette femme devait avoir une conscience juste.
Jade ne voulait surtout pas décevoir Mathews, c'est pourquoi elle décida d'arriver un peu en avance pour examiner un peu le terrain. Le temps était froid mais elle avait prévu le coup et remerciait l'école de leur fournir des écharpes aussi chaudes! Au bout d'un moment, elle vit que tout le monde n'était pas vêtu aussi bien qu'elle! Quelques minutes plus tard, le professeur Mathews arriva... Mais dans quel état!!! Elle était couverte de brûlures et d'entailles. Elle avait même une blessure assez sérieuse à la jambe. Rien de très engagent! Mathews fit un petit résumé (tout sauf engageant) et les larguas en pleine nature avec seulement Hagrid et l'infirmière pour seule protection dans cette galère! Cependant, elle eut la chance de trouver Robin pour faire équipe avec elle dans ce pétrin.
Il partirent donc dans la forêt mais furent très vite interrompus par un bruit dans les buissons. Un énorme crabe de feu sortit la tête de sa cachette et regarda les jeunes Gryffondors avec insistance.
« -Ne bouge pas! Il ne faut pas l'effrayer! A trois, on cours, 1, 2, 3!! »
Ils coururent à en perdre alêne pendant au moins 10 mins mais réussirent à échapper à cette horreur de la nature! Mais ce fut de courte durée car il tombèrent sur un sphinx. *Quelle chance!*
« -Quand je marche, je ne dois pas avancer.
Bien que je ne descende jamais, il faut toujours me remonter.
Qui suis-je?
-Je crois que nous avons vraiment beaucoup de chance! dit Robin sans trop de conviction et à voix basse.
-Attend, je crois que Mathews nous l'avais déjà dite comme exemple en cours.
-Tu rigoles?! Je savais qu'il fallait suivre quand elle parlait en début d'heure au risque de se blesser mais j'aurais jamais pensé que ça me servirait!
-Je suis sure de l'avoir entendue quelque part! Je sais! C'est une horloge! »
La créature s'écarta et dévoila une réplique de baguette.
« -C'est la tienne Robin?
-Je croyait que c'était que c'était la tienne! On a fait tout ça pour rien! »
Il fallait donc continuer la recherche....

Invité

Je te le passe au cas où.
Il commençait à être tard et Robin devait effectuer un cour auquel il devait assister. Même si pour le moment, il ne savait toujours pas si il allait y aller! Il était presque l'heure du rendez-vous lorsqu'il décida de se rendre à cette réunion dans la forêt. Il attrapa vite sa cape et courut à la clairière du rendez-vous. Il y avait déjà pas mal de monde et il n'eut pas à attendre très longtemps avant de voir arriver Mathews qui était, de façon inquiétante, couverte de blessures en tout genres. * très encouragent! Mais qu'est-ce qu'elle nous a mis dans son cours!*
Mathews fit un petit résumé du programme de la soirée en leur distribuant des listes et des reproches puis les envoyant dans les profondeurs de la forêt interdite. Il faisait très froid et Robin se dit qu'il aurait dut se mettre autre chose que sa cape trop légère pour l'occasion! Il trouvât refuge aux cotés de Jade, une camarade Gryffondor. Il entrèrent dans le terrifiant territoire puis tombèrent sur un crabe de feu qui se mit à les regarder comme si il (ou elle dans ce cas précis) les observaient avant de savoir si il fallait les laisser tranquille ou les faire brûler vifs.
« -Ne bouge pas! Il ne faut pas l'effrayer!
-Pour le moment c'est moi qui suis effrayé!
-A trois, on cours, 1, 2, 3!! »
Ils se mirent à courir du plus vite qu'ils le purent! Robin commençait à se dire que cette prof était vraiment dangereuse!
Soudain, un sphinx arriva, ce qui fit sursauter Robin.
« -Quand je marche, je ne dois pas avancer.
Bien que je ne descende jamais, il faut toujours me remonter.
Qui suis-je?
-Je crois que nous avons vraiment beaucoup de chance! dit Robin sans trop de conviction et à voix basse.
-Attend, je crois que Mathews nous l'avais déjà dite comme exemple en cours.
-Tu rigoles?! Je savais qu'il fallait suivre quand elle parlait en début d'heure au risque de se blesser mais j'aurais jamais pensé que ça me servirait!
-Je suis sure de l'avoir entendue quelque part! Je sais! C'est une horloge! »
Le sphinx s'écarta et Robin vit que la créature gardait une des répliques de baguettes de Mathews.
« -C'est la tienne Robin?
-Je croyait que c'était que c'était la tienne! On a fait tout ça pour rien! »
*Non mais c'est pas possible! Combien de temps il va falloir rester là! En plus on se les gèle!*
Ils allaient rester là un bon moment....

Invité

Une cheville en compote, ça faisait plutôt mal en fait. Mais bon, Yuûki avait déjà vécu pire, par ‎exemple le jour ou un Abraxans avait eu peur parce qu’une mouche à sang s’était posée sur lui. ‎L’animal s’était énervé, et Yuûki ne se trouvait pas loin, et avait eue l’idée incongrue d’essayer ‎de le calmer du haut de ses huit années d’existence. Le résultat ? Le bras droit complètement ‎bousillé pendant plus d’un moi, avec double fracture et toutes les complications allant avec. ‎Heureusement que la magie des sorciers guérissait presque n’importe quoi, parce que si Yuû ‎avait été moldue, elle aurait sûrement perdu l’usage de son bras. Heureusement, ce n’était pas ‎le cas, et elle pouvait très bien se servir de tous ses membres maintenant. Sauf sa cheville, bien ‎sur, puisqu’elle était tordue.‎
Yuûki se désintéressa juste à temps de sa cheville pour voir les étincelles rouge et or de ‎Meredith s’élever dans le ciel. La japonaise sourit, il ne lui restait plus qu’à attendre l’infirmière ‎maintenant. ‎

‎"Hého! On abandonne pas un soldat laissé à terre."‎

Cette phrase fit releva le visage de Yuûki qui regarda son amie. Alors comme ça elle ne voulait ‎pas la laisser ? Pff, n’importe quoi. La Poufsouffle fit la moue, elle ne voulait pas que Mery ‎perde quoi que ce soit à cause d’elle, sinon elle allait se sentir coupable. Et la traîner dans la ‎Forêt Interdite à la recherche de sa baguette alors qu’elle était maintenant ultra malchanceuse, ‎ce n’était pas le meilleur moyen pour que Yuû se sente moins coupable. Mais bon d’un autre ‎côté, elle était heureuse que Meredith ne soit pas juste partie, et refuse de la laisser seule. Elle ‎l’aurait compris, mais cela l’aurait attristé. Si Meredith restait, cela signifiait qu’elle tenait ‎vraiment à Yuûki, et rien d’autre n’aurait pu faire autant plaisir à notre blessée de guerre, ‎même pas que la douleur lancinante de sa cheville cesse. Non, savoir qu’elle comptait ‎vraiment, que son amitié était sincère, voilà qui était bon à savoir.‎

Alors que Meredith était en train de parler, Miss Sparkley arriva, et la Gryffondor se tut. La ‎jeune infirmière avait l’air décidé, et pas de très bonne humeur. Yuû grimaça : n’empêche, elle ‎faisait vraiment peur ! L’hyppogriffe aussi avait décidé de se faire la malle, réaction tout à fait ‎compréhensible, parce que Miss Sparkley n’avait pas spécialement l’air contente d’être là.‎

‎"Un test… je lui en foutrais des tests, moi."‎

Ah, tout s’expliquait (plus ou moins...). L’infirmière avait aussi compris que le test du ‎professeur de DCFM était plus une mission suicide qu’un petit examen juste pour gagner des ‎points. Et elle n’était pas d’accord. Yuû sourit, soulagée : ce n’était pas contre elle qu’elle en ‎avait.‎
L’infirmière sortit une potion au contenu bizarre qui ne mettait pas vraiment la japonaise en ‎confiance, et l’appliqua contre sa blessure à la cheville : immédiatement elle se mis à cicatriser, ‎et Yuûki sentit la douleur disparaître peu à peu. Ah que ça faisait du bien ! L’infirmière faisait ‎peut-être peur (rien que le principe qu’elle soit infirmière effrayait Yuû de toute façon), mais ‎au moins elle était efficace.‎

‎« Merci beaucoup ! »

s’exclama Yuû juste avant que Miss Sparkley ne disparaisse dans les ‎bois, laissant Meredith et Ginny de nouveau seules... L’hippogriffe n’avait quand à lui pas ‎encore remontré le bout de son bec, et c’était mieux comme ça. Yuûki se releva, sans ‎problèmes puisque sa blessure avait maintenant presque complètement disparut

‎"Mince, on aurait dû lui demander si sa potion guérit la poisse en même ‎temps que la blessure."

Haussant les épaules, Yuûki offrit son plus grand sourire à Meredith. Tant pis, au moins elle ‎n’avait plus mal, le truc pleins de plumes avait fichu le camp et Mery avait sa baguette. Ça se ‎présentait plutôt bien... Sauf qu’elle ne savait pas si elle était guérie de sa malchance ou pas. ‎Enfin bon, c’était pas si grave, autant profiter un maximum de ce moment spécial dans la forêt, ‎ce n’était pas tous les jours que les élèves étaient autorisés à y vagabonder.‎

‎« T’inquiète Mery, profitons juste de cet exceptionnel moment ! En avant, marche vers ‎l’aventure ! »

s’exclame la jeune Poufsouffle en se dirigeant d’un pas décidé vers la direction ‎contraire à celle qu’avait pris l’infirmière une minutes plus tôt.Ca ne servait à rien de rester là à ‎tergiverser, autant partir à la recherche de ce maudit bout de bout, parce que plus vite ça serait ‎fait, plus vite elles rentreraient bien au chaud dans leurs lits.‎
Oulah... Yuû avait l’impression de penser comme un Gryffondor. Soit elle était optimiste et ‎tout et tout, mais ce n’était pas dans son habitude d’être heureuse de sa balader en pleine nuit ‎dans une forêt infestée de monstres plus malfaisants les uns que les autres. Peut-être la potion ‎que lui avait passé l’infirmière donnait un surplus de bravoure ?‎
Tournant la tête vers Meredith, Yuûki allait lui proposer cette hypothèse loufoque lorsqu’elle ‎buta contre quelque chose de dur. Étonnée, notre jeune japonaise s’arrêta net, et leva la tête ‎pour... Pour grimacer de plus belle. « Il manquait plus que ça. » pensa-t-elle.‎

Un impressionnant centaure à la robe claire lui faisait face, lui lançant un regard peu aimable et ‎pas très avenant. Yuûki tenta tant bien que mal de sourie, histoire de faire bonne figure.‎

‎« Monsieur le centaure ! Comme ça fait plaisir de vous rencontrer. Euh... J’suis désolée de ‎vous être rentrée dedans... »‎

Le « semi homme » garda un visage impassible.‎

‎« Qu’est-ce que deux pouliches comme vous faites ici, sur mon territoire en pleine forêt ? Ah ‎oui, c’est cette femme insupportable qui a du vous envoyer, elle nous avait prévenu qu’une ‎bande de jeunes viendraient visiter la forêt. »‎

Yuûki ne savait pas vraiment quoi dire : alors Miss Mathews avait même inclus les centaures ‎dans son plan ? Ça c’était pas bon. Pourtant d’habitude ils ne voulaient pas agir dans la vie des ‎hommes, non ? C’était encore un coup de ce maudit malagrif. Yuû espérait juste que l’homme ‎cheval n’allait pas lui envoyer une flèche dans la tête (parce qu’elle tenait à la vie !).‎

‎« Ah oui euh... Et bien en fait je viens chercher ma baguette ! Enfin c’est la copie de ma ‎baguette mais j’en ai besoin pour... »‎

Yuûki s’arrêta de parler lorsqu’elle constata que le centaure ne l’écoutait même plus, il se ‎dirigeait dans leur sens contraire. Juste avant de disparaître, sa voix s’éleva :

‎« Le bout de bois que vous appelez baguette est dans le creux de cet arbre. Je n’ai pas l’intention de ‎faire de mal à des jeunes pouliches, alors sortez vite de la forêt tant que je vous en laisse ‎le temps. »‎

Un grand sentiment de soulagement tomba sur Yuûki, qui sourit à sa camarade :‎

‎« On dirait qu’on a de la veine sur ce coup là ! P’t-être que Sparkley m’a soignée en fin de ‎compte ! »‎

S’approchant de l’arbre que le centaure lui avait désigné, Yuûki regarda avec suspicion un trou ‎d’à peu près la taille d’un souaffle, tellement sombre qu’elle ne voyait pas ce qu’il y avait à ‎l’intérieur. La jeune fille espérait juste qu’aucun truc dangereux ou carnivore n’essaierai de lui ‎bouffer le bras une fois qu’elle l’aurait rentré à l’intérieur.‎
Tâtonnant dans le mystérieux trou, Yuûki ne sentit aucune morsure ou griffure (ouf, elle en ‎avait déjà asser d’une), mais attrapa du bout des doigts un bâtonnet qui était sûrement... ‎Bingo !! ‎

‎« Yosh !! J’ai ma baguette !! »

s’exclama notre japonaise en se mettait à effectuer la danse de ‎la joie, petite chorégraphie de sa composition comportant des mouvements loufoques et ‎surtout très ridicules... Mais c’était marrant. Yuûki était heureuse, elle l’avait finalement eue sa ‎baguette !‎
La danse enfin terminée, la jeune fille se tourna vers son amie :‎

‎« C’est bon, maintenant que je l’aie on peut rentrer. Je rêve d’enfin pouvoir m’allonger sous ‎mes couvertures, pas toi ? »‎

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Céssilia!

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