Discussion entre esprits (PV Mimi + Libre)

Invité

Richard s'étais rendu dans les toilettes des filles. Cela peut peut-être vous choquer, je le comprendrais, mais il faut savoir que ça faisait longtemps que les femmes de l'école ne les utilisaient plus, à cause de Mimi Geignarde et de ses pleurs. En effet, la pauvre jeune fille était morte il y a peu et son décès avait remué beaucoup de chose dans l'école.

Cela lui faisais penser a son propre décès, c'était il y a si longtemps... Mais il s'en souvenait encore comme si c'était hier. Richard avait trouvé la mort, on l'avait tué d'une balle dans le ventre, afin qu'il ne parle pas au roi d'un complot qui se faisait entre quatre jeunes nobles inexpérimenté dans ces choses la. S'il avait su où cela le mènerait. D'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Pourquoi avait-t-il choisi de rester ? Il n'en savait fichtrement rien mais avait appris à s'y faire au fil du temps, après une dépression qui avait duré 10 années. Il le fallait bien. Pas le choix. Durant tout ce temps, le jeune esprit n'avait causé a personne et était resté seul. Si longtemps...

L'esprit lunatique traversa une cabine de toilette et y surprit Mimi en train de pleurnicher et de gémir, une fille de troisième année rentra soudainement pour faire ses besoins et aussitôt en ressortir quand elle entendit les plaintes de la fantôme.

-Bonjour Mimi.

Etant dans l'état ectoplasmique depuis déjà soixante ans, il essayait d'aider la jeune morte a accepter son état. Il savait que c'était une jeune fille égoïste qui n'avait de compassion que pour ces congénères morts et restait insensible a ceux des vivants.

-Je suis fantome depuis très longtemps.

Il lâcha un soupir et s'assit en tailleurs dans les airs en la regardant avec une petite moue. Il trouvait sa mort déshonorante lui aussi, il n'avait même pas eut le temps de prévenir Louis du complot.

-On finit par s'y faire tu sais. Et puis être esprit n'a pas que des inconvénients bien que je donnerai beaucoup pour savourer du bon floc de Gascogne comme au bon vieux temps.

Le soleil passant par la fenêtre traversa le corps transparent du jeune mousquetaire défunt, il ne senti pas la chaleur, ça fais tellement longtemps que l'esprit avait perdu toutes sensations.

**Myrtle McGrow** ▌ Messages : 20 Humeur :

Si on qualifiait l’ennui de mortel, ce n’était pas sais raison. Il n’y avait rien de plus ennuyeux que la mort. Myrtle n’avait jamais été de ces personnes qui savait s’occuper intelligemment, il était d’ailleurs regrettable de réaliser qu’elle avait passé sa vie, si courte fut-elle à ne rien faire d’intéressant, à ne se distinguer en rien, ni en cours, ni dans sa vie sociale (si tant est que l’on pouvait dire qu’elle en ait eu une). De son vivant, déjà, il n’était pas rare qu’elle s’ennuie… mais c’était tout de même moins courant. Même si beaucoup la détestaient ou se moquaient d’elle, elle arrivait au moins à atteindre l’un de ses buts préférés, qui était de se faire plaindre. Ses jérémiades n’étaient pas seulement le fruit d’une hyper-sensibilité quelconque, elle ressentait juste le besoin viscéral d’exister dans l’esprit des gens, même si ce devait être en mal. Elle avait voulu qu’on la prenne en pitié, toutes ces fois où elle s’enfermait dans ces mêmes toilettes où elle avait connu la mort, mais à part faire rire ceux qui se souciaient encore d’elle, cela ne menait à rien. Et mourir n’avait pas amélioré grand-chose. Bien sûr, dans un premier temps, certains, même des personnes qui au fond ne l’avaient jamais vraiment apprécié, avaient versé quelques larmes en apprenant sa mort, mais son retour spectral avait eu pour seul effet de l’isoler encore plus. Dans les premières semaines qui avaient succédé sa mort, certains élèves venaient, plus pour observer le véritable phénomène de foire qu’elle était devenue que par véritable compassion, ou par affection. Choisir de ne devenir rien d’autre qu’un ectoplasme avait été la pire idée de… sa non-existence. Bien sûr, elle l’avait fait par peur, par lâcheté… elle n’avait jamais été bien courageuse, mais si elle avait eu un peu de cran, pour une fois… Elle ne pouvait revenir sur ce choix. Mais elle avait voulu revoir ses parents, assister à son enterrement… et toutes ces choses qui lui avaient fait croire, un court laps de temps (suffisant cependant pour gâcher sa mort), qu’elle faisait le bon choix. Elle n’aurait pu en faire de pire. Elle était devenue transparente. Dans tous les sens du terme. Les rares amis qu’elle avait eu jadis ne lui rendaient jamais visite, sans doute parce que la situation était trop difficile pour eux. Elle n’avait plus revu ses parents non plus. Ils ne voulaient plus la voir. Comment, autrement, feraient-ils le deuil de leur fille?

Elle détestait être un fantôme, elle détestait ce désintérêt total pour elle, pire encore que durant sa vie, qui s’était institué à son égard. Plus personne, même, ne mettait les pieds dans ces toilettes. Ces demoiselles se retenaient jusqu’à en trouver d’autres, juste pour ne pas tomber sur elle. Elle détestait être un fantôme. Elle détestait traverser les murs, ne plus rien ressentir, ni froid, ni faim… Enfin, au moins, la tristesse, elle, était là. Mais pleurer sans larmes, c’était tout de même très superflu. Raison pour laquelle elle geignait comme jamais, juste pour que sa tristesse soit entendue. Ce dont tout le monde se fichait, en vérité. Quand une pauvre gamine sûrement étourdie fit un aller-retour express dans ses toilettes parce qu’elle s’y trouvait, quand Richard vint la voir… Eh bien, elle se lamentait. Comme d’habitude. Rien de nouveau sous le soleil. À mort, elle serait une insupportable geignarde qui se lamenterait sur son sort. Une éternité à pleurer… que de joie en perspective.

Elle leva des yeux qui auraient été embués de larmes s’ils le pouvaient en direction de celui qui lui adressait la parole. Ils étaient si rares, désormais. Un autre fantôme, pas beaucoup plus âgé qu’elle… et plutôt charmant, physiquement, même si la tâche de sang qui se devinait sur son ventre avait quelque chose de répugnant. N’oublions pas qu’un rien charmait Mimi, quand il était question de garçons. Même si elle avait ses préférences, évidemment. Ceci dit, ce qui était supposé rapprocher Myrtle et Richard, leur situation de fantôme, ne l’émoustillait guère. Non, c’était les jeunes hommes de chaire et de sang qui avaient sa préférence (ce pourquoi elle guettait toujours avec plaisir l’arrivée des préfets dans la salle de bain qui leur était destinée). Elle était morte sans jamais inspirer le moindre sentiment amoureux à qui que ce soit, elle qui avait distribué son affection un peu au hasard. Morte sans jamais avoir embrassé qui que ce soit. Décidément, être un fantôme n’avait que des inconvénients (si on oubliait le fait de pouvoir espionner). Et même si Richard avait la gentillesse de vouloir la rassurer (il était bien le seul), elle ne voyait vraiment pas comment les choses iraient en s’améliorant, elle se fichait bien qu’il soit mort il y a dix plombes et soit triste de perdre ses vieilles habitudes d’alcoolique.

« C’est ça! C’est merveilleux, d’être mort! On peut juste plus manger, boire, respirer, ouvrir une porte! »

Toujours ce ton désagréable qui la caractérisait si bien. Ce n’était pas pour rien si la plupart de ceux qui avaient voulu s’en faire une amie de son vivant avaient laissé tomber. Sa mort n’avait fait que la rendre plus hargneuse encore. Même si Richard avait les meilleures intentions du monde, elle ne voyait pas comment elle s’y ferait un jour. Même si elle avait l’éternité pour ça. Une longue et angoissante éternité…

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Invité

Même si Myrtle avait tendance a l'agacer et que son changement de comportement commençais a le rattrapé a grand pas il désirais l'aidé car étant passé par la lui aussi. Il fit d'un ton moralisateur:

-A t'entendre on dirais que tu est la seule dans cette situation, je ressemble a quelqu'un de vivant selon toi ? Toi tu a eue de la chance de ne pas agonisé des heures avec une balle de mousquet dans le ventre avant de mourir. Parce que crois en mon expérience ce n'est guère amusant.

Ils étaient tout les deux décédés très jeunes, Richard avait eue 20 ans lors de son décès, il avait passé 3 ans et demi dans le rang des mousquetaires du roi Louis quatorze.

-Tu crois que tu est la seule a savoir que tu ne trouvera pas l'amour ? On est plusieurs fantômes dans ce château a se dire qu'on ne pourra pas se marier ou avoir une charmante maison. Tu crois que c'est aussi facile pour moi de voir des tas de femmes passées et me dire que je ne pourrais pas me fiancé avec une fille que j'aime ? Que je ne pourrais jamais être père ? Pour aucun d'entre nous ce n'est facile.

C'est ce qu'il en avait retiré de 10 années de déprime ou il ne voulais voir personne, dix années a errer tout seul dans les forets de France et plus tard Angleterre a se morfondre tel Myrtle, avant de trouvé Poudlard, son salut et sa délivrance bien qu'étant lunatique il pouvais encore avoir des accès de grosse tristesse et de chagrin.

-Cesse de te regardé ainsi le nombril et regarde dans l'entourage ectoplasmique ! Il y a d'autres esprits qui ne pourront comme toi jamais avoir une maison, certains n'ont même pas eue le temps d'avoir de descendances. Il y a même des enfants fantômes qui ne pourront jamais grandir. Sans oublier les vivants, il y a tant de personnes qui perdent des proches chaque jours.

Il jetais un regard empli de gravité a Myrtle, reprenant rapidement un ton doux. Son grand père l'avait pleuré ainsi que le roi soleil, il avait assisté discrètement a ces funérailles et avait vu son cercueil ou était son corps. Il fit gentiment:

-Tu a appris a soulever des objets ? Si tu veut apprendre, demande a Helena, le Moine ou Nicolas, ils seront ravis de te donné un coup de main.

Il avait envie de lui sourire mais vu de sa tète il n'osais pas vraiment. Elle été morte il y a 1 ans et cela avais fais jaser l'école toute entière, autant chez les vivants que chez les morts. Le demi géant avait été accusé a tort par Tom Jedusor cet espèce de chien hypocrite que Richard ne pouvait pas voir en peinture.

-Ah et sache une chose, ta mort a remuée l'école, et la mauvaise personne a été accusée par Tom Jedusor. Rubeus Hagrid. Parce qu'il est demi géant. On ne doit pas juger sur les apparences des gens, un corps sublime peut révéler l'âme d'un démon et celui d'un "monstre " un coeur bon. Je connais Hagrid et je sais qu'il n'est pas coupable. En revanche Tom sent le soufre.

La plupart de ses amis comme Dora ou Eden partageaient ses soupçons, surtout qu'en plus Richard en voulait à mort à Tom pour avoir accusé la personne qu'il ne fallait pas. C'était tellement facile d'accuser la première personne que l'on voyait sans connaître le vrai coupable. Comme tout le monde, Richard voulait savoir, connaitre l'identité du tueur et sa curiosité dévorante le poussait à fouiner. Ce même défaut qui le poussait à écouter les ragots et autres rumeurs.

**Myrtle McGrow** ▌ Messages : 20 Humeur :

Myrtle fronça les sourcils. Contre-attaquer n’était vraiment pas la meilleure attitude rhétorique à avoir lorsqu’on se trouvait en sa présence. Elle savait très bien qu’elle n’était pas la seule à vivre ce calvaire, mais est-ce que c’était censé la consoler? Non, Myrtle se fichait bien de ne pas être seule dans cette situation, elle était de toute façon bien trop égoïste pour songer à ressentir de l’empathie envers ses congénères. Ils étaient comme elle, ils avaient eu le choix, s’ils avaient décidé de rester, c’était qu’ils avaient été aussi idiots qu’elle, alors tant pis pour eux. Non, pas de compassion! Et elle ne voulait absolument pas se considérer comme appartenant à une communauté. Elle ne se sentait aucune affinités avec tous les ectoplasmes qui hantaient le château… raison pour laquelle elle n’avait jamais cherché à sympathiser avec aucun d’entre eux, même avec Richard, qui tentait pourtant de lui venir en aide. Elle se fichait tout autant de savoir les détails sordides de la mort de son interlocuteur. Personnellement, qu’est-ce que ça pouvait lui fiche, qu’il soit mort d’une balle dans le cœur ou de coups de marteaux sur la tête. Ok, ça avait pas dû être drôle pour lui, d’agoniser des minutes durant, mais la mort de Myrtle était-elle enviable pour autant? Elle n’avait même pas eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait! Enfin, de toute façon, c’était pas la question. Oui Mimi était égoïste, et oui elle se fichait éperdument de la mort des autres! Elle voyait pas en quoi le propos de Richard devait la rassurer. C’était comme ces gens qui disaient qu’il ne fallait pas oublier que des gens mouraient de faim dans le monde quand vous refusiez de manger le contenu de votre assiette. Il fallait arrêter, à la fin!

Et il en rajoutait une couche! Il voulait quoi? La déprimer à mort? Elle était déjà morte, alors la belle affaire! Est-ce qu’il était vraiment obligé de lui rappeler tout ce qu’elle ne pourrait plus jamais faire? Qu’est-ce que ça lui apportait, hein? De lui asséner des vérités désagréables, qu’elle connaissait déjà de toute façon! Myrtle n’avait jamais dit qu’elle ne savait pas que les autres fantômes étaient comme elle, c’est juste que les autres fantômes, elle s’en foutait comme de l’an quarante. Richard était un fantôme depuis ce qui était une éternité pour Mimi, mais elle, ça faisait moins d’un an qu’elle était morte, et elle se sentait plus appartenir au monde des humains qu’à celui des morts, c’est tout. Elle ne voulait pas sympathiser avec eux, parce que ça aurait été la rappeler à ce qu’elle était. Elle préférait de loin investir seule ses toilettes et se foutre du malheur des autres, celui de Richard y compris. Non, elle ne voulait pas cesser de se regarder le nombril, si ectoplasmique fut-il. Elle ne voyait absolument pas en quoi cela pourrait l’aider à se sentir bien, alors elle s’en foutait. Royalement.

Sans rapport aucun, Richard lui demanda si elle savait porter certains objets. Non, bien sûr, et c’était terriblement frustrant, d’ailleurs! Combien de fois avait-elle encore eu le réflexe de vouloir soulever telle ou telle chose sans y arriver! Mais pour autant, elle n’était pas certaine de vouloir demander l’aide de qui que ce soit. Elle avait sa petite fierté, y’a pas à dire. Et puis, moins elle pouvait avoir affaire à ceux qui étaient, malheureusement pour elle, ses congénères, mieux elle se portait. Surtout si ses conversations avec eux devait ressembler à celle-là.

Et maintenant, il lui parlait de sa mort. Non mais tu parles d’une délicatesse! Il n’y avait pas une espèce de code, chez les esprits, qui leur interdisait de parler de leur mort respective? Comme si ce n’était pas le dernier sujet qu’elle voulait aborder, surtout pour entendre quelqu’un défendre son prétendu meurtrier. Franchement, en matière de courtoisie, il pouvait repasser! Il défendait bec et ongles le demi-géant qui avait été envoyé à Azkaban… En fait, Myrtle devait avouer qu’elle n’était pas sûre non plus de croire en la culpabilité du nouveau garde-chasse. Il l’avait toujours un peu effrayé, mais ces yeux jaunes… ça ne ressemblait pas à un araignée. Néanmoins, elle ne pouvait approuver le propos de Richard alors qu’il accusait Tom Jedusor, celui qu’elle appelait, au plus injuste titre possible, son bienfaiteur, le seul à avoir cherché à venger sa mort. Oui, Myrtle avait un faible pour lui, parce que oui, il était séduisant, et toujours aimable à son égard. Même s’il avait fait accuser la mauvaise personne, ce qui n’était pas dit, elle avait de la reconnaissance pour lui. Sentiment évidemment totalement déformé par sa naïveté d’adolescente en mal d’amour.

« Désolée, j’ai rien senti, je respire plus! »

répliqua-t-elle, légèrement agressive.

«Tom n’a jamais caché de créature dangereuse sous son lit, lui!»

Oui, c’était à cause de sa bestiole, qu’Hagrid avait été accusé d’abord, pas à cause de son apparence (hum…), si le préfet des serpentards se souciait de l’apparence, pourquoi viendrait-il la voir pour savoir comment elle allait, hein?
Ok… Tom préférait cacher des créatures dangereuses juste sous ses pieds à elle, mais ça…

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Richard ferma deux secondes les yeux, ce n'était pas possible d'être aussi égoïste! Lui qui pensais que ça n'existait que dans les pièces de théâtre de sire Molière, eh bien il avait la preuve devant lui que c'était faux. Et lui qui pensait qu'elle pouvait au moins ressentir un minimum de compassion pour ses congénères! Le mousquetaire se rendit vite compte qu'il se mettait le doigt dans l'oeil. Mais ce n'était pas pour de la compassion qu'il était ici. C'était pour raisonner une gamine.

-Si je comprends bien, tu serais capable de laisser mourir une personne par pur égoïsme ? Ne te rend tu pas comptes que tu es encore plus... égocentrique que l'autre chien ?

La colère commençait a monter d'un cran, la situation le poussaist a changer son comportement, Richard avait eut ses dix années de déprime, et il en avait encore parfois mais son arrivée a Poudlard et son amitié puissante avec les centaures lui avait fait comprendre qu'il n'étais pas fini et à la retraite, qu'il pouvait encore faire quelque chose de sa mort, même si ce n'était pas grand-chose : écouter et regarder ainsi que bizuter les premières années. De plus, son statut de mousquetaire lui inculpait le sens de la loyauté, cette loyauté qui lui avait fais servir avec fidélité pour 3 ans le Roi Soleil. Cette loyauté à ses amis.

-Et après tu t'étonnes que personne n'ait pleuré ta mort si tu étais comme ça de ton vivant. Si tu avais été plus gentille, plus aimable envers les autres ils t'auraient apprécié. Franchement je vais le dire tout net: montre toi plus douce envers les autres et surtout, dis toi qu'il y a un avantage a ta condition. Et il est précieux. C'est celui d'écouter et regarder.

Richard soupirais, il essayait de se calmer en récitant des vers de Racine. Lui aussi avait eue ses dix ans de déprimes, mais ses amis vivants et morts compris été désormais des êtres précieux a son coeur ectoplasmique, ils supportaient sans rien dire son comportement lunatique et sa tendance a se mêler de tout ce qui ne le regardais pas.

-Mais si tu veut passé ton éternité a pleurer sur ton sort que tu juges misérable, aà traité les autres qui veulent t'aider comme des poins que rien, fais comme tu le désire c'est ta mort pas la mienne, mais sache que personne ne viendra te secourir si tu te retrouves en danger. Parce que nous sommes fantômes mais je pense ce n'est pas pour autant que nous sommes hors de danger. Ton égoïsme te perdra ma petite, il t'as déjà perdu quand personne -mis a part tes parents- ne t'a pleuré, et le pire dans cette situation c'est que tu ne t'est pas remise en question. En espérant que l'éternité t'enseignera quelque chose mais j'ai des doutes.

Etant d'un naturel changeant cela arrivait a Richard d'avoir une profonde tristesse en pensant qu'il ne reverrait jamais ses parents, décédés quand il avait a peine 4 ans, ou son grand père Morgan De La Bruyère qu'il adorait et qui lui avait appris beaucoup. Mais sa meilleure amie et ses amis étaient la pour le soutenir et l'aider dans ces moments. Il leur en serais toujours profondément reconnaissant.

-Remets toi en sérieusement en doutes.

Le fantôme s'en alla de l'autre coté de la pièce sans un regard pour sa congénère, il croisa les bras en regardant avec gravité le soleil éclairais la pièce. Soleil dont il ne ressentais plus guère la chaleur bienfaitrice sur son corps transparent et phosphorescent quand la nuit tombée.

**Myrtle McGrow** ▌ Messages : 20 Humeur :

Les yeux du fantôme lancèrent des éclairs à son interlocuteur. Elle n’avait pas besoin d’être ensevelie sous une tonne de reproches (qui pourrait en avoir besoin, d’ailleurs). Il pouvait bien se les garder, ses commentaires! Est-ce qu’elle se mêlait de sa mort elle, hein? Sincèrement, elle s’en fichait comme de l’an quarante, et se moquait bien qu’elle ait été atrocement douloureuse, alors qu’il fasse pareil et qu’il lui lâche la grappe. Oui, elle aimait qu‘on prête attention à elle, mais pas qu’on la sermonne comme si elle avait dix ans! Si elle n’avait plus l’occasion de pouvoir revoir ses parents, ce n’était pas pour que quelqu’un d’autre décide de se la jouer moralisateur. Encore moins un fantôme au physique de vingt ans, quand bien même il avait plusieurs siècles de vie derrière lui! Non, elle n’était quand même pas égoïste au point de laisser mourir quelqu’un, mais est-ce qu’Hagrid était mort? Non, à ce que je sache, il avait même plutôt la belle vie, étant donné la situation. Ceci dit… Si Hagrid était vraiment responsable de sa mort, elle n’aurait eu aucun scrupule à apprendre sa mort. Myrtle était rancunière, nul doute là-dessus, la pauvre Olive Hornby, qu’elle hantait toutes les nuits, pouvait en témoigner. Cette remarque, déjà, lui avait déplu. Pensait-il vraiment pouvoir l’insulter comme ça? Est-ce qu’elle lui avait manqué de respect, elle? Elle ne pensait pas…

Mais cette pique ne fut pas celle qui déplut le plus au jeune fantôme, ce qu’elle ne supporta pas, c’est surtout que Richard lui déclare de but en blanc qu’il n’y avait rien d’étonnant à ce que personne n’ait pleuré sa mort. Non mais oh! C’étaient des choses à dire, ça, peut-être? S’il y avait un point sensible sur lequel il ne fallait pas appuyer, c’était bien celui-là. Sentir que personne ne la regrettait vraiment faisait partie des pires contrariétés qu’elle ait eu à subir, fallait-il vraiment que son interlocuteur en rajoute à ce sujet? Visiblement oui, il aimait appuyer là où ça faisait mal. En tous cas, ce n’était pas au terme de cette conversation qu’il deviendraient amis tous les deux. Là, maintenant, tout de suite, Myrtle avait surtout envie d’étrangler Richard… ah mais oui, elle ne pouvait pas. C’est sûr qu’il y avait beaucoup de vrai dans ce que disait le fantôme, si ce n’était pas le cas, Myrtle n’y réagirait pas aussi mal (il n’y a que la vérité qui blesse, comme on dit), mais ce n’était sûrement pas pour autant que la donzelle se remettrait en question. Elle préférait largement se lamenter sur son sort.

« Est-ce que je me mêle de ta mort, moi, hein? Fous moi la paix! »

Sa voix, déjà aigue et désagréable d’ordinaire l’était plus encore maintenant. « Fous-moi la paix ». Combien de fois avait-elle prononcé ces mots? Des centaines, voire des milliers. De son vivant, elle le faisait déjà tout le temps. Autant dire que les choses n'allaient pas en s'améliorant maintenant qu'elle était décédée. Une éternité à rembarrer tout le monde, voilà ce qui l'attendait... ce n'était pas bien glorieux, effectivement, et il y aurait eu bien mieux à lui souhaiter... Mais que voulez-vous, Myrtle était un cas totalement désespéré.

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Essayant de la faire réagir par tout les moyens, étant de caractère lunatique, son comportement changea. De gentil il passa soudain à une colère noire.

-Très bien puisque c'est comme ça tu n'as qu'à rester à pleurer sur ta mort puisque tu a l'air d'aimer ça. J'essaie de te faire réagir. hurla t'il, hors de ses gonds.

Bien sûr il disais ça sur le coup de la colère, il était furax du comportement de cette gamine, tout le monde essayait de l'aider lui avec et elle remballait. Bon peut être qu'il ne savait pas trop comment s'y prendre mais il faisait des efforts. Il avait traversé la même impasse mais Richard avait beaucoup changé depuis sa découverte de Poudlard, ses amis et Eden sa meilleure amie ainsi que les centaures de la forêt étaient les personnes les plus chères a ses yeux. Pourtant il se devait de découvrir le fin mot de l'histoire Hagrid.

-Je te rappelle que c'est toi qui cherche ton malheur et ta propre solitude, pas les autres, aucun n'est responsable de ce qui t'es arrivé, je ne suis pas responsable non plus, alors cesse de t'en prendre a eux et accueille leur tentative d'aides. Moi je serais content a ta place que quelqu'un veuille m'aider. Franchement réfléchis car tu te fais détester de tout le monde. Que ça soit chez les vivants ou les morts. Je te signale que si tu ne hurlais pas comme un cochon qu'on mène a l'abattoir et si tu n'arretais pas de gémir, de faire l'égoiste et de te plaindre, les toilettes ne serait pas déserte et tu aurais des amis. Je fais cela pour t'aidé, le comprend tu morbleu ?

Il savais que Myrtle était un cas désespéré, mais il tentait tout pour la secouer un peu.

Tes parents qui sont en vie voudraient-ils que tu te lamentes sur ton sort de morte ? Tu a bien du bonheur de les avoir en vie et d'avoir vécu avec eux pendant ta vie terrestre, ce n'est pas tout le monde qui a cette chance. Tu peut me croire. fit-il en terminant d'un ton amer.

Richard aurait beaucoup aimé avoir ses parents en vie, malheureusement le destin l'avait fait devenir très tôt orphelin, à seulement 4 ans, tués par des voleurs. Il avait eut beau adorer son grand père ça ne remplace pas des parents c'est sur mème si Richard l'avais considéré comme un second père et comme j'ai dit il arrivais que l'esprit aie des passes de chagrin ou il pensait a Morgan et ses parents. Comme par enchantement, l'esprit se calma comme si il ne s'était absolument rien passé il y a quelques heures, cela devait déconcerter Myrtle, qui n'avait pas l'habitude du caractère bipolaire du jeune défunt.

-Et puis tu sais plutôt que de rester à te morfondre, je te conseillerais d'enquêter sur ton décès mystérieux et de te servir de ton statut pour cela. C'est ce qu'il y a de mieux a faire pour toi. Tu ne connais pas le coupable, ne veux-tu pas découvrir celui ou celle qui a tué ta vie ?

L'esprit lui jeta un regard. Et dire que pendant dix ans il a sombré dans la dépression et qu'il avais failli devenir comme elle, rien qu'a y pensé ça lui faisait froid dans le dos, heureusement que Poudlard l'avais sauvé, la seule chose qui lui été resté de cette passe grise c'étais ce caractère bipolaire. L'esprit n'en revenais pas mais il ferais quand meme son possible pour l'aider malgré les avertissements en espérant que l'éternité et les mots puissent lui donner du plomb dans la tète.

-Vois ça comme une seconde chance. Tu n'a jamais eue d'êtres aimés dans ta vie ? Je ne parle pas d'Amour mais des gens qui t'aiment et vice versa. Franchement tu devrais penser à ce que je t'ai dit. Tu pourrais les aidés. A moins qu'il n'y ait pas eu que Tom dans ta vie terrestre. Tu a bien du avoir des gens, au moins tes parents. Moi j'ai pas eut cette chance bien longtemps avec mon père et ma mère, les miens m'ont été arrachés quand j'étais petit, j'avais 4 ans et a l'époque les voleurs courrait les rues mal famées de Paris. Alors dis toi que tu a du "pot" comme dirais les vivants, de savoir tes parents tristes mais bien vivants et en bonne santé. Les miens sont tous dans l'au dela depuis longtemps.

Ce n'étais pas une plainte mais une constatation. L'esprit traversa les murs des toilettes et se retrouvant dehors regarda le magnifique paysage qui se tenait en bas de lui. Le lac scintillais de mille feu au soleil qui commençais a se coucher et il voyais de la haut une forme mouvante qui ressemblait au calamar géant.

**Myrtle McGrow** ▌ Messages : 20 Humeur :

Myrtle le voyait bien, que Richard essayait de la faire réagir, elle était peut-être un peu naïve et souvent idiote, mais pas à ce point. Mais les seules réactions qu’il arrivait à provoquer chez elle était la colère et l ‘exaspération. Elle n’aimait pas les donneurs de leçon, et ceux qui se mêlaient de ce qui ne les regardait pas. À cet instant, il était l’un et l’autre, et misère que ça l’énervait. Et qu’il ose par-dessus le marché lui affirmer qu’elle avait de la chance d’avoir ses parents, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Il trouvait ça malin, de dire des choses pareilles? C’était méchant à dire (en même temps, Myrtle était loin d‘être un exemple de gentillesse), mais Mimi aurait préféré que ses parents soient morts plutôt qu’ils l’ignorent comme ils le faisaient. Elle n’avait vraiment pas besoin de leçons de moral, encore moins sur ce sujet. Il essayait de l’aider, oui, mais ce n’était pas en insultant le jeune fantôme qu’on arrivait à lui venir en aide, ça n’avait absolument pas marché de son vivant, il n’y avait absolument aucune raison pour que de sa mort, les choses changent, bien au contraire. Il y avait tant de rancœur en elle… Le seul moyen de réussir à mettre quelque chose dans sa cervelle de piaf, c’était d’utiliser la ruse, la flatterie, et la manipulation. C’était bien comme ça que Tom Jedusor réussissait à se faire apprécier d’elle, et comme ça qu’Harry Potter ferait de même dans le futur. Si Richard avait mit plus de miel dans ses paroles, et avait fait montre de plus de gentillesse, même s’il n’en pensait pas un mot, elle l’aurait sûrement écouté, et prit ses propos au sérieux.

Il lui suggéra d’enquêter sur sa propre mort. Myrtle trouvait cette idée totalement absurde. Elle souffrait assez du constat de son décès sans vouloir s’appesantir sur ses circonstances. Elle n’avait jamais été curieuse que pour les ragots et les bruits de couloirs, mais autrement… Elle n’avait pas la moindre envie de se lancer dans une enquête qui ne l’aiderait certainement pas à passer à autre chose, ni à ses amis et parents à faire leur deuil… Enfin, à ses parents et au seul ami qu’elle avait lorsqu’elle n’était pas encore un spectre, à savoir Vladimir : le seul qui avait su supporter son caractère de cochon. Elle ne pensait vraiment pas que ce serait leur rendre service que de rouvrir un dossier désormais clos. Elle trouvait un peu réducteur et étrange qu’il pense que Jedusor était son seul centre d’attention. La vérité, c’est que c’étaient les jolis garçons un peu sympathiques en général qu’elle appréciait, pas forcément Tom en particulier… disons que lui, contrairement à beaucoup, avait le mérite d’être à la fois très beau physiquement ET charmant avec elle.

Myrtle écouta à peine Richard quand il lui parla de la mort de ses parents et tout ce qui s’en suivait. Ce qu’elle pouvait s’en tamponner l’oreille avec une babouche, de sa vie/mort. Elle n’avait jamais eu le temps que de se faire plaindre et non de plaindre. Et puis, son histoire s’était passé du temps de mathusalem, devait y avoir prescription ou quelque chose du genre, non?

« Ça va peut-être te surprendre mais oui, il y a des gens qui m’aiment. »

enfin… deux pelés, trois tondus… mais ça, Richard n’avait pas à le savoir. Et même, quoi, qu’il aille se faire voir, c’était pas ses oignons.

« Et ils passent pas leur temps à jouer les père la morale avec moi. »

Elle lui lança son regard le plus noir avant d’ajouter :

« Je me fiche de ta mort alors, fais moi plaisir, arrête de te mêler de la mienne et FOUS MOI LA PAIX! »

Pour illustrer son propos, et parce qu’elle ne tolèrerait pas de se faire insulter encore par son interlocuteur, elle se retourna, et quitta les toilettes par la première canalisation venue.

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But there’s one thing I know
Olive Hornby is burning in hell

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