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 J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.

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Message#Sujet: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeDim 2 Fév - 18:53



J'ai du temps à perdre.

Comme prise en flagrant délit
Comme toujours, Amy se trimbalait dans les couloirs, discrète, fantomatique. La châtain déambulait souvent, sans grand but d'apparence. Cette fois ne faisait pas exception à la règle, bien évidemment. Un livre sur les potions à la main, son sac à bandoulière -pas très féminin en soi- sur une épaule. Elle marchait lentement, vous savez, comme ces paresseux qu'on voit dans les livres sur l’Amazonie ? C'était pareil. Elle n'avait aucunement dormi. Une nuit blanche à flirter avec les livres dans la bibliothèque, ou a être dans son lit, sans avoir l'envie de dormir. Et lorsque ses camarades s'étaient réveillées, l'une d'entre-elles l'avait regardé bizarrement. Ça allait encore faire des ragots au sein de leur dortoir.... Ça promet. Les deux filles s'étaient fixées durant un moment, avant que celle qui était debout ne s'en aille sans mot à dire. Après un moment, Amy partait se restaurer, profitant d'un bon déjeuner et en observant de temps à autre le monde qui se festoyait aux autres tables.

Un se plaignait chez les Serpentards, après avoir reçu un coup de Cognard dans le bras, un Gryffondor rouge tomate à côté d'une fille qui vraisemblablement, lui plaisait. Chez les Jaunes, un groupe de garçons s'échangeaient des cartes de Chocogrenouilles. Et à sa table ? Bizarrement, Amy ne faisait pratiquement jamais attention à ce qu'il se passait à la table des Serdaigle, trop obsédé à regarder autour d'elle pour s'en rendre compte. Après avoir -lamentablement- stagner sur son assiette, elle se levait lentement, presque vacillant, pour se diriger vers la bibliothèque. Comme d'habitude, son rituel matinal. Elle n'avait aucun hobby, aucune passion. Elle semblait vide et elle n'avait visiblement aucun intérêt particulier à ce qu'on s'occupe d'elle.

Le livre en main, elle se dirigeait sans but précis dans le couloir. Ouvrant le livre, elle aperçut quelque chose de bien intéressant au sujet d'une petite potion intéressante. Pourquoi n'y avait-elle jamais fait attention ? Les potions avaient certainement plus d'impact que la médication Moldue, c'était bien connu. Ses affaires de potion reprises en cours, elle se dirigeait vers un endroit plus ou moins tranquille, au troisième étage.

Prête, son chaudron en place, le feu allumé, elle démarrait la préparation complexe qui semblait tant évidente à ses yeux. Jusqu'à ce que... L'odeur de la potion, ayant un impact sur la Serdaigle, ses paupières se firent lourdes, assez pour que lorsqu'elle versait le contenu d'un liquide bleu étrange, une explosion soudaine se fit entendre. Dans la fumée blanche, son cœur venait d'en pâtir pour au moins une dizaine d'années. Elle revenait à elle après un court instant de sursaut, observant le chaudron dissimulé dans la vapeur étouffante. Elle se levait et se dirigeait vers les fenêtres, n'ayant juste le temps d'ouvrir que l'une d'entre-elles pour ensuite entendre la porte s'ouvrir...
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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeLun 3 Fév - 10:32


“ J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.”


Le serpentard attablé, mangeait et buvait en compagnie comme toujours de son cercle de connaissances et amis Sang-pur. Il participait et suivait les échanges, montrant comme toujours un air posé, un sourire avantageux, des mots cultivés qui faisaient glousser les filles à leur table. Il se montrait comme toujours si agréable avec eux. Le parfait hérité sang-pur en puissance.
La journée s’annonçait bien remplit pour le brun. Il avait plusieurs cours importants, des révisions aussi en vu des ASPICS, mais il ne n‘inquiétait pas outre mesure. Il avait confiance en ses capacités, il était motivé car il avait en matière du jour que celles qu’il préférait et où il excellait.
Alors il mangea avec bon cœur, de bonne humeur et accordant un sourire doucement amusé aux commentaires et critiques de ses amis quand passait devant leur table un ou une « non pur ».
D’ailleurs une des serpentard lâcha un
« Ho voilà Amy la fantôme qui passe », elle gloussa fièrement à son trait d’esprit, salué et encouragé par l’assemblé des vert-argent.
Bill suivit du regard cette jeune fille tellement effacé qui quitta alors la salle.
Le brun rigola avec les autres mais ce n’était pas la première fois qu’il la voyait. Même depuis quelques temps il la croisait souvent. Enfin bon, il ne s’en préoccupa pas davantage, terminant son copieux petit déjeuner jusqu’à réaliser qu’il était temps d’aller en cours. Il chopa son sac sur le banc, prit son manuel sous le bras, il salua la cantonade et s’empressa de filer hors de la salle commune pour prendre le couloir et l’escalier menant vers les étages et le cours de métamorphose.

Mais alors qu’il du faire face au facétie des escaliers qui bougent en le changeant de direction au risque de le mettre en retard. Un bruit sourd, une légère fumée blanchâtre et acre s’échappa  dans un coin du couloir vers le troisième. Bill leva le nez, et renifla l’air en plissant le nez. Une odeur étrange, un peu assommante lui chatouilla les narines. Il éternua, se couvrit le visage avec la ample manche de sa robe de sorcier et hop fila, montant 4 à 4 les marches vers l’étrange brouillard.  Il arriva devant une porte et son regard se baissa pour voir la fumée lourde et blanche se faufiler en dessous et tel un serpent ondulant glisser sur la pierre grise et froide du sol. Il posa sa main sur la clenche et constata que la porte n’était pas verrouillée. Il l’ouvrit et du faire face à une nappe de brume épaisse qui donnait un peu le tournis. Il plaqua sa main sur son nez encore plus fort et agita l’autre main embarrassé de son manuel pour chasser les volutes opaques. Il aperçu alors la fille cette « Amy la fantôme » qui venait d’ouvrir la fenêtre pour réparer sa bêtise. Son regard bleu alla sur elle, puis sur le chaudron un peu noircie par l’explosion. Il revint vers elle encore et derrière sa main, d’une voix étouffée, il lâcha une phrase cinglante, un peu cynique :

« A quoi tu joues ? A faire sauter l’école en improvisant une potion nauséabonde ? » Toujours planquant son nez dans l’étoffe et sa main, il avança d’un pas décidé et ramassa le livre pour voir la potion que cette inconsciente et incapable "non pur" avait tenté de préparer. Il tilta sur le nom et les effets de la potion et leva ses yeux bleus mi cinglant mi curieux et étonné.
« Tu préparais cette potion là ? Vraiment ? » Il jaugea la fille amorphe et soupira sentant que l’aération par la fenêtre commençait à faire effet et qu’il pouvait enfin retirer sa main sans risque de subir quelques effets secondaires de cette potion ratée. Il lui fourra le manuel dans les mains sans ménagement.
« C’est pas une préparation facile à faire et apparemment elle est hors de tes capacités. Tu devrais plutôt t’abstenir de faire ce genre de préparation délicate, où alors adresse toi à quelqu’un de plus doué. » Siffla-t-il ironique et arrogant. Il jaugea les dégâts et fut l’ombre de quelques secondes partagé entre agacement et amusement.  Il repensa aux sobriquets qu’elle avait reçus de ses « amis » et en la voyant préparé ce genre de potion, elle semblait en souffrir. Sa conscience s’agita un peu comme un serpent grincheux et il hésita en la regardant. Au final il sorti sa baguette et d’un geste suffisant en marmonnant l’incantation basique, il fit place net.
« Je peux te la faire, au moins sans risque de faire sauter une partie du château. » Il soupira et avec un air blasé, il tendit la main pour qu’elle lui passe son sac d’ingrédient.


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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeLun 3 Fév - 16:19

Dû à une fausse manipulation venant de ma part, et je suis vraiment désolée pour ça... J'AI PERDU MON POST !!! Je tenterais de le retrouver. Si pas, j'suis vraiment, vraiment désolée ><


Dernière édition par Amy J. Rose le Mer 5 Fév - 4:22, édité 3 fois
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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeMar 4 Fév - 10:01


“ J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.”



Il avait place nette, tendue la main pour prendre ses ingrédients, laissant filer remarque et critiques acerbes sur son manque d’expérience et de talent dans la potion… Mais apparemment cela glissait sur elle comme une goutte d’eau sur de l’huile.

« Ah oui ? Vraiment ?  »

Il haussa haut ses sourcils bruns et l’éclat de son regard acier sonda cette curieuse jeune fille totalement amorphe. Il s’attendait à la voir limite s’écrouler de sommeil devant lui. Alors si elle était au bord de l’épuisement pourquoi cette potion de profond sommeil ?
Il réprima un soupir et prit donc les ingrédients, retira sa robe de sorcier qui l’embarrassait pour s’installer assis par terre devant le chaudron dont il alluma un petit feu ensorcelé sous son fond bombé. Du genre pas dégourdit et pas bavarde alors ? Au moins elle n’était pas du genre casse pied et bruyante, ce n’était pas plus mal. Il commença à préparer la fameuse potion, conscient pourtant qu’il aidait une non pur, qu’il loupait son cours, qu’il aurait à s’expliquer ou trouver une excuse. Qu’il n’avait pourtant logiquement rien à faire d’elle, mais … mais ce serpent au fond du ventre s’agita plus doucement comme apaisé. Il ne lui avait jamais parlé, jamais abordé mais ce n’était pas la première fois qu’il la voyait, houla non, en faite depuis quelques temps, il ne faisait que la croiser un peu partout et c’était bizarre. Du coup peut être que c’était ça qui le poussait à prendre le temps de l’aider pour tenter de comprendre ou d’avoir l’occasion de lui parler.

Il écrasa soigneusement une verrue-baie pour extraire un jus jaunâtre âcre qu’il ajouta dans le bouillon avec une poignée de poudre de foie de dragon. La solution vira à l’orange vif et se mit à fumer doucement, phénomène normal à ce stade. Il réduit son feu et laissa mijoter un peu, profitant de cette « pause », Bill leva son regard sur elle :


« Pourquoi tu veux cette potion somnifère ? Tu dors déjà debout. » Balança-t-il un brin cynique tout en fronçant un peu les sourcils dans un pli perplexe au milieu de son front bombé.
Il ajouta tranquillement avec décontraction une pince de thym et de menthe pour masquer le goût et le parfum un peu désagréable de la solution. Il soupesa d’autre ingrédients encore moins ragoutant mais dont il avait l’habitude d’utiliser pour diverse potion de base et à nouveau son attention se posa sur l’étrange et « fantomatique » sang-mêlé. Il avait une question qui lui brûlait les lèvres mais cela le rebutait un peu de la formuler. Accorder plus d’importance à cette serdaigle le mettait dans une position délicate. La curiosité  était un sale défaut, mais cela faisait un moment qu’il la sentait régulièrement dans son entourage. C’était trop « souvent » pour n’être qu’une coïncidence alors… A quoi elle jouait ?

« Ça te fait rien qu’on te traite ainsi ?... » Au final il ne posa pas la question, il n’avait pas envie de savoir vraiment ses intentions. Il ne voulait pas qu’elle croit qu’il s’intéressait a elle plus qu’il ne devrait. « Qu’on t’appelle « Amy la fantôme » ? » Il ne la regardait plus, concentré sur ses gestes, cette préparation qu’il faisait pour elle. Il parlait et agissait avec le plus de froideur possible tout en l’aidant, car il préférait qu’elle le trouve désagréable, suffisant et un maximum désobligeant que tout le contraire. Il ne voulait pas qu’elle puisse pensée une seconde à un peu d’humanité et de gentillesse de sa part.
Il soupira et d’un coup de baguette fit ronfler les flammes bleutées pour faire bouillir la potion à feu vif pendant quelques minutes tout en ajoutant quelques goutte d’essence de mouche tsé tsé, juste deux gouttes et demi pas plus sinon cela pourrait entraîner un sommeil éternelle. La couleur et le parfum de l’émulsion changea comme prévu et tira une certaine satisfaction au serpentard.
Il rangea les ingrédients et mélangea deux fois dans le sens de l’aiguille d’une montre et une fois dans l’autre pendant 5 minutes avec des pauses de 2 minutes entre.
Il fouilla dans son propre sac et dégaina une petite fiole, avec douceur il la remplit d’une louche de potion, la boucha avec délicatesse pour ensuite la tendre à la jeune fille :

« Voilà avec ça tu pourras dormir paisiblement. » Il saisit sa baguette et d’un geste ample et élégant il lança le sort de « Recurvite » nettoyant ainsi tous le Bazar.



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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeMar 4 Fév - 16:15



J'ai du temps à perdre.

J'ai toujours du temps à perdre.
« Pourquoi tu veux cette potion somnifère ? Tu dors déjà debout. »

Il y avait une forte différence entre vouloir dormir et pouvoir. C'était tellement pire lorsqu'elle passait ses nuits éveillée, pratiquement jusqu'au matin, tenter de ne pas s'endormir en cours où son cerveau continuait sans cesse son analyse, même si elle était en "sommeil". Elle ne dormait pas, pratiquement jamais. Malgré son regard inexpressif, Amy était bien étonnée qu'il lui pose cette question. Ah oui, mais si c'était pour avoir pitié ou autre, tu étais tombé sur la mauvaise personne. Comme si elle allait le dire... Quasiment personne ne connaissait ce qu'elle traînait derrière-elle, sauf Andreï. Pourtant, elle s'attardait sur ce front où l'on distinguait un pli, le regard interrogateur. Elle quittait son regard, le laissant vagabonder dans le vide, fixant un point invisible sur le sol.

« Ça te fait rien qu’on te traite ainsi ?... », Elle relevait la tête vers lui, « Qu’on t’appelle « Amy la fantôme » ? »

Qu'on l'appelle comme ça ou pas, cela ne changeait rien à sa vie. Et puis, si il posait ce genre de questions, c'était qu'il était intéressé par sa personne. Très étonnant, vraiment. Quoi que... Sa discrètion parfois peu définie comme telle, elle le suivait souvent, pour comprendre ce qu'il cachait exactement. Elle avait même une drôle de sensation, comme si il n'était pas si froid qu'il en avait l'air. Soit était-ce son manque de sommeil, soit c'était réel. Mais il était encore trop tôt pour ce genre d'hypothèses. Elle soupirait silencieusement et très lentement.

« Non. Cela ne m'a jamais touché, à vrai dire. Les gens ont tendance à juger comme bon leur semble, ça sonne comme une évidence. Ils ont besoin de se rassurer, se dire qu'ils savent qui est qui, connaître tout sur tout alors qu'en réalité... Ils ne savent strictement rien. »

Ouh là, la voilà qui se mettait à faire de la psychologie. Son ton détaché fut accentué par son regard vide. Elle déplaçait son regard sur les mains du Serpentard qui remplissait une fiole avec la potion. Tout en faisant très attention à ne pas le toucher, Amy prenait la dite fiole remplie entre ses doigts. Avec grande précaution, l'amércaine plaçait la fiole vers son regard gris, observant le liquide.

« C'est bien étonnant que tu puisses seulement t'intéresser à une personne telle que moi. Après tout, je ne suis qu'une personne insignifiante qui te fait croire être stupide d'avoir rater une potion aussi "facile". », elle se tournait vers lui, « Mais merci. »
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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeMer 5 Fév - 11:59


“ J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.”

 

Cette étrange fille à l’apparence amorphe et impassible piquait de plus en plus la curiosité du vert argent. Il avait « l’occasion » de parler avec elle sans témoins, sans risque du coup, alors même s’il le faisait avec sa « délicatesse » naturel, un peu rude, un peu brute, il tentait de la cerner, de comprendre un peu cette attitude fantomatique et  peut être avec pourquoi il avait l’impression que elle aussi voulait le cerner. Il tenta de la faire réagir, posant plusieurs questions, revenant sur le fait qu’on se moquait souvent d’elle et enfin elle fit entendre plus longuement le son de sa voix :

« Non. Cela ne m'a jamais touché, à vrai dire. Les gens ont tendance à juger comme bon leur semble, ça sonne comme une évidence. Ils ont besoin de se rassurer, se dire qu'ils savent qui est qui, connaître tout sur tout alors qu'en réalité... Ils ne savent strictement rien. »

Un peu de surprise anima son regard bleu glacé, son visage demeura sérieux et perdit un peu de cette « arrogance » qu’il aimait s’affublé quand il côtoyait des non pur. Mais oui là il était seul à seul avec elle, qui pourrait bien juger et voir qu’il osait parler avec une sang mêlé ? Personne, alors il ne se « fatigua » pas plus à être un digne des Peterson. Il osa même étirer un sourire amusé et malicieux. Oui une once d’humanité passant sur son visage fier et noble.

« Un point pour toi… » Il avait fini la potion, avait nettoyé d’un coup de baguette et filé la fiole ainsi remplit à la jeune fille, qui en la prenant n’avait pas fini de « mordre »

« C'est bien étonnant que tu puisses seulement t'intéresser à une personne telle que moi. Après tout, je ne suis qu'une personne insignifiante qui te fait croire être stupide d'avoir rater une potion aussi "facile". Mais merci. »
Il tiqua un peu, haussa un sourcil perplexe et son sourire faiblit, partagé entre amusement et légère irritation par le contenue de sa réplique. Un instant l’arrogance refit surface comme un serpent au garde à vous, sifflant avec force et colère.

«  Et pourquoi pas ? » Claqua sa voix un peu vibrante. Il inspira fort et maîtrisa une certaine irritation et crainte. « Qu’est ce qui a de si étonnant que je m’intéresse peut être à toi ? » Son regard glacé animé d’une certaine froideur.   «  Toi aussi non ? Tu ne crois pas que je n’ai pas remarqué certaines choses ? » Il se redressa de toute sa hauteur et darda un regard de défit dans le sien. « Tu me suis non ? Pourquoi ? Qu’est ce que tu cherches donc à savoir ? » Il ne savait vraiment pas comment considérer cette fille. Elle semblait amorphe mais était-elle vraiment ainsi ? Ses propos l’avait démontré qu’elle était bien plus fine et censé qu’elle ne laissait paraître. « Pourquoi alors tu joue la fille stupide ? Tu m’espionne ? » Il fronça les sourcils, son regard devenant plus qu’une fente perplexe et méfiante. « Je comprends pas… Pourquoi faire semblant alors ? »







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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeJeu 6 Fév - 15:17



J'ai du temps à perdre.

J'ai toujours du temps à perdre.
«  Et pourquoi pas ? »

Elle relevait le visage vers lui, quittant ainsi la fiole des yeux. Elle distinguait deux émotions distinctes dans sa voix, une certaine irritation, et une très légère crainte. Qu’avait-il exactement à craindre ? De toute façon, Amy n’était pas la compagne idéale si il voulait qu’on aille parler sur son dos, loin de là. « Qu’est ce qui a de si étonnant que je m’intéresse peut être à toi ? » Les questions commençaient. S’alignant les unes aux autres, sa curiosité torturée face à une jeune femme totalement inexpressive, insensible.  «  Toi aussi non ? Tu ne crois pas que je n’ai pas remarqué certaines choses ? » Si. D’ailleurs, elle n’avait jamais fait exprès de ne pas se faire remarquer. Elle avait bien entendu eue l’idée de se faire remarquer, histoire de comprendre. Plus on était stressé à l’idée de se faire épier, plus les chances de faire une erreur augmentait. Amy n’était pas fourbe, elle savait simplement comment les gens fonctionnaient après avoir lue des manuels sur la psychologie humaine. Et elle en concluait beaucoup de choses. Elle le suivait du regard, alors qu’il se levait, enfonçant son regard de défiance dans ses iris, croyant qu’elle allait y répondre avec la même détermination. Faux espoirs. « Tu me suis non ? Pourquoi ? Qu’est ce que tu cherches donc à savoir ? » Ah… Si seulement tu pouvais le dire Bill. Elle confirmerait alors que tu n’es pas celui que tu crois être. Amy restait assise, le fixant, la tête bien évidemment relevée. Les idées, les questions et tout un tas de jolies -ou pas- choses défilèrent dans son crâne à vitesse supérieure. Il l’avait bien démontré, malgré son statut. Pourquoi l’avoir aidé, finalement ?

« Pourquoi alors tu joue la fille stupide ? Tu m’espionne ? »

« N’en as-tu pas une petite idée ? »

Questions sur questions, sur questions en retour. Son regard changeait au fur et à mesure, le jeune homme définitivement plus intrigué face à cette Serdaigle de dix-sept années si… Monotone. Elle se relevait, en rangeant d’un coup de baguette ses affaires dans son sac. Elle continuait de le fixer dans les yeux, jusqu’à tourner les talons, prête à s’en aller. « Je comprends pas… Pourquoi faire semblant alors ? » Elle se retournait de nouveau, l’observant droit dans les yeux.

« Si tu le savais, tu ferais quoi, exactement ? Tu te sentirais si décontenancé, que tu pourrais ressentir une frustration. Car ce qu’on se dit lorsqu’on le sait, surtout pour quelqu’un de ton statut, que ce serait impensable. Que vous êtes les plus forts, que personne n’est plus intelligent que vous. Voilà la réponse. »

Elle aussi, commençait petit à petit à ressentir un sentiment très étrange; elle avait soudainement une bouffée de chaleur, et n’était pas particulièrement calme au fond d’elle. Elle qui d’habitude était si calme, lente et dans une constante léthargie. Pourtant, ni sa voix, ni son expression faciale n’avait bougée. Elle en avait déjà trop dit à son sujet, elle ne rajouterait rien de plus à ces phrases qui lui avaient traversé les lèvres. Elle reculait d’un pas, non pas effrayée par tout ce qu’elle venait d’avouer, mais parce qu’elle ne voulait pas être trop proche de lui. La fiole dans sa main, elle fronçait légèrement les sourcils, braquant ses iris dessus.
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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeJeu 6 Fév - 18:15


“ J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.”

 

Il fronça les sourcils, il s’était redressé d’un bloc et posait sur elle un regard à la fois irrité et inquiet. Il lâcha aussitôt une quantité de question, elle le suivait depuis un moment. Il voulait savoir pourquoi. Mais au lieu de l’éclairer à ce sujet, elle continua son jeu de faire planer le doute, de le mettre dans le flou et ça le faisait enrager un peu plus.

« N’en as-tu pas une petite idée ? »

Ses lèvres se pincèrent, ses fines narines frémirent et son regard bleuté étincela d’une colère animé par la peur qu’on tente de fouiller sa vraie nature et qu’on y découvre ses faiblesses, sa culpabilité, sa honte, tous ce qu’il gardait farouchement pour lui et qu’il masquait derrière son arrogance.

« Répond ! » Lâcha-t-il vivement, sa voix claquant comme un coup de fouet. « Qu’est ce que tu me veux ? » La respiration plus forte, il perdait son sang froid, il sentait qu’il n’avait aucune emprise sur elle, aucun moyen de sonder sa nature. Elle demeurait une page blanche dont aucune encre n’arrivait à s’y accrocher. Le doute était la pire chose qu’il pouvait ressentir.
Il passait son temps et son énergie à ne pas faire de vague. De ne pas montrer de faille à sa personnalité de sang-pur arrogant. Et voilà que cette fille faisait entendre qu’elle pouvait peut être voir et cerner ses faiblesses ? Cela lui était insupportable.

« Si tu le savais, tu ferais quoi, exactement ? Tu te sentirais si décontenancé, que tu pourrais ressentir une frustration. Car ce qu’on se dit lorsqu’on le sait, surtout pour quelqu’un de ton statut, que ce serait impensable. Que vous êtes les plus forts, que personne n’est plus intelligent que vous. Voilà la réponse. »

Il ouvrit la bouche, plusieurs fois, entre effarement et surprise, mais aucun mot ne réussi à franchir ses lèvres. Elle ne s‘énervait même pas, mais elle arrivait à appuyer là où cela pouvait faire mal. La honte remonta du fin fond de son cœur et il serra les poings tremblant un peu.

« Je… Je ne demande pas à c’qu’on me considère comme plus fort ou plus intelligent. » Lâcha-t-il froidement, intérieurement blessé par sa propre image qu’il voyait à travers ses mots, sa propre critique.
«  Je ne demande rien, absolument rien ! Mais si tu penses que la vie est plus facile pour un « sang-pur » alors crois le ! Je suis qu’un Serpentard con et vaniteux ! » Il esquissa un sourire un peu féroce. « Ma destinée est toute tracée ! Grandiose et Pur comme le veux ma famille. » Il appuya sur le « pur » d’une voix encore plus acide cachant au plus profond de son cœur cette résignation qui le bouffait. « Je vais finir cette année, j’aurais mes ASPIC et après je reprendrai le flambeau de ma famille, je porterais la parole et les idées de mon père car comme tu l’as remarqué  je suis le plus intelligent, le plus fort, le plus pur et que je n’ai rien à faire des gens de ta catégorie inférieure !!! » Il lâcha ce flot de parole haineuse avec une férocité animé par la peur et sa colère. Il se dégouttait, ses mots étaient ceux de son père, pas les siens. Mais il se retranchait dans cette haine, pour qu’elle le déteste, qu’elle le fuit, qu’elle l’évite. Parce qu’il était lâche, qu’il était mal dans sa vie, dans sa peau, qu’il n’avait confiance en personne. Il agrippa son sac, haletant, le profil fermé, il ajouta plus sourdement et avec un rictus cynique pour bien enfoncer le clou et l’écarter totalement de la moindre faille qui pourrait le trahir.
« Si je t’ai aidé pour cette potion, c’était par pitié uniquement et aussi car je ne supporte pas de voir une potion aussi simple totalement raté… Ne crois pas que je puisse un peu m’intéresser à toi… » Il ne la regarda pas, il n’osa pas croiser ses yeux au vu des mots atroces qu’il osait lui balancer. «  Tu m’es totalement insignifiante. » Il émit un petit rire froid tournant « fièrement » son visage vers elle afin d’être le plus odieux possible. Si avec ça elle ne la haïssait pas hein ?



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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeJeu 6 Fév - 20:37



J'ai du temps à perdre.

J'ai toujours du temps à perdre.
« Répond ! »

Elle n’avait rien à répondre. « Qu’est ce que tu me veux ? » Il était devenu plus irrité, en colère quasiment. Et comme si rien ne l’atteignait, Amy restait complètement stoïque face à ce regard déversant sa haine, pointé d’une crainte. Et puis, elle lui répondait. Après ce qu’elle avait dit, il semblait totalement effaré par ses propos. « Je… Je ne demande pas à c’qu’on me considère comme plus fort ou plus intelligent. » Non, bien évidemment. Car il était une source de curiosité. Il cachait quelque chose et la suite promettait d’être intéressante. Surtout pour elle.

Déversant son venin sur elle. Colère. Froideur.
«  Je ne demande rien, absolument rien ! Mais si tu penses que la vie est plus facile pour un « sang-pur » alors crois le ! Je suis qu’un Serpentard con et vaniteux ! » Et voilà. Le moment tant intéressant approchait, de ses grandes enjambées, attirant Amy dans ses pensées, qui s’entrechoquaient, comme des échos dans sa tête. Il pensait lui faire peur. Il pensait qu’elle allait le haïr et qu’elle allait fuir devant lui et le détester à tout jamais, maudissant son nom. « Je vais finir cette année, j’aurais mes ASPIC et après je reprendrai le flambeau de ma famille, je porterais la parole et les idées de mon père car comme tu l’as remarqué  je suis le plus intelligent, le plus fort, le plus pur et que je n’ai rien à faire des gens de ta catégorie inférieure !!! » Pourquoi tant de haine ? Il se contredisait dans ses propos, il pensait sincèrement s’en sortir et devenir le garçon qu’elle pourrait détesté de tout son être. Seulement, il y avait un petit problème; Amy n’était pas de ces personnes qui pouvaient haïr les autres. D’ailleurs, cela ne l’atteignait même pas. Voilà, elle avait trouvé sa faille. Il faisait tellement semblant que dans sa colère, elle avait bien mémorisé ses changements de tons, sa façon d’être. Il n’avait aucune confiance dans ses propos. Aucune. « Si je t’ai aidé pour cette potion, c’était par pitié uniquement et aussi car je ne supporte pas de voir une potion aussi simple totalement raté… Ne crois pas que je puisse un peu m’intéresser à toi… » Il s’enfonçait lui-même dans ce qu’il craignait jusque là. Comme si elle était un bouclier vivant, les mots qu’il employaient ricochaient sur elle, comme si elle n’en avait strictement rien à faire de ce qu’il pouvait dire sur elle. Amy n’avait jamais été affectée, ni touchée. Justement, il l’avait aussi jugée. Baissé dans son estime soudainement. Elle ne lâchait pourtant pas l’affaire. Elle était certaine qu’il ne pensait pas comme les autres de son statut et elle comptait bien le lui faire remarquer. Elle n’aurait pas autant de bassesse. Mais elle avait tout compris. «  Tu m’es totalement insignifiante. » Amy ne le croyait pas. Et tout ce don à quoi il dû eut faire face, était une Amy complètement stoïque. Insensible. Ces mots aussi tranchants eurent-ils étés, elle n’était vraiment pas touchée. Avec l’habitude, on finissait par devenir insensibles à ces remarques acerbes. Et puis… Jade savait que vu son statut mental, elle était bien plus haut que les remarques. Elle était hissée à un tel sommet que ces propos lui passaient sous les pieds.

« Et tu as pensé une seule seconde à ce que tout ce que tu m’as avoué va m'attrister ? Ne crois pas à de telles choses, je n’ai pas évoluée dans ce sens. », un ton monocorde, inexpressif, elle n’était capable que de parler sur ce ton là, complètement à côté de tout ce qui avait tenter de la traversé, « Tu viens de me prouver quelque chose venant de ta personne. Ce pourquoi je t’observais était aussi simple que cette potion. Le timbre employé dans tes propos n’a fait que confirmer mes hypothèses. Tu mens. Tu n’as jamais voulu suivre le chemin de ton père comme tu l’as si bien mentionné. », elle engageait un pas vers lui, ne le quittant pas des yeux. Une fois à sa hauteur, mais à distance raisonnable, en enchaînait, « Dis-moi, les gens inférieurs à toi et aux autres, es-tu réellement certain qu’ils le sont, finalement ? Peut-être ont-ils simplement quelque chose en plus. », elle s’approchait encore, « Ta vie n’est pas plus facile que la mienne. Surtout pour un héritier qui ne partage pas les propos de sa famille. Sache je ne dirais rien. Si tu as décidé de vivre comme cela, fais-le à ta guise. Aussi, pense ce que tu veux de moi. Tout le monde le fait, un de plus ou de moins, honnêtement... Et si tu es intéressé, cherche donc dans les "dons moldus". »

Elle sortait de son sac un livre sans aucun titre sur la couverture, la parure noir cuir. Elle lui tendait le livre, d'un geste naturel.
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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeVen 7 Fév - 10:09


“ J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.”

 

Odieux, il l’était, déversant des propos les plus racistes au possible. Mais même en jetant son venin perfide, la jeune sorcière demeurait totalement immuable et impassible. Il ne comprenait pas pourquoi elle ne le giflait pas, ne l’insultait pas, pourquoi elle demeurait amorphe et parfaitement calme. Il réduisait pourtant son existence à moins que rien…
Lui vibrait de colère, elle demeurait impassible et sereine. Haletant, il observa avec un peu plus de curiosité une trace de réaction, mais elle ne fit qu’ouvrir la bouche et sa voix demeura monocorde totalement peu expressif, mais ses mots touchaient, appuyaient et transperça plus fortement l’esprit et le cœur du jeune serpentard tourmenté.

« Et tu as pensé une seule seconde à ce que tout ce que tu m’as avoué va m'attrister ? Ne crois pas à de telles choses, je n’ai pas évoluée dans ce sens. »
Bill fronça les sourcils et sa bouche ce pinça fortement, la respiration forte, toujours l’arête de son fin nez frémissant de cette cuisante irritation qui l’avait submergé.
« Je ne cherche pas la pitié n’inverse pas les rôles. »Gronda-t-il.

« Tu viens de me prouver quelque chose venant de ta personne. Ce pourquoi je t’observais était aussi simple que cette potion. Le timbre employé dans tes propos n’a fait que confirmer mes hypothèses. Tu mens. Tu n’as jamais voulu suivre le chemin de ton père comme tu l’as si bien mentionné. »
Il tiqua, effrayé un peu plus par l’analyse acerbe et détaillé qu’elle faisait sur lui. Elle était dangereuse, plus qu’il ne l’avait évalué. Oui à tort il y avait cru à la fille amorphe et inoffensive mais il venait de réaliser son erreur et ses conséquences en pleine face. A sa surprise, elle s’avança, réflexe inné, il recula d’un pas et fronça un peu plu les sourcils. Il voulait garder cette distance, elle le perçait trop à jour, il risquait gros à chaque pas ici. Il ne voulait pas la laisser s’engouffrer dans sa faille.

« Dis-moi, les gens inférieurs à toi et aux autres, es-tu réellement certain qu’ils le sont, finalement ? Peut-être ont-ils simplement quelque chose en plus. »
Elle s’avança encore, Bill la panique froide le prenant, se crispa et envoya un regard glacé.
« T’approche pas ! » Siffla-t-il d’une voix sourde. Mais elle semblait vraiment incapable d’être effrayé par lui. Elle continua de se rapprocher, déversant toujours d’un timbre morne, ses mots qui l’énervaient, le paniquait encore plus. Mais il ne recula plus, juste tendu, regard étincelant méfiant, bouche pincée et crispée, il surveillait ses gestes, comme un cobra menacé et il l’a vit plonger sa main dans son sac pour sortir un livre noir :

« Ta vie n’est pas plus facile que la mienne. Surtout pour un héritier qui ne partage pas les propos de sa famille. Sache je ne dirais rien. Si tu as décidé de vivre comme cela, fais-le à ta guise. Aussi, pense ce que tu veux de moi. Tout le monde le fait, un de plus ou de moins, honnêtement... Et si tu es intéressé, cherche donc dans les "dons moldus". »

Elle lui présenta tout simplement, attendant tranquillement qu’il se décide à le prendre.
Bill écarquilla les yeux et glissa son regard du livre à elle, et d’elle au livre, cherchant à comprendre son jeu, son attitude. Il hésita, c’était qu’un livre, aucunement un objet dangereux, mais sa fierté, sa peur, sa méfiance d’avoir un lien avec elle quelques soit-il le rendait encore plus indécis. Après plusieurs secondes de battement, il leva sa main, l’approcha et agrippa le livre qu’il prit ensuite d’un geste brusque comme s’il s’attendait à une attaque perfide.
Il l’examina et renifla presque avec mépris :
« Explique moi qu’est ce qu’un bouquin sur les dons moldus arriveraient à m’aider à sortir de mes problèmes ? Alors que même les plus grands sorciers ne peuvent empêcher … cette haine du sang ?... » Il manipula quand même le livre, le tenant du bout des doigts en proie toujours à cette hésitation, mais aussi réellement en demande de réponse. Il le garda en main et darda ses yeux bleus gris sur elle, plissant doucement son regard
« Je vois vraiment pas comment ça pourrait changer les choses pour moi. » Elle avait dit qu’elle n’en parlerait pas, mais pouvait-il la croire ? Il posa un regard sceptique sur ce livre à la couverture noire. Dire merci lui arrachait la bouche, il ne pouvait se permettre de baisser sa garde et faire trop vite confiance. Il soupira, son irritation doucement retombait, il avait conscience qu’elle continuait à le fixer, à le regarder, à l’analyser peut être… Cela l’embarrassait, le dérangeait mais il ne le montra pas, par fierté.
Il fourra rapidement le livre prêté dans son sac et croisa son regard, le soutenant par défit et toujours fierté :
« Prend juste trois gouttes à chaque fois... de la potion, si tu as la main trop lourde tu risque de dormir 3 jours entiers. » Lâcha-t-il d’une voix un peu sèche, sa façon peut être de dire merci pour le livre même s’il restait persuadé qu’il ne lui serait pas très utile face à son tyran de père.




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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeSam 8 Fév - 13:47



J'ai du temps à perdre.

Selon nos choix.
Voilà, ce pourquoi elle était étrange. Elle semblait ne rien ressentir. Aucun sentiment, autant positif que négatif, enfin, elle le faisait pensé. Car son regard inexpressif n’était que ça, un regard posé, léthargique et complètement terne. Et cela pouvait être effrayant, comprendre qui elle était dans le fond, c’était très effrayant et ce, pour n’importe qui. « Explique moi qu’est ce qu’un bouquin sur les dons moldus arriveraient à m’aider à sortir de mes problèmes ? Alors que même les plus grands sorciers ne peuvent empêcher … cette haine du sang ?... »  Elle ne pouvait s’empêcher de le fixer dans les yeux. Très silencieusement, elle soupirait par son réseau nasal. Il n’avait pas très bien compris, n’est-ce pas ? Elle s’approchait brusquement, un geste si rapide, qu’on aurait bien eu du mal à y croire venant d’elle. Elle posait son index sur le livre.

« Ce n’est pas pour ça. C’est au cas où tu aurais envie de savoir pourquoi je ne dors pas. Et sur d’autres choses concernant les moldus que tu ne crois pas. D’ailleurs, il est mieux que tu lises, tu en comprendrais pas les termes que je pourrais employé. », elle retirait son doigt de la surface lisse, « Cette haine du sang, jusqu’à ce que quelqu’un parvienne à changer l’idée implantée, fera toujours partie de notre culture, notre histoire. Ce ne sera effectivement pas ce livre qui sauvera le monde. »

« Je vois vraiment pas comment ça pourrait changer les choses pour moi. »

« Ça, ce n’est pas à moi que tu dois demander de l’aide. C’est toi et toi seul qui doit te décider. Ce que tu ne peux comprendre est peut-être plus simple que tu ne puisses le penser. Qu’on t’insuffle des idées déjà préfabriquées, que cette doctrine te guide depuis ton enfance, cela ne peut rien changer. Tu es comme tu es. Chacun de nous possède une différence, nous sommes tous uniques. Tu n’es pas lâche pour autant. Apprend simplement à avoir confiance en tes idéaux tout en protégeant ta vie. »

Amy et sa manière d’être douée… Non, cette franchise. « Prend juste trois gouttes à chaque fois... de la potion, si tu as la main trop lourde tu risque de dormir 3 jours entiers. » Elle en était parfaitement consciente, mais ne relevait pas son conseil en répondant un “Je sais.”. Amy ne disait rien, hochant simplement la tête, lentement. Elle baissait le regard sur la fiole, pensive. (Enfin, en même temps… Elle pensait toujours.)

« Cela ne changera rien. Même en suivant ton conseil, il y a 97,73% de chances que je ne puisse dormir vraiment longtemps. Et 2,27% que je dorme plus longtemps. Les chances sont minces… »

Un calcul de probabilités rapidement fait, mais réaliste. Mais si la potion que ses parents n’avaient jamais voulu utiliser sur elle fonctionnait, alors sa vie serait moins compliquée. Elle ne lui tendrait pas le bras, elle n’était pas tactile. Il n’aurait pas un merci convenable et en bonne et due forme, cela lui avait passé outre esprit. Elle reculait de lui, quelques pas suffisaient.

« Toi seul peut changer ta vision des choses. Toi seul peut prendre des décisions sur ta propre vie. On apprend de nos erreurs, mais réagis, avant qu’il ne soit trop tard. C’est tout ce que je peux te dire. »
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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeSam 8 Fév - 22:40


“ J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.”

 

La serdaigle posa son index sur la couverture noire du livre. De sa voix monotone elle précisa le rôle de cet étrange livre qui logiquement n’avait que faire entre les mains du vert argent.  

« Ce n’est pas pour ça. C’est au cas où tu aurais envie de savoir pourquoi je ne dors pas. Et sur d’autres choses concernant les moldus que tu ne crois pas. D’ailleurs, il est mieux que tu lises, tu en comprendrais pas les termes que je pourrais employer. Cette haine du sang, jusqu’à ce que quelqu’un parvienne à changer l’idée implantée, fera toujours partie de notre culture, notre histoire. Ce ne sera effectivement pas ce livre qui sauvera le monde. »

Sceptique il le rangea, se demandant pourquoi il aurait envie de l’étudier ? Surtout que si les autres serpentard anti moldus le voyaient avec ce bouquin, il aurait le droit à un sacré interrogatoire de leur part. Sans oublier la réaction de son père en le voyant avec un ouvrage de ce genre.
Il ne fit que le ranger au final au fin fond de son sac. Peut être qu’il y jetterait un œil, ou peut être pas. La jeune fille profita de son silence pour réagir impassiblement à ses vaines récriminations. Une nouvelle fois la jeune serdaigle le bluffait par la profondeur de ses réponses, appuyant toujours avec justesse là où ça faisait mal. Bill cru être au final en présence avec sa conscience, oui c’était presque ça, mettant à jour et en pleine face ce que sa conscience ne cessait de lui rabâcher, de le tourmenter.

« Ça, ce n’est pas à moi que tu dois demander de l’aide. C’est toi et toi seul qui doit te décider. Ce que tu ne peux comprendre est peut-être plus simple que tu ne puisses le penser. Qu’on t’insuffle des idées déjà préfabriquées, que cette doctrine te guide depuis ton enfance, cela ne peut rien changer. Tu es comme tu es. Chacun de nous possède une différence, nous sommes tous uniques. Tu n’es pas lâche pour autant. Apprend simplement à avoir confiance en tes idéaux tout en protégeant ta vie. »

Pas lâche ?... Il tiqua et haussa un sourcil. Pourtant il ne faisait rien contre cette violence. Il regardait les autres serpentard se moquer des plus faibles. Il s’écrasait devant l’autorité implacable de son père, redoutant ses colères. Il avait peur de son géniteur et s’opposer à lui était quasi impossible. Plus il cherchait un moyen d’y parvenir, plus il avait l’impression de vouloir déplacer une montagne. Oui il avait la trouille de lui, il se sentait tellement lâche face à tous cet engrenage, planquant derrière son masque de fils sang-pur parfait pour il planquer sa véritable nature. Il voyait à côté ceux qui clamait haut et fort leurs différences et qu’ils luttaient… Il enviait leur courage, leur ténacité. Il avait honte, il ne faisait que sauver pour le moment sa peau, voilà tout. Il détourna ses yeux clairs, se mordilla la lèvre et ravala son mal être et son amertume. C’était déjà humiliant jusqu’à présent qu’elle devine toutes ses choses de lui, pour lui fournir en plus de ça sa plus grande honte. Alors il lui conseilla de prendre que quelques gouttes de potion, un moyen de changer aussi de sujet, reprendre contenance et retrouver un peu la face après un échange si « éprouvant ».

« Cela ne changera rien. Même en suivant ton conseil, il y a 97,73% de chances que je ne puisse dormir vraiment longtemps. Et 2,27% que je dorme plus longtemps. Les chances sont minces… »

Elle s’éloigna de quelques pas, la discutions retombait doucement, la distance amenant donc presque la fin à la rencontre. Pourtant une question fila des lèvres du jeune serpentard :
« Pourquoi tu ne dors pas ? » La curiosité l’emportant à nouveau.

« Toi seul peut changer ta vision des choses. Toi seul peut prendre des décisions sur ta propre vie. On apprend de nos erreurs, mais réagis, avant qu’il ne soit trop tard. C’est tout ce que je peux te dire. »
« Trop tard »… ce mot tombait comme un poids sur son cœur et son estomac. Réagir ? S’il avait le plan, la solution face à ce destin tout tracé que lui déroulait son père autoritaire et effrayant. Il étudiait sans relâche, soif d’apprendre, soif de comprendre, soif de développer un maximum de ses dons et ses capacités magiques pour peut être trouvé un moyen de « s’échapper » de cet impasse. Il savait que le temps comptait, inexorablement pour lui. Qu’avant la fin de cette année, il serait engagé et il ne pourrait plus éviter se qu’il redoutait tant.
« Je sais…. » Souffla-t-il sombrement, son regard perdant de son éclat glacé et arrogant.
Il cherchait avec ardeur un moyen de déchirer cette toile gluante qui l’entourait, le ligotait. C’était sa dernière année, sa dernière chance. Plongeant souvent dans les ouvrages de la bibliothèque, pistant, fouillant toutes les sortes de magie en espérant trouver ce qui lui permettrait de prendre le contrôle de sa propre vie.





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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeVen 21 Mar - 18:29



J'ai du temps à perdre.

Selon nos choix.
« Pourquoi tu ne dors pas ? »

Question purement posée par curiosité, Amy détournait le regard. Pas pour fuir la question, non pas pour le fuir lui. Comment fallait-il interpréter la chose exactement, comment lui faire comprendre que tout ce qui la freinait dans ce monde était son cerveau en constant mouvement. Que sa façon d'être était un élément plus déclencheur que les sorciers n'osaient le voir. Cela lui rappelait les souvenirs aux cours primaires. « Amy ne ressent rien. Comme si ses émotions étaient abolies. » L'élément le plus flagrant de son complexe de sa surdouance. Un être retenu en captivité dans son propre corps, enchaîné par du métal invisible. Un cœur vide, une coquille qui ne faisait que penser. C'était comme si elle ne vivait pas. C'était tellement triste à penser de cette façon. C'était choquant et pourtant, là encore, Amy ne ressentait absolument rien. Elle n'était pas triste, ni en colère. Comme cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Elle semblait inquiète, parfois. Et sa loyauté était sans limites. La simple pensée qu'un jour, Amy ressente l'amour était... Non. Jamais elle ne ressentirait ce sentiment. Elle ressentait bien un petit quelque chose à ce qui y ressemblait pour quelqu'un, mais. Mais ce n'était pas aussi simple. Ce n'était pas puissant. Ça n'aboutirait jamais à quelque chose, tout ne serait vu qu'à sens unique. Elle ne ressentirait jamais ce besoin d'aimer de passion et de tendresse, le véritable amour comme tous ces couples qu'elle voyait. Comme l'amour que ses parents éprouvaient l'un pour l'autre. Jamais.

Elle revenait sur Bill, sa curiosité s'effaçant après ses dires. Elle n'était pas d'une grande aide, il devait se débrouiller tout seul dans ce monde détruit par la folie de l'être humain. Elle savait ce qui allait se passer, elle était assez réaliste pour le comprendre. Jusqu'à ce qu'ils comprennent. Mais ce sera trop tard. Oui. Pour lui répondre tout de même, à la question qui lui piquait la curiosité, elle levait le bras et posait son index sur la tempe. Le regard fixe, telle une statue de marbre. Sa façon d'être pouvait être effrayante. Surtout en ne réagissant même plus.

« Ça se passe là. Oublie tout ce que tu sais à propos de la vie quotidienne des moldus. De tout ce qu'on t'a fait croire au fil du temps, écoute moi bien, parce que je ne le répéterai plus jamais. Il existe des moldus plus puissants que l'on te le fait croire. Peut-être ne sont-ils pas magiques, mais ils ont tous quelque chose en eux de spécial. Comme le sang moldu coule dans mes veines au même titre que le sang sorcier, je suis en partie moldue. Et grâce, ou à cause, je suis considérée comme... Surdouée. Je suis le cas d'une Dyssynchronie interne. »

Qu'était-ce exactement ? Cette question qu'il pourrait bien lui poser directement après, ce qu'elle coupait rapidement.

« Pour ne pas te faire perdre de temps, j'ai beau être surdouée, mais je ne ressens pas le besoin de développer mes sentiments. Comme si je n'étais pas émotive. »

Elle regardait le sol, les yeux à moitié clos. On aurait pu voir à ce moment là, un semblant de sourcils froncés sur son visage. Un semblant, subtil.
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Message#Sujet: Re: J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.   J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre. Icon_minitimeMer 7 Mai - 10:26



“ J'ai du temps à perdre. J'ai toujours du temps à perdre.”



Il lui avait posé la question, pourquoi elle n’arrivait pas à dormir, pourquoi cherchait-elle la solution dans les potions ? Mais toute cette personnalité était source de doute et d’étonnement pour Bill. Aucune expression ne filtrait, elle agissait presque comme un automatisme, comme une obligation de vivre sans pour autant chercher à ressentir des choses. Vivre sans vivre, était-ce possible ? Elle leva juste l’index qu’elle appuya sur la tempe, toujours sans expression et d’une voix sans émotion,

« Ça se passe là. Oublie tout ce que tu sais à propos de la vie quotidienne des moldus. De tout ce qu'on t'a fait croire au fil du temps, écoute moi bien, parce que je ne le répéterai plus jamais. Il existe des moldus plus puissants que l'on te le fait croire. Peut-être ne sont-ils pas magiques, mais ils ont tous quelque chose en eux de spécial. Comme le sang moldu coule dans mes veines au même titre que le sang sorcier, je suis en partie moldue. Et grâce, ou à cause, je suis considérée comme... Surdouée. Je suis le cas d'une Dyssynchronie interne. »

Planté là, il l’écoutait, pencha un peu la tête, fronça les sourcils, le regard plus dur, chargé de doute, d’incompréhension, d’interrogation. Des moldues plus puissant ? Des surdoués ? Etait-ce possible ? Pourtant son père ne cessait de clamer qu’ils n’étaient autres qu’une vermine, une race inférieur aux sorciers. Il avait certes au fil de ses années à Poudlard, découvert qu’un né moldu ou un métisse moldu/sorcier arrivait sans mal à développer des pouvoirs magiques. Qu’il pouvait s’avérer être un bon élève, capable d’atteindre les aspic comme les sang pur. Mais de là à être puissant, plus puissant, il doutait encore de cette affirmation.

»Dyssynchronie interne ?... Qu’est ce qu…? »
Il n’eut pas le temps de finir sa question, qu’elle enchaîna, donnant avec quelques brides de réponses.

« Pour ne pas te faire perdre de temps, j'ai beau être surdouée, mais je ne ressens pas le besoin de développer mes sentiments. Comme si je n'étais pas émotive. »

Le silence accueilli la fin de ses explications. Serrant la courroie de son sac sur son épaule, debout dans cette salle de cours abandonné, pleins de courant d’air, il fixa cette fille qui semblait encore plus … plus quoi ? Mystérieuse ? Bizarre ?...Folle ?...
Elle semblait tellement décalée, tellement différente. Alors elle ne serait pas stupide ? Comme les autres serpentards l’affirmeraient ?

« Tu ne ressens jamais rien ? Comment c’est possible de ne pas ressentir un peu ?... » Il secoua un peu la tête, toujours cette expression un peu fâché et révolté dans son regard. La méfiance aussi profondément ancré dans sa chair. Tout ce qui lui était encore inconnu ou étranger l’effrayait un peu, il avait grandit dans un univers tellement stéréotypé, qui avait volé en éclat le jour où il avait intégré l’école. Depuis il essayait de comprendre, de faire sa place, de faire son idée sur les choses, tout en cachant aux autres ses doutes, ses interrogations et ses craintes.

« Comment tu peux vivre sans jamais rien ressentir ? Te mettre en colère contre ceux qui t’insultes ? Rire avec d’autre ? C’est… c’est bizarre, non ? Ca ne te touche jamais ? »





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