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 [Alan Dunn Castle, Devonshire] Une promesse...

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Ysbridion
[†] Purdey W. Potter
[†] Purdey W. Potter
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Message#Sujet: [Alan Dunn Castle, Devonshire] Une promesse...   [Alan Dunn Castle, Devonshire] Une promesse... Icon_minitimeLun 12 Jan - 13:55

3 janvier 1946, Cimetière de Beyond's Path, près de Londres

Il faisait froid ce jour-là, la neige tombait à gros flocons et recouvrait les tombes d'un linceul blanc immaculé. Vêtu de sa tenue d'apparat des Wardens, se tenant à un canne Purdey regardait le petit carré de cimetière où s'alignait plusieurs croix blanches. Les autres stèles était en granit gris mais celles-ci elles étaient d'un blanc immaculé et le symbole de l'unité dont elle avait été la chef ornait chacune d'entre elles.  Au centre, sur un piédestal, se dressait une statue d'un homme et d'une femme droit et fier dans leur tenue de combat, l'écriteau en lettres d'or rendait hommages aux fiers Aurors tombés au champ d'honneur en combattant la tyrannie.
Le regard de Purdey passa des noms qu'elle ne lut pas (elle les connaissait tous) à cette statue puis aux cinq trous à l'autre bout du carré. Devant les trous se tenait cinq cercueils recouvert du drapeau et devant une foule de gens habillés en noirs et tous ses frères et sœurs d'armes encore en vie.  Un grand vide semblait s'être emparé de la galloise depuis l'attaque du nouvel an. Elle avait dit à ses hommes que la mort de Grindelwald serait la fin de la guerre. Fini les privations, les combats acharnés et les morts...et pourtant elle était là, aux funérailles de cinq de ses vétérans qu'elle avait amenés jusqu'à la fin. Leur mort hantait les nuits de Purdey, elle qui dormait déjà peu ne trouvait plus le sommeil.

Ce fut sa fille qui tira doucement sur sa manche et la sortit de sa réflexion.  Ils attendaient qu'elle parle, lui disait Cenlyn, ils attendaient son discours à elle. La petite poufsouffle aida sa mère à marcher jusque devant les cercueils. Purdey contempla l'assemblée, les visages ravagés par les larmes de ceux que les morts laissait derrière, ceux plus dignes de leurs frères d'armes.

Erik Doyle, Patrick Williams, Jynx O'Donnell, Moira Galloway, Lance Hawk, la voix de Purdey brisa le silence, Vous le savez je suis une femme d'action pas de paroles...Vous ne devriez pas être là, vous devriez être avec votre famille en train de profiter du bon temps. Je vous avais promis qu'on reviendrait sain et sauf, sa voix vibra et sa lèvre trembla, dwi n chwith, je suis désolé

La baguette de Purdey jaillit dans sa main, trois autre Wardens la rejoignirent. Ils brandirent leur baguette au-dessus des cerceuils et firent jaillir  à quatres reprises des petites boules de flammes  qui voletèrent au-dessus des cerceuils avant de disparaitre....

Château des Camron, Quelques jours plus tard...

Il neigeait dehors. Dans la chambre de Purdey, s'il ne faisait pas froid il y faisait une température à être plus à l'aise sous sa couette. Pourtant ça n'est pas ce qui semblait déranger l'ancienne chef des Wardens d'être assise sur son lit nue comme le jour de sa naissance. Malgré les stigmates de la guerre, le corps de la galloise était loin d'être désagréable à regarder. Dans ses mains elle tenait une photo représentant Purdey avec son mari, sa sœur, les grands-parents et plusieurs Wardens dont Chris. Cenlyn était dans les bras de sa mère qui tentait de soustraire ses cheveux à la poigne d'acier de la petite fille, Angus portait Rhian qui posait fièrement comme s'il partait en guerre avec ses parents. Tout le monde souriait et faisait des signes de la main, c'était aujourd'hui une photo presque insupportable à regarder. Elle était été prise la veille du départ pour le continent et aujourd'hui les deux seules Wardens encore en vie de la photo était Purdey et Chris. Tous les autres étaient morts ou disparus durant la guerre. Le lourd fardeau que portait la galloise était d'être capable de se rappeler le nom et la mort de chacun d'entre eux et Merlin seul savait combien elle aurait préférée en oublier certaines.

Quelques heures plus tôt elle avait dit à Chris comment continuer le combat, comment les Wardens devaient évoluer pour affronter leur ennemi. L'évidence s'était imposé peu à peu à Purdey; Elle devait protéger ses enfants et avait le devoir de finir le travail en mémoire de ceux qui étaient morts et il n'y avait qu'un seul moyen.  Elle se leva et se vêtit rapidement d'un simple pantalon noir, d'une chemise, d'un corset et de longues bottes de marches aussi sombre que ses cheveux. Elle tira ensuite de sous le lit une très grosse mallette en cuir, elle enleva précautionneusement la poussière . Elle eut un moment d'hésitation, ce qu'elle avait rangé là-dedans ne devait jamais ressortir, c'était la promesse qu'elle s'était faite. Elle soupira et fit quelques moulinets au-dessus de la valise avec sa baguette. Il y eut un bruit d'horloge et de mécanisme qui s'activa et un petit clic, Purdey ouvrit la mallette.

Dedans il y avait des dessins, des photos, des lettres, des souvenirs d'amis ou d'ennemis. Toute la vie de Purdey Potter commandant des Wardens of The Light était contenu dans cette mallette. Les photos ici et dans son bureau de Poudlard n'était que la partie  qu'elle voulait bien montrer. Elle poussa tout ça et sortit d'abord une ceinture d'accessoires avec un fourreau de dague qu'elle mit immédiatement. Elle retrouva rapidement la dague dont le tranchant était intact, un corbeau ornait la lame. Purdey rangea la dague dans le fourreau et le fixa à sa cuisse.  Vint ensuite des gantelets de cuir similaire à ceux portés en Quidditch, sauf que ceux de l'ancienne auror était en cuir clouté et bien plus solide. Le droit avait un mécanisme permettant de dégainer sa baguette rapidement, elle le  huila et il fut comme neuf.
Ce qui restait au fond du coffre elle le sortit soigneusement, le déplia  et l'épousseta avant de prendre le temps de le regarde. Ce long manteau noir-bleu avec une capuche qui cachait le haut du visage était devenu plus qu'un simple vêtement utilitaire. C'était un symbole de la Grande Guerre Magique, les moldus avait le général Montgomery et son béret militaire...les sorciers avait Purdey et son manteau noir à capuche. Pour les Grindelwadiens  cela la représentait la mort implacable, un ennemi qui vous traquerait jusqu'au bout. Les Alliés y avait vu le symbole de la justice, un roc incorruptible contre les mages noirs, le rempart de la liberté. Purdey soupira et mit le manteau puis mit la capuche sur sa tête.  Elle se regarda dans le miroir, elle y vit un fantôme  de son passé qu'elle pensait ne plus revoir.  Un sourire naquit sur son visage...

Alan Dunn Castle, Angleterre, Un mois plus tard...

Les longs couloirs du château n'abritait plus personne depuis plusieurs décennies déjà. Le vent mugissait entre les fenêtres brisées faisant voler les feuilles et la poussière. Purdey apparut dans un bruit semblable à un crépitement, un petit coup de tonnerre brisant le silence du bâtiment abandonné. A ses côtés se tenait Chris, son bras droit dans cette nouvelle unité faite sur les cendres des Wardens. La galloise portait sa tenue d'Auror, elle regarda son ami avec un sourire puis porta son regard sur la gigantesque bâtisse.

D'un geste elle invita McDowell à la suivre. Elle avait sélectionnée cet endroit personnellement pour être le QG de la nouvelle unité. Le château d'Alan Dunn était un château moldu, abandonné en plein Devonshire et oublié de tous. En bref, l'endroit parfait pour cacher une unité secrète magique contre ses ennemis  d'après l'Auror. Ils passèrent par la grande porte en bois défoncée et pourrie et s'enfoncèrent dans les caves du château. Ils s'arrêtèrent devant une vieille tapisserie moisie, Purdey brandit sa baguette magique et un éclair orangé frappa l'oeuvre en son centre. L'onde se propagea à toute la tapisserie qui s'ouvrit en grand pour laisser la place à un escalier sombre.

Le quartier général qu'avait fait construire Purdey était organisé autour d'une grande salle circulaire.   Chacun y avait son espace personnel avec tout le matériel nécessaire. Chris disposait de tout un laboratoire et une salle d'autopsie dernier cri.  Légèrement en hauteur, dans une pièce à part se trouvait le bureau de Purdey, le balcon la faisait dominer tout le QG.  Le centre de la pièce était un open space. Sur le mur gauche était écrit les noms des Wardens tombés au combat, en face on voyait le mur reservé aux ennemis recherchés. Au-dessus du bureau de Purdey se lisait “Ysbridion” avec le symbole de l'unité : un crâne devant deux baguettes magiques croisés sur fond noir.
Dans l'open space se tenait tous les frères et soeurs d'armes de Purdey. Tous les Wardens avait répondu à son appel, certains d'eux-même dès que la rumeur du retour de leur chef était arrivé à eux, d'autres après qu'elle soit venue personnellement les voir. Ils lui firent une haie d'honneur quand elle les traversa pour monter sur ce balcon.

D'abord, je vous remercie tous d'avoir répondu à mon appel, commenca t-elle d'une voix forte, tout a commencé par un serment, celui de défendre la liberté et détruire notre ennemi. Nombreux sont nos frères et soeurs mort pour respecter ce serment, lorsque Grindelwald est tombé nous pensions que c'était fini...les évènements nous ont donné tort. Au Nouvel An, parmi les victimes innocentes, Cinq de nos amis sont morts. Nous avons pris en pleine gueule que notre ennemi n'était pas vaincu, qu'il avait prospéré en notre sein et à notre insu...c'est pour ça que nous sommes ici. Ysbridion, le pluriel de “fantômes” en gallois. J'ai choisi ce nom car c'est ce que nous serons, des fantômes combattant dans l'ombre nos adversaires. la voix de Purdey se fit plus fort à chaque phrase. Nous sommes les fantômes de ceux qui sont morts. Mais plus que ça, nous sommes une promesse...la promesse que nous rendrons maintenant coup par coup, que le Royaume-Uni et ses citoyens ont maintenant leur ligne de défense et cette ligne c'est nous...maintenant je n'ai plus qu'une chose à dire : si vous êtes volontaires, faites un pas en avant...

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Mot écrit par Purdey après la mort de de son mari. Elle le porte toujours avec elle.

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Ysbridion
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Message#Sujet: Re: [Alan Dunn Castle, Devonshire] Une promesse...   [Alan Dunn Castle, Devonshire] Une promesse... Icon_minitimeJeu 22 Jan - 18:37

Je me trouve ignoble, insultant, détestable, pour toutes les pensées qui ont pu me traverser quand j'ai acquis pour de bon la certitude que les Wardens allaient se reformer, je me déteste pour le sentiment que j'ai aussitôt éprouvé, et qui depuis n'arrive pas à me lâcher, quoi que je fasse. Ça m'avait manqué. Je le constate et suis bien contraint de vivre avec. Ça m'avait manqué. Comme si j'avais été une sorte d'enveloppe vide qu'on avait vidé de sa substance dès lors que j'avais lâché les armes, avait pris place derrière un bureau, et avait cessé le combat, d'un point de vue physique, tout du moins. Je sais qu'à l'époque, je n'avais qu'une seule hâte, c'était que cela cesse enfin, que Grindelwald soit défait, et que nous puissions tous retrouver une vie normale. Je rêvais de pouvoir assurer le meilleur des avenirs à mon fils, qui depuis a appris à se débrouiller seul et à se moquer des sacrifices que je me sentais capable de faire pour lui. Il faut croire que je suis devenu égoïste. Je regrette l'adrénaline, ce fil tendu au dessus d'un vide mortel sur lequel on est contraint de marcher et qui vous donne l'impression d'être plus vivant que jamais. Les idées de Grindelwald ont trouvées de nouveaux maîtres, de nouveaux porte-paroles, et je ne peux m'empêcher d'être satisfait d'avoir à nouveau cette cible à combattre. De nouveau, je n'aurais de répit avant que ça cesse enfin. Ils ont emportés sur leurs sillages bon nombre de nos frères, déjà, on ne peut pas les laisser poursuivre. Déjà depuis mon bureau, en bon criminologue investi au maximum de son travail, mon esprit se laissait accaparer par cet ennemi particulier. Il est temps d'employer toutes les méthodes possibles pour le vaincre.

Et un fois que ça aurait cessé… je m'ennuierai sans doute à nouveau. Mais pour le mieux. Une chaleur étrange m'emplit le coeur quand mon regard croise ceux de mes compagnons d'armes, si certains semblent hésitants, beaucoup paraissent aussi déterminés que moi. Et quand Purdey nous galvanise de son discours, je sais plus que jamais que c'est à ces idéaux et à ce combat que j'appartiens. Même si mon corps vieillissant voudra sans doute me contredire bien rapidement.

Ysbridion. C'est un nom qui me plaît bien. Il retranscrit à merveille ce que nous devons être, ce que nous allons être. Je ne lâche pas Purdey du regard. Elle a toujours s'attirer le respect en quelques mots, capter votre attention le temps d'une seconde, mon respect et mon attention, en tous cas. J'aurais presque applaudi, au terme de sa harangue, mais bien sûr, ce serait hors de propos. À la place, quand elle lance son appel aux volontaires, le premier je m'avance d'un pas, mécaniquement, j'ai même l'impression de l'avoir fait avant qu'elle ne le demande. Je suis sûrement le premier à m'être avancé. Je n'ai pas eu besoin d'hésiter. Et je pense ne susciter la surprise de personne, encore moins celle de Purdey. Je suis de retour, éveillé comme d'un long sommeil. Et prêt à combattre.

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Message#Sujet: Re: [Alan Dunn Castle, Devonshire] Une promesse...   [Alan Dunn Castle, Devonshire] Une promesse... Icon_minitimeVen 13 Mar - 15:17

(HJ : Réponse tardive j'attendais d'autres reps mais qui ne viendront pas en fait^^, j’enchaîne donc que maintenant et je conclus)

Un fin sourire illumina le visage de Purdey quand elle vit ses anciens camarades faire tous un pas en avant, sans exception. C'était pour ça, entre autre choses, qu'elle les avait rappelés eux pour ce combat. Nonobstant leurs qualités évidentes de combat, chaque Wardens présent ici avait cette force mentale. Cette conscience de se battre pour autre chose que leur simple vie, ils se battaient pour une idée, pour les générations futures. Qu'il ne soit pas dit que sitôt Grindelwald mort, ils avaient abandonnés la lutte, s'étaient cachés dans leur terrier sans agir. Ils étaient là, tous prêts à se battre et à en découdre.
Inconsciemment, Purdey s'était relevé, elle se tenait plus droite, les mains derrière le dos. L'Auror, la chef des Wardens reprenait peu à peu ses marques. Elle regarda chacun d'entre euxn ils tenaient là en ligne, droit comme elle, les yeux fixés vers elle attendant les instructions. Elle poursuivit son discours, abordant cette fois les détails pragmatiques de l'unité :

- Le premier ministre nous donne carte blanche pour éliminer les terroristes. Pour cela nous n'aurons aucune existence officielle, vous devrez garder votre vrai travail et mentir ou cacher sur vos absences la nuit. Si vous parlez à qui que ce soit de l'Ysbridion, cela sera considéré comme de la haute trahison et passible d'Azkaban à vie.  Nous n'existons pas et seul le ministre le chef des Aurors ont connaissance de notre existence. Nous aurons accès à tous les fichiers, de toutes les organisations. Ce que je veux savoir c'est si vous serez prêt à faire ce sacrifice de devoir cacher toute une partie de votre à vos proches : famille, amis,...tout le monde sans exception.

En l’occurrence, la galloise savait très bien de quoi elle parlait. Ses enfants la croiraient en dehors de ce guerre, à transmettre ses connaissances aux élèves de Poudlard. Ils ne devaient jamais savoir l'autre vie de leur mère. Ils étaient encore bien trop jeunes pour comprendre pourquoi leur mère avait ce choix difficile. Rhian et Cenlyn était bien plus matures que les autres enfants de leur âge, ils  le restaient néanmoins par bien des aspects. Elle avait eu une longue période de doute, incapable de savoir quel était la bonne décision. Maintenant qu'elle était là et qu'elle voyait les visages de ses hommes elle n'avait plus aucune hésitation. Pour que ses enfants vivent en paix, elle devait à nouveau se battre.
Au sein de la toute nouvelle unité, personne ne broncha après évocation du statut de l'unité. Il sembla à Purdey que tous avait compris pourquoi ils allaient combattre dans l'ombre. Ils fallaient affronter l'adversaire là où il était. Pendant la guerre, l'ennemi avait un uniforme et un étendard, aussi les Wardens les affrontaient de même. Les néo était une organisation secrète, caché dans les ténèbres et là que l'Ysbridion frapperait. Elle commença à faire les cents pas et sourit qaund elle songea à la suite du programme. Toute personne censée qui connaissait Purdey n 'était pas sans savoir que c'était de mauvaise augure quand la jeune femme souriait de cette manière. Elle avait cette air d'une gamine qui prépare un belle bêtise, elle poursuivit sur un ton amusé :

- Bien, maintenant que nous d'accord sur les modalités passons aux choses sérieuses, on s'est tous un peu laissés aller depuis la fin de la guerre. On s'est un peu empattés, les réflexes se sont émoussés, il est temps de remettre tout ça au niveau ! Entraînement pour tout le monde ! On va commencer par un footing ! C'est parti !

Il y eut des soupirs de protestation et d'agacement que Purdey accueillit avec le sourire. Elle leur expliqua que l'étage en dessous contenait une salle d'entrainement complète avec des vestiaires pour se changer . Elle les emmena dehors et ouvrit le bal par une course dans la jardin du château avec différents obstacles (saut, cibles à viser,etc...) pour tester leur niveau. Deux heures plus tard, Purdey était aussi épuisé et lessivé que ses hommes mais contente. Ils avaient somme toute gardés un bon niveau, le peu qui avait été perdu reviendrait vite. Après une douche, un repas en commun les membres de l'Ysbridion rentrèrent chez eux.

Purdey arriva en corbeau dans son bureau. Elle reprit forme humaine et avant de se coucher monta dans le dortoir des garçons de Gryffondor. Aussi discrète et silencieuse qu'un chat elle s'approcha de son fils endormi et lui caressa les cheveux avant de déposer un baiser sur son front. Elle se glissa ensuite discrètement dans le dortoir des filles de Poufsouffle pour voir si sa fille allait bien. Elle lui repoussa quelques mèches qui lui dérangeait le nez et déposa également un baiser sur son front. Elle aurait vraiment voulu ne pas retourner au combat mais quand elle voyait ses enfants et qu'elle savait que cette fois ils étaient directement menacés elle ne pouvait pas rester en arrière les bras croisés. Elle sourit et retourna dans ses appartements pour s'endormir dans son lit...

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Mot écrit par Purdey après la mort de de son mari. Elle le porte toujours avec elle.

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