Une soirée qui promet du mouvement (Gwendall <3)

Gwendall & Sasha

Une soirée qui promet du mouvement.

Quand les mangemorts prévoyaient une action, les Colloway étaient de la partie. C’était comme ça, c’était inévitable. Quand on leur demandait de faire quelque chose, ils ne pouvaient évidemment pas refuser, ils étaient pieds et poings liés. Mais en même temps, Sasha devait bien avouer qu’elle trouvait cette perspective de soirée vraiment intéressante. C’était halloween déjà, alors il n’y avait aucune raison de ne pas s’amuser. Et puis surtout, elle pouvait sortir en compagnie de son époux et elle avait le sentiment que ça faisait une éternité qu’ils n’avaient pas passé une soirée tous les deux sans avoir besoin de se limiter dans le temps. Depuis leur retour de vacances, ils avaient dû trouver un autre rythme puisque Sasha avait commencé son travail à Poudlard. Ce n’était pas le travail de sa vie, mais la jeune femme devait bien avouer qu’elle l’appréciait quand même. Mais pour ce dernier, elle passait quand même beaucoup moins de temps en compagnie de son époux. C’était le risque, elle le savait parfaitement en acceptant d’assister Zelda, mais en même temps elle ne pouvait pas se résigner à ne pas travailler du tout. Ça lui permettait, en plus, de faire quelque chose pour Voldemort et c’était donc forcément un point positif. Comme pour ce soir, même si Sasha savourait surtout d’être avec Gwendall.

La sorcière s’était donc apprêtée comme il le fallait pour une telle soirée de ce genre, elle avait même investi un peu dans une nouvelle robe parce qu’elle ne rentrait tout simplement plus dans ses autres robes de soirée. Non pas qu’elle avait pris énormément de poids, pas encore, mais elle en avait pris un peu quand même puisqu’elle était déjà maintenant à son deuxième trimestre de grossesse. Elle n’en revenait pas que le temps passe si rapidement et que d’ici quelques mois, qui allaient sans doute passer tout aussi rapidement, ils allaient être parent. Elle n’en revenait pas, mais elle ne pouvait pas nier qu’elle angoissait déjà un peu. Parce qu’il y avait tout ça, comme cette soirée où ils se rendaient en sachant parfaitement que ça n’allait pas se passer comme tous ces invités imaginaient. Mais bon, ce n’était pas vraiment le moment de penser à tout ça. Sasha avait plus envie de profiter pleinement de la présence de son époux et de cette soirée qui promettait d’être vraiment incroyable.

« Eh bien, ce n’est pas avec ça qu’on va avoir peur. » Affirma Sasha en tournant son regard vers Gwendall une fois qu’ils furent arrivés sur place, parlant évidemment de la décoration de l’endroit.

C’était… particulier. On voyait bien qu’ils se trouvaient à une soirée sur le thème d’halloween, bien sûr, mais quand même la décoration était des plus kitchs. Mais bon, en même temps, ils savaient tous les deux que ce n’était pas la décoration qui comptait. Pour le moment, tout était calme encore, mais ça n’allait pas durer.

« Bon, ça te dit qu’on se rafraichisse tant qu’on le peut ? » Tant qu’à faire, autant qu’ils en profitent pleinement.

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wendall avait le sentiment que ça faisait vraiment une éternité qu'il n'avait plus assisté à l'une de ces festivités mondaines, organisées en grandes pompes pour le divertissement de chacun. C'était qu'il s'agissait là du type de soirée auxquelles il n'était plus vraiment convié, puisqu'il s'agissait là de l'apanage des grandes familles de sang pur, et que même s'il en faisait techniquement toujours partie, il n'était plus le bienvenu parmi les siens depuis son mariage avec Sasha, en dépit de ses allégeances. Même s'il ne raffolait pas de ce genre d'événements, il devait reconnaître que ces derniers lui avaient tout de même manqué. Surtout dernièrement, où il avait grand besoin de se détendre, de profiter, de vivre, tout simplement... même s'il savait d'avance que cette soirée ne serait plaisante selon les termes communs qu'un temps, avant de devenir plaisante non plus pour tout le monde, mais quiconque savait et acceptait les sombres desseins que dissimulait cette soirée (et encore, Gwendall était loin de véritablement tout savoir à ce sujet, il se contentait d'être averti de la tournure dramatique que prendraient les événements sans pour autant en connaître la nature, ni entièrement savoir quel était le but de la manœuvre exactement, qui était visé... même s'il misait sur le ministre de la Magie, bien entendu, puisque ce dernier devait être présent au cours de ces festivités). Bref, même si sa présence en ce manoir était en partie due à ses sombres obligations, il appréciait d'être là également pour de toutes autres raisons, notamment le fait de pouvoir passer ne serait-ce qu'un début de soirée agréable et détendue avec la femme qu'il aimait.

Parce qu'il était évident que la présence de Sasha en grande partie améliorait à ses yeux la qualité que revêtirait cette soirée. Ces derniers temps, même si Sasha et lui se voyaient autant qu'il le pouvait, force leur était de constater que ce n'était tout de même pas pareil. Il s'était habitué à la voir tous les jours depuis qu'ils étaient mariés et vivaient ensemble, alors là, forcément, ça changeait du tout au tout. Mais il pouvait oublier ces désagréments le temps d'une soirée, et profiter de la présence de son épouse, sublime comme à son habitude. Il la trouvait même encore plus belle que d'ordinaire, avec ce ventre de plus en plus proéminent qui mettait plus que jamais en évidence le fruit de leur amour, qui montrait à tous qu'ils seraient d'heureux parents d'ici quelques mois. Oui, il avait vraiment envie de profiter de ce début de soirée, l'apprécier comme s'ils étaient de simples invités innocents à cet événement mondain, même si le décor n'aidait pas réellement. C'était kitsch au possible, il faut dire... Petit travail d'ironie tragique à l'œuvre. Personne n'allait croire à l'avertissement de l'invitation. Le résultat n'en serait que plus grandiose. C'était plus simple d'acculer ses ennemis quand leur défiance était endormie. Il hocha la tête à la proposition de Sasha.

-J'approuve cette idée ! affirma-t-il dans un sourire, avant de leur attraper deux coupes de champagne, il en tendit une à Sasha et les fit tinter l'une contre leur soirée. À cette soirée... qui promet d'être mémorable.

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Gwendall & Sasha

Une soirée qui promet du mouvement.

Sasha n’avait pas vraiment douté du fait que son époux allait accepter qu’ils profitent un peu de cette soirée et qu’ils en profitent pour boire un verre ensemble avant que les réjouissances ne commencent vraiment. Le couple Colloway savait que la soirée n’allait pas durer aussi paisiblement que ce que la plupart des personnes imaginaient, quand bien même ces personnes attendaient quand même d’avoir peur au vu de l’invitation. Sasha devait bien avouer qu’elle avait envie de profiter pleinement de cette soirée avec son époux avant que les festivités commencent. Oh, la jeune femme n’avait aucun souci avec la raison première de leur venue ici (même si dans son état, ce n’était pas forcément raisonnable, mais elle n’avait pas non plus le choix), mais elle avait envie de profiter quand même d’un temps avec son mari, puisqu’ils n’avaient pas autant l’occasion de se voir qu’ils ne le voudraient. Sasha aimait son travail, elle aimait ce qu’elle faisait à Poudlard (même si ça n’avait rien à voir avec Sainte Mangouste), mais elle ne pouvait pas nier que Gwendall le manquait énormément.

Le sourire de la jeune femme s’agrandit donc quand le jeune homme lui tendit un verre de champagne et quand ils les tintèrent l’un contre l’autre. La jeune femme bu une longue gorgée de son champagne, après que son époux ait ajouté que la soirée allait être mémorable.

« A cette soirée. » La jeune femme but une nouvelle gorgée de son verre, le champagne n’était pas trop mal. La décoration était vraiment ignoble, mais le champagne n’était pas mal. En tout cas, il plaisait à Sasha et elle en profitait donc sans ménagement. « Tu sais… j’aime bien qu’on soit tous les deux à une soirée avec le gratin du monde mondain. »

Parce que c’était un peu le genre de chose qu’ils ne pouvaient pas faire normalement. Il était clair que le nom de Colloway était entaché par celui de Davis, celui que la jeune femme avait hérité de son enfoiré de père moldu. Gwendall avait perdu sa place dans le monde mondain, il avait perdu sa place auprès des familles de sang pur qui souhaitaient préserver leur sang. Mais il avait la sienne chez les mangemorts, quand bien même ils devaient donc travailler pour Jedusor. Ce genre de soirée, en temps normal, ils ne s’y trouveraient donc pas. Ils ne se montreraient pas comme ça, à tout le monde, et ça plaisait énormément à Sasha de le faire. Elle aimait se montrer auprès de son époux, avec son ventre un peu rebondi qui laissait deviner la naissance future de leur enfant, un enfant indigne avec un sang taché.

« Je suis sûr qu’il y a un tas de regard mauvais qui se tournent sur nous. »

Et en disant cela, Sasha observa un peu les personnes qui se trouvaient autour d’eux et qui « profitaient » de la fête. Si la jeune femme avait eu des remords de pousser son époux à perdre son statut en l’épousant, elle n’en était pas peu fière maintenant. Parce qu’ils étaient ensemble.

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wendall était-il aussi à l'aise que son épouse vis-à-vis du fait de déambuler au milieu de tous ces individus issus de ces hautes sphères auxquelles il avait lui-même appartenu ? Peut-être pas. Il ne le devrait sans doute pas, mais c'était plus fort que lui, il avait vécu dans ce monde si longtemps, il avait été si fier d'y appartenir, qu'il était difficile de revenir en paria, et de se dire que les personnes autour de lui le jugeaient, parce qu'ils le considéraient comme un traître à son sang. Il s'était fait à cette idée, et il accepterait ses choix, toujours parce qu'il y avait tout gagné au final, il avait une femme qu'il aimait plus que tout, il allait devenir père. Les préjugés et les apparences, en comparaison, ce n'était vraiment pas grand-chose. Alors non, il n'irait pas jusqu'à dire que la situation était simple, pas du tout, c'était difficile que de soutenir des regards ennemis qui autrefois avaient été amis, mais qu'importe, il était amoureux, il était fou de Sasha, et pour elle, il avait affronté mille tourments, il en affronterait mille encore, sans l'ombre d'une hésitation. Alors si elle pouvait, elle, être fière et heureuse d'être à son bras, de prouver à tous qu'il l'avait préférée à tout le reste, alors il serait fier, lui aussi, alors il acceptait d'être jugé. Il s'en fichait. Il n'avait pas besoin d'eux, pas un seul instant. Alors que, par contre, il avait véritablement besoin de Sasha. Sans lui, sa vie était vide, elle n'avait pas de sens. Il avait essayé, il avait voulu privilégier sa réputation au mépris de ses sentiments. Il l'avait amèrement regretté, jamais il ne répèterait la même erreur. Elle était son tout, elle et leur enfant, sous peu. Si pour se satisfaire de ce constat, il fallait accepter d'être un paria parmi ceux qui avaient été les siens, alors il tolérait cette concession sans discuter.

-Je n'en suis pas si sûr, se plut-il à répondre malgré tout avant de déposer un baiser sur sa joue, en éprouvant le malin plaisir de provoquer n'importe lequel de ces voyeur potentiels qui espérerait les voir se déchirer comme pour leur prouver que les avertissements proférés avaient eu un sens. C'était mésestimer là la pureté et la certitude de leurs sentiments respectifs. Ils s'aimaient plus que quiconque ne le pourrait jamais, au point d'avoir affronté des épreuves dont d'autres ne se seraient jamais relevés, le tout pour se savoir plus amoureux que jamais. Nul ne pouvait rivaliser avec cela. Si l'on nous regarde de travers, je crois que c'est surtout parce que la majorité des hommes ici m'envient de t'avoir à mon bras. Tu es sublime.

Et il le pensait. Sasha ne devait pas être ce soir la sang de bourbe qui l'avait détournée du droit chemin, elle était celle qui valait le coup de bouleverser sa vie entière.

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Gwendall & Sasha

Une soirée qui promet du mouvement.

Cette situation était forcément plus facile pour Sasha que pour Gwendall, mais la jeune femme espérait quand même qu’elle n’était pas insurmontable pour son époux. Ils étaient des parias. Elle, elle l’était depuis le jour de sa naissance, parce que sa sorcière de mère s’était entiché avec un connard de moldu. Elle vivait dans ce monde de paria depuis toujours, sans que cela ne lui plaise, mais en s’y faisant quand même. Gwendall, lui, vivait dans ce monde depuis leur mariage, depuis le moment où il avait décidé de s’en ficher de ce que les autres pouvaient bien penser de leur relation. En l’acceptant malgré son sang taché par les moldus, il avait donc quitté ce monde de la haute. Sasha prenait donc bien mieux cette soirée, qui était un peu la première fois où ils étaient confrontés à ce monde depuis que l’Auror l’avait quitté. Ça plaisait à Sasha donc que ces sorciers les regardent de travers, qu’ils puissent leur prouver qu’ils s’aimaient vraiment et qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Malgré le fait qu’ils pensaient surement le contraire, ils étaient bien ensemble et bientôt le fruit de leur amour allait voir le jour. Ça n’allait pas arranger leur situation, mais en même temps Sasha ne changerait rien à cette situation parce que son époux était à ses côtés.

Le sourire de la jeune femme se fit plus grand quand son époux la contredit, affirmant que si la plupart des personnes les regardait, c’était parce que les hommes l’enviaient de l’avoir à ses côtés, après avoir déposé un baiser sur sa joue en provocation. C’était sans doute un peu niais, mais Sasha adorait entendre l’homme qu’elle aimait lui dire qu’elle était sublime. Surtout qu’en ce moment, on ne pouvait pas vraiment dire qu’elle le pensait vraiment. Oh, sa situation n’était pas encore « dramatique », mais elle savait bien que bientôt elle allait être énorme.

« J’aime que tu me flattes. » Affirma-t-elle, avant de reprendre. « Mais je pense que tu te trompes. Ce sont plein de jeunes femmes qui nous regardent, qui auraient rêvé de pouvoir devenir ta femme. »

Au fond, Sasha le pensait vraiment. Cela ne l’étonnerait même pas que plusieurs jeunes femmes avaient eu l’espoir de devenir madame Colloway. Après tout, l’Auror était un très bon parti quand même. Mais il avait tout abandonné pour elle, alors qu’elle n’était pas un bon parti de son côté. Ces jeunes femmes que son époux aurait très bien pu passer de très bons moments, autrefois, mais maintenant Sasha aimait l’idée qu’il n’y avait plus qu’elle qui comptait. Par pure provocation, également, la jeune femme déposa ses lèvres sur celles de son mari. Et ce fut quand elle l’embrassait que Sasha entendit le premier cri. Elle n’avait pas perdu son sourire quand ses lèvres se séparèrent de celle de Gwendall.

« Ça commence… »

Dit-elle dans un souffle, pour que seul Gwendall l’entende. Elle ne tourna pas son regard vers la salle, elle se contenta d’entendre d’autres cris, de sentir la pression de la salle s’alourdir. Elle n’avait pas spécialement envie de voir les épouventards.

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wendall afficha un sourire quand Sasha affirma qu'elle aimait qu'il la flatte. Il n'en doutait pas. Pas un seul instant, même, et c'était bien parce qu'il savait qu'elle apprécierait ses compliments qu'il se permettait de tant lui en adresser. Il aurait pu rassurer la jeune femme en lui assurant que ce n'était pas de la flatterie, qu'il la trouvait vraiment sublime, mais il ne pensait pas que ce soit nécessaire. Il était on ne peut plus sincère, réellement. Et à ses yeux, les kilos en plus qu'elle avait pris depuis les débuts de sa grossesse ne la rendaient que plus belle encore. Elle était radieuse, superbe, il était incapable de la voir autrement. D'ordinaire, déjà, il ne connaissait pas femme plus belle qu'elle, mais alors qu'elle portait son enfant, il ne pensait pas qu'aucune autre puisse rivaliser avec elle, et quand bien même il y en aurait, il serait bien incapable de les voir. A ses yeux, il n'y avait qu'elle. Elle était lumineuse, incroyable. L'Auror ne serait vraiment pas surpris qu'on la zyeute du regard uniquement pour constater sa beauté. Mais il se permettait de ne pas être jaloux. Parce qu'il savait qu'ils s'appartenaient, quoi qu'il en soit. Et ça faisait partie du plaisir, sans l'ombre d'un doute.

-C'est vrai, répliqua Gwendall sans y croire une seule seconde. Qui ne rêverait pas de devenir mon épouse ? ajouta-t-il, se permettant de se vanter... en y croyant en partie, parce que l'air de rien, Gwendall avait été longtemps un bon parti : une excellente situation professionnelle, une famille de sangs purs de bonne réputation, et puis, il osait se penser bel homme.

Mais une sang mêlée avait volée la vedette à toutes les autres. Et s'il devait réecrire l'histoire, il ne lui préfèrerait certainement pas une autre prétendante. Il était absolument fou d'elle, et il en était encore plus convaincu maintenant que jamais. L'Auror rendit à Sasha son baiser quand les premiers cris commencèrent à retentir. Oui, ça commençait, en effet. Le chaos commençait à se répandre. Les épouvantards avaient été lâchés parmi les convives et semaient déjà la pagaille. Si les deux mangemorts ne voulaient pas être pris à leur propre piège, il valait mieux qu'ils s'éloignent discrètement de tout danger.

-Viens..., lui dit-il à l'oreille en l'attrapant par la main.

Dans le chaos ambiant, plus personne ne prêtait attention, à eux, désormais, et ils pouvaient donc s'éloigner sans être vus ni éveiller les soupçons. Gwendall l'invita à monter des escaliers qui menait à un étage supérieur, condamné, ou d'autres manants auxquels il ne prêtait pas la moindre attention s'était réfugiés, eux aussi. D'ici, ils avaient une vue parfaitement dégagée sur toute la salle de réception. Il serra alors Sasha dans ses bras, comme il l'aurait fait s'il avait voulu la rassurer, pour mieux pouvoir glisser à voix basse au creux de son oreille :

-On profitera mieux de la vue, comme ça.

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Gwendall & Sasha

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Tout cela n’était au fond qu’une plaisanterie et Sasha savait parfaitement que Gwendall n’y croyait qu’à moitié, mais Sasha se demandait vraiment qui pouvait ne pas rêver de devenir son épouse. Après tout, l’Auror avait tout pour lui. Il était beau, c’était un bon partie (avant qu’elle ne vienne gâcher la pureté de son sang avec son sang de moldu), il avait une bonne situation, il était donc un bon partie et Sasha était persuadée que de nombreuses jeunes femmes avaient nourris l’espoir de l’épouser. Elle ne pouvait pas nier ressentir un peu de jalousie, mais elle était surtout fière d’être celle qu’il avait choisi, celle qu’il aimait et surtout celle qui portait son enfant. En tout cas, cette soirée promettait vraiment d’être amusante. De son côté, Sasha ne voyait aucun souci à s’afficher auprès de Gwendall, même si elle était considérée comme une ignoble personne qui avait salit le sang d’une famille si honorable dans le monde magique. Et puis, les hostilités commençaient enfin. Même si ce n’était pas une partie de plaisir de travailler pour Voldemort, Sasha appréciait quand même de pouvoir agir en tant que mage noir. C’était quelque chose qui faisait partie d’elle depuis un moment maintenant, tout comme Gwendall, des pans de sa vie qu’elle appréciait. Elle aimerait pouvoir travailler autrement, pour une autre personne, mais Sasha n’allait pas se focaliser sur ça. Elle était certaine qu’ils allaient pouvoir s’amuser ce soir.

Sasha suivit Gwendall quand il attrapa sa main pour la conduire dans un endroit un peu sûr. Au vu de ce qu’ils savaient tous les deux, la sorcière n’avait aucune envie de rester dans le coin et de se retrouver confronté aux épouventards. C’était amusant de voir ces créatures semer la zizanie dans la soirée – même si c’était encore bien léger – mais Sasha n’avait aucune envie de se retrouver confronté à sa plus grande peur. Elle suivit donc, sans un mot, son époux jusqu’à un étage supérieur. Ils croisèrent plusieurs groupes de personnes qui cherchaient un moyen de s’en aller, mais c’était impossible, personne ne pouvait quitter cet endroit. Pas avant que la soirée ne soit terminée en tout cas, pas avant qu’ils ne se soient suffisamment amusé. De là où ils se retrouvèrent, ils avaient une belle vue sur toute la soirée. Sasha se serra un peu plus contre son mari.

« C’est parfait ici. » Affirma-t-elle alors, dans un souffle, toujours serré contre son mari. La jeune femme ne voyait pas d’inconvénient à lier l’utile à l’agréable. Autant qu’elle profite de la vue, en même temps que l’étreinte que lui offrait Gwendall, attendant le moment où ils allaient agir. Et alors qu’elle observait l’assemblé, s’amusant de voir ces différentes peurs se matérialiser devant les convives, elle ne put s’empêcher de reprendre. « En quoi se transformerait un épouventard devant toi ? »

C’était sans doute bête, mais Sasha se posait vraiment la question. Oh la jeune femme connaissait suffisamment son époux pour avoir des idées, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse. Sans pour autant avoir envie de confronter Gwendall aux épouventards.

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ui, l'endroit était parfait, ou du moins pour le moment, il n'avait pas été pris d'assaut. Sous l'effet de la panique, les sorciers présents semblaient ne pas avoir envisagé de trouver cette issue, et c'était une chose qui ne manqua pas de le rassurer, il n'y avait pas beaucoup de planques desquelles attendre que les événements se tassent avant que cette première crise soit jugulée et qu'une autre lui succède. Là, ils avaient un endroit idéal où observer le spectacle tout en faisant mine de se protéger et de se planquer. En tant qu'Auror, Gwendall devrait peut-être se précipiter dans la cohue, mais il en était hors de question, s'il pouvait s'épargner cette peine, il le faisait. Et si on devait le lui reprocher. Eh bien, il dirait qu'il avait privilégié le fait de garantir la protection de son épouse naturelle. C'était quelque chose de naturel, non ? Oui, tout à fait. Il choisissait de prendre soin de ce prétexte. Ce n'était pas totalement faux, d'ailleurs. Gwendall n'avait eu aucune envie de se priver d'une soirée passée avec son épouse, et ils n'avaient pas eu le choix de leur présence et de leurs absences, ils se devaient d'être là, un point c'est tout. Mais présentement, il refusait que la jeune femme se mette en danger, et qu'elle mette en danger leur enfant dans la foulée. Et à ce sujet, d'ailleurs.

-Je n'en ai aucune idée, avoua-t-il quand Sasha lui demandait quelle forme pourrait bien prendre un épouvantard face à lui.

Cela ne lui était jamais arrivé, alors il ne savait pas vraiment ce qu'il en serait, et il n'avait pas envie de se jeter dans la foule pour savoir ce qu'il en état. L'Auror réfléchit un instant. Peut-être se trompait-il, mais il pensait avoir une idée assez précise de ce que pourrait être sa plus grande peur. Cette angoisse le tenaillait depuis un moment maintenant, elle avait pris de l'ampleur quand Sasha avait été envoyée à Azkaban, et elle était devenue proche de l'intenable quand la jeune femme lui avait appris qu'ils allaient avoir un enfant. Jamais une nouvelle n'avait occasionné en lui autant d'angoisse que de joie.

-Je crois... en fait, j'en suis presque sûr, ma plus grande peur, c'est de te perdre, de vous perdre tous les deux.

Et malheureusement, vu la précarité de leur situation, les risques étaient réelles. Ce n'était pas juste une peur infondée et irrationnelle, c'était une peur qui avait toutes les raisons du monde d'exister. Même s'il comptait bien tout faire pour que ça n'arrive jamais, surtout pas. Il reprit la parole, il n'avait eu aucune envie de plomber l'atmosphère, mais il ne pouvait qu'être sincère.

-Et toi, à ton avis, ce serait quoi pour toi ?

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Bon, ils n’avaient peut-être pas besoin de parler de cela en fait, mais pour autant Sasha ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse. Et puisqu’ils pouvaient discuter tranquillement, sans être trop ennuyé pour le moment, autant qu’ils en profitent. De là où ils étaient, les sorciers pouvaient parfaitement voir les évènements qui se déroulaient au manoir, afin de se préparer à la suite. Parce qu’ils avaient conscience tous les deux que ce n’était qu’un début, que les festivités ne faisaient que commencer et que la suite allait être bien pire encore. Gwendall devrait sans doute, en tant qu’Auror, être au cœur de l’action afin de défendre les gens, mais Sasha n’avait aucune envie de le laisser aller se battre et de devoir rester à l’écart. Ce que la jeune femme voulait, pour l’heure, c’était profiter de la présence de son époux. Et par chance, son état ne pouvait que pousser le monde à croire que Gwendall prenait la décision de la protéger. Ils auraient bien assez à faire ensuite.

Et pour l’heure, donc, Sasha ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse. Elle n’avait aucune envie qu’ils se retrouvent confronté aux épouvantards, parce que même s’ils savaient ce qu’il en était, les plus grandes peurs pouvaient être déstabilisantes. Gwendall lui répondit d’ailleurs, sur la forme que prendrait l’une de ces créatures devant lui. Au fond, Sasha n’était pas vraiment surprise et elle ne pouvait pas nier que ça la touchait de l’entendre lui dire ça. Sa plus grande peur était le fait de la perdre, de les perdre tous les deux. Elle avait cru le perdre, elle avait cru qu’il ne reviendrait jamais dans sa vie, elle avait cru en mourir. Elle ne pouvait que le comprendre et au vu de leur situation, Gwendall avait plus d’une raison d’avoir peur qu’il leur arrive quelque chose. Ce soir par exemple, ce n’était pas une soirée de tout repos pour une femme dans son état. Mais en même temps, ils n’avaient pas le choix. Et ils avaient décidé de prendre le risque en voulant fonder une famille. Sasha se serra un peu plus contre son époux, une manière comme une autre de le rassurer, quand bien même il n’en avait peut-être pas besoin. Il ne la perdrait pas, Sasha ferait tout son possible pour qu’il ne lui arrive rien, ni à elle, ni à l’enfant qu’elle portait. Pour Gwendall, pour eux, pour leur famille.

« J’ai peur de te perdre aussi. » Dit-elle alors, quand Gwendall lui retourna la question. « Il y a plusieurs choses qui me viennent à l’esprit en fait. » Azkaban lui faisait peur encore, elle voyait parfois encore la prison dans ses cauchemars. Son père aussi, forcément. L’idée de perdre Gwendall et son enfant, Angus aussi. Voldemort aussi lui faisait peur, ce qu’il était capable de lui faire, de faire à son époux si elle n’obéissait pas à ses ordres (et elle savait de quoi elle parlait). « Mais je crois que ce qui me fait le plus peur c’est… qu’il ne m’aime pas. »

Leur enfant, cet enfant qu’il portait, qu’il ne l’aime pas comme elle haïssait ses propres parents. On ne pouvait pas dire que Sasha avait vraiment un exemple de famille idéale.

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wendall apprécia de sentir Sasha resserrer leur étreinte. Ca lui faisait le plus grand bien. Certes, il n'était pas confronté directement à sa plus grande peur et ne pouvait donc savoir si ses présomptions étaient justes ou si sa pire terreur n'était pas quelque chose d'un tantinet plus... trivial et terre à terre, mais malgré tout, il n'aimait pas réfléchir à cette hypothèse qui ne quittait jamais vraiment ses esprit. Forcément, il angoissait souvent pour Sasha et leur enfant, c'était normal. En tant que mangemorts, leur avenir était plus qu'incertain, et étant donné ce qu'ils avaient vécu par le passé, ils savaient l'un comme l'autre que rien ne serait jamais complètement acquis entre eux et dans leur vie de manière générale. Non pas qu'ils ne s'aimaient pas assez pour affronter toutes les épreuves qui les attendait (au contraire, c'était tout l'inverse), mais la nature de ces épreuves restaient proprement incertaines, et l'Auror supposait qu'elles gagneraient encore en violence et en intensité dans les temps à venir. La gradation de ce qu'ils avaient vécu n'était jamais allée du pire au moindre malheur, en ce qui les concernait. C'était plutôt tout l'inverse qui se produisait. Il apprécia donc sincèrement le geste de Sasha, qui lui communiqua toute la force et tout le courage dont il avait besoin pour progresser, pour s'en sortir, quoi qu'il arrive. Et il espéra savoir lui en communiquer tout autant quand elle lui apprit ce qui était sa plus grande peur à elle. Il devait reconnaître qu'il avait supposé qu'elle concernerait leur futur enfant, car il était logique qu'ils s'inquiètent l'un comme l'autre à son sujet, mais il ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui dit malgré tout. Elle craignait que leur enfant ne l'aime pas.

L'idée ne l'avait bizarrement pas effleuré. Gwendall avait beau être parfaitement imparfait, il éprouvait déjà tant d'amour pour son enfant à naître qu'il n'avait pas un seul instant supposé que cet amour pourrait ne pas être réciproque. Mais Sasha, elle, avait d'excellentes raisons de s'inquiéter, d'appréhender, de s'interroger. Parce qu'elle avait vécu cette situation, en sens inverse, au sein de sa propre famille. Peut-être qu'elle craignait de réitérer les erreurs de ses propres parents ? Elle n'avait rien à craindre quoi qu'il en soit. Sasha ne s'était peut-être pas imaginée mère avant que leur histoire ne prenne tant d'importance, peut-être qu'elle ne s'était pas attendue à assumer ce rôle si tôt non plus, mais Gwendall en était sûr malgré tout, elle tiendrait son rôle à la perfection. En dépit de tous les problèmes, ils formeraient une famille unie, plus qu'ils n'étaient unis avec leurs familles propres, qui s'étaient délités, et ils trouveraient leur bonheur et leur équilibre, même dans l'adversité.

- Il n'y a aucune chance que ça arrive, affirma-t-il en déposant un baiser sur son front. Tu seras une mère formidable, je le sais. Et notre enfant va t'adorer.

Et il ne disait pas seulement cela pour la consoler. Il le pensait réellement.

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Gwendall & Sasha

Une soirée qui promet du mouvement.

Sasha était sans doute un peu trop anxieuse à penser ce genre de chose, mais elle ne pouvait pas nier que cette idée avait quand même traversé son esprit plus d’une fois depuis qu’elle était enceinte. Bon, en même temps, la jeune femme se doutait que toutes les femmes enceintes devaient avoir le droit à un grand nombre d’angoisse concernant leur futur enfant. Mais bon… Sasha y avait pensé oui, en imaginant sa vie une fois qu’ils seraient parents pour de bon, qu’ils auraient leur enfant avec eux. Si Sasha imaginait Gwendall parfait dans son rôle de père, c’était plus compliqué pour elle. Elle ne s’était jamais imaginée mère, mais maintenant elle avait envie de l’être et elle avait même hâte d’y être. La jeune femme allait tout faire pour être une bonne mère. Mais quand même… En fait, Sasha n’avait aucune idée de ce qu’une famille « normale » devait être. De ce que c’était une famille où les parents aimaient les enfants et où les enfants aimaient les parents. Elle savait bien qu’elle n’avait aucune raison de comparer sa propre famille à celle qu’elle fondait avec Gwendall, parce qu’elle n’était pas sa mère et Gwendall n’était pas son père, donc ils n’avaient rien à voir avec ce qu’elle avait vécu autrefois. Mais elle ne savait pas ce que cela faisait d’être dans une famille aimante, d’aimer ses parents. Elle les détestait, elle aimait le fait de les avoir tué et elle souhaitait que les choses se passent bien mieux avec leur enfant. Il n’y avait aucune raison valable pour qu’elle s’inquiète, mais c’était plus fort qu’elle.

Sasha afficha un léger sourire quand son époux affirma donc qu’il n’y avait aucune chance que cela arrive, avant de déposer un baiser sur son front. La jeune femme ne pouvait que croire qu’il était sincère de le penser, qu’il croyait vraiment qu’elle allait être une bonne mère et que leur enfant allait l’adorer. Sasha l’espérait oui, mais elle ne pouvait quand même pas s’empêcher de le craindre. Sasha ne répondit rien aux propos de Gwendall, elle ne pensait pas qu’il y avait quelque chose qu’elle devait répondre. Elle se contenta simplement de continuer de se serrer dans les bras de l’homme qu’elle aimait, les yeux fermés, heureuse de pouvoir être avec lui en cet instant précis. Quand bien même, le lieu et le moment n’était pas forcément propice à ce genre de « bonheur ». Mais bon, ça se saurait si Sasha était équilibré. D’ailleurs, la réalité ne manqua pas de les rattraper assez rapidement. Sasha se redressa un peu, ouvrant ses yeux, quand elle entendit de nouveaux cris qui dépassaient ceux qui étaient poussé depuis l’arrivée des épouvantards. Et puis, elle observa les lieux, de l’endroit où ils se trouvaient ils pouvaient tout voir. Elle se retint d’afficher un sourire quand elle comprit, le ministre de la magie venait de mourir.

« Ça va être à nous. » Dit-elle dans un souffle avant de tourner son regard vers celui de son époux pour venir déposer ses lèvres sur les siennes. Elle devait bien avouer qu’elle avait hâte de se lancer dans la fosse, ça lui manquait un peu ce genre d’action. Même si bien sûr, elle devait se montrer plus prudente.

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A

voir su décrocher un sourire, même léger, à Sasha, rassura un peu Gwendall. Il se doutait que ses propos ne pouvaient pas suffire à apaiser totalement son angoisse, car elle prenait ses racines dans un passé difficile, et qu'on effacerait jamais d'un revers de main. Gwendall n'avait pas menti, il croyait en chacun des mots qu'il avait prononcés, mais il se doutait que les faits seraient plus convaincants qu'un discours. Quand elle aurait son enfant dans ses bras, quand elle s'en occuperait au quotidien, Sasha saurait combien elle était capable d'être une mère digne de ce nom, une mère que son enfant ne pourrait qu'adorer. En tous les cas, à présent qu'il avait conscience de ses craintes (qu'il regrettait de ne pas avoir su déceler plus tôt que cela), il comptait bien faire tout son possible pour les dissiper, pour lui faire comprendre au quotidien qu'elle n'avait rien à craindre, et que tout allait bien se passer. Sur certains points, ça n'allait pas être bien simple, évidemment, car leur destin ne dépendait pas uniquement d'eux-mêmes et parce qu'ils devaient également se conformer aux caprices de leur "maître" (que Gwendall déplorait toujours de devoir considérer en tant que tel, mais c'était quand même bel et bien le cas, en effet). Mais ça, c'était encore une autre affaire. Encore qu'ils en avaient l'exemple à cet instant précis, car quand des cris différents des précédents se laissèrent entendre, Gwendall l'interpréta comme un signe. A juste titre. Bientôt, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre, inévitable, que tout un chacun ne pouvait qu'entendre : le ministre de la Magie était décédé. Bien. Cela faisait partie du plan. Et cela voulait également dire qu'il allait être temps pour eux d'entrer en scène. Gwendall savoura le baiser que la jeune femme déposa sur ses lèvres, chacun de ses baisers était un nouveau souffle. Il hocha simplement la tête pour confirmer ses dire. En effet, cela allait être l'heure de leur entrée en scène.

La lumière s'éteignit. Il fit parfaitement sombre, suffisamment pour que les sorciers pour changer leur tenue et enfiler leur masque sans que qui que ce soit ne les voit faire. Il allait être temps de passer à l'action, et au fond, l'Auror était ravi d'en être venu à ce moment spécifique de la soirée. Il avait grand besoin de se défouler un peu... même s'il n'aimait pas forcément l'idée que Sasha passe à l'action aussi. Il savait très bien qu'elle se débrouillait à la perfection, mais il avait toujours été protecteur. Et il l'était plus encore depuis que Sasha portait son enfant. Mais ce n'était pas comme si cela dépendait d'eux dans tous les cas.

-En piste ! dit-il alors sous son masque, qui dissimulait désormais à la perfection son identité, pour le meilleur.

Sa baguette à la main, il se jeta enfin dans la mêlée. Le spectacle commençait.

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Gwendall & Sasha

Une soirée qui promet du mouvement.

Sasha ne pouvait pas nier le fait qu’elle avait quand même hâte de rentrer en scène. Si elle se trouvait là, c’était simplement parce qu’elle suivait les ordres de Voldemort et qu’elle n’avait donc pas le choix. Mais quand même, elle appréciait de pouvoir agir de la sorte. En soit, la soirée n’avait rien de désagréable non. Le souci remontait bien plus sur la personne qui donnait les ordres et pas pour ce qu’il défendait, mais sur ses méthodes et la manière dont il avait pris le pouvoir. Mais bon, Sasha n’avait pas besoin de penser à tout le mal qu’elle ressentait vis-à-vis de Voldemort, ce dernier avait de bonne raison de ne pas être apprécié par elle. Il la forçait à agir sous ses ordres, il l’avait torturé, il l’avait manipulé et il s’était servi d’elle pour atteindre Gwendall. Autant dire qu’elle le détestait, mais que dans tous les cas elle n’avait pas le choix que de suivre ses ordres. Si quelqu’un décidait de le faire tomber, elle serait la première à se réjouir. Pour le moment, elle avait les mains bien trop liées pour faire autre chose que de suivre les ordres. Et en cet instant précis, elle avait hâte de le faire. Bon, sa condition n’était pas idéale, Sasha ne pouvait pas non plus affirmer qu’elle était entièrement sereine à l’idée de foncer dans la bataille alors qu’elle était enceinte. Mais elle savait se défendre, elle allait tout faire pour ça. De toute façon, elle n’avait pas le choix et il valait mieux qu’elle ne commence pas tout de suite à pinailler, réservant ça pour la fin de sa grossesse (quand elle pourrait difficilement agir de la sorte). Ça allait lui faire du bien, dans tous les cas, de s’amuser un peu. Parce qu’en réalité, elle trouvait ça amusant quand même.

La lumière éteinte, il n’y avait aucun souci pour les mangemorts pour se changer et revêtir une tenue qui allait les protéger de la vision des autres. Sasha ne mit pas longtemps à se préparer, couvrant donc son corps d’une cape noir et son visage d’un masque, pour que personne ne puisse la reconnaître. Et une fois que ce fut le cas, ils pouvaient effectivement entrer en piste avec Gwendall. Tout comme lui, donc, la jeune femme se lança dans la mêler. Le but de la manœuvre, leur mot d’ordre, c’était de faire le plus de victime. Alors Sasha n’avait pas l’intention de se retenir. À une époque, elle pouvait encore par moment hésiter, mais maintenant ce n’était plus du tout le cas. Elle avait vraiment pris goût à tout cela. Et puisqu’elle n’avait pas le choix de se trouver là, elle n’avait pas l’intention de bouder son plaisir.

Rapidement donc, elle commença à lancer divers sortilèges, un peu aux hasards. Parfois elle lançait directement un sort de la mort qui touchait sa victime et la faisait lourdement tomber raide morte sur le sol, parfois elle s’amusait un peu plus en lançant d’autre sort. Comme cette fois-ci où elle propulsa vivement un homme en arrière. Mais concentrée sur ce dernier, qu’elle s’amusait ensuite à torturer un peu, elle ne fit pas attention à ses arrières.

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Une soirée qui promet du mouvement.

T

out, dans sa situation de mage noir, n'était pas pour plaire à Gwendall, bien au contraire, il n'aimait pas la manière dont Dimitri Borodine avait été remplacé, il n'aimait pas devoir répondre aux ordres d'un post-adolescent orgueilleux au possible, il n'aimait pas le pouvoir que Voldemort avait sur Sasha, il n'aimait pas se sentir saisi à la gorge... Oui, bien des choses le rebutait et lui déplaisait là-dedans, mais il devait tout de même bien reconnaître que certaines situations n'étaient pas pour lui déplaire, et que, dans certains cas de figures, il pouvait même prendre goût à son statut et aux situations qui se présentaient à lui. Après tout, il ne pouvait nier le fait que le dessein poursuivi par son nouveau maître n'était pas différent de celui que défendait l'ancien, et que les méthodes qu'il leur fallait employer à certains moments n'étaient pas pour lui déplaire non plus. Ainsi, il appréciait un peu d'action, il aimait l'idée de se jeter dans la mêlée, il aimait l'idée de faire potentiellement couler le sang. Il aimait être au coeur de l'action. Il ne pouvait pas dire le contraire. D'ailleurs, présentement, il ressentait ce frisson si particulier qui accompagnait toujours ce genre de situations. Même s'il mettait forcément sa vie en danger en mettant en danger (et en détruisant) si possible celle des autres, il appréciait cela, quelque part. Il se montrait clairement imprudent, dans ce genre de situations. Pour preuve, il devrait sans doute être moins téméraire alors qu'il allait être père, et qu'il refusait de partir et ne pas voir son enfant naître et grandir, et il devrait normalement faire preuve des mêmes considérations vis-à-vis de Sasha. Mais le parfum de violence qui lui montait aux narines l'envoûtait totalement, considérablement, même.

Il y allait de nombreux sortilèges, frappant indistinctement ses cibles, l'essentiel étant de faire un terrible carnage, l'essentiel étant de frapper fort et de faire mal. Il lançait de nombreux sortilèges, souvent impardonnables, avec un plaisir ce qu'il y a de plus sadique. Leur mission était simple et claire : ils devaient faire le plus de ravages possibles, ils devaient faire du mal, ils devaient les faire souffrir, ils devaient tuer, torturer, briser... et il s'en donnait à coeur joie, réellement. Il se sentait euphorique, quelque part. Mais cette euphorie fut de courte durée quand son attention se porta sur Sasha. Deux sorciers se tenaient derrière elle, elle ne les avaient visiblement pas vus, et ils semblaient sur le point de s'attaquer à elle.

-Attention ! la prévint-il à son attention, se retenant de prononcer son nom, mais de justesse, saisi tout à coup par une inquiétude qui l'invitait à beaucoup moins de prudence.

Il n'osa pas envoyer de sortilège mortel au deux assaillants de crainte que le sort ricoche, il se contenta d'autres sortilèges offensifs, qui eurent le mérite d'attirer l'attention des deux sorciers dans sa direction. Mais le combat devait vite devenir inégal.

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Gwendall & Sasha

Une soirée qui promet du mouvement.

Sasha ne pouvait pas nier que sa condition rendait le moment quelque peu particulier. Quand bien même sa grossesse n’était pas si avancée que cela, son corps avait déjà commencé à changer et forcément, elle se sentait un peu différente. Elle se sentait plus lourde par exemple. Dans tous les cas, sa condition était différente, mais elle n’avait pas l’intention pour autant d’agir différemment. Alors que logiquement, elle devrait sans doute se montrer plus prudente. Oh, elle n’avait pas non plus l’intention de foncer dans la fosse au lion, sans en sortir vivante. Si elle avait d’ordinaire aucune envie de mourir, elle l’avait encore moins maintenant. Elle n’était pas suicidaire, parce qu’elle savait que sa vie n’était pas la seule en jeu. Toute personne un peu sensée ne se trouverait sans doute pas ici et maintenant dans sa condition. Mais Sasha était une mangemort, elle l’était dans l’âme. Elle n’avait pas attendu d’avoir une marque noire sur son avant-bras pour l’être, ce goût de la violence lui appartenait depuis des années. Elle aimait la violence, elle aimait le sang et elle avait eu besoin de Gwendall pour se rendre compte que c’était l’un des moteurs de sa vie. Elle se sentait complète depuis que l’Auror était entré dans sa vie et depuis qu’elle lui avait fait découvrir ce frisson de violence qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle fonçait dans la masse.

Autant dire que Sasha n’avait pas l’intention de s’en passer, même alors qu’elle était enceinte. De toute façon, elle ne pouvait pas le faire. Même si elle avait voulu, ce n’était pas possible. Quand son maître lui demandait quelque chose, elle n’avait pas d’autre choix que d’exécuter les ordres. Que ça plaise ou non. Mais dans tous les cas, elle n’aurait pas eu envie de refuser. Elle adorait l’adrénaline qu’elle ressentait en cet instant précis, cette impression de toute puissance. Qui avait tendance à la rendre un peu trop imprudente sans doute, ce qui n’allait pas vraiment de pair avec sa grossesse donc. Ce ne fut que quand elle entendit la voix de Gwendall derrière elle, crier un « attention » que la jeune femme se retourna. Elle le vit alors s’en prendre à deux sorciers juste derrière elle, attirant leur attention. Elle ne savait pas exactement ce qui était en train de se passer, mais ce qu’elle savait c’était que son époux venait de lui sauver la mise. Comme bien souvent. Ce fut pleine de gratitude qu’elle leva sa baguette vers l’un des hommes qui s’en prenaient donc à lui. Elle ne pouvait pas prendre le risque de lancer n’importe quel sort, au cas où. Mais elle parvint tout de même à en lancer un, qui fit apparaître des cordes autour des jambes de l’un des adversaires de son époux pour le faire tomber au sol. Un de moins, pour rendre ce duel plus égal. Et puisque cet homme était maintenant incapable de bouger, la jeune femme se rapprocha un peu plus pour lui lancer un sort de la mort en pleine poitrine. Dans ces moments-là, elle aimait vraiment être une mangemort.

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G

wendall avait l'avantage, comparé à ses camarades mangemorts, d'être naturellement exercé au combat. Il n'avait pas appris sur le tas comme beaucoup d'entre eux, il avait reçu une véritable formation au bureau des Aurors, et il savait donc très bien se défendre face à l'ennemi... Mais l'ennemi n'était pas forcément en restes pour autant, bien au contraire, surtout qu'il y avait des Aurors, des vrais, dans l'assistance, de ceux qui n'étaient pas corrompus, et pas forcément corruptibles non plus, au demeurant... Les deux adversaires face à qui il se tenait ne semblaient pas être des Aurors. Difficile d'en être sûr dans la pénombre, c'est sûr, mais il ne reconnaissait pas leur manière de combattre, ce qui ne faisait pas d'eux des adversaires moins redoutables pour autant. Certains sorciers pouvaient être infiniment plus dangereux qu'à l'accoutumée quand leurs vies étaient en danger, quand ils savaient que leur sort dépendait d'un seul instant. Et ils avaient toutes les raisons du monde de croire que leurs vies étaient en jeu, en effet, parce que c'était bel et bien le cas. Tout pouvait se jouer en une fraction de seconde... Il en était de même pour lui aussi, d'ailleurs... tout autant pour Sasha... également pour leur enfant à naître. Mais justement, parce qu'il y avait tant d'enjeu, parce qu'il devait protéger sa famille, Gwendall était complètement déterminé, prêt à tout pour défendre leurs vies. Et Sasha n'était pas en reste de son côté non plus.

Et il lui devait une fière chandelle, d'ailleurs, car la jeune femme parvint à immobiliser un de ses adversaires au sol avant de lui adresser un sortilège mortel. Sous son masque de mage noir, Gwendall afficha un sourire des plus satisfaits. Un de moins, et de la sorte, ils respectaient à la lettre les intentions de leur maître. Non pas que le satisfaire soit ce qu'il préférait au monde, mais c'était une obligation. De la sorte, il savait qu'on les laisserait pas suffisamment tranquilles. Bon, ils ne seraient jamais tranquilles, au fond, et Gwendall ne se faisait pas vraiment d'illusions à ce sujet (il serait absurde de s'en faire la moindre), mais n'importe quel répit qu'ils pouvaient obtenir, d'une façon ou d'une autre, restait clairement bon à prendre. Gwendall n'avait donc plus qu'un seul adversaire face à lui, le combat se révélait dorénavant plus équitable. Ils échangèrent encore plusieurs sorts avant qu'il parvienne à avoir le dessus sur son ennemi, un "Avada Kedavra" eut raison de son sort. Ils étaient saufs, mais le combat n'était pas encore terminé. Gwendall tourna son regard vers Sasha et lui adressa un signe de la tête, qu'il pointait en direction d'un groupe de sorciers apeurés. Il était sans doute temps de leur donner de VRAIES raisons d'avoir peur.

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Gwendall & Sasha

Une soirée qui promet du mouvement.

Ils ne manquaient pas d’être en danger, tous les deux (tous les trois même), mais Sasha ne pouvait pas nier qu’elle adorait vraiment cette sensation. À chaque fois qu’elle pointait sa baguette vers une « pauvre âme innocente » et qu’elle lançait un sort de la mort, elle se sentait grisée. Elle adorait cette sensation, quand elle prenait le dernier souffle d’une personne. C’était une sensation qu’elle avait découvert plus jeunes, mais qu’elle avait appris à apprécier à sa juste valeur depuis que Gwendall était entré dans sa vie. Et à aucun moment, elle ne changerait tout cela. Même si en cet instant précis, ils suivaient les ordres d’un maître que la jeune femme détestait au plus au point pour tout ce qu’il avait fait. Mais en même temps, plus elle se trouvait dans les petits papiers de Jedusor, mieux c’était. Malheureusement, Sasha était arrivée à ce stade. Elle souhaitait faire le plus plaisir à l’homme qu’elle détestait le plus, que Voldemort soit presque fier d’elle (parce qu’elle ne rêvait pas trop non plus), afin d’avoir le moins de souci possible. Et il était évident qu’au vu de son état, elle ne pouvait que chercher à ne pas avoir de soucis, à ce qu’il ne cherche pas à lui faire du mal. Et pour cela, elle devait devenir un parfait pion. Ce qu’elle faisait donc.

En tout cas, avec Gwendall, la jeune femme trouvait qu’ils s’en sortaient à merveille comme d’habitude. Ils devaient se montrer prudent bien sûr – mais si Sasha s’était réellement montrée prudente, elle ne serait pas là en cet instant précis – mais cela ne les empêchait pas de s’amuser. Et le sourire de la jeune femme s’agrandit quand son époux lui fit un signe vers un groupe de sorcier qui semblaient complètement au bord de la peur. C’était mignon. Sasha fit un signe vers son époux pour lui confirmer qu’elle avait bien vu, qu’elle avait bien compris, avant de s’approcher du groupe de sorcier. Pour le coup, elle avait quand même vraiment envie de s’amuser et pas seulement les tuer d’un sort impardonnable. Ils allaient mourir, forcément, parce qu’il n’y avait pas d’autre solution, mais ils pouvaient quand même s’amuser et prendre un peu leur temps. Tout en, bien sûr, restant un minimum prudent. Ils ne pouvaient pas faire n’importe quoi non plus.

Sasha commença par pointer sa baguette sur une jeune femme pour lui lancer un sort d’entrave et elle fut rapidement enroulé dans un amas de corde. Une jeune fille s’approcha vivement d’elle, pour tenter de la détacher. C’était peut-être sa sœur. Sasha aurait pu se concentrer sur d’autre membre du groupe, mais elle décida de se préoccuper de cette fille qui pleurait de plus belle en tentant de détacher la prisonnière. D’un mouvement rapide de baguette, Sasha entailla vivement la poitrine de la jeune fille, qui tomba au sol pour se vider de son sang, juste devant le visage de la prisonnière. En duel, Sasha n’était pas vraiment maître en la matière, mais quand il était question de s’amuser comme ça, elle osait croire qu’elle se débrouiller très bien.

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Une soirée qui promet du mouvement.

L

e hochement de tête entendu de Sasha lui laissa comprendre qu'elle voyait parfaitement où il voulait en venir et qu'elle était par ailleurs ravie de prendre part à son initiative, il faut dire qu'elle était plaisante, cette initiative. S'en prendre à des innocents sans défense n'avait sans doute rien de bien glorieux mais, il faut bien le reconnaître, Gwendall s'en fichait. On ne leur demandait pas de faire preuve d'une bravoure sans bornes en s'en prenant aux Aurors les plus chevronnés du ministère de la Magie, on leur demandait de faire preuve du plus de cruauté possible et de faire un maximum de dégâts. Ils seraient plus efficaces en se confrontant à des innocents incapables de se servir convenablement de leur baguette. C'était en tout cas l'opinion du mage noir, qui de toute manière n'avait pas spécialement l'intention de disserter sur la question. Puisqu'ils n'avaient d'autre choix que de se plier aux règles de leur maître, puisque l'on exigeait de leur part un comportement d'un excessif sadisme, autant faire les choses bien et y prendre du plaisir où ce pouvait être possible.

Sasha ne se fit pas prier et se frotta immédiatement à plusieurs membres du groupe. Si Gwendall ne savait faire autrement que de lui adresser des regards en biais pour s'assurer que tout allait pour le mieux de son côté (il n'était pas aussi... surprotecteur avant, même s'il l'était quand même), mais le fait qu'elle soit enceinte exacerbait bien évidemment le besoin qu'il éprouvait de veiller sur elle. Malgré tout, il n'en oubliait pas les adversaires dans sa ligne de mire, ceux sur qui il avait pointé sa baguette. Un homme d'une cinquantaine d'année, qui tremblotait et sanglotait, avant même qu'on ne s'en prenne à lui, il était déjà complètement terrorisé. C'était une cible beaucoup trop facile, il faut bien le dire. Il lui lança une salve de sortilèges de découpe qui écorchèrent sa peau de toute part et le noyèrent bien vite dans une mare de sang. Il s'écroulait au sol, à bout de force, et Gwendall se désintéressait déjà de lui pour s'intéresser à un autre sorcier qui avait cherché à se défendre.

Il s'apprêtait à lui adresser un sortilège doloris en bonne et due forme quand plusieurs bruits distincts, semblables à des craquements, se firent entendre tous d'un coup Gwendall n'eut pas le temps de se retourner ou de comprendre, l'un des Aurors nouvellement arrivés sur place l'avait désarmé, Gwendall parvint à récupérer sa baguette tombée au sol avant que son adversaire ne s'en empare, mais il devenait évident que la situation s'inversait. Gwendall reconnaissait bon nombre de ses collègues. Ils étaient en position d'infériorité, et il allait peut-être falloir qu'ils envisagent de s'en aller avant de se faire bêtement griller leur couverture.

-Il faut qu'on se replie ! dit-il à l'attention de Sasha.

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