Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry)
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Seth Beresford
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#Sujet: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Ven 21 Juil - 16:40
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle.
Ça n’avait rien de réellement évident pour Seth de venir travailler en ce moment. Mais en même temps, ce n’était évident de ne rien faire ces derniers temps. Ce n’était pas réellement dans son caractère de se laisser désemparer de cette manière, il avait toujours réussi à se relever quoi qu’il avait pu arriver. Il ne se laissait pas distraire, il ne laissait pas le hasard ou le destin s’occuper de sa vie. Et pourtant... et pourtant, il en était là aujourd’hui. Le simple fait de se rendre au bureau des Aurors était une épreuve maintenant. En même temps, en temps normal, Seth ne laissait pas la moindre femme prendre une telle importance dans sa vie. Et si quand elle avait tout découvert concernant ses allégeances ça avait été particulièrement compliqué, maintenant c’était clairement le coup de grâce. Seth n’avait aucune idée de comment il allait faire maintenant, même s’il ne devait normalement rien en montrer. S’il tentait du mieux possible de ne rien montrer. Sauf que son comportement commençait sérieusement à devenir dangereux. Parce qu’il se sentait complètement dériver. La preuve avec ce qu’il avait fait avec la tante d’Elena Lestrange...
Enfin, là, tout de suite, Seth devait se rendre au bureau pour techniquement travailler même s’il n’avait clairement pas la tête à ça. Normalement, le travail avait l’habitude de lui vider l’esprit et de lui faire du bien. Quand il travaillait beaucoup, d’habitude, il ne se laissait pas autant aller à la noirceur de ses pensées. Sauf que là, il n’y arrivait pas. Pour la simple et bonne raison qu’il y avait tout dans le bureau des Aurors pour lui rappeler Pomona. En même temps, par moment, il ne pouvait pas s’empêcher de s’attendre à la voir sortir de son bureau, alors qu’il savait parfaitement que c’était impossible. Parce qu’elle était morte. Enfin, presque, mais c’était tout comme. C’était même pire d’ailleurs. Et en parlant du bureau, en passant à côté, Seth ne put s’empêcher de remarquer que la porte était entre ouverte. Sans vraiment de gêne, le jeune homme s’approcha de la porte pour voir qui se trouvait dans le bureau et il tomba donc sur un homme, qu’il ne connaissait pas. Il aurait peut-être pu se douter de qui était cette personne en fait, mais ce n’était pas le cas. Parce qu’il ne prenait pas la peine de réfléchir autant qu’il ne le devrait.
« Qu’est-ce que vous faites là ? » On ne pouvait clairement pas dire que le ton de Seth était vraiment amical, il le regretterait sans doute. Mais là, tout de suite, il se demandait vraiment ce que ce type foutait dans le bureau de Pomona. Même si c’était idiot, parce que techniquement – même s’il y avait encore les affaires de la jeune femme, autant dire que ce n’était pas joyeux – cet endroit n’était plus à la jeune femme, parce qu’elle n’avait plus sa place dans le bureau des Aurors. Mais quand même, ça l’agaçait de voir un inconnu mettre les pieds ici.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Lun 24 Juil - 17:18
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e n'ai rien vu venir, je n'ai rien senti, je n'ai rien compris. Je rentre d'Inde, je retrouve ma nièce après des mois d'absence (en vrac), et après quelques semaines à peine, j'apprends que Pomona a été accusée d'un meurtre improbable, qu'elle a été condamnée au pire, au baiser du détraqueur. La veille, nous prenions le temps ensemble tous les deux, chez moi. Le lendemain, elle est une enveloppe sans âme dans une cellule d'Azkaban. La nouvelle a été un choc, vraiment douloureux, qui a remis bien des choses en perspective, à commencer par mon récent livre, dont le contenu me paraît maintenant abstrait et inutile. Pomona est morte (tout comme en tout cas), j'ai perdu ma seule famille, et à l'idée de ne plus jamais la revoir, j'ai le cœur en morceaux. Rentrer chez moi, dans un appartement maintenant vide... c'est difficile. Cela fait longtemps que cet appartement ne m'appartient plus. C'est le sien, c'était le sien... Je dois faire le tri... peut-être que je vais repartir... Je ne sais pas trop.
Je suis allé voir Christopher, je ne sais pas trop ce qu'il pense de tout ça, il m'en a dit trop peu, mais je pense que ça doit être aussi douloureux pour lui que pour moi. Il n'a rien pu me dire, si ce n'est qu'il est vraiment désolé, qu'il n'était au courant de rien, qu'il n'a rien pu faire. Il m'a laissé accès au bureau de Pomona, je suis sûrement le mieux disposé à aller récupérer ses affaires, en effet... C'est pour ça que je suis là, d'ailleurs. Fouler le bureau où elle a travaillé et où elle ne travaillera plus, c'est douloureux. Tout dans cette pièce porte l'identité de Pomona, son caractère travailleur, acharné, tenace. Elle n'a pas laissé beaucoup d'effets personnels sur place, mais je les entasse malgré tout dans un seul et même carton, sans avoir la moindre idée de ce que je vais en faire. Je devrais peut-être parler de tout ça à mon frère, mais cet idiot sera capable de croire sa fille coupable... Je préfère ne pas mêler les autres Fitz à tout ça, je ne veux pas salir la mémoire de Pomona... Affairé à la tâche, quelqu'un entre dans le bureau et me réserve un accueil... fort déplaisant.
-Je vous demande pardon ? je réponds d'un ton équivalent. Je n'aime pas être agressé d'emblée, par quelqu'un que je n'ai jamais vu, en plus. Je suis venu récupérer les affaires de Pomona, je suis son oncle. Si vous avez un problème avec ça, vous n'avez qu'à en discuter avec votre supérieur.
Christopher, donc, qui se rangera forcément de mon côté.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Sam 9 Sep - 16:43
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle.
Avec un peu de réflexion, si Seth en était capable donc, il aurait compris que l’homme dans la bureau de Pomona et qui était en train de ranger ses affaires, n’était autre que son oncle. Après tout, qui d’autre viendrait récupérer ses affaires ? Mais il n’était pas capable de réfléchir correctement et il avait tendance à partir au quart de tour. Il n’aimait pas l’idée que ce bureau ne serait plus jamais visité par Pomona, qu’elle ne reviendrait plus au bureau des Aurors afin de travail, que quelqu’un d’autre allait prendre sa place. C’était idiot, mais c’était comme ça. Il ne parvenait définitivement pas à se faire une raison et voir quelqu’un ranger les affaires de la jeune femme, ça ne pouvait que tourner un peu plus le couteau dans une plaie déjà bien béante. Et si cet homme était en plus celui qui allait s’installer maintenant dans ce bureau ? Il n’y avait aucune raison logiquement, parce qu’il ne connaissait pas cet personne et c’était forcément un Auror qui allait prendre sa place. Seth osait croire qu’il connaissait tous les Aurors du bureau au moins de vu. À moins que ça soit un étrange, un Auror d’un autre pays ? Bref, toutes ces pensées lui traversaient l’esprit et forcément, il ne pouvait pas s’empêcher de s’emporter. Il n’avait aucune envie de voir les affaires de la jeune femme disparaître de son bureau et quelqu’un d’autre s’installer à sa place.
Visiblement, l’homme n’apprécia pas plus que cela ce qu’il lui dit et la manière dont il l’accueillit. Logique en même temps, Seth n’aurait pas plus apprécié si jamais une personne était venu le trouver comme il venait de faire. Cependant, l’Auror n’apprécia pas plus que cela la manière qu’il eut de lui répondre de la même façon. Jusqu’à ce qu’il reprenne la parole et explique ce qu’il était en train de faire. Il récupérait en effet bien les affaires de Pomona – ce qu’il n’appréciait pas, parce qu’il avait envie que ce bureau reste celui de la jeune Auror – mais ça c’était parce qu’il était son oncle. Évidemment, Seth aurait du s’en rendre compte, il aurait dû le deviner. Parce qu’il n’y avait bel et bien que son oncle le plus disposé à récupérer ses effets. Seth eut le sentiment de se sentir idiot (et ce n’était clairement pas le genre de chose qu’il appréciait), alors que l’homme lui affirmait que s’il avait un souci avec cela, il pouvait aller en discuter avec McDowell. Ce qu’il ne ferait pas non, parce que ça n’avait pas d’intérêt.
« Non. » Répondit-il alors, pour confirmer qu’il n’avait pas de problème avec la situation. Ce qui était le cas, enfin concrètement avec le fait que l’homme rassemble les affaires de sa nièce. Le sort de sa nièce c’était encore autre chose. « Je suis désolé, je ne savais pas que vous étiez son oncle. »
Autant dire qu’il ne prendrait pas toujours la peine normalement de s’excuser, mais là c’était le cas. Et le ton de sa voix avait radicalement changé également.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Dim 10 Sep - 15:10
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J
e reconnais que je n’ai pas fait preuve de plus d’amabilité que mon interlocuteur, mais tout comme ce dernier en fin de compte, je ne suis pas dans les meilleures dispositions possibles ces derniers temps. Je n’ai pas envie de me justifier de ma présence ici, surtout que si cela ne tenait qu’à moi, je préfèrerais ne pas être là. Je comprends vite que l’agressivité latente de mon interlocuteur n’est peut-être que le fruit de sa propre incompréhension, de son propre deuil subit et inachevé. Parce que dès qu’il apprend que je suis, le ton de sa voix et son attitude changent du tout au tout. Au fond, je peux comprendre, j’aurais trouvé un inconnu dans ce bureau, en train de fouiller dans les affaires de ma nièce, je n’aurais pas été spécialement aimable non plus. Je n’ai pas envie de me prendre la tête, dans tous les cas, alors je me contente d’un geste, comme je balaierai un insecte imaginaire d’un mouvement de la main. Au fond, il ne sert à rien de discuter cent ans à ce sujet, il s’est excusé, et moi, je ne suis pas rancunier, encore moins en présence d’une personne qui semble tout aussi affecté que moi par la perte de Pomona, en fin de compte. Enfin, si je lis entre les lignes convenablement, et ce n’est pas toujours sûr.
-C’est rien, je finis par dire, parce que oui, même si on s’est emportés tous les deux, il n’y a aucune raison pour que je n’accepte pas ses excuses, d’autant que l’intervention de ce jeune homme me rend curieux, vraiment très curieux. Sa réaction n’est tout de même pas anodine, je me demande si elle ne dissimule pas quelque chose. Vous la connaissiez bien ? ne puis-je m’empêcher de demander alors.
Non, je ne saute pas directement à la conclusion que ce jeune homme puisse être celui qui avait fait battre le cœur de ma nièce puis l’avait brisé dans la foulée, mais j’ai des yeux pour voir, et je ne peux que constater que sa réaction, si vive, n’a pas été celle d’un homme indifférent, et j’ai bien remarqué le changement soudain dans son attitude quand il a compris que j’étais l’oncle de Pomona. Je ne dis pas que c’est forcément lui, mais je suis quand même convaincu qu’il a dû tenir à elle. Je le sens sincèrement affecté par la perte de Pomona, et moi, j’ai peut-être juste besoin de parler d’elle a quelqu’un qui l’a bien connue.. même si ça ne va sans doute pas faire beaucoup de bien à mon moral. Je n’ai pas juste perdu une nièce ou une colocataire, j’ai perdu une fille. Et le choc est difficile à supporter.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Sam 28 Oct - 0:05
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle.
Seth n’aimait pas spécialement se retrouver dans cette position en cet instant précis, mais il ne pouvait pas vraiment reculer à présent. L’homme qui était donc dans le bureau de Pomona n’était autre que son oncle, autant dire que le jeune homme n’avait aucune raison de dire quoi que ce soit sur sa présence dans cette pièce. Il n’avait pas vraiment pour habitude de s’excuser, même quand il avait tort et qu’il devrait le faire. Sauf que… eh bien, Seth se retrouvait devant l’oncle de Pomona et forcément, ça faisait quelque chose. La jeune femme avait eu le don tout de même de changer quelque chose en lui, de le pousser à avoir des sentiments pour une autre personne et ce n’était pas rien. Quand il l’avait perdu après qu’elle ait découvert qu’il était un mangemort, le jeune homme avait eu le sentiment de tout perdre. Mais maintenant qu’elle était morte, c’était pire que tout. Et jamais le jeune homme n’aurait pu imaginer avoir une telle sensation un jour. Il ne pensait pas que sa vie aurait pu dépendre à ce point d’une autre. Mais c’était le cas et ça le poussait donc à s’excuser auprès de cet homme, dont il avait entendu parler plus d’une fois. Pas seulement parce que Pomona vivait chez lui – même si ce dernier était souvent absent – mais parce qu’il faisait partie de la vie de son ex petite amie. Qu’elle avait trouvé sa place chez lui, qu’elle lui avait parlé de son histoire. Bref, il connaissait cet homme de la bouche de Pomona et mine de rien… c’était un peu comme s’il y avait une part d’elle dans cette pièce ici et maintenant.
« Oui. » Répondit-il à la question de l’homme, cachant du mieux possible le trouble qu’il pouvait ressentir. S’il y parvenait d’habitude – même s’il n’était pas sûr de faire illusion auprès de tout le monde – il se sentait plus perturbé maintenant. Est-ce qu’il la connaissait bien ? Et comment… Même s’il savait qu’il y avait des choses chez elle qu’il ignorait. « Nous avons souvent travaillé ensemble. » Ajouta-t-il, sans savoir si c’était une bonne idée. Il ne pouvait pas dire la vérité. Non pas parce qu’il n’avait pas envie mais puisqu’ils avaient tenu leur relation secrète quand elle avait lieu, il n’y avait aucune raison qu’il la dévoile même si Pomona était morte aujourd’hui. « J’étais son coéquipier quand elle a résolu l’enquête qui lui a permis d’être officialisé Auror. »
Parce que non, Seth n’avait en aucun cas résolu l’enquête sur la mort de Colloway. C’était Pomona qui s’en était chargée entièrement, qui avait trouvé la solution (même si ce n’était pas la réelle solution). Il y avait eu d’autre chose, bien sûr, Seth pourrait peut-être ajouter que McDowell lui avait demandé de soutenir Pomona dans ses premiers pas en tant qu’Auror officiel. Mais non, il se contenta de ça. Du moins il ne rajouta pas plus concernant leurs coopérations au bureau des Aurors, mais autre chose.
« Je m’appelle Seth Beresford. »
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Lun 30 Oct - 11:56
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I
l me confirme avoir bien connu Pomona, en même temps, je l'aurais parié, personne d'indifférent à elle ou à son sort n'aurait réagi de la sorte à la perspective que l'on dérange ainsi son bureau. Après tout, si je n'avais pas été son oncle, j'aurais pu être la personne qui allait la remplacer, aussi, l'attitude du jeune homme n'aurait pas été davantage bienvenue, mais je ne le lui reproche pas. Je sens dans son regard, dans le ton de sa voix, dans son attitude, qu'il est surtout affecté par sa disparition, et comme je suis bien placé pour savoir ce qu'il ressent, je me vois mal lui faire davantage de reproches.
Avoir perdu Pomona si brutalement, sans avoir pu m'y attendre, sans avoir pu comprendre, m'a fait observer au moins une chose, je ne la connaissais pas aussi bien que je l'aurais souhaité. Et j'y suis pour quelque chose. Je l'ai certes soutenue, quand le reste de sa famille lui a tourné le dos, mais j'ai aussi été très absent. Je pensais que c'était pour son bien, j'en doute un peu à présent. En fait, il est même évident que je me suis trompé. Je ne savais rien de sa vie, tout ce que je grapillais d'informations, je le tenais de Christopher, et lui-même n'obtenais pas grand-chose. C'est sur la fin, lors de notre dernière vraie conversation, que j'ai commencé à entrevoir la Pomona que j'avais été trop aveugle pour connaître avant cela... mais il était trop tard. Il est trop tard. Si j'ai l'occasion de découvrir un nouveau pan de sa vie grâce à mon interlocuteur je ne me vois pas m'en priver. Il a travaillé avec elle, c'est avec lui qu'elle avait mené l'enquête qui l'avait promue Auror, forcément, cela crée des liens. Il s'appelait Seth Beresford... Et si c'est un nom que je n'avais alors entendu qu'une fois sans pouvoir l'associer jusqu'à aujourd'hui à aucun visage, c'est aussi un nom que je n'ai pas oublié.
-Oh, c'est donc toi le briseur de coeur.
Je le dis sans aucune forme d'animosité. Je m'avance beaucoup, c'est vrai. Je cherchais l'identité de l'auteur du premier (et pour la peine du dernier) chagrin d'amour de Pomona, Christopher ne la savait proche que de lui, qui de toute évidence témoignait maintenant qu'il avait été proche d'elle. Je ne suis sûr de rien mais je prétends savoir, seulement pour connaître sa réaction, sans que ce soit un reproche. Dans cette pièce, je ne suis pas le seul à souffrir du départ de la jeune femme, c'est une évidence, alors je ne lui ôterais pas ça.
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Seth Beresford
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Mar 19 Déc - 17:21
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle.
Seth ne se rendait pas compte qu’en donnant son nom, il était en train de sceller l’opinion que l’homme sous ses yeux pouvait avoir de lui. Le jeune homme avait entendu parler de l’oncle de la jeune femme. Pas tant que ça en soit, parce qu’au fond, Pomona restait discrète même avec lui. Ils ne passaient pas leur temps à parler de leurs vies respectives, de leurs passés, ce genre de chose. Cependant, Seth avait quand même entendu parler de son interlocuteur puisque la jeune femme lui avait expliqué qu’après son choix de vie, sa famille s’était détournée d’elle en dehors de son oncle, chez qui elle vivait donc. Un choix de vie que le jeune homme n’avait pu que trouver louable, alors, parce qu’elle avait refusé d’avoir un nouveau fiancé choisi par ses parents et d’embrasser une carrière d’Auror, tout pour qu’ils puissent se rencontrer donc. Mais alors que lui découvrait qui était réellement l’oncle de Pomona, qu’il pouvait mettre un visage sur un nom, il ne se rendait pas compte que c’était le cas de celui qui se trouvait sous ses yeux également.
Mais il ne put que comprendre que Henry en savait plus que ce qu’il ne pensait quand il le qualifia de briseur de cœur. Seth sentit son cœur s’arrêter une seconde justement en entendant ce « surnom ».
« Briseur de cœur ? »
Il ne put s’empêcher de montrer sa surprise. Pourquoi disait-il ça ? Savait-il quelque chose ? Pomona et lui étaient restés particulièrement discret sur leurs relations, Seth n’en avait parlé qu’avec Phèdre. Même Gwendall était au courant que parce qu’il l’avait découvert par lui-même, tout cela parce qu’ils n’avaient aucune envie d’être ennuyé au travail et qu’ils étaient d’un naturel discret. Est-ce que Pomona avait parlé de lui à son oncle ? En soit, ça serait logique et il ne pourrait pas lui en vouloir. Sauf que l’homme le qualifiait de briseur de cœur et maintenant, le jeune homme se demandait surtout ce que la jeune femme avait dit à son sujet. Seth ne se considérait pas comme un briseur de cœur, il n’avait eu aucune envie de faire du mal à Pomona et si les choses n’avaient tenu qu’à lui, ils auraient été ensemble encore avant qu’elle… qu’elle ne meurt. Sauf qu’en un sens, l’homme lui avait brisé le cœur en effet quand elle avait découvert sa nature. Est-ce que Pomona lui avait parlé de leur rupture – visiblement puisqu’il le qualifiait de briseur de cœur – mais est-ce que surtout elle lui avait dit la raison ? Il espérait que non, il osait croire qu’elle n’aurait pas fait ça. Sinon il serait déjà en prison à son tour. Mais quand même, il se sentait en danger.
« Elle vous a parlé de moi ? »
La réponse semblait évidente, mais il avait surtout envie de savoir en quels termes la jeune femme avait parlé de lui à son oncle. Sans se rendre compte que ce n’était pas par Pomona que l’écrivain avait fait la déduction de leur relation.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Jeu 21 Déc - 11:09
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e sais que je n'y suis pas passé par quatre chemins. Il faut bien que je l'avoue, la subtilité n'a jamais été mon fort. On pourrait pourtant se dire que c'est l'apanage des grands écrivains, mais outre le fait que je ne me considère pas forcément comme un grand écrivain, je préfère les mots bruts et honnêtes, qui veulent dire ce qu'ils veulent dire, que les grandes paraphrases de mille lignes de long qui disent également la même chose mais avec tant de miel pour enrober le tout que le sens se perd. La preuve que je fais bien, c'est que mon absence de subtilité le fait réagir, et pour le coup, j'ai la confirmation de ce que je soupçonnais déjà, c'est plus simple de cette manière qu'en tournant indéfiniment autour du pot. Oui, c'est bien lui, le briseur de coeur. Je ne l'imaginais pas forcément comme ça. Il me semble quand même plus âgé que Pomona. Mais il n'est plus temps d'en rester à ce genre de considération.
-Pas exactement. Je me décide cette fois à être honnête. Tu dois la connaitre mieux que moi. Et je le déplore un peu, quelque part. Elle ne se confie pas facilement. Je l'ai retrouvée en larmes à mon dernier retour de voyage... Pour le reste, ce n'étaient que des déductions de ma part, mais visiblement, j'ai vu juste.
Je ne rentre pas dans les détails, n'évoque pas ma conversation avec Christopher. Je ne pense pas que les détails soient importants, l'essentiel, c'est qu'il sache que je suis au courant, et à vrai dire, je suis rassuré que le hasard m'ait mis sur le chemin de cet homme. J'ai besoin de comprendre ce qu'a vécu Pomona dans... ses derniers instants... Et je pense que personne ne peut mieux me renseigner à ce titre que le jeune Beresford.
-Ecoute... Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, et ça ne me regarde pas... mais je ne l'avais jamais vue pleurer pour quoi que ce soit... ni pour qui que ce soit avant. Elle t'aimait, et c'est tout ce que j'ai envie de retenir, pour l'instant.
J'ai de nombreuses question à l'esprit, j'ai très envie de les poser, comme une manière de me rapprocher encore de ma nièce, même si elle ne pourrait être plus loin de moi, à présent. Mais j'ai déjà abusé avec lui tout à l'heure, je ne veux pas en rajouter non plus, même si je ne me vois passer à côté d'aucune opportunité de ne serait-ce que comprendre ce qui s'est passé.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Jeu 8 Fév - 15:41
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle.
D’une manière ou d’une autre, Henry Fitz avait entendu parler de lui. C’était évident, sinon il ne le qualifierait pas de briseur de cœur. Mais visiblement, ce n’était pas si direct que cela. L’homme affirma à Seth que ce dernier devait mieux connaître sa nièce que lui… mine de rien, si c’était la vérité, le jeune homme ne pouvait pas nier qu’il aimait assez l’idée. Il osait croire qu’il connaissait bien Pomona, même s’il s’était rendu compte après sa mort qu’il y avait de nombreuses choses qu’il ignorait. Comme le fait qu’elle ait une dent contre celui pour qui il était censé travailler. Henry entra un peu plus dans les détails. Seth sentit son cœur se serrer en imaginant l’homme rentrer chez lui et trouver Pomona en pleure. Il n’aimait pas l’idée qu’il ait pu la retrouver en larme à cause de lui, sachant parfaitement que c’était à cause de lui et de celui qu’il était. En soit, qu’une femme pleure pour lui, ça ne l’avait jamais dérangé. Jusqu’à maintenant. Mais Pomona était une exception pour tout, il l’aimait sincèrement, ça lui faisait de la peine de lui faire de la peine… ça lui brisait le cœur de ne plus jamais la voir au point qu’il ait le sentiment que plus rien n’avait réellement de valeur maintenant.
Henry ne se contenta pas de ça et les propos qu’il lui dit ensuite furent encore plus dur à entendre au final. Il considérait que ce qui les avait concernés tous les deux ne le regardaient pas, mais comme il ne l’avait jamais vu pleurer pour personne… ça voulait dire qu’elle l’aimait. Il le savait et en fait, il avait vraiment espéré qu’elle continuait de l’aimer malgré les révélations qu’elle avait eu mais c’était… des mots vraiment difficiles à entendre. S’il ne parvenait pas à se retenir un minimum, à garder contenance, il craquerait sans doute ici et maintenant. Mais ce n’était pas ce qu’il ferait. Même si c’était difficile, tant le sujet de Pomona était quand même particulièrement sensible. Il se sentait au bord de l’émotion.
« Nous avons eu nos… » Il chercha ses mots, la gorge serrée, la voix un peu tremblante. « …soucis. » S’il pouvait dire les choses comme ça, même si c’était quand même un résumé un peu trop grossier. Mais dans tous les cas, il était évident que l’Auror ne pouvait pas entrer dans les détails avec l’homme se trouvant sous ses yeux. Il ne pensait pas que Pomona l’ait fait de son côté, sinon il y avait peu de chance qu’il soit encore ici en réalité. Ou alors, Henry cachait bien son jeu dans le but de l’envoyer en prison. Mais il osait croire que Pomona ne l’ait pas vendu non. « Mais j’aime votre nièce plus que tout. » C’était l’une des rares fois où le jeune homme parlait de ses sentiments pour Pomona à un tiers, incapable d’ailleurs de le dire au passé, parce que dans tous les cas son cœur continuait de battre pour elle. C’était perturbant, mais il n’allait pas mentir et mine de rien, il avait envie que l’oncle de la jeune femme sache à quel point il avait tenu à elle. « Et tout ça… ça n’aurait jamais dû arriver. » Son arrestation, sa condamnation, sa mort…
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Mar 27 Fév - 15:16
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e ne sais pas si le terme "soucis" peut être approprié pour qualifier ce qui a divisé Pomona et ce jeune homme quand je sais combien elle a été malheureuse, mais dans la situation actuelle, j'ai envie de penser que n'importe quoi s'assimile à un simple "soucis", en comparaison de la mort de Pomona, tout peut être relativisé, vraiment tout. Je ne vais pas demander à mon interlocuteur les détails de leur histoire. Ils ne me paraissent pas avoir l'ombre d'une importance aujourd'hui. Je ne me vois de toute façon pas fustiger mon interlocuteur alors que je ressens combien il est sincère quand il me dit qu'il aimait - non, qu'il aime, me choix du présent n'est pas négligeable - ma nièce, plus que tout. Il a perdu la femme qu'il aimait, et il en souffre. Et moi, je ne veux pas l'accuser, juste me donner peut-être l'occasion de découvrir un pan de la vie de Pomona que j'ignorais (et j'ai bien compris qu'il me manque beaucoup d'informations).
-Là-dessus, nous sommes d'accord, je soupire quand Seth me dit que tout ça n'aurait jamais dû arriver.
Tout ça, l'arrestation de Pomona, les accusations dont elle a été victime. Nous sommes en effet d'accord. Il est évident que Seth croit en l'innocence de ma nièce, et moi aussi j'y crois. Mais cela ne va pas nous servir à grand-chose pour autant. On ne pourra pas revenir en arrière malgré tout. Nous portons notre deuil, chacun à notre manière. Nous n'avons absolument pas le choix. Machinalement, je finis de débarrasser le bureau de la jeune femme du reste d'affaires que je n'avais pas encore mis dans le carton prévu à cet effet. J'en observe finalement le contenu, hésitant. Tout ça ne me sert à rien, vraiment à rien.
-Je n'ai aucune idée de ce que je vais faire de tout ça, j'observe, bien conscient du fait que le pan de sa vie que je tiens entre mes mains en est un qui me concerne trop peu. Il concerne bien plus mon interlocuteur, en vérité. Des plumes, un agenda, un carnet d'adresse, un encrier, des parchemins... des fragments d'une vie arrachée trop vite. Est-ce que ça t'intéresse ?
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Seth Beresford
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Lun 30 Avr - 18:27
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle.
C’était vraiment bizarre de parler avec Henry Fitz. Parce qu’il était l’oncle de Pomona, parce que Pomona était morte et qu’il y avait cette conversation quand même sacrément à cœur ouvert. Après tout, l’homme sous ses yeux était au courant de l’histoire qu’il y avait eu – mais qu’il n’y avait plus pour le moment – avec Pomona, et normalement c’était quelque chose que personne ne devrait savoir. Qu’ils avaient pris bien soin de garder pour eux. En un sens, le jeune homme se disait que ça n’allait rien changer, au vu de la situation… mais il ne savait pas, il y avait quelque chose quand même. Le fait de parler de Pomona comme il le faisait sans doute.
En tout cas, sans surprise, l’oncle de son ex petite amie était d’accord avec lui sur ce qu’il avait dis précédemment. En effet, il n’y avait aucune raison qu’il ne soit pas d’accord, quand bien même Seth connaissait des informations qu’il ignorait (pour le moment). Il connaissait les plans de Pomona, le fait qu’il avait eu simplement envie de faire tomber la jeune femme. Alors qu’elle était innocente, qu’elle était la personne qui méritait le moins de subir ce genre de sort. Dans tous les cas, Seth ne pouvait rien dire du tout à l’oncle de la jeune femme, et ce n’était pas comme si ça allait pouvoir changer quoi que ce soit de toute façon. Malheureusement, Pomona était morte. Du moins, c’était ce que les deux hommes pensaient pour le moment, mais bientôt, ils allaient découvrir que ce n’était pas le cas. Et la situation n’allait pas être dès plus évidente non plus.
Henry reprit la parole, en affirmant qu’il ne savait pas quoi faire des affaires qu’il était en train de ranger de Pomona. Effectivement, l’homme devait forcément vider le bureau de la jeune femme, il était évident qu’il ne pouvait pas rester ainsi. Le bureau des Aurors allait avoir besoin de ce dernier, afin qu’un autre Auror prenne cette place (même si ce n’était pas quelque chose que Seth avait spécialement hâte de voir). Henry devait donc vider le bureau et récupérer les affaires de sa nièce. Ou pas, il ne semblait pas spécialement emballé par l’idée.
« Eh bien… » Seth ne put s’empêcher d’hésiter, parce qu’il était quand même surpris par la demande de son interlocuteur. On ne pouvait pas dire qu’il s’y était attendu. Et au fond, le jeune homme ne savait même pas si c’était vraiment une bonne idée. Parce qu’il n’avait pas vraiment besoin de ça pour penser à la jeune femme, pour souffrir de son absence, mais en même temps… si son oncle ne voulait pas les prendre et ne savait pas ce qu’il pourrait bien en faire, autant que ça ne soit pas complètement perdu non ? « Pourquoi pas oui. »
Bon, il ne se montrait pas forcément emballé, mais ce n’était pas qu’il ne voulait pas c’était… bordel, qu’est-ce que c’était compliqué cette situation.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Mar 15 Mai - 17:22
♔
Henry & Seth
“ Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. ”
J
e mets peut-être mon interlocuteur dans une position inconfortable en lui proposant de récupérer les affaires de Pomona. C'est peut-être de la faiblesse de ma part, je l'avoue. Déjà, je dois vivre dans un appartement où tout doit me rappeler qu'elle y a vécu (bien plus que moi d'ailleurs), je n'ai pas envie de m'embarrasser de ses affaires, surtout si je ne dois pas être capable d'en discerner l'exacte valeur. En tout cas, je vois que ça le trouble, et je peux le comprendre. Cette situation est beaucoup trop compliquée, et plus injuste encore, pour pouvoir être observée avec distance, indifférence ou je ne sais pas quoi...
Nous avons tous les deux connu des facettes différentes de la même personne, mais ce qui est sûr, c'est que nous avons terriblement tenu à elle. Nous souffrons du même mal, et j'ai bien peur qu'il n'y ait pas grand chose qui puisse être capable de le guérir. Sans doute rien, même. Je hoche la tête. Je ne pense pas avoir besoin de lui dire qu'il peut toujours se raviser s'il le veux. Pour ma part, c'est juste que je ne veux pas voir ces affaires atterrir dans ma cave, prendre l'eau ou la poussière. Et je ne saurais vraiment pas qu'en faire.
-Je me rends compte qu'il y a tellement de choses sur elle que je ne savais pas.
Ce qui est normal, surtout à son âge. Mais quand même. Ce n'est pas juste un jardin secret, que je lui découvre, c'est une forêt tout entière. Il est peut-être trop tard, maintenant, mais j'ai besoin de mieux la comprendre, c'est important pour moi. C'est même très important pour moi.
-Je sais que tu dois avoir beaucoup de travail, je ne veux pas prendre trop de ton temps, mais si un de ces jours, tu as l'occasion de... prendre un café, ou quelque chose comme ça, pour parler un peu...
Mais il ne va peut-être pas le vouloir, lui, tout le monde ne se sent pas forcément la nécessité de remuer le couteau dans la plaie comme c'est mon cas. Mais je ne l'estime pas si différent de moi.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry) Dim 29 Juil - 18:52
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle.
Quand Henry affirme qu’il se rendait compte qu’il y avait beaucoup de chose qu’il ne connaissait pas sur sa nièce, Seth ne savait pas exactement ce qu’il voulait dire par là. Si ça le concernait ou non, si sa relation avec Pomona faisait parti des choses qu’il ne connaissait pas sur la jeune femme. Dans tous les cas, l’Auror ne pouvait pas réellement lui donner tort bien au contraire. Seth lui-même s’était rendu compte après coup qu’il y avait beaucoup de chose qu’il ignorait de son ex petite amie, sans pour autant être si surpris que ça. Parce que Pomona était Pomona et que si elle était bien trop lisible, elle lui aurait quand même beaucoup moins plus. Ils se ressemblaient, c’était pour cela qu’ils avaient pu bien s’entendre. Dans tous les cas, les deux hommes avaient clairement compris qu’il y avait des zones d’ombres chez Pomona. Et même si Seth avait appris pas mal de chose dernière sur la jeune femme, même s’il pensait que ça n’allait servir à rien puisqu’il la croyait morte, il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il y en avait sans doute d’autre. Et que tout ce qu’il avait découvert, son interlocuteur ne devait sans doute pas le savoir. Cela l’étonnerait que Pomona l’ait mis dans la confidence, dans le seul but de le protéger.
Seth pensait ajouter quelque chose, mais Henry reprit la parole et clairement… l’Auror se senti mal à l’aise. Il était rarement déstabilisé comme ça, mais il ne pouvait pas nier que Henry le prenait de court. Il était en train de lui proposer de boire un café en sa compagnie, un jour, dans le but de parler de Pomona. C’était évident que c’était pour parler de la jeune femme et en un sens, ça ne pouvait que leur faire du bien. Mais en même temps, c’était… bizarre non ? C’était un peu comme avoir une relation normale avec quelqu’un et ça n’avait jamais été trop son truc. Et en même temps, c’était l’oncle de son ex petite amie. Qui l’avait détesté avant de mourir, quand elle avait découvert qu’il était un mangemort… mais ça, l’homme sous ses yeux ne pouvait pas le savoir. Le jeune homme hésita une seconde, ne sachant pas quoi réponde.
« Eh bien, oui, pourquoi pas. » Bon, le jeune homme ne montrait pas vraiment beaucoup d’enthousiasme, mais ce n’était pas contre l’homme sous ses yeux. Il était surtout un peu pris de court. « Je n’ai pas beaucoup l’occasion de parler, avec des personnes qui la connaissait comme vous. » Il en parlait souvent de Pomona, mine de rien, mais Phèdre ne la connaissait pas par exemple. Pas comme Henry la connaissait. « À l’occasion, oui, ça pourrait être bien. »
Est-ce que c’était vraiment une bonne chose ? Peut-être pas, surtout au vu de la situation. Mais oui, ça pourrait peut-être lui faire du bien.
« Je suis désolé, j’ai encore beaucoup de travail justement, il faut que j’y retourne. » Dit-il, alors, parce qu’il était temps qu’il prenne congés de son interlocuteur.
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#Sujet: Re: Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry)
Quand il n'y a pas de père, il y a un oncle. (Henry)