La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey
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Geoffrey Waldman
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#Sujet: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Lun 1 Oct - 22:43
La plainte du con ne peut être qu'une complainte.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Geoffrey n’avait pas pour habitude de procéder de cette manière. Il fallait bien le reconnaître, Geoffrey n’avait pas peur de dire ce qu’il pensait, même si cela pouvait blesser, il s’en moquait. S’il estimait qu’il devait faire des remarques à qui que ce soit, il le faisait, il ne réfléchissait pas pendant des heures et des heures. Mais il n’avait jamais été voir les supérieurs hiérarchiques. Parce que c’était une perte de temps, qu’il y avait trop de démarches à faire. Mais pour une fois, il trouvait que c’était la chose à faire. C’était tout à fait justifier et aussi, totalement nécessaire. Il y en avait qui se croyaient tout permis entre ces murs du Ministère, il fallait bien rectifier les choses n’est-ce pas ?
Geoffrey était encore énervé de sa confrontation avec l’Auror Daichi. Ce dernier se prenait pour le Ministre en personne et exigeait tout savoir sur ce qu’il se passait au Ministère, sur des choses qui ne le concernaient pas du tout. En plus de cela, il le menaçait d’aller voir son supérieur pour lui dire qu’il ne voulait pas révéler des informations confidentielles. Non mais pour qui se prenait-il aussi ? Geoffrey était tellement excédé qu’il avait décidé de jouer son jeu et d’aller voir le supérieur de l’Auror. Certes, il devait avoir bon nombre de choses à faire, mais il devait savoir que ses Aurors menaient des enquêtes internes totalement dénuées de sens et de logique.
Geoffrey n’était tout de même pas un sauvage. Il avait convenu d’un rendez-vous, il se voyait mal débarquer comme ça. Surtout que c’était quelque chose que lui-même détestait. Il ne mettait pas souvent, voire jamais, les pieds dans ce département. Et il faut dire qu’il n’avait rien de particulier, que les autres n’avaient pas. Quoiqu’il en soit, il n’était pas là pour faire l’état des lieux, mais pour se plaindre. Surveillant sa montre, il attendit l’heure tout à fait exacte avant de frapper à la porte du bureau de Christopher McDowell. Il espérait que ce dernier ne soit pas aussi bouché que son subordonné. Sinon, ça n’allait pas être très constructif. Après avoir eu l’accord d’entrer, il pénétra dans le bureau et serra la main de l’homme en face de lui.
« Monsieur McDowell, merci de me recevoir, j’imagine que vous avez beaucoup de travail, tout comme moi, c’est pour cela que je serai assez bref pour ne pas trop prendre sur votre temps. »
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Mer 10 Oct - 9:51
Autant dire que dernièrement, je les accumule, et ça devient plus qu'épuisant moralement... et encore, je n'ai pas encore reçu le coup de grâce que représentera pour moi le décès de Purdey, mais même sans cela, ce serait mentir que de prétendre que je suis au meilleur de ma forme ou de mes compétences ces temps derniers. Je me sens au bord de la rupture, mais je sais qu'il n'est clairement pas temps de craquer. Au contraire, jamais il n'a été à ce point nécessaire que je garde la tête sur les épaules et demeure fermement attaché à mes opinions et à mes certitudes. C'est sûr, découvrir que l'un des Aurors en qui j'avais la confiance la plus aveugle est en vérité un traître indigne de confiance a eu de quoi ébranler pas mal de mes certitudes. Jauger la nature humaine est supposé être l'une de mes compétences premières, et j'ai échoué dans les grandes largeurs. C'est le genre d'erreurs qui ne devraient pas se produire, que je ne suis pas supposé tolérer, pas plus de la part des autres que de la mienne. Et nous en sommes là. Le bureau est en état de crise, je me sens capitaine d'un navire en passe de couler, et dussé-je en réparer la moindre imperfection à la main, je dois tenir le cap jusqu'au bout (trop longue métaphore).
En attendant, et malgré tous ces points d'ombre qui finissaient par se réduire à une immense tache de ténèbre, il faut continuer, garder sa place, et rattraper ses erreurs si cela est possible. La vie a une capacité impressionnante à reprendre son cours. Et je me dois de me montrer d'autant plus appliqué dans chaque aspect de ma vie que je ne peux que prendre la mesure de la moindre erreur, de la moindre fausseté de jugement. La vie suit irrémédiablement son cours, et en l'occurrence, elle exige de ma part un rendez-vous avec Geoffrey Waldman, qui a demandé à me rencontrer. J'ignore pourquoi, mais puisqu'il dirige le service de gestion des loups-garous, je suppose qu'il vient me parler d'une affaire d'agression, quelque chose dans ce goût-là. Tous les départements du ministère sont intimement liés, d'une manière ou d'une autre, alors il n'est pas rare qu'ils communiquent entre eux. L'homme arrive dans mon bureau, parfaitement ponctuel, une qualité que j'apprécie, de même que son intention d'aller droit au but.
-Très bien, je vous écoute, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
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Geoffrey Waldman
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Ven 16 Nov - 12:22
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Geoffrey n’éprouvait pas de scrupules ou de gêne à faire ça. Franchement, l’autre l’avait clairement cherché, et il commençait à en avoir assez des remarques, des refus, des oppositions… de toute cette sur médiatisation qui concernait ce registre des loups-garous. Il fallait que les gens se calment un peu, c’était comme s’ils venaient d’inventer une nouvelle arme redoutable qui allait tous les tuer en quelques secondes. Ridicule. C’était juste une liste. Rien de plus, rien de moins. Ils n’allaient pas la diffuser, ils n’allaient pas s’en servir… elle allait juste être utile dans la gestion des loups-garous ainsi que pour les aider dans leur vie quotidienne. Donc qu’ils se calment. Mais ça ne voulait pas rentrer dans la tête des gens, et c’était plus que fatiguant. Très honnêtement, Geoffrey en avait marre d’être patient, de les ignorer. C’était juste… agaçant, mais vraiment très très agaçant. Encore, quand c’était des membres de la communauté qui critiquaient sans rien savoir, comme c’était tout le temps le cas, il s’en moquait éperdument. Il ne voulait pas accorder son précieux temps à une bande d’ignares qui n’avaient rien à faire de leur journée. Mais quand c’était les Aurors qui s’en mêlaient… là il n’avait pas envie de les ignorer. C’était grotesque qu’on envoie un Auror, enquêter sur un Registre approuvé et validé par le Ministre de la Magie. Donc non, aucun scrupule.
Il espérait tout de même que ce n’était pas McDowell qui l’avait envoyé l’autre gugusse là. Nan mais franchement quel abruti celui-là… on se demandait comment il avait pu devenir Auror et surtout, c’était inquiétant quant aux hommes qui devaient les protéger. M’enfin, il verrait bien, et il espérait que McDowell ferait quelque chose, parce que là, ça dépassait les bornes. Il n’avait aucun aprioris sur Christopher et en avait toujours entendu le plus grand bien, alors il n’abuserait pas trop de son temps, de toute façon, il n’avait pas envie de gaspiller le sien plus que nécessaire. Il allait juste exposer la situation et attendre que ce dernier fasse ce qui était nécessaire. Sinon, il irait se plaindre plus haut dans la hiérarchie. Pas de problème. Si les Aurors se pensaient tout permis, il allait bien falloir les faire redescendre de leur petit piédestal. Et Geoffrey était tout à fait disposer à le faire, sans aucun souci.
-Très bien, je vous écoute, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
Geoffrey pris le temps de réfléchir quelques instants, à la manière la plus intelligente d’exposer les choses. Il ne voulait pas trop faire son plaignant, mais il n’allait pas non plus ménager Daichi. Ça non, et l’autre l’avait bien cherché après tout.
« Je viens vous parler d’un de vos Aurors, Anthony Daichi qui se permet d’enquêter sur le Registre des loups-garous mis en place. »
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Ven 7 Déc - 11:30
Mr Waldman vient donc se plaindre du comportement d'un des Aurors sous ma supervision... Allons bon, si ça continue, on va faire un tri par le vide, virer tous les Aurors en place et en engager de nouveaux pris au berceau... J'ai l'impression qu'on ne peut plus se fier à personne et que tout va de travers. Constat épuisant, mais véridique. J'attends la suite, donc, et je suis surpris quand j'entends prononcer le nom d'Anthony.
Anthony et moi sommes des amis de longue date, nous avons combattu de nombreuses fois côte à côte. C'est un ami et un frère d'arme, et si j'étais réticent à l'idée de lui faire réintégrer le bureau des Aurors, je lui faisais entièrement confiance... aussi, c'est un peu la douche froide que de découvrir que son comportement à lui aussi laisse à désirer... Décidément, ce sont mes compétences que je vais finir par remettre en question, si ça continue... En fait, je commence déjà. C'est assez difficile de faire autrement.
Je ne comprends pas... Pourquoi Anthony s'amuse-t-il à enquêter sur le registre des loups-garous ? Je veux bien qu'il ait toujours eu un côté... frondeur, mais en temps normal, il sait quand même évaluer ses priorités. Et là, c'est rien de le dire, on sera tous d'accord avec le fait que la priorité n'est pas de perdre du temps avec une simple liste aux mains du ministère, et que par ailleurs j'approuve à cent pour cent car cela pourra permettre de faciliter le travail des Aurors dans de nombreuses affaires. Il y a un mage noir de plus en plus puissant qui cherche à asseoir sa domination sur le monde des sorciers et fait couler le sang sans vergogne. C'est pour cela que nous avons reconstitué les Wardens, c'est pour ça que nous nous battons.... En se perdant dans des enquêtes sans fondement, non seulement il perd de vue ce qui importe réellement, mais en plus (et là je le prends personnellement), j'ai le sentiment qu'il piétine tout le travail que Purdey a fondé en amont.
-Je peux vous garantir que notre département n'a jamais ordonné la moindre enquête concernant ce registre, je réponds en tentant de rester professionnel malgré cette déconvenue. Je regrette ce désagrément. A quel point vous a-t-il importuné ?
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Sam 22 Déc - 20:22
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Geoffrey n’allait pas ménager Anthony, ça non. Il ne comptait pas inventer des faits pour le discréditer encore plus, il n’y avait pas besoin de toute façon. L’Auror avait beaucoup trop loin, aux yeux de Geoffrey et il espérait que ce serait la même chose du côté de Christopher. Sinon, c’était le que bureau des Aurors avait un très sérieux problème. Mais bon, il n’était pas là pour revoir le fonctionnement de la sécurité magique, mais pour se plaindre d’un de leurs agents.
Du moins, il espérait que tout le bureau des Aurors n’était pas derrière cette entreprise. Que ce n’était pas un ordre reçu. Il ne voyait pas pourquoi on prendrait la peine d’enquêter sur ce registre. Le projet avait été validé par le chef du département des créatures magiques, puis par le ministre et ses conseillers, ce n’était pas comme s’ils agissaient dans l’illégalité. Tout était en règle, et vu les récents évènements, les Aurors devraient avoir bien d’autres choses à faire que de s’occuper des affaires des autres départements.
Maintenant que Geoffrey était face à Christopher, il entendait bien faire entendre son mécontentement et savoir pour quel motif on lui avait fait subir cette entrevue avec Anthony Daiichi. Parce qu’il n’avait pas apprécié son ton, les menaces et les insinuations de l’Auror. Il avait eu l’impression d’être un suspect interrogé par l’élite. Déjà qu’il n’aimait pas être dérangé dans son travail, là, il avait totalement détesté. Et il espérait qu’Anthony ne s’en sortirait pas sans rien. Sans remontrances. Même s’il se faisait licencier, Geoffrey ne se sentirait pas coupable. Il aurait juste eu ce qu’il méritait. Mais il ignorait quel genre de sanctions donnait Christopher.
-Je peux vous garantir que notre département n'a jamais ordonné la moindre enquête concernant ce registre. Je regrette ce désagrément. A quel point vous a-t-il importuné ?
Pour le moment, il voulait bien le croire. Et c’était même une bonne nouvelle, mais Geoffrey n’était pas moins en colère, ou plutôt, ennuyé. Il n’en avait pas fini de toute façon, il avait encore beaucoup d’attentes de la part de Geoffrey. Cela ne faisait que commencer. Il voulait qu’Anthony soit réprimandé. Il n’allait rien omettre en tout cas.
« Eh bien, en premiers lieux, il m’a demandé à quoi allait servir le registre. Puis, il a dit que c’était une très mauvaise idée, que cela revenait à de la discrimination. J’ai tenté de multiples fois de lui faire comprendre que cette liste serait confidentielle, et donc que personne de la population ne saurait qui est un loup-garou, il m’a dit qu’ils subiraient le même traitement que les juifs durant la guerre. Il a aussi exigé que je lui remette tous nos documents pour qu’il les étudie, et toutes nos données confidentielles. J’ai refusé, et suite à cela il m’a menacé d’aller voir mon directeur, et a affirmé qu’il ne lui refuserait rien. Comme s’il était un membre privilégié ici et que tout lui était dû. »
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Jeu 10 Jan - 14:32
Je peux de toute évidence compter sur mon interlocuteur pour me faire un résumé détaillé de la situation. Et c'est tant mieux, car s'il est assez évident que je dois parler à Anthony, il faut que j'ai toutes les informations en mains pour pouvoir confronter les griefs de monsieur Waldman aux éventuelles justifications d'Anthony (qui ne pourrait pas choisir pire moment de venir mettre son grain de sel dans une masse mésaventureuse bien assez importante en elle-même). Alors je l'écoute sans l'interrompre, et son discours est trop édifiant pour que je le juge malveillant ou erronné (même si je me contente rarement d'un seul son de cloche. Dans mon métier, c'est quand l'on procède ainsi que l'on finit par faire des erreurs... et j'en aidéjà beaucoup trop au compteur).
Donc, Anthony l'avait d'abord interrogé sur l'utilité du registre. En soi, pas de quoi en faire tout un plat, juste de la curiosité, qui n'était pas forcément tombé au bon moment. Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Et c'est dans ce qui suit que la situation devient inacceptable. Anthony a le droit d'avoir sa propre opinion sur les décisions ministérielles, c'est un fait, mais cela ne lui donne aucun droit de pointer du doigt ceux qui acceptent de les appliquer, d'autant qu'ils agissent au nom d'une institution auprès de laquelle il s'est engagé... Et le pire n'est pas encore arrivé, puisque, apparemment, Anthony s'est arrogé le droit d'avoir accès aux documents confidentiels que, pour commencer, il s'indigne de voir potentiellement être divulgués... Non seulement il dépasse les bornes, mais en plus, il dit n'importe quoi. Anthony n'a absolument aucun pouvoir qui lui accorderait des passe-droits quelconque. Il est soumis aux directives de la ministre, et au-delà de ça, il est contraint à MES directives. Et quand il fait n'importe quoi comme maintenant, c'est ma réputation qui entre en ligne de compte. Décidément... je pensais le connaître, mais là, je ne le comprends juste plus. Je suis sidéré de ce que j'entends. Sidéré et franchement remonté.
-Vous avez bien fait de venir m'en parler directement, je vais prendre les mesures qui s'imposent concernant M. Daiichi. Croyez bien que je ne tolère absolument pas un tel comportement.
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Jeu 17 Jan - 14:18
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Geoffrey comptait bien obtenir gain de cause en sortant d’ici, de se faire entendre. C’était tout à fait normal après tout. L’auror en question avait été trop loin dans ses paroles. On parlait de menaces après tout. Non mais pour qui se prenait-il au juste…C’était tout de même aberrant. Il n’avait jamais été beaucoup en contact avec les Aurors, mais bon, il espérait bien qu’ils n’étaient pas tous ainsi. Sinon, c’était vraiment très inquiétant. Mais bon, Geoffrey penchait sur le fait que Daiichi était complètement abruti et probablement fou et qu’il aurait davantage sa place à Sainte-Mangouste. Mais, ce n’était que son avis. Mais il espérait fort que Christopher partage son avis, et agisse en fonction de cela également. C’était légitime après tout, et il devait sévir. C’était inéluctable.
En tout cas, il voyait bien à l’expression du directeur, qu’il semblait surpris de ses paroles. Peut-être qu’il ne savait pas que son subordonné était capable de telles choses, c’était pourtant le cas. Geoffrey n’avait rien exagéré, évidemment, il s’était contenté de relater les faits, sans rien omettre toutefois. Il n’avait pas besoin d’accentué la situation, ou d’en rajouter des miles, parce qu’Anthony avait vraiment eu un comportement qui méritait d’être réprimandé, et sévèrement en plus de cela. Il était hors de question qu’il s’en tire avec un petit rappel à l’ordre. Geoffrey n’aurait jamais eu l’idée d’agir ainsi, et pourtant, on ne pouvait pas dire qu’il hésitait à rentrer dans les gens lorsque c’était nécessaire, ou qu’il estimait en avoir le droit et l’intérêt. Mais bon, tout de même, aller menacer les gens dans le bureau pour des prétextes débiles et de suppositions absurdes, ce la ne lui serait jamais venu à l’esprit. Geoffrey ne s’occupait que de son travail, en aucun cas celui des autres. Mais c’était une présence d’esprit qu’Anthony Daiichi n’avait absolument pas. Mais bon, avec un peu de chance, Christopher allait le licencier, et il aurait donc tout le loisir pour y réfléchir. Et aussi l’occasion de ne plus venir l’embêter dans son bureau, tous comme les autres d’ailleurs.
-Vous avez bien fait de venir m'en parler directement, je vais prendre les mesures qui s'imposent concernant M. Daiichi. Croyez bien que je ne tolère absolument pas un tel comportement.
C’était agréable à entendre, c’est sûr. Mais Geoffrey était tout de même curieux de les connaître, ces mesures. Peut-être que Christopher ne lui répondrait pas, qu’il n’était pas habilité à avoir ces information. Mais il trouvait cela légitime, vu que les griefs avaient été portés sur sa personne.
« Vous m’en voyez satisfait monsieur, cela prouve que vous êtes un directeur compétent. Puis-je savoir quelles remontrances vous lui réservé ? »
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Jeu 24 Jan - 10:48
J'ignore si mon interlocuteur cherche juste à me brosser dans le sens du poil ou s'il le pense vraiment quand il affirme que mon comportement est la preuve que je suis un bon directeur, un directeur compétent ou s'il le pense, j'imagine que ça ne change pas grand-chose quoi qu'il en soit. Est-ce que je m'estime être un directeur compétent ? Pas réellement, à vrai dire... du moins pas en ce moment. Je n'ai jamais été humble de nature, pourtant. J'ai des qualités et je les reconnais, vraiment, mais là... j'ai vraiment le sentiment d'être dépassé, et que n'importe qui occuperait mieux ce poste que moi.
Entre Seth, que j'ai laissé oeuvrer sous mes yeux sans voir quoi que ce soit, et maintenant Anthony, qui fait absolument n'importe quoi, j'ai vraiment l'impression de perdre tout contrôle et c'est pourtant là que je suis supposé exceller... Mais soit, un compliment est toujours bon à prendre, et dans ces circonstances, il me faut bien admettre que j'en ai certainement le plus grand besoin, en réalité... Même si ce n'est pas grand chose, et que c'est surtout dans l'espoir, je suppose, qu'Anthony reçoive la monnaie de sa pièce, je prends. Ce n'est pasd de toute manière comme si je pouvais reprocher à mon interlocuteur de mettre mes décisions en valeur. Ce sera peut-être le seul à le faire avant un long moment, à ce rythme, j'en ai tout à fait conscience.
-Je dois évaluer la question, et bien entendu tenir compte de son point de vue, même s'il sera forcément discutable. Je ne peux rien vous en dire pour le moment, mais vous serez rapidement tenu informé de ma décision.
La vérité, c'est que je pense malheureusement savoir quel sanction adresser à Anthony... Une suspension pure et simple, si ce n'est un renvoi définitif s'il poursuit de s'enfermer dans son erreur, de s'obstiner à vouloir toucher les mauvaises cibles. Ce qu'il est en train de faire et grave. C'est l'intégrité même du ministère qu'il cherche à compromettre, et je ne peux pas laisser passer ça. Malheureusement, Anthony est mon ami (en tout cas, jusqu'ici, je pensais qu'il l'était, mais son comportement est aussi un manque de respect envers moi, et j'admets le vivre très mal), alors forcément, ça complique un peu l'affaire. Je ne vais pas laisser mes sentiments personnels interférer, non, mais j'aimerais réussir à la raisonner, si ce n'est en tant qu'Auror, au moins au nom de l'Ysbridion.
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Ven 1 Fév - 14:23
La plainte du con ne peut être qu'une complainte.
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Geoffrey n’était pas vraiment un homme qui faisait de la lèche gratuitement. C’était même tout l’inverse. En général, il se fichait totalement des autres, il faisait son travail, et envoyait balader les autres. Mais il savait aussi reconnaître la valeur des autres, surtout lorsqu’ils faisaient correctement leur travail. Ce qui était le cas de Christopher, du moins, s’il attribuait une vraie sanction à Anthony, ce que ce dernier méritait amplement, c’était clair comme de l’eau de roche. Il était temps de voir si Christopher McDowell avait ce qu’il fallait pour gérer le bureau des Aurors. Certes, Geoffrey n’était pas en matière de décider, mais tout de même, il pouvait émettre un jugement.
Il espérait qu’il ne lui racontant pas du flan. Qu’il lui disait qu’il allait punir Anthony pour le calmer mais que derrière, il ne ferait que lui faire une petite remontrance. Ils avaient tous les deux combattu chez les Warden, même s’il ne s’y était pas vraiment intéressé, et ils étaient donc amis, alors Geoffrey voulait être sûr qu’il allait avoir gain de cause. Il ne voulait pas passer pour un homme capricieux, mais il voulait tout de même avoir réparation. Anthony avait été loin dans ses propos et dans ses actes, pour rien. Juste parce qu’il était dans une paranoïa, ou alors qu’il était juste complètement débile et ne comprenait rien du tout au registre. Geoffrey n’avait pas encore tranché, mais il n’avait aucune sympathie pour lui. Même s’il en avait pour très peu de monde objectivement.
-Je dois évaluer la question, et bien entendu tenir compte de son point de vue, même s'il sera forcément discutable. Je ne peux rien vous en dire pour le moment, mais vous serez rapidement tenu informé de ma décision.
Geoffrey hocha la tête, en réponse à son interlocuteur. Il pouvait comprendre, il voulait faire les choses dans les règles, bien, et Geoffrey ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Il était cependant content de savoir qu’il serait tenu informé. C’était une bonne chose, au moins, il n’aurait pas à quémander, et à passer régulièrement pour connaître le fin mot de l’histoire. Mais il espérait ne pas être déçu, Christopher lui faisait bonne impression pour le moment, et le directeur n’avait pas envie de se voir déçu. Il était trop souvent déçu par les gens autour de lui, et ce serait assez bien de voir qu’il n’était pas entouré que de bras cassés au Ministère.
« Je comprends. Je suis navré de devoir vous apprendre cela en tout cas, il n’est jamais plaisant d’apprendre qu’un collaborateur agit de la mauvaise manière. Mais je me devais de vous en informer. »
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Mer 6 Fév - 11:48
J'ignore si mon interlocuteur est véritablement navré de devoir m'apprendre la situation ou s'il jubile intérieurement à l'idée de savoir que je vais remonter comme il se doit les bretelles d'Anthony, au fond ça m'est égal, et je ne le blamerais pas vraiment dans le second cas. Si un homme de son département était venu mettre son grain de sel dans le mien, j'aurais réagi de façon équivalente et non sans une certaine satisfaction à la perspective que le fauteur de trouble reçoive la monnaie de sa pièce. Je suis un peu perdu, pour tout dire, ce qui ne m'aide pas vraiment à avoir un regard... clair sur la situation.
Oui, il n'est pas plaisant de découvrir qu'un collaborateur n'agit pas de la bonne manière, c'est rien de le dire, surtout quand le collaborateur en question est supposé être un ami de longue date... Mais je ne vais pas jouer la carte d'un mélodrame qui ressemble un peu trop à mon quotidien en ce moment. Mon interlocuteur n'a aucun besoin de savoir qu'il m'apporte cette nouvelle au pire moment possible (même s'il n'y a jamais vraiment de bons moments en fin de compte), et que cette nouvelle remue le couteau dans une plaie déjà béante. Il a fait son devoir en m'avertissant, et je ferais mon devoir en décidant de la punition qui s'impose en ce qui concerne Anthony. Inutile d'évoquer mon sentiment personnel sur l'affaire, il ne doit pas entrer en ligne de compte, même si c'est plus facile à dire qu'à faire. Même quand on se veut un exemple d'objectivité, on est toujours rattrapé, à un moment ou à un autre, par ses propres démons.
-Vous avez fait ce que vous deviez faire, je réponds dans un hochement de tête, vous n'avez aucune raison de vous en excuser. Je vous souhaite bonne chance dans votre travail, en tous les cas. J'espère que vous ne rencontrerez pas d'autres détracteurs du même ordre. Soyez assuré en tout cas que je m'assurerai que monsieur Daiichi ne mette plus son nez dans vos affaires... Nous avons malheureusement fort à faire avec notre propre département pour ne pas interférer dans votre travail.
Et c'est honnête. Même si, têtu et borné comme peut l'être Anthony, je ne sais pas vraiment si mes réprimandes ou même un licenciement clair et net suffira à l'arrêter dans ce combat obsessionnel. Pourquoi se battre ainsi contre des moulins à vent quand nous avons un ennemi, en chair et os, qui exige de nous toute l'attention possible. Je ne comprends définitivement pas.
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#Sujet: Re: La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey Jeu 28 Fév - 10:58
La plainte du con ne peut être qu'une complainte.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Geoffrey n’allait pas se gêner d’avoir un compte rendu détaillé sur ce qui allait se passer pour Anthony. Il était hors de question que les choses en restent là de toute manière. C’était… non, ce n’était juste pas possible. Geoffrey refusait catégoriquement d’être mis à l’écart, d’une quelconque façon au sujet de cette affaire. Surtout qu’il était le plaignant. Il était l’instigateur de cela. Il aurait aimé ne pas avoir besoin d’en arriver là. Ne pas avoir besoin qu’on vienne l’emmerder et fouiner dans son travail sans raison. Anthony l’avait vraiment énervé, c’était un fait. Et il espérait bien que Christopher tiendrait parole, et qu’il pendrait les mesures adéquates.
C’était bien beau de lui promettre des choses, de lui assurer qu’il y aurait sanction, Geoffrey n’avait pas pris sur son temps pour rien. Il avait énormément de travail, il n’y avait pas que le registre, il avait tout un tas de dossiers à traiter, des hommes à gérer… enfin il n’avait pas de temps à perdre quoi. Il n’en doutait pas qu’il en était de même pour Christopher. Lui-même dirigeait un service, le bureau des Aurors qui plus est. Alors il devait être débordé. Mais il comptait sur lui pour faire ce qu’il fallait. Il n’avait pas envie d’être déçu une nouvelle fois par les Aurors. De toute évidence, ils avaient déjà un canard boiteux, alors il serait malheureux d’en découvrir un nouveau. Il faudrait tout de même qu’il fasse plus attention à qui ils prennent dans leurs effectifs, parce que cela n’allait pas aller sinon… les choses allaient dégringoler sans qu’ils ne puissent rien faire, et ce sera le chaos total à la fin. Alors il fallait réagir tout de suite, et se débarrasser des éléments indésirables, et Anthony était un bon commencement.
-Vous avez fait ce que vous deviez faire, . Je vous souhaite bonne chance dans votre travail, en tous les cas. J'espère que vous ne rencontrerez pas d'autres détracteurs du même ordre. Soyez assuré en tout cas que je m'assurerai que monsieur Daiichi ne mette plus son nez dans vos affaires... Nous avons malheureusement fort à faire avec notre propre département pour ne pas interférer dans votre travail.
C’était la moindre des choses. Geoffrey estimait avoir assez été dérangé comme ça. Il ne voulait d’ailleurs pas prendre plus de temps à l’Auror. Mais il n’en resterait pas là, du moins, il attendait bien avoir un compte rendu détaillé, et surtout satisfaisant. Parce qu’il estimait qu’il y avait eu réel abus de la part de l’Auror.
« Je vous remercie. Et pareillement, je ne doute en aucun cas que vous ayez d’importantes affaires à régler. Je n’en attends pas moins, en tout cas. Je vous remercie du temps que vous m’avez accordé, je ne vais pas vous déranger plus longtemps. »
black pumpkin
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- Geoffrey Waldman -
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La plainte du con ne peut être qu'une complainte | Christopher & Geoffrey