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 |  #Sujet: Rowen R. Ó Dubhghaill  Mer 23 Juin - 20:11 | |
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Rowen Ross Faolan & Ó Dubhghaill
• Age et Date de Naissance : 17 ans, depuis un certain 29 février.
• Surnom(s): La suicidaire, pour certains.
• Maison ou ancienne maison: On va dire serdaigle.
• Nationalité : Irlandaise
• Lieu de résidence : En Irlande, à Collinstown.
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Sur cette première partie vous pouvez ajouter une playist. Chapitre II .
— miroir, mon beau miroir
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•Physique:
Dis-moi, qui est-la plus belle ? Enfin, c’est la question que tu suis censée lui poser, n’est-ce pas ? Mais à quoi cela servirait-il, puisque tu sais déjà que ce n’est pas toi. Oh, oui, tu es jolie à regarder ; sans plus, mais tu es loin d’être la plus belle.
Tu pourrais être bien plus belle, si seulement tu te décidais à prendre soin de toi ; de ce que tu es. Mais non. Mademoiselle préfère être négligée. Ses longs cheveux sombres sont toujours décoiffés, et auraient certainement besoin d’une paire de ciseau. Pas sûr que quelqu’un veuille bien s’en occuper. Les nœuds y logent depuis plusieurs années déjà. Sa frange, miracle, et la seule partie qui est un minimum entretenu. Elle aussi aurait bien besoin d’être raccourcit. Mais tu t’en débrouilles, et tu arrives à voir, malgré ta longue chevelure présente sur ta figure. Mais cet air négligé, seul, te donne un certain charme, je le reconnais. Peut-être est-ce le cas parce que tes yeux semblent ainsi être un mystère. Ne dit-on pas de cette partie du corps qu’elle est les fenêtres de l’âme ? Peut-être qu’en les voyants, on pourrait te comprendre ; savoir qui tu es réellement.
Qui donc peut se vanter de les avoir déjà vus ? Même à moi, tu ne me les as jamais montrés. Mais j’ai cru comprendre que tu les avais d’un noir encre, c’est bien cela ? Aussi sombre et profond qu’une nuit d’été sans étoile et sans lune. Ils doivent d’être d’une beauté à couper le souffle... mais complètement vide, n’est-ce pas ? Aucun sentiment, aucune lueur... rien. Enfin, c’est le cas, uniquement s’ils vont avec le reste de ton aspect. Mais, bizarrement, je penche plutôt pour une autre hypothèse. Je pense qu’ils brillent, contrairement à toi. Ils brillent d’une lueur de malice, de moquerie... de démence, qui sait ? Oh, oui, ils rient de la facilité avec laquelle tu te joues des autres, avec laquelle les autres te prennent pour qui tu le souhaites... Peut-être est-ce lié au reste de ton aspect ?
Tu ne souris pas. Jamais. Never. Nada. Uniquement quand ton masque finit par tomber, ou que tu décides de faire voir à quelqu’un qui tu es réellement. Après tout, sourire briserait cette image d’impassibilité que le gens se font de toi. Et puis... serait-il sincère ? Sais-tu sourire, avec ton cœur, et non uniquement ta bouche ? Non, n’est-ce pas ? J’ai raison, et tu le sais. Tu ne souris pas, parce que tu crois ne pas savoir sourire, tout simplement... C’est bien en cette absence de sentiment que réside ton côté... effrayant ? Oh, mais, il n’aurait certainement pas l’effet qu’il a... Quoique, peut-être...
Second point, ta peau presque diaphane. Elle aussi, seule, ne donnerait pas la même impression. Par exemple... si tes cheveux étaient roux, et tes yeux verts, peut-être serait-elle mieux passée. Mais tu n’es pas rousse, et ne possède pas des yeux verts. Et accompagnés de ta chevelure et de ton regard foncés, elle rend mal à l’aise, le savais-tu ?
Et pour finir, tes vêtements. Quand tu n’as pas ta robe de sorcière naturellement. Une association de contraste. Clair et foncé. Noir et blanc. Oh, tu portes des couleurs, oui. Du rouge, foncé, proche du violet. Du violet. Du bleu nuit... la liste est bien plus courte qu’on pourrait le croire.
Je conclurai en te posant une question, chère Rowen : As-tu voulu cet effet ? As-tu voulu mettre mal à l’aise ce qui te voyait ? Moi, j’ai déjà ma petite idée sur la question...
• Caractère:
Dis-moi, qui es-tu réellement, ma belle amie ?
Quelqu’un qui ne te connaîtrait pas répondrait la même chose que tous les autres qui ne te connaissent pas : cette fille est timbrée. Oh non, pas folle, mais timbrée, littéralement. Tu joues avec ta vie, à longueur de temps. La vie n’est qu’un jeu pour toi. Et tu le joues à fond. Tu ne fais pas les choses en demi-teintes. A quoi donc cela servirait-il, sinon ? Pour eux, tu as donc un côté suicidaire. Et pourtant... si tu paries ainsi, en jouant ta vie, tu as bien une raison, qui n’est pas de perdre la vie. Tu te dis que, quitte à jouer, autant tout perdre, ou tout gagner. Qui plus est, tu as frôlé une fois la mort... et tu souhaites recommencer. C’est pour cette raison qu’on te dit suicidaire. Si seulement ils pouvaient se mettre à ta place... Alors, oui, peut-être, tu es folle, mais cette folie t’est bénéfique. Tu ne pourrais pas vivre sans. Elle t’est vitale. Mais cela, ils l’ignorent. Oh oui, peu, très peu de gens savent pourquoi tu agis ainsi, et qui tu es.
Et pour eux, la réalité est toute autre. Ils te découvrent joueuse. Très bonne joueuse d’ailleurs. Pas faite pour diriger, mais tout simplement pour jouer. Tu n’impose pas les règles du jeu, mais tu t’y plis. On tu crois bonne poire à manipuler ? On te découvre excellente comédienne ; tu ne te laisses pas contrôler aussi facilement. Tu joues les électrons libres. Tu n’as qu’un maître, toi-même. S’il fallait te comparer à un pion sur un échiquier, cette catégorie te dirait certainement maîtresse du jeu, ou spectatrice. Non, toi, tu ne serais pas présente dessus. Dans un paquet de carte, tu serais très certainement le joker, cette carte qu’on aime jouer quand la partie est désavantagée. N’es-tu pas une très grande stratège ? Dans ce genre de jeu, tu es imbattable. Je me demande si dans une situation réelle tu serais aussi bien gérer ton jeu, et avec le même sang-froid dont tu fais preuve devant un plateau.
Mais tu es également très... comment dire ? Renfermée ? Le terme n’est pas exact, mais il conviendra. Tu ne parles jamais de toi. Jamais. Personne ne connait ton histoire. Personne ne sait rien de toi. Seulement, cela ne t’empêche pas de t’intéresser aux autres... quand ils sont intéressants bien sûr ! Ceux qui ressemblent à tout le monde, ceux qui ne se démarquent pas ne t’intéressent pas. Tu préfères ceux et celles qui se démarquent. Et quand tu trouves ces personnes, tu les laisses jouer avec toi. Ou, du moins, tu leurs en laisses l’impression. Et quand ils finissent par t’ennuyer, tu les abandonnes, comme de vulgaires poupées brisées. Après avoir assuré tes arrières, naturellement. Tu n’es pas folle... du moins, pas dans ce sens-là. Et peut-être que, pour cela, tu restes un mystère. Tes critères changent du jour au lendemain, tu es instable, insatiable. Peut-on te faire confiance ? J’en doute. Tout dépend de qui nous sommes. Mais toi, depuis toujours, tu ne t’es confié qu’à une personne, parce que tu es sûr d’elle, et parce que tu as, comme garanti, certain de ses secrets, inconnus de tous.
Tu possèdes, malgré tout, quelques qualités. En plus de ton intelligence, j’entends. Tu sais t’en servir, et ce n’est pas rien. Combien de personnes sont intelligentes, mais ne savent pas se servir de leur tête ? Bien trop. Mais toi, tu réfléchis avant d’agir. Tu réfléchis avant de parler. Tu réfléchis avant de faire un choix. Tu réfléchis toujours avant de faire quoi que ce soit. Et peut-être que pour cela, il vaut mieux t’avoir comme amie que comme ennemie. Si ce grade est accessible à quelqu’un, naturellement. Et puis, tu es méfiante, très méfiante. Peut-être un peu trop. Mais mieux vaut l’être trop que pas assez, n’est-ce pas ?
Finissons par une toujours positive. Par pour toi, bien sûr. Mais pour les autres. Tu n’es pas sans faille. A vrai dire, il y en a une énorme chez toi. Deux mêmes. Deux phobies qui te pourrissent la vie, et dont les autres, s’ils l’apprennent, pourraient se servir contre toi. Tu as peur des orages, et des lieux clos. Pas la peine d’affirmer le contraire, moi, je le sais. Mais combien peuvent se vanter de le savoir ? Peu, très peu. Mais qui sait, peut-être cette liste s’allongera-t-elle, avec le temps... peut-être...
Chapitre III .
— raconte moi une histoire
Rappelle-toi... rappelle-toi de ce premier jour...
C’était un vingt-neuf février. Un jour comme les autres. Ou presque. Après tout, n’es-tu pas née ce jour-là ? Mais oui, mais oui, tu as beau n’en avoir aucun souvenir, c’est bien ce jour qui a marqué le début de ta vie. Ta mère, ta sœur, ton père t’en ont tellement parlé, que tu t’en ais fait ta propre idée. Un jour, ni joyeux, ni triste. Un hôpital tout ce qu’il y a de plus simple. Dans un sens, quand on habite dans un village près des côtes, on évite de faire la fine bouche, tu es d’accord avec moi ? Des cris. Des pleurs. De douleur et de joie. Un nouveau membre dans la famille Ó Dubhghaill. Une petite fille. Toi. O joie suprême. Si seulement ils avaient pu savoir qui tu allais devenir, peut-être n’auraient-ils pas été tellement enthousiastes. Tous l’avaient été. Tous, vraiment ? Non, bien sûr. Ta sœur, elle, était partagée. Etait-ce vraiment une bonne chose d’avoir une petite sœur ? Ne serait-elle pas un problème futur ? Tes parents ne risquaient-ils pas de l’ignorer, maintenant qu’ils t’avaient, toi ? Elle fut la première à s’interroger à ton sujet. La première d’une longue série, qui aujourd’hui encore s’allonge.
Rappelle-toi... rappelle-toi de ton enfance...
Aaah, ton enfance... Comment la décrire ? Elle n’a pas était heureuse, mais n’était pas pour autant malheureuse. Elle a tout simplement était vide. Entre un père toujours en déplacement pour son boulot (ce n’est pas toujours facile d’être journaliste), une mère à la santé fragile, que tu ne pouvais voir que rarement (et pour cause, elle a passé la moitié de sa vie dans un hôpital), et une sœur qui faisait tout pour te rendre la vie dure (une grande sœur, quoi). Une vie complètement banale en somme. Seule ta nourrice s’occupait un tant soit peu de toi. Normal, puisque tu étais son gagne-pain. C’est comme si la propriétaire d’une pension s’occupait mal de ses occupants. Imagines-tu ? Cela t’a rendue triste de ne pas voir tes parents aussi souvent que tu l’aurais voulu. Ils ne s’en sont pas rendu compte. Pour eux, tu aurais du avoir la même réaction que ta sœur : t’adapter. Ils avaient juste oubliés que les gens sont différents, et que tu n’es pas ta sœur. Et si elle, l’a bien vécu, toi, au contraire, cette absence t’a gênée. J’ai raison, n’est-ce pas ? Tu avais l’impression qu’il te manquait quelque chose, sans réellement savoir quoi. Aussi t’es-tu isolée, renfermée. Tu disais que tout aller bien, pour ne pas les inquiéter. Bonne petite. Tu espérais qu’ils remarquent, qu’ils approfondissent. Ils ne l’ont jamais remarqué. Un jour, oui, mais c’était déjà trop tard. Le mal avait été fait à cette époque. Tu as appris à mentir, à faire quoi ce dont tu avais envie, à cultiver les secrets. Tu ne te confiais pas. Tu ne te confiais plus. Le seul à savoir qui tu étais réellement était ton chat, de l’époque. C’était bien le seul à qui tu parlais. Après tout, il ne pourrait le répéter à personne. Ton secret était ainsi bien gardé... Qui donc a dit que l’enfance était remplie d’insouciance ? Je ne sais plus, mais sans doute a-t-il prit son cas pour une généralité...
Rappelle-toi... rappelle-toi de ce jour... magique... ou maléfique, à toi de voir.
Depuis toute petite tu avais été bercée par les mythes et légendes irlandaises, mais rien, jusqu’à ce jour, ne t’avais laissé croire que la magie était bel et bien réel. Ton père, bien que tu l’ignores était ce que l’on nomme un sorcier. Il avait préféré te le cacher. Ta sœur n’avait pas héritée de lui, mais de votre mère, une simple moldue. Mais toi, toi, tu étais l’une d’entre eux, sans le savoir bien sûr. Tu l’as découvert un soir d’orage. Au beau milieu d’une forêt. C’est aussi de la que te viens ta peur des orages, n’est-ce pas ? Dis-moi, dis-moi, Sais-tu pourquoi on conseille aux enfants d’écouter les grandes personnes ? Aujourd’hui, tu l’as compris, mais pas à l’époque. C’est pour cette raison que tu as fait fi des recommandations de ta nourrice. Et tu es allé dans les bois. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Et c’est quand tu t’es perdue que tu t’en es rendu compte. Et dire que tu y été allée uniquement parce qu’un cri t’avait intrigué. En valait-il vraiment le prix ? Aaah, que la curiosité peut être un défaut ennuyant par moment... C’est complètement perdue que tu étais quand la pluie a commencé à tomber. Et pas une petite averse. Non, non, une grosse pluie. Si bien que tu as dû t’abriter. Et dans les bois, où a-t-on le réflexe de s’abriter ? Sous un arbre, bien évidemment. Mauvais plan. Très mauvais plan. Mais à l’époque, tu l’ignorais encore. Et puis, la foudre est tombée. Tu étais au cœur de l’orage. Les éclairs sont tombés, les uns après les autres. L’un d’entre eux a frappé l’un des arbres. Il s’est embrasé. Son voisin l’a suivi. Le voisin de second à son tour à pris feu. Et ainsi de suite. La forêt s’est mise à flamber. Et tu t’es mise à courir. Courir, mais pour aller où ? Tu ne savais pas où tu te rendais. Peut-être ne ferais-tu que te perdre encore plus. Mais, en proie à ton instinct de l’époque, tu n’as pas réfléchi. Tu n’as pas cherché à voir si tu pouvais t’en sortir sans t’enfoncer d’avantage dans ce bois. Peut-on réellement t’en voir pour cela ? N’étais-tu pas qu’une pauvre petite gamine, à cette époque ? Les branches ont mises peu de temps à se décrocher, et à enflammer le sol. L’une d’entre elles a bien failli te tomber dessus. Sans la magie, tu serais sans doute morte. Heureusement, c’est le moment que tes origines sorcières ont choisi pour ressurgir. Et elles ont repoussées cette branche. Sur le moment, tu n’as pas compris ; tu n’as pas cherché à comprendre pour autant. Après tout, cela venait de te sauver la vie, tu n’allais pas risquer de la perdre pour comprendre ce qui venait de se passer. Tu as donc continué à courir. Toujours courir. Sans cesse. Sans s’arrêter. Sous aucun prétexte. Sauf, peut-être, danger de mort, ou moyen de s’échapper de cette forêt. Mais le danger de mort était derrière toi, et le seul moyen de s’enfuir, pour le moment, était de courir. Jusqu’à ce que tu le voies. Un point d’eau. L’eau n’est pas un combustible, n’est-ce pas ? Le feu ne t’atteindre donc pas, si tu t’y réfugié. C’est ce que tu t’es dit. Mais, dans les eaux troubles se cachent aussi des secrets, qu’on préfèrerait, pour la plus part, ignorer. Notamment en Irlande. Oh oui, l’Irlande recèle bien des mystères. Même si certains ne le sont plus. La présence de kelpys, par exemple. Tu n’en savais rien ; tu ne pouvais même pas te douter de leur présence. Les sorciers préfèrent garder ce fait pour eux. Ne crois-tu pas qu’il serait malvenu d’apprendre l’existence de créatures meurtrières dans les eaux d’Irlande, ou d’Ecosse ? Et à cause de ces créatures, tu as frôlé pour la première fois la mort. Et dire que tu n’avais même pas dix ans ! Tu t’es donc réfugié dans l’étang trouble. Tu venais d’échapper à un danger pour te retrouver confronté à un autre. Tu ne t’es rendu compte que trop tard de cette seconde présence dans ton refuge. Tu n’as pas compris ce qui t’es arrivé quand tu as vu la surface s’éloigner peu à peu de toi, au moment même où une violente douleur saisissait ton bras. Lentement, l’eau s’est insinuée dans tes poumons. L’air s’est mis à manquer. Tu as continué à tomber, mais cette fois-ci, inconsciente. Quand tu as fini par te réveillé, tu étais à nouveau sur le sol, étendue, recouverte d’une serviette. Heureusement, car le temps s’était adouci ; l’incendie avait cessé. Mais il n’y avait personne. Du moins, il semblait qu’il n’y avait personne. Non, tu n’étais pas seule. Le cri qui t’avait attiré dans ces bois se fit entendre à nouveau. Curieuse, tu t’es dirigée vers lui. Tu as fini par découvrir sa source. Il s’agissait d’un étrange animal. Très étrange. Mi-cheval, mi-poisson. Ses crins ressemblaient à des algues, et ses dents bien plus pointues que des dents ordinaires. Mais il avait un licol, à la manière de n’importe quel cheval. Un homme se tenait à ses côtés, flattant son encolure. Je ne sais pas qui de l’homme ou de l’animal t’a le plus effrayé, mais tu t’es reculée en un mouvement vif quand tu t’es rendu compte qu’ils avaient, tout deux, remarqué ta présence. Apprends à être plus discrète ! Il t’a expliqué la situation. Il était un sorcier, chargé de veillé à ce que les créatures magiques, comme ce kelpy, reste inconnu aux yeux de ceux et celles qui ne possédaient pas de magie. Quand il a voulu s’occupé de lui, il t’a remarqué, et n’a pas été assez rapide. L’animal a commencé à t’emporter avant qu’il ne puisse esquisser le moindre mouvement. Mais il a réussi à te sortir avant que cette créature ne fasse de son dîner. Pourquoi t’expliquer tout cela ? Peut-être comptait-il effacé tes souvenirs, et cette conversation n’aurait ainsi jamais eu lieu dans ton esprit. Seulement, ta magie s’est à nouveau manifestée, à l’instant où il a brandi sa baguette. Vive l’instinct ! Cette fois-ci, elle attirée à toi un morceau de bois, destiné à te protéger. Pas très efficace comme défense face à la magie, je le reconnais, mais au moins, cela a empêché le sorcier de faire ce à quoi il s’apprêtait. A quoi lancer un sortilège servirait-il ? Après tout, tu étais "comme lui". Bon, d’accord, il t’a quand même fait promettre sous serment (pas inviolable, naturellement) de ne parler de ce qui venait de passer à personne (tout, c’est un bien grand mot. Disons juste l’épisode avec le kelpy. C’était ensuite à toi de trouver une raison à la grosse marque en forme de morsure sur son bras), jusqu’à l’âge de ses dix ans. Après, tu pouvais ce que tu voulais avec ton secret, il s’en fichait roy-a-le-ment. Il faisait juste son job. Et il t’a raccompagné chez toi. Cette journée, tu n’as jamais pu l’oublié. Elle a marqué un nouveau départ pour toi. C’est à cette période que tu as commencé à changer. Mais les modifications qui peu à peu s’effectuées chez toi n’étaient pas encore visible ; elles allaient bien vite l’être...
Rappelle-toi... Rappelle-toi de tes quatre premières années à Poudlard.
Oh... voilà qui va être rapide. Pendant ces années, tu es restée une invisible. Ton nom était inconnu. Tu ressemblais à tout le monde. Tu te fondais dans la foule. Qu’est-ce que cette période à pu être ennuyante. Il ne s’est rien passé. Rien du tout. Tu étais une sage élève, discrète, qui parlait peu. Tu ne souhaitais pas que l’on te remarque. Cela a très fonctionné. Vraiment très bien. Si bien que, quand tu étais absente, c’était à peine si on le remarquait. Heureusement que tu as fini par changé...
Rappelle-toi... rappelle-toi de ce jour grâce auquel tout a changé.
Pour la seconde fois, la mort a failli te faucher. Tu sais, je vais finir par croire que tu jouais avec elle. C’était à la première de vous deux qui baisserait sa garde. Et cet été, ce ne fut pas toi. La chance irlandaise t’a béni, faut croire. Tu étais debout, face à la mer, au bord d’une falaise. Tu regardais à tes pieds. Le vertige ? Tu ne connaissais pas. Ce spectacle te fascinait. Voir la terre et l’eau se mener un combat acharné, quoi de plus beau ? Les vagues, sans s’arrêter, venaient se briser sur les récifs, et la côte. Jusque là, rien de bien méchant. Et puis, tu l’as remarqué. Ce... foulard. Il était pour le moins étonnant. Noir et bleu. Des plumes teintes y été accrochés. Tu n’as pas réellement réfléchit. Tu accroupi, et a tendu le bras pour l’attraper. Au moment même où se fut le cas, la terre de fissura, et tu tombas. Bizarrement, tu t’es revu quand le kelpy t’avait entrainé dans l’eau. Et tu n’as pas eu peur. Ou tu mourrais en entrant au contact de l’eau, ou tu trouverais bien un moyen d’échapper à la mort, une fois encore. Oh, peut être aurais-tu pu essayer de lancer un sortilège... si tu avais eu ta baguette à cet instant. Ce qui ne fut pas le cas. Aussi attendis-tu l’impact, tout simplement. Cinq. Quatre. Trois. Le deux et le un ne vinrent jamais. La brutalité du choc bloqua ta respiration. Cette fois, au lieu de se remplir, tes poumons restaient vides. Et tu ne cherchais pas à lutter contre l’inconscience qui peu à peu s’emparait de toi. A quoi bon lutter ? Dis-moi, as-tu réellement conscience de la chance que tu as ? Je suis près à parier qu’un ange gardien te surveille. Car pour la seconde fois, quelqu’un vint te sauver. Cette fois-ci, ce fut ton père. Après tout, lui aussi était sorcier. Certes journaliste aussi, mais il savait se servir d’une baguette. Tu avais décidemment une chance bien isolante. J’espère qu’elle ne t’a pas laissé tombée. Et ce fut cette chute, cet impact, cette douleur que tu as ressenti qui fut le déclencheur. Grâce à elle, tu as complètement changé. En mal... ou en bien, cela dépend des avis. Et pour la plupart, ils penchent pour la première option...
Rappelle-toi... rappelle-toi de ta cinquième et de ta sixième année à Poudlard.
Ah, les années du changement ! Bizarrement, du jour au lendemain, ton nom n’était plus inconnu. Et pour cause ! De l’invisible tu étais passé à la suicidaire. Tu passais le plus clair de ton temps en haut de la tour d’astronomie. Sautera ? Sautera pas ? Certains avaient même commencé des paris ; combien de temps te faudrait-il avait de faire le grand saut. Les idiots ! Ils ignoraient tout de toi, et de tes pulsions. On ne peut pas leur en vouloir pour cela, n’est-ce pas ? D’ailleurs, ils ne comprennent pas pourquoi tu ne te mets pas au Quidditch. Après tout, tu y ferais des chutes. Certes, la hauteur serait moins haute, mais conséquente tout de même. De discrète, tu es passé à folle. Mais dans le mauvais sens du terme. Mais, au moins, ton nom est associé à une image, à présent. Bon, d’accord, cela, tu t’en serais passé. Et à présent, pour les manipulateurs, tu es le pion à manipuler... pour ceux qui savent quelle excellente actrice tu es, naturellement. Sinon tu serais ô combien inutile. Dis-moi, selon toi, qui sera le premier à réussir à t’avoir ? Je me le demande... Qui sait, on pourrait bien être étonné. Après tout, tel est pris qui croyait prendre!
• Prénom ou Pseudo : Chewbie, ou Chew’, comme cela vous fait plaisir.
• Age : 15 ans (16 dans deux mois moins quatre jours).
• Présence sur le forum : 2/7 en période scolaire ; je suis interne, et près de 7/7 pendant les vacances (même si c’est pour faire seulement un passage rapide).
• Ou avez vous connu le forum? : Euuuuuh, bonne question. J’ai le droit à un joker ?
• Comment le trouvez vous? : Il m’a l’air fort intéressant (sinon, pourquoi me serais-je inscrite ?).
• Avatar : Je ne me sers que d’image trouvées par-ci par-là
sur le web pour mes avatars, pas de célébrité fixe (c’est pour ça que je n’en
change que très rarement), j’espère que cela ne vous dérange pas. Si c'est le cas, je chercherais une célébrité qui correspond à la descritpion que j'ai faite.
Dernière édition par Rowen Ó Dubhghaill le Ven 25 Juin - 14:46, édité 12 fois |
|  | | | Invité
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Mer 23 Juin - 20:19 | |
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| | | | | Tom Elvis Jedusor ▌ Messages : 12408 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: bois d'if, plume de phénix, 33,75 cmCamp: MalAvatar: Gaspard Ulliel
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Mer 23 Juin - 20:20 | |
| Bonjour et bienvenue! Que dire... De ce que je lis pour l'instant, j'aime beaucoup ta présa, tu as un joli style, et Rowen, en plus d'avoir un nom super cool que personne au monde n'arrivera jamais à prononcer de vive voix (<3) a l'air bien intéressante. Hâte de lire ton histoire. Courage pour la suite de ta fiche et merci de t'être inscrit, Chewbie (un quelconque rapport avec Chewbacca? ^^) |
| | | | | Invité
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Mer 23 Juin - 20:21 | |
| Bienvenue  |
| | | | | [†] Olive Hornby ▌ Messages : 3701 Humeur : En couple avec : On passe sa vie à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où l'on dit adieu à ceux qui restent... QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Sorbier, 30.75 cm, Crochet de Basilic.Camp: MalAvatar: Natalie Portman
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Mer 23 Juin - 20:45 | |
| Welcome sur le fow'!! J'adore ton début de présentation < Et enfin une septième année!!  Je commençais à desespérer... xD |
| | | | | Jo Benett ▌ Messages : 6492 Humeur : En couple avec : Célibataire QUI SUIS-JE?Baguette: Bois d'hêtre, avec un crin de licorneCamp: NeutreAvatar: Jodelle Ferland
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 13:47 | |
| Bienvenue parmi nous!
Amuse toi bien!
A trés vite!
Jo!
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| | | | | [Last] Ines Stinwick ▌ Messages : 427 Humeur : En couple avec : Daniel Chou' QUI SUIS-JE?Baguette: 25 cm, bois de cerisier et crin de licorne argentéeCamp: MalAvatar:
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 15:25 | |
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| | | | | Invité
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 19:52 | |
| Merci à tous pour votre accueil.
Olive> Merci du compliment;
Tom> Merci à toi aussi. Pour le nom de famille, je pense que, normalement, il doit être prononçable, puisqu'il s'agit d'un véritable nom irlandais (par contre, je reconnais que moi, simple mortel que je suis, j'en suis totalement incapable). Oui, Chewbie a un rapport avec Chewbacca, mais pas totalement (et je pense que même avec l'explication de ne comprendrais pas le rapport).
Et tout ceci pour dire que mon histoire est terminée (ça doit être la première fois que je mets si peu te temps à en rédiger une... j'ai été inspiré pour le coup).
Petite précision: Je ne parle pas de la réception de la lettre à Poudlard, car en vu de mon histoire, elle n'est pas très intéressante (un père heureux, une soeur jalouse, et une mère qui s'en fou puisqu'elle est à l'hôpital). Je ne parle pas non plus des nouveaux arrivants, car Rowen s'en fiche complètement, tout comme de la mort de Myrtle (après tout, c'est une morte comme une autre), et pour la chambre de secret, ça, je développerai en rp, avec des flash-backs. |
| | | | | [†] Olive Hornby ▌ Messages : 3701 Humeur : En couple avec : On passe sa vie à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où l'on dit adieu à ceux qui restent... QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Sorbier, 30.75 cm, Crochet de Basilic.Camp: MalAvatar: Natalie Portman
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 20:01 | |
| oO
J'adore!!!
Tu devrais être validée sans peine xD |
| | | | | Daniel Chaser ▌ Messages : 1769 Humeur : En couple avec : la plus belle. Ines. QUI SUIS-JE?Baguette: 22 cm, bois de hêtre, ventricule de dragon.Camp: MalAvatar: Drew Fuller
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 20:39 | |
| Welcome!! Je vais céder ma place à Tommy pour que tu sois validée  (j'ai peur de ne plus revoir l'ordi en faisant ce geste sacrificiel, alors remercie moi mdrr) Oh et j'aime ta fiche _________________  Je suis comme un chien mouillé, qui peut se prendre tous les coups
Les plus belles dérouillées, et suivre son maître partout. |
| | | | | Invité
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 20:46 | |
| Merci à vous deux, je suis heureuse que ma fiche vous plaise.
Daniel> Merci (mais pourrais-tu m'expliquer pourquoi je dois te remercier? Je n'ai pas réellement compris pourquoi^^). |
| | | | | Tom Elvis Jedusor ▌ Messages : 12408 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: bois d'if, plume de phénix, 33,75 cmCamp: MalAvatar: Gaspard Ulliel
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 20:52 | |
| Sois mon pion *o* Breeef jolie fiche et super histoire, donc tu es validée, bien sûr. Une idée de rang ("je doute que "la suicidaire" te plaise xD) ... Et pour te répondre, Dan est chez moi en ce moment et elle sait qu'en me cédant l'ordi elle risque pas de le récupérer de si tôt  |
| | | | | Invité
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 21:08 | |
| Qui sait?
Merci des compliments, et la validation.
Pour le rang... j'en sais rien, j'ai jamais été doué pour en choisir, si tu as une idée, vas-y (mais sinon "suicidaire... ou pas" me conviendra ^^).
D'accord, je comprends mieux maintenant. |
| | | | | Tom Elvis Jedusor ▌ Messages : 12408 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: bois d'if, plume de phénix, 33,75 cmCamp: MalAvatar: Gaspard Ulliel
| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill Jeu 24 Juin - 21:11 | |
| Bon j'vais mettre ce rang là pour l'instant... ça pourra toujours être changé^^ |
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| | #Sujet: Re: Rowen R. Ó Dubhghaill | |
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