e ne sais absolument pas quoi pensée du fait que je dois me rendre régulièrement au manoir familiale, je ne pense pas que toute les personnes doivent retrouver sa famille de temps en temps le weekend. Je me contenterai très bien des vacances, mais ma mère ne me laisse pas le choix sur ce genre de chose et s’il m’arrive de ne pas me rendre au manoir assez souvent, elle ne lâche pas le morceau et fait son possible pour que je m’y rende tout de même. Mais elle garde tout de même son éducations, donc elle ne fait jamais rien qui puisse salir notre nom, mon père le fait assez bien comme ça, même si je sais très bien qu’elle fait son possible pour cacher ce genre de chose. Mais tout le monde sais pour ses infidélité et je me demande bien pourquoi elle ne le quitte pas et essaie de vivre une vie plus heureuse. Je connais déjà la réponse, son éducations qui est aussi la mienne, mais que je ne supporte plus, mais je continue de la pratiquer quand je me retrouve avec ma famille, mais une fois partit loin d’eux, je ne reset pas aussi froide.
Quand j’arrive au manoir, un elfe de maison m’accueille, je ne comprends pas ce genre de chose, pourquoi est ce que je dois me faire escorter chez moi alors que je connais très bien les lieux. Il lui aurait suffit de me dire ou se trouve ma mère et je l’aurai rejoins, mais non je suis au manoir donc je respecte ses règles. Je me contente donc de suivre notre elfe et de retrouver ma mère avec un livre à la main, comme à son habitude elle est froide et distante. Par moment j’arrive à être jalouse des personnes sur le quai du Poudlard Express, quand leur parent leur dit au revoir en les prenant dans leur bras, mais je sais que mon éducation veux se genre de chose. Je m’approche donc d’elle et m’assoie en face en me positionnant comme elle a temps aimé m’éduquer.
- Bonjour mère, un problème à Poudlard m’a retardé. Je vais bien je vous remercie et vous mère ?
Je supporte de moins en moins de parer ainsi à la personne qui m’a mis au monde et éduquer, mais je n’ai vraiment pas le choix, je dois faire ce que mon éducation veux, même si je sais qu’à la fin de la journée une dispute risque d’éclater entre elle et moi.
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uand j'observe l'attitude, la posture et le phrasé de ma fille, fruits de son éducation très stricte, je me dis que tout n'est pas encore irrécupérable chez elle. Son attitude exige certes un grand nombre de réajustements, mais ils sont complètement réparables, ils exigent seulement de ma part un temps que je ne comptais pas lui consacrer. Et elle non plus, sans doute. Je me doute qu'elle préférerait être dans la salle commune des Gryffondors (le simple fait qu'elle ait atterri dans cette maison spécifique me rebute clairement) plutôt que dans ce salon austère en ma compagnie, une compagnie qui ne doit que peu l'enchanter, en fin de compte, mais je veille à ses intérêts. Un jour, elle me remerciera, elle comprendra que je ne fais jamais que ce qui est le mieux pour elle. Je suis sûre qu'elle se montrera conciliante quand elle se fera une raison, une juste raison à ce sujet (même si la plus digne éducation ne suffit pas toujours - l'exemple de Cedrella, bien trop marquant, en donne une preuve cuisante sur laquelle il ne m'est permis de fermer les yeux). Quoi qu'il en soit, elle est là à présent. J'aurais préféré qu'elle soit ponctuelle, mais au moins respecte-t-elle la juste mesure de la décence, s'excuse d son retard et me retourne ma question toute formelle. Je sais que je ne peux me fier à sa réponse, il se peut qu'elle n'aille pas si bien que ça, et je ne serai pas plus transparente de mon côté. Certaines questions exigent toujours les mêmes réponses quelles que soient les circonstances et quoi qu'on en pense. L'opinion personnelle n'arrive qu'en second lieu, et les apparences prévalent.
-Très bien, je te remercie.
En vérité, tout ne va pas si bien que cela, je suis préoccupée à plus d'un titre. Harfang, Cedrella, Caspar, Weasley... Je suis loin d'être complètement sereine, et Augusta n'arrange pas grand-chose non plus, car je me défie beaucoup d'elle et m'inquiète pour son avenir, mais en apparence, je ne laisse rien paraître, je sais où sont les priorités, et je préfère changer très rapidement de sujet, cela me semble bien plus souhaitable.
-Quel genre de problème as-tu rencontré exactement ? je demande alors, curieuse.
Je veux savoir si son excuse est bonne, et surtout, si elle est es problèmes, je veux connaître lesquels. Je ne le montre pas forcément bien, mais je m'y intéresse sincèrement.
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Je ne sais absolument pas pour quelle raison j’ai accepté l’invitation de ma mère, enfin j’ai tout de même une petite idée, je ne suis pas idiote et je sais très bien que ne se passe pas si bien qu’elle le fait croire. Je ne suis pas une personne idiote et je connais surtout très bien ma famille, ici tout est histoire d’apparence, rien ne compte le plus. Les autres choses passe après ce genre de détails, je ne supporte pas le simple fait de m’assoir en face de la personne qui m’a mis au monde en me mettant bien droite comme elle me la si bien appris, c’est vrai qu’en temps normal je ne suis pas une personne qui m’avachie sur un canapé ou encore une chaise. Mais je dois avouer que ce simple geste fait par moment le plus grand bien, même si je fais ce genre de chose que très rarement en vue de mon éducation.
Quand ma mère me dit qu’elle va très bien, je ne la crois pas une seconde, mais comme je l’ai appris je ne laisse rien paraitre, je ne cherche pas à lui dire que je sais que tout ce qu’elle me dit est faux, que je sais que le comportement de mon père la blesse et qu’elle ne supporte pas mes agissements. Mais comme une personne de mon rang je garde tout ça pour moi, je ne souhaite pas lui poser plus de problème qu’elle a l’air d’en avoir. Je ne suis peut être pas d’accord avec sa façon de pensée, mais elle reste tout de même la personne qui m’a mis au monde et je l’aime quoi qu’il se passe. Quand je l’entends me demander qu’elle genre de problème j’ai rencontré, je me pose de nombreuse questions sur la raison exacte de son interrogation. Elle est peut être sincère en voulant savoir ce qui a pu se passer ou elle peut aussi essayer de voir si je lui mens. Mais je sais très bien qu’il est inutile de mentir quand il s’agit de ponctualité.
- J’ai rencontré un professeur en partant de Poudlard, il avait des questions à me poser sur l’un de mes devoirs. Ce n’est rien de bien grave, il souhaite savoir où j’avais acquis mes connaissances sur le sujet.
Je ne donne pas plus de précisons à ce propos, c’est voulu de ma part de ne pas lui avoir donner le nom du professeur ou encore la matière. Surtout que les connaissances en questions je les ai appris vis mon éducations, donc je n’ai pas envie qu’elle me montre à quelle point son éducation était importante et que grâce à elle j’impressionne certaines personnes.
e sais ce que beaucoup de parents plus laxistes que moi m'argueront : Augusta est une grande fille, je ne devrais pas me montrer aussi intrusive et lui laisser un peu plus de liberté. Mais c'est où commence la liberté que s'effondrent les principes les plus essentiels, et cela, je ne peux pas le tolérer. Alors oui, je continuerai d'interroger ma fille comme je le fais, et elle a tout intérêt à me répondre sans faire d'histoire, que cela lui plaise ou non d'ailleurs. Fort heureusement, elle ne se fait pas prier, et elle ne met pas longtemps à m'apprendre les raisons de son retard : un professeur a voulu parler avec elle pour en appendre plus sur l'un de ses devoirs. Je m'apprête à en réclamer davantage, notamment pour savoir si les questionnements de son enseignant tendaient vers une appréciation positive et négative, mais elle me devance en me disant qu'il lui avait demandé où elle avait acquis ses connaissances, celles que le professeur ne lui avait pas inculqué de lui-même, donc. Tout se perd mais je suis fière, Augusta doit beaucoup (quand elle le veut bien et n'y met pas de mauvaise volonté) à l'éducation qui lui a été inculquée depuis sa naissance au sein de notre famille. J'apprécie qu'elle le conçoive et en ait conscience, même si elle ne l'exprime pas directement en tant que telle, animée que je la ressens être par un semblant de rébellion adolescente que je compte bien étouffer dans l'oeuf avant de courir le risque qu'elle ne devienne plus problématique.
-Je déplore que vos professeurs ne soient pas à même de vous dispenser tous les savoir nécessaires sans être surpris de ceux que vous posséderiez déjà, je déclare alors.
Poudlard est une école réputée, et qui n'a peut-être pas volé son renom, mais par moments je regrette que leurs méthodes d'enseignements soient si... souples. Je sais qu'un enseignement à Durmstrang aurait peut-être davantage forgé le caractère de ma fille, mais les choses se sont faites ainsi, et cela vaut mieux, je suppose.
-De quel professeur s'agissait-il ?
Mes questionnements ont de fortes allures d'interrogatoire, je ne m'en cache pas. Je considère que c'est très bien ainsi. Je me dois de tout savoir afin d'agir au mieux, en conséquence. J'estime que c'est mon rôle de mère. Chacun l'assume comme il le souhaite.
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e ne vais pas dire que rendre visite à ma mère soit une véritable corvée, mais c’est presque ce genre de chose, je sais que je vais devoir subir des interrogations de sa part. Chaque détail de mes paroles vont être décortiqué pour savoir ce que je fais quand je ne suis pas avec elle et surtout si je me comporte bien. Je déteste ce genre de moment en sa compagnie, d’autre personne se contente de rentrer chez eux pour passer du temps en compagnie de sa famille, ce n’est pas mon cas, mon père est partit je ne sais pas où et ma mère me fait subir un interrogatoire. C’est vraiment agréable de rentrer chez soit pour ce genre de chose et comme je suis file unique je m’ennuie tout simplement.
Je fini tout de même par lui dire la raison de mon retard, je ne vais pas la faire patienté, car je sais qu’elle va tout faire pour avoir la réponse. Ma réponse ne lui convient pas et je le savais au moment ou les mots sont sortis de ma bouche. Pour elle il faut que nos professeur soit vraiment compétant et qu’ils doivent savoir que nous les sangs pur nous savons beaucoup de chose et il ne faut surtout pas être surpris par nos compétence. Sauf que les réponses que j’ai pu donner dans ce devoir n’était pas de mon âge, j’ai un peut trop détailler les choses et c’est ce gère de chose qui était surprenant pour lui.
- Je sais que vous déplorer les méthodes d’éducation de Poudlard Mère, mais mes réponses étaient trop rechercher pour ce devoir ; c’est ce genre de chose qui l’a surpris.
Je ne supporte pas parler ainsi avec la personne qui m’a mis au monde, mais je n’ai pas le choix, je dois respecter mon éducation. Après il se demande pourquoi est ce que je suis en train de me rebeller, c’est leur éducation qui me pousse à ce genre de chose. Je ne vais pas dire que je n’apprécie pas mes parents, mais ce sont leur manière que je ne supporte plus, cette distance qu’il y a entre nous, le fait de subir un interrogatoire sans cesse et avoir l’impression que je suis inexistante pour mon père me pèse vraiment beaucoup en ce moment. Une nouvelle question arrive, je me demande combien de temps va durer ce genre de chose.
- Il s’agit de mon professeur de défense contre les forces du mal, mais il y a aussi mon professeur de Botanique qui est impressionné par le travail que je fais durant ses cours.
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ugusta peut bien se justifier de toutes les manières qu'elle souhaite (et je préférerais qu'elle ne se donne pas cette peine, à vrai dire, car cela revient plus ou moins, à mes yeux, à contester mon autorité), je reste campée sur mes positions et mon opinion ne change pas. En même temps, c'est un fait avéré que je suis beaucoup trop fière pour me reconnaître le moindre tort. Mais c'est bien ce que je dis, après tout.
Je veux bien que ses enseignants soient épatés par son niveau, mais pas surpris, sans quoi, cela signifie qu'ils ne font leur travail qu'à moitié. Enfin, je ne vais pas à moi seule réformer l'enseignement à Poudlard, si Augusta s'en sort avec des résultats honorables, c'est très bien. Car oui, je refuse que ma fille soit en échec scolaire, ou même une élève médiocre, cela même si, au fond, ce n'aura plus grande importance quand nous lui aurons trouvé un parti décent, puisque son rôle ne sera pas de travailler, mais bien de fonder un foyer et de veiller à son bon fonctionnement. Mais cela suppose plus d'intelligence et de savoir-faire que l'on ne le soupçonnerait, et j'estime en être la preuve vivante.
-J'espère bien que ton discours est honnête, je ne tolère pas la vantardise sous ce toit.
Ce pouvait paraître absurde de l'affirmer tant il est évident que je suis la dernière à jouer les personnes humbles en public. Mais justement, j'estime que si je suis fier, c'est que j'ai de bonnes raisons de l'être, et je n'autorise ma fille à pavoiser que si, en retour, elle me gratifie de résultats entièrement irréprochables. C'est ce que nous verrons. Avec elle, je me méfie, tantôt source de fierté, tantôt source de déception, elle souffle le chaud et le froid de façon si constante qu'il n'est pas toujours simple que de s'y retrouver. Et de savoir si sa valeur respecte les nôtres ou non.
-J'attends tes résultats pour en juger en l'état. Par ailleurs, je te conseillerais de focaliser ton attention sur des matières moins... futiles.
Non pas que la défense contre les forces du mal ou la botanique n'aient aucune utilité, mais les forces du mal, c'était toujours... très relatif, et les plantes, c'est une perte du temps. Les potions, les sortilèges, voilà des matières véritablement utiles.
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e sais exactement que quoi que je dise, j’aurai tors surtout si je ne vais pas dans le sens de ma mère. Je fais tout de même mon possible pour essayer de paraître comme elle le souhaite, mais par moment c’est vraiment compliquer. Ce qu’elle vient de me dire ne me surprend pas du tout et surtout je ne suis pas du tout le genre de personne à me vanter, je dis exactement comment son les fait et si jamais mes notes étaient médiocre je le dirai même si après j’aurai le droit à un discours de sa part. Mais je me demande tout de même ce qu’elle accepte vraiment sous ce toit, la liste doit vraiment être très courte.
- Je suis honnête mère, je ne vous mentirai pas sur ce genre de chose
Je ne supporte pas du tout de parler de la sorte, je n’ai pas l’impression de me retrouver avec ma famille, mais avec une personne qui doit me donner un rôle important qui fera changer ma vie, mais en faite il s’agit juste de ma mère et je ne suis pas du tout surpris par les paroles qu’elle me dit. Je sais qu’elle n’apprécie pas que j’aime la botanie, mais je n’arrêterai pas cette discipline même si elle me le demandait en me menaçant de me privé de vive. Je me moque de ce genre de chose, je sais exactement ce qu’elle attend de moi, pour elle ses matières sont futiles et il y en a de vraiment plus importante.
- Je sais que vous n’acceptez pas que mon attention est plus focalisée sur la botanique ou la défense contre la force du mal, mais j’ai des efforts exceptionnels dans toutes les manières. En potion j’ai des optimal. Je fais mon possible pour avoir de bonne note dans toutes les matières pour que vous soyez fière de moi.
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e peux sans doute reprocher beaucoup de choses à Augusta (selon mes standards, du moins), mais il est vrai que je n'ai jamais eu à lui reprocher sa sincérité. Même, parfois, je pourrais déplorer qu'elle soit trop honnête, car si j'exige qu'elle ne me mente jamais, j'estime en revanche qu'il est de bon ton, et surtout plus que recommandé, de mentir en haute société, afin de préserver les apparences et de garder sur les autres un contrôle qu'une armure trop peu solide nous ferait bien aisément perdre. Dans tous les cas, je saurais bien vite si j'ai raison de lui faire confiance ou non. Ses résultats parleront d'eux-mêmes. On ne cache jamais rien à Callidora Londubat. C'est un fait, une exigence, un point d'orgue. Et Augusta me connaît tout de même bien assez pour savoir mon caractère autant que mes exigences. Si elle doit me décevoir, j'estimerais qu'elle le fera sciemment. Un cas de figure plus que probable, j'en ai bien peur, car la miss a malheureusement sans doute hérité bien davantage du tempérament de son père que du mien. Encore qu'il y ait fort heureusement quelques traits de son caractère qu'elle se soit épargné de lui dérober.
-Je serais fière si tu obtiens la note optimale dans toutes les matières à tes examens, je tranche tout simplement.
En vérité, je suis déjà fière de ses résultats. Ma fille est une élève assidue et brillante, et je n'en attends pas moins d'elle, mais je ne compte pas la couvrir de compliments pour autant. Ce deviendrait un prétexte pour elle à se reposer sur ses lauriers. Il n'en est tout simplement pas question, bien loin de là. Je veux la pousser à aller plus loin encore, à se surpasser, à donner le meilleur d'elle-même. C'est de cette manière que l'on m'a éduquée, et je ne remercierai jamais assez mes parents pour cela... Et je pense qu'Augusta me remerciera un jour. Si elle reste sur le droit chemin, tout du moins.
-Tant que tu peux obtenir mieux, cela veut dire que ce n'est pas assez.
C'est un peu ma philosophie de vie. Et une philosophie qui m'a bien servi jusque-là, je pense qu'elle mérite d'être transmise aux générations futures.
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’est tout de même assez fatigant pour moi de jouer un rôle au prés de la personne qui m’a mise au monde, a force de rester bien droite, je ressens quelques douleurs dans certaines partie de mon corps et je sais que jamais elle sera satisfaite de ce que je fais ou pense. Elle a sa façon de voir les choses et j’ai les miennes, mais malheureusement elles sont différentes des siennes et ce genre de chose est tout simple impossible à concevoir pour elle. Ca ne sert absolument à rien du tout que j’essaie de débattre sur des choses avec elle, car j’aurai tors quoi qu’il arrive. Alors c’est pour ca que je me comporte comme elle le souhaite et que je lui dis ce qu’elle veut dire, même si je lui dis souvent la vérité enfin je fais en sorte qu’elle le pense.
- Je fais tout ce qui est en mon possible pour obtenir ce genre de résultat pour vous rendre fière de moi et du fait que je sois votre fille.
Je sais très bien que si un jour elle obtient un garçon, je n’aurai plus aucune importance à ses yeux. Je serai sans doute une fille à faire épouser, mais je ne pense pas que je me laisserai faire. Je souhaite vivre avec un homme que j’aime vraiment et avec qui j’ai un sentiment de bien être quand il se trouve à mes côtés. Mais pour en revenir à mes notes, je ne pense pas que je vais changer ma façon de faire les choses. Les notes que j’ai me vont très bien et tout se qui compte pour moi est de ne pas descendre en dessous, si je les augmente tant mieux, sinon je m’en moque. Je ne suis de nouveau pas surprise des paroles de la femme qui m’a mise au monde. Avec elle il faut essayer le plus possible et se concentrer sur certaines choses, sauf que je ne souhaite pas arrêter ce que j’aime pour faire plaisir à ma famille. Je fais vraiment mon possible pour obtenir les meilleures notes, mais je ne souhaite pas me transformer en rat de bibliothèque.
- Mes notes font déjà partie des meilleures mères, je fais assez d’effort pour obtenir mes résultats et je ne peux pas en faire plus. A moins que je ne dorme plus et que j’étudie même en mangeant !
Je sais très bien que mes paroles ne vont pas lui plaire, mais à force de tout retenir pour moi tout ça risque de mal se terminer alors je préfère lâcher un peu de temps en temps au lieu de lui faire complètement part de mes pensées d’un coup.
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ugusta me rétorque qu'elle fait tout son possible pour être à la hauteur, qu'elle se donne du mal pour obtenir ces résultats certes brillants mais encore imparfaits, pour me rendre fière. J'ignore si elle cherche ou non une corde sensible sur laquelle appuyer, mais si tel est le cas, il est assez évident qu'elle perd son temps. Bien sûr qu'elle fait son possible pour me rende fière, et encore heureux qu'elle le fasse, c'est exactement ce que j'attends d'elle. Ne lui en déplaise, c'est ainsi que la vie fonctionne, à mon regard du moins. On ne vit jamais pour soi et soi sel, on vit forcément pour les autres, j'ajouterais même qu'on vit par les autre. C'est une leçon essentielle que je lui inculque. Mais ma fille trop bornée (avoir du caractère, c'est de famille, j'en ai peur, même si nous ne parlons pas de même caractère, là). Sa mentalité diffère tant de la mienne que même le dialogue qui me semble le plus raisonné paraît ne plus être possible.
Elle me dit que ses notes font partie des meilleures... et donc, elle ne voit pas où est le problème ? Si elles font seulement partie des meilleures, ça veut dire qu'elles ne sont pas les meilleures, ou qu'elles ne sortent pas du lot, en tout cas, et c'est ça que je veux pour Augusta. Je suis sévère avec elle, mais ce n'est pas sans raison, je veux simplement le meilleur pour elle, et pour espérer qu'elle l'obtienne, il faut décidément qu'elle m'écoute et me fasse un peu confiance.
-Ne commence pas à jouer les pauvres victimes, j'ai horreur de ça, je soupire sans aucune considération pour son argumentation. Dilapide ton avenir pour faire plus souvent la sieste, si ce sont vraiment là tes priorités, mais je t'interdirais alors de te plaindre de n'avoir eu accès qu'à une existence médiocre. Je marque une pause, ménage mon ton, accepte d'instiller dans ma voix un peu de douceur, autant que j'en suis capable, plutôt (ce qui n'est pas forcément grand chose). Je veux le meilleur pour toi, alors prends la peine d'écouter mes conseils au lieu de me les reprocher.
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e ne sais pas du tout où la conversation avec ma mère va me diriger, mais j’ai de plus en plus de mal à écouter c e qu’elle me dit, elle insinue tellement de chose qui sont fosse. Elle pense vraiment que je me comporte en victime en lui disant tout ça, je ne fais que lui dire la vérité, mais j’ai oublié que rien ne lui convient si ce n’est pas ce qu’elle a décidé. Mais ce qui me met vraiment hors de moi, c’est quand elle insinue que je passe mon temps à faire la sieste. Elle se dit ma mère, mais elle ne connait rien du tout de moi, je passe vraiment que très peu de temps à dormir et je passe tellement de temps à étudier que je n’ai pas un grand groupe d’amis. Je soupire suite à ses paroles, je me moque qu’elle prenne mal mon geste, mais là elle a été trop loin en ce qui me concerne.
- Je ne suis pas en train de me placer en victime ! Je te dis simplement ce qui se passe actuellement dans ma vie. Tu pense que je passe mon temps à faire la sieste, mais vous vous trompé mère, je passe mon temps à étudier pour que mes résultats soit les meilleures. Mais je ne suis pas une personne qui se vante alors je ne dis pas que je suis la meilleure dans certaines matière. Mais tout ça n’est qu’un détail pour vous, vu que je ne suis pas parfaite pour vous. Je suis désoler de vous l’apprendre mère, mais je ne suis pas vous !
Je sais que je ne doit pas me comporter ainsi avec elle, mais je ne supporte pas que l’on insinue que je passe mon temps à faire des siestes et que je veux avoir une existence médiocre. Le fait qu’elle essaie de mettre un peu de douceur dans sa voix, ne fonctionne pas sur moi. Je sais qu’elle veut le meilleure pour moi, mais ce n’est pas en me disant ce genre de chose que je vais accepter de l’écouter vu qu’elle me dit que je lui fais des reproches, mais c’est la première à m’en faire pour rien, car elle a tors dans ses paroles.
- J’écoute vos conseils mère, mais vous en voulait tellement plus et vous me reprocher de vous faire des reproches, mais toutes vos paroles sont des reproches à mon égard.
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e qu'Augusta ne comprend pas, c'est que plus elle s'obstinera à prétendre ne pas jouer les victimes, plus elle me donnera raison. A se défendre ainsi de mes directives, que j'estime personnellement tout à fait raisonnable, elle perd en crédibilité, à mes yeux du moins. Aussi je l'écoute sans l'écouter, hermétique à ses reproches. Elle me dit qu'elle passe son temps à réviser pour que ses résultats soient les meilleurs, eh bien c'est très bien, en attendant, ce n'est pas assez, puisque ses résultats ne sont pas les meilleurs partout. Je veux l'excellence pour ma fille, et manifestement, elle n'est pas capable de le comprendre. Ce n'est pas en me répétant qu'elle ne peut pas faire mieux qu'elle va me convaincre de sa valeur. Ce que j'attends d'elle, c'est qu'elle acquiesce et fournisse les efforts que je lui demande. Et ce n'est pas pour rien.
-Crois-moi, ça ne m'a pas échappé, que tu n'étais pas moi, je soupire en levant les yeux au ciel. Je ne passais pas mon temps à geindre comme une pauvre petite chose pathétique, quand j'avais ton âge. Et j'avais la décence d'obéir à mes parents, comme tu serais bien avisée de le faire plutôt que de jouer les insolentes de bas étage. Je marque une pause. Si tu veux vraiment t'opposer à moi, prends la peine de soigner ta repartie et tes arguments, je t'accorderais au moins cette compétence. Je cesserai de te faire des reproches quand tu m'obéiras et que tu reconnaîtras que j'agis au mieux pour toi. Je la regarde dans le blanc des yeux. Oui, tu n'es pas parfaite, ma fille. Et personne n'aime les geignardes. Alors fais ce qu'il faut pour t'améliorer. Si j'attends de toi que tu sois parfaite, Augusta, c'est que je sais que tu peux le devenir. Alors ne me donne pas tort en jouant les cas désespérés.
Je suis épuisée de devoir la recadrer sans arrêt. Manifestement, elle ne le comprend pas, mais moi, je ne veux que son bien, et si je me montre si sévère et ferme avec elle, c'est parce que j'entrevois de quoi elle est capable. Je veux lui donner les moyens de devenir la meilleure version d'elle-même. Et elle ne me facilite pas la tâche.
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e ne sais absolument pas comment va se passer ce moment en compagnie de ma mère, enfin si je sais. Nous n’allons pas être d’accord l’une et l’autre et du coup le ton va encore monter, mais maintenant pense que je place en victime, alors que ce n’est pas du tout le cas. Je fais vraiment tout mon possible pour la satisfaire, mais rien n’est assez bien pour elle, j’aimerai bien la voir à ma place et je pense qu’elle n’est pas si parfaite que tout le monde le pense, mais il ne faut pas discuter de ce genre de chose, vu que ça la concerne elle et non moi. J’essaie de lui faire comprendre qu’elle se trompe à mon sujet, mais de nouveau elle dit des paroles qui me rabaissent plus bas.
Mais une chose est claire entre elle et moi, je ne suis pas elle et je ne le serai jamais. Mais elle continue à me dire que je ne fait que geindre, très bien je vais arrêter de me comporter ainsi et nous verrons si elle va continuer à me dire ce genre de chose. Elle me donne encore l’excuse que je suis une fille qui désobéie à mes parents, mais si c’était réellement le cas, je ne serai pas présente en ce moment à me prendre la tête en sa compagnie, mais plutôt en train de faire quelques chose qui me plait vraiment. Mais quand elle me dit que je ne suis pas parfaite, je ne peux pas empêcher un sourire de venir sur mes lèvres, je sais ce genre de détails me concernant. Je n’ai jamais prétendu être parfaite.
- Je dois vous contredire mère, pour vous je suis désobéissante, mais je me trouve devant vous à vous écouter. Une fille désobéissante sera en dehors de ses murs, alors je refuse que vous pensiez ce genre de chose me concernant. Je suis toujours présente quand vous demandé ma présence, même si je sais que je ne vais pas passer un bon moment en votre compagnie.
Je ne suis pas du tout en train de me plaindre, j’expose simplement les faits. J’ai une idée qui me vient en tête, mais je ne pense pas qu’elle va plaire à ma mère, mais si je veux avoir son opinion il faut que je lui expose mon idée. Mais avant tout je dois trouver comment aborder le sujet et avec elle c’est toujours compliquer. Je fais comme elle et je la regarde dans les blancs des yeux avant de commencer à lui faire part de ma proposition.
- Comme vous aimez dire que je ne suis pas la fille que vous souhaitez même si au fond de vous vous savez que je peux être une femme parfaite. Je vous propose quelque chose mère, durant toute une semaine je ferai comme vous le souhaitez et je ne dirai rien, mais en retour vous acceptez que je fasse ce que je souhaite durant une autre semaine et vous n’aurez rien à me reprocher. C’est la seule chose que je peux vous proposer à présent. Je ne comprends pas la façon que vous voulez que je me comporte et vous ne comprenez pas la façon que je souhaite alors essayons les deux sans aucun reproche. Vous ne risquez rien, votre image ne sera pas affectée.
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lle ne manque vraiment pas d'air, cette gamine... Et dire que c'est la mienne. Parfois, je me demande s'il n'y a pas eu erreur à la maternité et si cette enfant est bel et bien de moi. Dès le début de son argumentaire, je cerne ce qui est à mes yeux une incohérence et ne va pas manquer d'invalider directement son discours. Elle dit se devoir de me contredire, avant d'ajouter qu'elle ne s'estime pas être désobéissante. Si elle ose me contredit, alors à mes yeux, c'est déjà de la désobéissance. Tout ce que j'attends d'elle, c'est qu'elle file droit et sans discuter, mais manifestement, c'est au-dessus de ses forces. Si sa seule présence suffisait à faire d'elle une enfant obéissante, ça se saurait. J'avoue que quand ma propre fille affirme que c'est une corvée que de passer du temps en ma compagnie, mon coeur de mère (car j'en ai un... bien dissimulé, mais présent quand même) se tord légèrement. Cela ne va pas m'empêcher d'agir en mon âme et conscience, bien sûr, et je resterai campée sur mes positions, puisque c'est pour son bien. Mais j'apprécierais qu'Augusta fasse preuve de plus de gratitude de son côté.
-Un compromis, vraiment ? Tu ne manques pas de culot, je soupire, quand Augusta essaye de marchander son atttitude, comme si les choses pouvaient vraiment fonctionner comme cela, comme si elle pouvait vraiment n'être une enfant docile et obéissante qu'une semaine sur deux. Fais ce qu'on te demande et arrête d'essayer de marchander, Augusta. Et cesse de te victimiser en prétendant que j'entrave tes libertés. Tu sais combien de jeunes filles rêveraient d'être à ta place ?
Je m'applique à façonner son avenir, je fais tout pour qu'elle ait la meilleure vie possible. Tant d'ingratitude de sa part me désole. Si elle croit vraiment que je suis radicale dans mon comportement, là, maintenant, eh bien qu'elle attende que je mette vraiment l'étendue de ma sévérité à l'oeuvre, et elle n'osera plus dire quoi que ce soit. On ne marchande pas avec Callidora Londubat, comme Augusta ne voudra plus qu'on marchande avec elle quand viendra pour elle un âge de raison qui tarde à arriver.
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ien qu’en commençant à discuter avec ma mère, je sais que quoi que je dise elle trouvera quelques choses à me reprocher. Je sais que je peux être dure en disant c’est une corvée de venir lui rendre visite, mais c’est la vérité. Je ne prends aucun plaisir à venir lui rendre visite puisque je sais que tout ça se terminera de la même façon, nous aurons parlé pour rien dire, car à la fin elle a raison et j’ai tord. Je pense que la prochaine fois qu’elle me demandera de venir, je ne viendrai pas, au moins elle comprendra que fait quand même l’effort de venir la voir car elle me le demande. Je pourrais faire comme certaines autres personnes et ne pas venir, mais même si cette pensée me traverse l’esprit, je sais que je ne pourrais pas le faire, elle reste ma mère après tout.
Je sais aussi que le reste de mes paroles ne vont pas lui plaire, car ça ne vas pas du tout dans son sens, mais je suis une gryffondor et j’ai le courage de faire part de mes pensée à la femme qui m’a mise au monde. Mais je ne suis pas surprise quand elle me dit que je ne manque pas de culot, nous sommes bien d’accord sur ce point là, une fille obéissante serai déjà en train de demandé pardon pour avoir osé faire ce genre de chose, mais ce n’est pas mon cas. Je reste bien assise à ma place, bien droite en la regardant dans les yeux. Elle ne changera jamais, je en sais pas combien de foi j’ai eu ce genre de discours, mais cette fois je n’ai pas envie de la laisser croire que je suis une petite chose docile qu’elle peut manipuler à sa guise. Je lui ai proposé de lui prouver que je pouvais être ce qu’elle demande, elle a refusé. Sans qu’elle le sache, elle m’a aidé à avancer dans un choix difficile que j’avais à faire.
- Je suis comme ça mère, je me demande bien de qui je tiens tout ça. J’ai voulu vous prouvez que je pouvais être comme vous le souhaité, mais vous avez refusé de me croire. Je vais donc vous laissez l’éducation que vous souhaitez tant à une autre jeune fille que moi mère.
Pour le moment mon choix n’est pas officiel, mais je ne pense pas pouvoir supporter qu’elle continue de croire que je suis une fille indigne qui manque d’éducation. J’ai très bien compris ce qu’elle souhaite de moi, mais je ne souhaite pas lui donner pour le moment. Je me relève en prenant l’air qu’elle souhaite vraiment voir sur le visage de la fille qu’elle a éduqué.
- Veuillez m’excuser mère, je dois rédiger un parchemin pour mon cour de potion. J’ai été honoré d’avoir échangé en votre compagnie mère….
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lle me sort alors le genre de phrases que je déteste profondément, plus que tout au monde. "Je suis comme ça". Comme si le naturel n'était pas une chose contre laquelle il faut lutter. Quelle erreur ! Bien sûr que "Je suis comme ça" n'a rien d'une réponse digne d'être entendue. Elle devrait songer à ce qu'il lui faut être plutôt qu'à ce qu'elle s'estime être. Elle est une jeune femme encore malléable, voilà ce qu'elle est, et plutôt que de s'inventer une personnalité, il serait grand temps qu'elle accepte les faits pour ce qu'ils sont, sans en rajouter mais en faisant preuve de l'honnêteté recquise. Et pour ce qui est de savoir de qui elle tient tout ça, pour moi, c'est l'évidence, ça ne vient pas de moi. La pauvre petite a beaucoup trop hérité de son satané père, et c'est cela qui lui fait vraiment défaut. Sa nonchalance, sa désinvolture, tout ça est une marque typiquement paternelle. Et voilà qu'elle en rajoute en me disant qu'elle a bien essayé de faire ses preuves, mais que j'ai refusé de le croire. Je n'ai rien refusé du tout, non, mais le fait est que je ne crois que ce que je vois, et en l'occurrence, Augusta ne m'a rien montré qui me laisse supposer qu'elle ait compris quoi que ce soit aux leçons que j'ai voulu faire rentrer dans sa petite caboche. Et voilà qu'elle croie qu'elle peut se défaire de mon emprise comme si de rien n'était.
-Nous couperons court à la conversation quand je le déciderai, ma fille, je réplique avec une grande froideur. Si elle pense vraiment que c'est elle qui va donner le ton à la conversation, si elle pense vraiment avoir le dessus sur moi, elle se trompe largement. Qui pourvois à tous tes besoins ici ? Moi, bien sûr. Ne pense pas pouvoir agir comme bon te semble. Non seulement tu vas payer le prix de ton insolence, mais je veillerais à t'insatisfaire autant que possible. Si tu n'es pas capable de comprendre ce que j'attends de toi et combien je n'agis que pour ton bien, je vais devoir employer des méthodes plus radicales.
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e sais que la conversation que j’ai avec ma mère actuellement risque de très mal se terminer, elle ne supporte pas ne pas avoir le dessus sur les choses qu’elle entreprend, mais je ne sais pas la raison exacte, mais aujourd’hui je ne suis pas capable de lui faire plaisir, je suis lasse de tout ça. Quoi que je lui dis, rien ne la satisfait alors je m’en moque de son opinion aujourd’hui. Je lui ai proposé quelques choses, mais elle m’a renvoyé ma proposition dans le visage en lui disant qu’elle fait que ce qu’elle souhaite, alors je vais faire de même de mon côté. C’est donc pour cette raison que je lui dis que je dois rédiger un parchemin pour un devoir de potion, mais bien entendu tout ça ne lui convient pas. Même le fait que j’aille faire mes devoirs ne lui convient pas. Je tourne mon regard vers elle en soupirant surtout après ce qu’elle vient de me dire, je sais qu’elle souhaite avoir le dernier mot pour ce genre de conversation, mais je ne suis pas d’humeur à capituler aujourd’hui.
Je regarde donc ma mère en l’écoutant, mais je me retiens tout de même de sourire face à ses paroles qui sont vraiment d’un ridicule, elle pense vraiment me tenir avec tout ce qu’elle me dit. Je sais très bien que c’est elle qui est là quand j’ai besoin de quoi que ce soit, enfin pas tout les besoins, mais ça elle va le savoir bien assez tôt. Elle souhaite me punir pour avoir osé dire tout ça, alors qu’elle le fasse, je suis prête à prendre le risque. Le fait qu’elle souhaite employer les méthodes encore plus radicales avec moi me fait sourire ultérieurement.
- Vous dites que vous me donner tout ce que j’ai besoin, mais vous avez tors. Par moment j’aurais bien besoin d’avoir une mère et non une machine qui donne des ordres. Vous voulais me faire payer le prix, faites le mère. Je ne suis pas heureuse avec vous, alors supprimé tout mes avantages si vous le souhaitez, je m’en moque au moins en agissant de la sorte vous me faite prendre une décision que j’avais du mal à prendre par amour pour vous et père !
Je sais que je viens de faire une grosse erreur, mais je ne supporte tout simplement tout ça aujourd’hui, mon frein ne fonctionne pas et je lui ai dit ma façon de penser. J’assumerai les conséquences, même si elle décide de me renier, car je ne corresponds pas à la faille parfaite qu’elle souhaite.
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e comportement d'Augusta m'épuise au plus haut point. Elle devrait savoir quand il est de bon ton de s'arrêter, non ? Oui, normalement, elle le devrait, parce que je l'ai éduquée dans cette intention, notamment. Et pourtant, elle fait sa tête de mûle. Les petites rébellions adolescentes sont le lot quotidien de tout parent, mais elle, vraiment, elle mouline dans le vide. Elle croit vraiment que c'est en jouant à ce jeu qu'elle obtiendrait gain de cause. Elle se trompe forcément lourdement. Si elle croit vraiment que je ne lui en donne pas assez, eh bien, qu'elle voit de quels privilèges elle serait privée dans un autre foyer, elle changerait bien vite d'avis.
Et voilà qu'elle ose me dire que je ne me comporte pas en mère pour elle. C'est un peu fort, tout de même, je l'ai portée pendant neuf mois, je lui ai donné le sein, j'ai veillé à lui prodiguer l'éducation la plus complète possible pour lui garantir un avenir digne de ce nom. Si c'est ça, être une mauvaise mère, alors je pense qu'elles sont nombreuses à pouvoir prétendre au titre.
-Tu n'écoutes rien, tu ne comprends rien, je me contente de soupirer alors.
A quoi bon discuter avec elle ? Elle n'entend rien à ce que j'essaie de lui faire comprendre, elle ne comprend rien à ce que sont les vrais privilèges et ce que sont, à contrario, ceux qu'elle estime indispensable à sa vie. Si elle veut vraiment se consacrer à une existence pitoyable et sans mérite et devenir l'égal inconsistant de son père, eh bien très bien, je ne veux plus faire d'effort pour elle. Et bientôt, je ne le sais pas encore, mais ce sera une chance pour moi, naîtrait un nouvel héritier qui ne gâchera pas tant d'années de ma vie en de vaines.
Je pourrais ajouter autre chose, je ne le fais pas. Je me contente de la regarder sévèrement. Je sais très bien ce que je vais faire à présent. J'aurais pu en discuter avec elle, mais mes mots la traversent sans se figer dans son esprit, grand mal lui fasse. Je vais prendre les mesures qui s'imposent, un point c'est tout.
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Dim 15 Oct - 17:48
