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#Sujet: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Mar 15 Déc - 1:01
Dans l'oeil du cyclone
Hermès & Nobby
Le QG de la Résistance, tard le soir. Nobby espérait y croiser Hermès Diggory, avec qui il s’entend bien. Le prévenir aurait été la moindre des choses : l’évasion d’Azkaban les a tous mis en difficulté, d’une certaine manière. Voilà que se retrouvent dans la tourmente des alliés précieux, car bien placés au Ministère, comme Christopher, ou Hermès, justement. Et lui ? Lui, Leach, est encore à peu près épargné. Il faut dire qu’il n’est pas toujours impliqué dans la chasse aux mages noirs, qui ne relève pas de la police magique, et donc par conséquent, pas directement lié aux voyageurs, donc encore moins à l’assassinat du Ministre Spencer-Moon. Mais c’est aussi une occasion formidable, pourtant, de renverser la table, selon Leach : car des mangemorts se sont évadés aussi. Et c’est lui qu’on a chargé de l’enquête, cette fois, en ce qui concerne les défaillances de Azkaban. Autant placer une grenade dégoupillée dans un magasin de feu d’artifices. Avec la détermination d’un bouledogue enragé, cette fois, Leach croit tenir la chance de faire passer le Ministère de leur côté : s’il pouvait parvenir à démontrer les machinations des mangemorts en enquêtant sur eux, en parvenant à prouver, ce qu’il sait, que ce n’est pas eux qui ont détruit ce mur, et au-delà qui a vraiment assassiné Spencer-Moon, ce serait le début d’un grand ménage. Sans doute est-il utopiste, mais il se dit que si toute la résistance se réunissait et s’y mettait, ils auraient peut-être une chance…
Mais pour l’instant, c’est encore à double tranchant. Car ils sont accusés aussi. Et il va devoir, peu importe cela lui répugne, interroger Hermès. Allumant une cigarette en constatant l’heure, le directeur de la police magique juge que Diggory ne viendra plus – ce qui est peut-être plus prudent s’il est sous surveillance – et saluant les autres membres, reprend la route de chez lui. L’ambiance dans les rues de Londres l’inquiéte. Humide, froide, glaciale, trop pour un mois de mai. Les détraqueurs en liberté, sans aucun doute, et ça inquiète Leach. Il entend de plus en plus de mentions d’incidents, en ce moment. Frissonnant à son tour, il se prend à se sentir inquiet et sous surveillance – plus que d’habitude, et presse le pas pour rentrer, pas mécontent de retrouver le confort de son foyer et une Jill, pour une fois de bonne humeur. Berçant un instant sa fille, il finit par s’endormir dans les bras de sa femme.
Azkaban, tôt dans la matinée, le lendemain. Visage fermé, après être resté à observer un long moment la forteresse et la faille béante du mur nord, Leach débarque enfin, traversant l’ile pour entrer en espérant se mettre au chaud, espoir vite déçu, et cogner au bureau du gardien. « Dites au directeur Diggory que le directeur Leach est ici. » Quel gâchis. Il est réellement mal à l’aise de faire ça : par le caractère de Hermès, par leur proximité en âge, ils sont rapidement devenus amis, d’abord professionnellement, puis dans la résistance, et c’est sans doute son seul allié contre Orpheus Beurk – mais ça, ça va changer, justement à cause de…Aristide. L’interroger est un genre de trahison, même s’il voudrait faire de son mieux pour éviter trop d’ennuis à Hermès – ce qu’il ne pourra peut-être pas faire à moins de prouver que les voyageurs n’étaient pas des terroristes. On ne tarde pas à le laisser accéder au bureau de Diggory, qui semble l’attendre. « Je peux te parler un moment ? » Lance-t-il sans cérémonie, restant debout. « Comment ça va ? » La question est rhétorique, il sait déjà, quelque part. « Ils m’ont chargés de l’enquête sur les défaillances, tu t’en doutes. Ils veulent savoir pour les voyageurs. Je me suis dit que ce serait mieux si je venais. Que ça ait l’air de se passer en bonne intelligence. » Que tu ais l’air de coopérer, ce qui t’innocentera peut-être. Double partie de poker menteur, ici.
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Ven 18 Déc - 14:57
Il n'y a pas d'amitié sans responsabilités.
Hermès ne savait pas combien de temps on l'autoriserait encore à demeurer dans ce bureau... Il éprouverait presque de la nostalgie à la perspective de devoir renoncer à son poste alors même qu'il n'a jamais eu de passion particulière pour son métier. En même temps, en dehors d'Aristide, qui semblait un peu plus dérangé chaque jour qui passait, il voyait mal qui pourrait vraiment trouver de l'intérêt et une motivation véritable dans le fait d'officier ici. Le poste était confortable au sens où peu de monde cherchait à vous en détrôner et au sens où le salaire était plutôt confortable lui aussi. Mais au-delà de ça... C'était plutôt ce que tout cela impliquait de bouleversement, dans ses habitudes et dans ses convictions, sans oublier que ce poste restait stratégique pour la résistance... et qu'il n'avait aucune envie de laisser Azkaban entre des mains aussi incertaines que celles d'Aristide.
Peut-être qu'il s'inquiétait pour rien, peut-être que faute de pouvoir prouver sa culpabilité, on finirait par le déclarer, définitivement, innocent. Peut-être qu'il aurait plus de chance que Christopher, Christopher qui le sommait de nier en bloc. Mais les pressions venaient de toute part, et Hermès n'était pas certain d'avoir le talent de ses pairs quand il était question de la supporter. Dans le collimateur des Aurors, de Wilhelmina elle-même... on faisait mieux, c'est sûr. Et maintenant, à cela, s'ajoutait la police magique.
Hermès ne se faisait aucune illusion. Il savait parfaitement que la visite de Nobby était professionnelle et non amicale... Il allait avoir droit à un interrogatoire en règles, sans doute. Pas le premier... sans doute pas le dernier. C'était comme ça, ça faisait partie du jeu, si l'on puit dire. Pas un jeu amusant du tout, mais au moins, peu importe que Nobby fasse son travail, au moins son interlocuteur savait-il ses motivations.
Après l'avoir salué aussi chaleureusement que le permettaient les circonstances (donc pas tant que ça), Hermès ne répondit ni à la première, ni à la seconde question de Nobby. Dans les deux cas, la réponse était plutôt évidente. Oui, il lui consacrait le temps qu'il faudrait, il le fallait bien. Et non, définitivement, il n'allait pas bien... Il était stressé, sous pression, et même sans les accusations pesant sur lui, il le serait sans doute déjà trop alors qu'il fallait remédier à la situation chaotique dans laquelle se trouvait sa prison.
"Je me doutais que tu finirais par venir me voir", répondit Hermès dans un léger soupir qui n'était pas tant lié à cette situation présence qu'à une accumulation, un trop-plein. Tout ça, ça faisait partie du jeu.. mais un jeu qu'il se serait bien épargné, pour le coup. "Eh bien allons-y, pose-moi tes questions." Il marqua une pause. "Tu veux boire quelque chose, peut-être ? Je comptais me faire un thé..."
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Ven 8 Jan - 22:55
Dans l'oeil du cyclone
Hermès & Nobby
« Je veux bien, merci. » Nobby hoche la tête avec lenteur, scrutant le visage de son ami. Il lui parait résigné, ce qui n’est pas bon signe. Il aurait préféré pouvoir lui parler avant, le prévenir, mais il faut bien reconnaitre qu’en ce moment, les choses sont compliquées. Il y aurait sans doute moyen de faire en sorte qu’elles tournent en leur faveur, mais lui aussi doit agir avec prudence pour conservr une liberté de mouvement qui pourrait s’avérer précieuse, notamment tant que McDowell n’a pas retrouvé la sienne, ce qui n’est pas prêt d’arriver pour le moment, sauf s’il a totalement perdu son flair politique.
Pour Hermès, Leach n’a pas réellement de solution. Il pourrait en trouver une mais il lui faut plusde temps, et il n’a donc guère de nouvelles réjouissantes à apporter à son ami. Celui-ci parait s’en douter, si bien qu’il reste sur la réserve. Il a l’air à bout, à vrai dire, ce qui n’étonne guère le chef de la police magique. Bien sûr, Nobby s’épuise à chercher, enquêter, diriger ses hommes, mais il n’est pas suspecté et globalement encore bien vu. Ça ne durera peut-être pas, mais pour le moment, il n’échangerait sa place pour rien au monde avec celle de Hermès. Le directeur de la prison a l’air lessivé et à bout, et il y a de quoi. Malheureusement, il ne peut rien lui épargner, même si sa propre position est inconfortable : quelle question poser alors qu’il était lui-même au courant des choses, qu’au final, il est aussi impliqué que lui ?
Alors il opte pour une discussion amicale, parce qu’il est de toute façon évident que cette conversation ne pourra pas ressembler à un interrogatoire classique. « Tu as pu parler à Wilhelmina ? » Remuant sa cuiller, il contemple sans le voir le liquide ambré tourner dans sa tasse. Avec circonspection, il relève la tête et ajoute : « J’ai récupéré l’enquête sur toutes les défaillances. Mais j’avais espéré qu’elle me dirait que concernant ton cas, ce n’était pas la peine. » Nobby s’entend relativement bien avec la Ministre, plus que avec Hamilton, le directeur de la Justice Magique, mais il ne dirait pas non plus qu’ils sont proches. Elle l’écoute et il pense être audible sur certains points, mais ils ne sont pas amis, contrairement à Diggory qui lui la connait depuis Poudlard, si ses souvenirs sont bons. Il avait donc espéré que si Hermès pouvait la contacter, Wilhelmina et lui pourraient régler ça entre eux, ce qui les auraient dispensé de cette conversation gênante. D’un ton désolé, Leach ajoute donc : « Je n’ai pas eu d’écho, pour le moment. »
Le silence se fait, pendant que le directeur de la police magique cherche quelle stratégie adopter. « Je ne sais pas quoi te dire. Je n’ai pas vraiment de questions non plus. Ce qu’il s’est passé, je le sais déjà…du moins pour la première évasion. Peut-être qu’on peut se concentrer sur la deuxième.» L’idée ? Prouver qu’il y a deux groupes, et qu’un seul est terroriste et dangereux. Tant qu’à faire, pas eux. Cela permettrait de réhabiliter Christopher et Hermès – le simple fait qu’on puisse les croire impliqués dans des attentats, en les connaissant, laisse Leach sceptique : mais Jedusor a bien joué son coup – mais aussi de s’assurer que le Ministère lutte contre le problème. Mais Leach est sans doute optimiste, un peu trop : il faudrait déjà pouvoir prouver que les mangemorts sont liés à cela. Problème, il est tout seul pour le faire, même avec la Brigade. Si Diggory l’aide, ce serait déjà quelque chose…Ce qu’il explique à Hermès, pragmatique, ne voyant pas l’intérêt de lui cacher. « L’idée serait de pouvoir mettre au jour que les Voyageurs n’y sont pour rien et qu’au final, toi et Christopher, vous n’avez fait qu’essayer d’aider ceux qui ont vraiment assassiné le Ministre…et qui se sont évadés sans notre aide en faisant ça. » Il désigne le chantier de consolidation du mur nord, qu’il aperçoit par la petite fenêtre. Gérer ça en étant suspecté d’avoir créer le chaos ne doit pas être facile et une nouvelle fois, Leach se dit qu’il n’envierait pour rien au monde la place de Hermès. « Soyons pragmatiques, reprenons depuis le début. Tu as pu trouver comment ils ont fait ? Beurk, peut-être ? » Logique, l’homme de l’intérieur. Il jette un coup d’œil autour de lui, craignant qu’on ne l’entende : « Personne ne viendra nous déranger ? » Leach baisse alors un peu la voix : « Tu penses que Jedusor pourrait s’être déplacé ? »
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Jeu 14 Jan - 11:10
Il n'y a pas d'amitié sans responsabilités.
La visite de Nobby était professionnelle, ni l'un ni l'autre ne se leurraient à ce sujet, mais au moins elle restait cordiale, ce qui en ce qui concernait Hermès était déjà un excellent chose... ça ne changerait rien à sa situation, certes, mais quitte à en parler, autant s'éviter la déplaisante formule d'un interrogatoire plus classique, à laquelle il n'échapperait pas de toute manière, de la part d'autres, il ne se faisait aucune illusion à ce sujet.
Hermès hocha la tête à la première question de Nobby. Il aurait voulu que sa relation privilégiée avec la ministre l'épargne un tant soit peu, mais ce serait presque tout l'inverse. A l'heure où certains scrutaient le moindre faux pas de la ministre avec avidité, leur amitié ne jouait clairement pas en sa faveur. Voilà qu'on finirait par la soupçonner, elle, d'avoir jouer un rôle dans toute cette histoire - quel aurait été son intérêt là-dedans ? Peu importe, les théoriciens du complot n'allaient jamais chercher aussi loin de toute manière, du moment que complot il y avait.
"Wilhelmina ne pouvait pas franchement m'épargner. Elle a de sérieux doutes à mon sujet..." Et le pire, bien sûr, c'est qu'elle avait complètement raison. "Je lui ai menti droit dans les yeux, ce n'était jamais arrivé."
Et certainement pas concernant un sujet à ce point grave. Mais il avait suivi la ligne directrice qui lui avait été imposée. Même s'il était étonnamment tentant pour lui que de procéder à un grand déballage. Chose qu'il n'aurait pas hésité à faire s'il n'était pas le seul impliqué dans l'affaire. Nobby faisait partie de ceux qui décidaient de faire des circonstances l'opportunité définitive d'innocenter Pomona et les voyageurs temporels, et s'ils étaient cette fois chanceux, ce serait l'idéal, en effet. Après lui avoir confirmé que personne n'irait les déranger et que la pièce était insonorisée, il reprit.
"Evidemment, qu'il s'agit de Beurk", affirma Hermès dans un soupir. Il était convaincu, à cent pour cent, de ça. Mais ses convictions personnelles pesaient très peu dans la balance faute de preuves tangibles. Aristide semblait un peu plus fou à chacune de leurs conversations, mais pas au point encore, manifestement, de commettre les erreurs qui pourraient lui offrir cette opportunité qu'il semblait tant attendre de passer un moment en tête à tête avec un détraqueur. "Je doute que Jedusor se soit déplacé en personne. "J'ai fait mes recherches, évidemment, je n'ai trouvé aucune trace de son passage." Il marqua une pause. "Je suppose qu'Aristide va être interrogé lui aussi, n'est-ce pas ? Il doit bien y avoir un moyen de lui tirer les vers du nez."
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Dim 17 Jan - 15:23
Dans l'oeil du cyclone
Hermès & Nobby
Que dire face à l’expression et aux paroles amères de Hermès ? Nobby n’en sait rien. « C’est pour la cause, il le fallait », lui semble plat et inapproprié, comme si chaque mots, quoique réels et pragmatiques, manquaient d’empathie. A vrai dire le chef de la police magique n’est même pas vraiment sûr de savoir réellement quoi dire face à tout cela. Alors il se contente de dire ce qu’il pense : « Je suis navré. » Ça ne change rien, bien sûr, mais c’est sincère. Cette guerre qui ne dit pas son nom les pousse à faire des choses inimaginables et dont personne ne pourrait être fier ni se réjouir. Comme toutes les guerres, et ce n’est malheureusement que le début. Nobby, qui a perdu un frère du côté moldu, le sait : l’équivalent de la seconde guerre mondiale moldue vient du côté sorcier, plus lourd et dur encore que l’affrontement avec Grindelwald. Pour le moment, peut-être peuvent-ils encore l’empêcher. Sans trop y laisser de plumes, même si c’est sans doute déjà trop tard, comme le montre cette sombre conversation. « Je ne sais pas quoi te dire. Elle t’a cru ? » Lance -t-il donc avec compassion. Que le sacrifice n’ait pas été vain. Tachant de ramener un peu d’optimisme sur la table, Leach enchaine : « Tachons déjà de prouver que tu n’es pour rien dans la seconde évasion. Si nous y arrivons, cela sèmera le doute et ça plaidera sans doute en ta faveur. Est-ce que tu étais là ? Si non, c’est déjà un bon point pour toi. Des choses anormales que tu aurais remarqué ? »
A défaut de trouver qui a fait le coup, il peut déjà prouver qui ne l’a pas fait, à savoir Hermès. Naturellement, ils ont déjà leur petite idée sur l’affaire et ils savent ce qu’il s’est passé. La conversation s’oriente donc vite vers les véritables coupables potentiels, à savoir les mangemorts, et Jedusor. « C’était prévisible, je suppose. Il n’est pas encore assez fou, ou assez sûr de lui, pour agir à visage découvert… » Les choses ne sont jamais simples et leurs ennemis, retors. Jedusor sera difficile à coincer. Par contre, ses sbires… Nobby hoche donc la tête en signe de confirmation, se permettant de livrer une indication qu’il ne devrait pas donner. Si cela s’apprenait, il aurait sans doute des ennuis, mais si le prétexte officiel de sa visite est celui de son rôle de directeur de la police magique chargé d’une enquête, la conversation qu’il mène est plutôt celle d’un résistant se servant de son métier pour atteindre leurs objectifs. « Oui, c’est en cours. La famille en entier, en fait. » Pensivement, il ajoute : « Il a l’air de moins en moins sain d’esprit…il y a peut-être une carte à jouer là-dessus, mais je ne crois pas qu’il trahirait sa famille comme ça, si ? Et je ne sais pas bien si avec un interrogatoire, sans preuve, j’irai très loin…une idée de comment il s’y serait pris ? Je suppose qu’il a accès à tout le bâtiment, mais un mur entier…je ne crois pas qu’il aurait pu faire ça tout seul. »
Non, il y a sûrement eu des complices, mais reste à savoir qui. Le reste de la famille Beurk pourrait très bien être impliquée. Pas Barjow, mais Orpheus…probable. Très probable. Ce qui le conduit à ajouter : « Je me méfie d’Orpheus, aussi. Le mandat pour l’évasion me permet d’enquêter pour lui aussi. Et pour ce qu’il a fait à son fils. » Hermès est déjà au courant de ça, bien sûr. « S’il craque pour ça, il craquera peut-être pour Azkaban, s’il sait. Ou l’inverse. » Mais il faudra agir prudemment : Orpheus Beurk aime bien se poser en victime. Il ne faudrait pas lui donner l’occasion de faire croire que Nobby s’acharne sur lui sans preuve par pure haine de classe…encore une fois, c’est une course contre la montre et Leach marche sur des œufs. « Il faudrait retrouver sa femme. Despina a peut-être vu ce qu’il s’est passé. » Interrogateur et pensif, il ajoute avec curiosité : « Je crois qu’elle te faisait confiance. Peut-être qu’elle nous aidera…» Il est vrai qu’elle lui a parlé de Hermès, mais sans plus de détails, et ça l'intrigue un peu.
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Hermès Diggory
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Mer 27 Jan - 16:09
Il n'y a pas d'amitié sans responsabilités.
Hermès haussa les épaules. Il a fait ce qu'il avait à faire, il le savait bien. Cela ne rend pas le souvenir de sa confrontation avec Wilhelmina plus agréable, mais au moins, il aura tenu sa parole envers Christopher, faute de pouvoir la tenir envers tout le monde. Wilhelmina finirait par comprendre, éventuellement, un jour... Pour ce qui était de l'avoir cru, le directeur d'Azkaban ne saurait l'affirmer avec certitude. Il avait fait en sorte d'être le plus convaincant possible, il n'avait pas commis d'impair, il s'en était tenu à sa version des faits. C'était le mieux qu'il pouvait faire. Et même si elle ne l'avait pas cru, elle avait en tout cas décidé de ne pas insister.
-Je ne suis pas certain qu'elle m'ait cru, non, répondit-il alors que Nobby reprenait la parole, suggérant qu'au moins, il fallait le blanchir concernant la deuxième évasion, là c'était effectivement plus simple. Non, je n'étais pas présent, confirma Hermès. J'étais chez moi, peut-être que mes voisins pourront le confirmer.
Faute de qui que ce soit d'autre, étant donné qu'il vivait en célibataire endurci et que ses soirées une fois sorti d'Azkaban, s'il n'était pas auprès de l'Ysbridion ou de la résistance, étaient très solitaires. Aristide avait attendu qu'il soit absent, ce qui pouvait éventuellement lui causer du tort à lui, mais au moins empêcher qu'il n'entrave ses plans.
-Il a dû bénéficier d'une complicité extérieure, mais peut-être qu'il préparait son coup depuis plusieurs mois déjà. S'il a opéré des changements imperceptibles, progressivement, sur les sortilèges qui protègent la prison, il a pu en faciliter la destruction sans que personne ne se doute de rien. Et puis il y a sa... proximité malsaine avec les détraqueurs. Je veux dire, je pensais que c'était dans sa tête, qu'il leur donnait des petits noms et qu'il se laissait manger la santé mentale à force de les approcher de trop près, mais je crois vraiment qu'il a dû réussir à... négocier avec eux ? Il passait de plus en plus de temps avec eux. Il marqua une pause. Pour le nombre de fois où Orpheus est venu ici, il ne serait pas surprenant qu'il soit dans la combine, effectivement. Les Beurk sont des détraqués, mais on peut dire qu'ils ont une... sorte d'esprit de famille. Enfin, si on oublie Theodosia. Et Despina...
Et Amos, quelque part, mais dans la mentalité tordue des Beurk, ils devaient être convaincus de rendre un fier service à ce pauvre gamin en le torturant. Oh, si Nobby pouvait vraiment prouver la culpabilité d'Orpheus, quel progrès ce serait. Et au sujet de Despina, d'ailleurs... Hermès se sentit légèrement embarrassé en entendant son nom, fit au mieux pour donner l'air de rien. Ce serait le moment d'admettre qu'il l'avait revue, non ? Non...
-Elle me fait confiance... enfin je pense. Mais peut-être pas au risque d'être renvoyée en prison. Quoique pour Amos, peut-être... Je suis même étonnée qu'elle ne soit pas encore allée le récupérer.
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Dim 7 Fév - 20:54
Dans l'oeil du cyclone
Hermès & Nobby
« Il va falloir qu’on vérifie, oui. Il faut qu’on fasse les choses dans les formes. C’est le seul moyen qu’ils te fichent la paix. » Déclare doucement Nobby en notant néanmoins l’information. Même s’il sait la vérité, il ne peut pas se permettre de ne pas mener l’enquête dans des conditions régulières, ou du moins, qui paraissent régulières. Sinon on l’accuserait de complicité, ou de favoritisme, ou on ne le croirait pas. Ça le mettrait en porte à faux, ce qui serait contre-productif, et ça causerait de nouveaux problèmes à Hermès, ce qui n’est pas son but : ici, le chef de la police magique fait du damage control, ni plus ni moins, en espérant que cela suffira à ce que Wilhelmina Tuft ne creuse pas trop loin. Peut-être que son amitié avec Diggory jouera, peut-être que son expertise à lui aidera. Du moins Leach l’espère, mais sans chercher à cacher à Hermès, qui a déjà l’air d’en avoir conscience, que les prochaines semaines seront difficiles et que ses ennuis sont loin d’être terminé. Mais de son point de vue, lui dire autre chose que la vérité ne serait pas un service à lui rendre : comme ami, il sera là, mais le devoir des amis est aussi de dire les choses comme elles sont. Et puis il ne pourrait pas se regarder dans une glace en lui affirmant que tout ira bien pour lui, alors même qu’il pourrait être conduit à aggraver lesdits ennuis. Ce ne serait pas honnête de prétendre le contraire – et de toute façon, il doute que Hermès le croit.
Autant se concentrer sur ce qu’ils peuvent faire en attendant. La culpabilité de Aristide Beurk ne fait guère de doute, ou du moins son implication, même s’ils n’en comprennent pas encore tous les ressorts. Mais Nobby ne peut que partager le dégout de Diggory pour la relation malsaine – et le mot est faible – que le sous-directeur entretient avec les détraqueurs. Et le fait que ces monstruosités soient ailleurs que Azkaban – et même dans la prison : en fait, qu’ils existent – tirent un frisson de dégout à Leach. « Un jour, il faudra qu’on se débarrasse de ces…trucs… » Il n’a même pas de mots pour les qualifier, et n’a jamais compris le choix des autorités de laisser les prisonniers avec eux. La prison ne devrait pas servir à ça, songe-t-il, mais il sait qu’ils ne sont pas très nombreux à le penser. « A mon avis, Aristide est effectivement complétement fracassé, mais les détraqueurs…si tu veux mon avis, ils sentent qui sera capable de leur offrir le plus d’âmes à dévorer. Ils ne sont qu’un concentré de magie noire, je suppose que tôt ou tard, il fallait s’attendre à ce que Jedusor les rallie à lui…tu sais combien sont partis ? » D’une pierre deux coups, peut-être : libérer ses amis et partisans emprisonnés et gagner de nouveaux alliés. Jedusor est malin. Ses partisans, peut-être un peu moins. Continuant à noter les informations, Nobby réalise que s’ils ont potentiellement des coupables, ils ne sont pas beaucoup plus avancés sur la méthode et sur les preuves : « Dans tous les cas, ça nous fait Aristide, peut-être Orpheus, sans doute Jedusor, mais ce qui sera difficile à prouver… »
Despina serait peut-être un témoin intéressant, comme il le note. Un instant, le policier croit déceler un léger malaise chez son ami, sans qu’il ne comprenne bien pourquoi, mais peut-être a-t-il rêvé : l’impression ne dure pas. Pensivement, il réplique : « Ça signifie de sortir au grand jour, c’est objectivement compliqué quand tous les services de police du pays sont sur les dents et potentiellement à ta recherche, peu importe les stratagèmes…même si ce n’est pas moi qui la remettrait en prison, pas si je peux l’éviter. » Il a promis d’aider Despina et il est convaincu qu’elle n’a pas sa place en prison, mais là encore, ses possibilités seront limitées s’il ne prouve pas les maltraitances de Orpheus. A défaut, pour le moment, la priorité est de mettre ce dernier hors d’état de nuire. S’ils pouvaient eux aussi faire d’une pierre deux coups en arrêtant les Beurk pour l’évasion de Azkaban et les maltraitances…« Si je trouve quelque chose contre eux dans l’affaire de l’évasion, ça pourrait permettre de les écarter définitivement d’Amos, tous autant qu’ils sont, à défaut de prouver les violences…même si je ne désespère pas pour ça non plus. En attendant, je vais fouiller et perquisitionner chez eux et voir si je peux leur imposer une protection ou une surveillance. A défaut d’autre chose, ça ralentira le processus pour Amos… » Et encore une fois prouver leur implication innocenterait au moins Hermès. Définitivement, Despina a un rôle clef là-dedans. Hésitant, il se rappelle de l’instant de malaise de son ami, qu’il ne sait pas trop comment interpréter – un peu plus d’attachement à la jeune femme qu’il ne voudrait bien l’avouer ? ce serait effectivement compliqué pour le directeur d’une prison d’avouer cela par rapport à une détenue - il ajoute : « Si jamais elle vient te voir ou qu’elle te contacte…je ne suis pas censé t’avoir dit ça… mais tu peux le lui expliquer. Peut-être que ça l’aidera à parler. » Et que ça les aidera tous.
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Hermès Diggory
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Mer 3 Mar - 8:28
Il n'y a pas d'amitié sans responsabilités.
Hermès hocha la tête avec un soupir quand Nobby observa qu'il serait grand temps de se débarrasser des détraqueurs. Hermès n'était pas d'un avis différent, d'autant que ces créatures n'étaient là que par défaut, présentes avant qu'Azkaban ne devienne une prison et laissées là par commodité... Mais engager tout un débat sur ses créature (et donc sur la sanction du baiser du détraqueur par la même occasion), c'était se manger un retour violent de la part de l'opinion publique, sans oublier que les détraqueurs étaient des créatures avec lesquelles, sur le principe, il était difficile de négocier... sur le principe. N'empêche qu'Aristide - si ses soupçons étaient fondés, y était parvenu, lui. Mais chaque chose en son temps. Il y avait des préoccupations qu'ils ne pourraient que permettre d'avoir que quand la situation se serait un peu calmée, améliorée : en bref, ils avaient encore du pain sur la planche.
-On dénombre une quarantaine de détraqueurs absents, autrement dit un nombre considérable, répondit Hermès à la question de Nobby.
Qui n'avait pas tort. Aristide avait sans doute facilité les choses, mais pour être convaincus de se rallier à quelqu'un d'autre et de négliger les âmes qu'ils avaient jusqu'ici torturées, il fallait qu'ils aient su pouvoir se tourner vers un "maître" autrement plus ambitieux, capable de leur fournir autant d'âmes fraîches qu'ils le désireraient... Coupables et complices se laissaient deviner. Ce qui était plus compliqué à discerner en revanche, c'était d'attester de leur culpabilité, surtout quand l'on n'était pas, soi-même, blanc comme neige.
Compter sur Despina serait un atout, mais Hermès y demeurait très réticent, et plus réticent encore d'en parler à son ami, même s'ils étaient du même côté. Quand Nobby affirmait qu'il voudrait empêcher que Despina retourne en prison s'il le pouvait, il ne pouvait que se ranger à son avis, mais pour le moment, il était impossible de fournir ses éléments de preuves. Et Despina risquait d'aggraver son cas après son évasion, surtout si elle s'obstinait à manigancer dans son coin pour retrouver son fils.
Nobby avait tout de même quelques éléments engageants à fournir, notamment quand il évoqua la possibilité de perquisitionner Orpheus... Est-ce que ça suffirait ? Beurk était plein de choses, il était malin aussi, il avait sans doute présumé de cette possibilité. Mais il suffirait d'un rien, d'une négligence pour faire pencher la balance de leur côté, et dès lors, aider Despina deviendrait plus facile. Aider Amos, aussi. L'air de rien, et même si Hermès ne le connaissait pas vraiment, il s'était attaché à ce gamin, à force d'entendre Despina lui en parler, de la détresse dans le regard.
-D'accord, finit par répondre Hermès. Je te promets que si elle vient me trouver, je discuterai de tout ça avec elle, je pourrais même essayer de vous mettre en contact...
Il était sans doute un peu tard pour ça. Despina était déjà venue le voir, certes, mais elle ne recommencerait peut-être pas. Quant à réussir à la convaincre de revoir Nobby dans ces conditions... même s'il lui avait assuré son soutien par le passé, quand on était une criminelle en fugue, on évitait généralement de se rendre directement auprès du responsable d'une haute autorité judiciaire.
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#Sujet: Re: Dans l'oeil du cyclone + Hermès Ven 5 Mar - 22:33
Dans l'oeil du cyclone
Hermès & Nobby
Quarante détraqueurs dans la nature, et peu de moyens de prouver qui est à la source de leur évasion. Définitivement, les Beurk sont leur meilleure piste, que ce soit pour servir la résistance ou que ce soit pour déterminer le rôle qu’ont joué les mangemorts dans l’évasion d’Azkaban. Nobby essaiera, comme toujours. C’est son rôle, celui de l’éternel optimiste, et il essaie de ne pas se décourager. Hermès est déjà en difficulté et déprimé, ce qui se comprend, il ne peut pas se permettre de fléchir à son tour. Donc, il interrogera les Beurk. Il espérera que Despina ait l’intelligence de rentrer en contact avec son ami et qu’il puisse lui parler et la convaincre de leur dire ce qu’elle a vu. Si elle a vu quelque chose. Si lui peut lui prouver qu’il arrivera à protéger son fils et à prouver les maltraitances d’Orpheus, pour qu’elle obtienne une réduction de peine – elle pourrait même être graciée totalement si elle tombait sur un juge compréhensif. Mais en attendant, tout le monde joue un jeu dangereux. Lui en proposant, Hermès en acceptant. Nobby le remercie d’un signe de tête. Si tout se passe relativement bien, ils arriveront à écarter le danger, mais pour le moment, il a surtout proposé à un suspect d’un crime impactant la sûreté de l’État de contacter une suspecte de tentative de meurtre et que les deux servent de témoins pour accuser d’autres gens, qui sont sans doute vraiment coupables, mais cela n’est pas très réglementaire tout de même.
Peu importe, au fond. Nobby Leach est attaché à la loi et aux règles, mais il arrive que pour la loi s’applique à tous, pour que justice soit rendue en somme, il faille parfois la tordre. Ça ne le mets pas à l’aise, mais il est prêt à le faire. Trop de gens comptent sur lui, à commencer par Hermès, pour ne pas tenter le coup et les abandonner. Il est honoré de la confiance de Diggory parce que c’est un ami et qu’il est toujours gratifiant d’être considéré en retour sur un ami dont les solutions sont valables et sur qui on peut compter, mais il sait bien, au fond, que ce sera difficile. Néanmoins, Leach ne veut pas l’accabler plus qu’il ne l’est, alors il se contente de déclarer d’un ton bourru, qu’il espère rassurant : « On va essayer de se sortir de là. De te sortir de là. » Il termine son thé et déclare doucement, en refermant son carnet : « Je n’ai pas d’autres questions. » Un détail lui vient à l’esprit, dont il préfère avertir Hermès : « Normalement, en dehors de la Ministre et moi, personne ne devrait t’en poser, sur ce sujet là, sauf peut-être les aurors, mais ce sera plutôt sur les prisonniers eux-mêmes, pas sur la défaillance. Si c’est le cas, je veux bien que tu m’informes. » On ne sait jamais, leurs ennemis ont l'art de s'infiltrer partout et ne manque pas de réseaux. Nobby se lève ensuite pour prendre congé : « Je te remercie de m’avoir reçu, je te tiendrais au courant. On se voit bientôt, de toute façon...mais tu sais où me trouver, si tu as besoin de moi. Merci pour le thé, aussi. » Ce n’était pas une visite des plus agréables, mais au moins c’est fait, et il a un peu avancé en trouvant une piste. C’est toujours ça de pris, et ça permettra peut-être d’éloigner l’enquête de Hermès, même s'il faudra vérifier pour la forme.
(C) CANTARELLA.
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