En couple avec : Tibérius Yaxley Nouveau nom (voyageurs temporels) : /
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#Sujet: Echange de bons procédés - Gabriel Ven 11 Mar - 21:17
❝ Gabriel & Rose❞Echange de bons procédésElles ont beau être cousines, Reha et Rose ne se voient pas souvent. Leur oncle Sirius est pourtant proche de sa sœur, Sélène, mais les deux jeunes femmes n’ont jamais eu beaucoup d’atomes crochus. Ça tient autant de leurs maisons respectives que de leurs caractères. Là où Reha est flamboyante, agressive, forte tête ; Rose est plutôt discrète, facile à vivre et conciliante. La différence d’âge accentuant leur écart, c’est vers Gaïa et Marciana qui avaient ses préférences lorsqu'elles étaient adolescentes. Avec les années, cette différence s'est atténuée et les deux femmes en sont venues à trouver des points communs.
Contrairement à nombre de leurs cousines, Rose et Reha travaillent. Un fait difficile à accepter dans leur milieu. On n’aime pas les femmes qui ne restent pas à leur place. Au-dessus des autres, mais tout de même en dessous des hommes. Une femme qui travaille, c’est une femme qui peut compter uniquement sur elle-même. Une menace donc, pas tant pour eux directement, mais bien pour l’ordre des choses. Il n’y a pas plus conservateurs que les sorciers sang pur. Rose a beau être des leurs, en apparence au moins, elle est tout de même plus souple que la moyenne, tout comme Reha. Leurs domaines sont également complémentaires, Botanique et Soin peuvent souvent aller main dans la main, c’est d’ailleurs comme ça qu’elles se sont rapprochées.
- Tu auras assez d’Abyssinie ? - Je pense, je te demanderai probablement du bulbe sauteur et de l’Alihotsy d’ici la fin du mois. Tu sauras m’avoir ça ?
Rose ouvre un carnet dans lequel elle vérifie ses notes avant d'hocher la tête positivement et d’y ajouter la demande de Reha.
- J’aurais ce qu’il te faut. Tu veux que je le donne à Tibérius ou tu passes chez moi ?
Quoique anciennement fiancés, Reha et Tibérius sont restés en bons termes. Quelque chose que l’ancienne verte et argent aurait pu choisir de mal prendre. En particulier quand on sait que c’est en compagnie de la jeune femme - et d’autres - que son cousin a choisi de briser sa confiance. Rose sait faire la part des choses et selon elle, sa cousine n’est pas fautive si bien qu’elles ont réussi à garder de bonne relation.
Alors qu’elles discutent, le feu s’active et la médicomage se tourne vers elle curieuse :
- Tu attends de la visite ?
Rose sort sa montre, vérifiant l’heure et commente :
- Gabriel, mais il est en avance. - Gabriel comme Gabriel Rowle ? - Lui-même ! Vous vous connaissez bien, non ?
Elle n’a pas le temps d’en dire plus, le feu devient vert et quelques secondes après, la silhouette de Gaby apparaît et franchit les flammes avec la décontraction qui le caractérise.
- Gabriel, l'accueille-t-elle avec un sourire aimable. Tu es plus tôt que je ne le pensais. Qu’est-ce que tu bois ? Un thé ? Un pur feu ?
Elle appelle son elfe avant de se tourner vers Reha et de demander courtoisement :
- Tu reprendras bien quelque chose ?
Celle-ci c’est déjà levée et a pris sa cape :
- Non, c’est gentil, je n’avais pas vu l’heure, mais je suis en réalité plutôt pressée.
C’est à peine si elle regarde Gabriel avant de prendre la poudre de cheminette :
- Rowle
Et elle disparaît. Rose, un peu surprise par la précipitation qu’à mis Reha à partir regarde son cousin d’un air interrogateur, mais polie, réserve ses questions pour plus tard :
QUI SUIS-JE? Baguette: Bois de Chêne Rouge, Ecaille de Sirène, 26,3 cm, Souple Camp: Neutre Avatar: Colin O'Donoghue
#Sujet: Re: Echange de bons procédés - Gabriel Ven 6 Mai - 22:11
Echange de Bons Procédés
ft. Rose Ashford-Selwyn
Tous à la Gazette s’accordait à dire que Gabriel était un travailleur acharné, un passionné qui ne comptait pas ses heures et qui se donnait corps et âme à son travail. Dans les premiers à arriver, et toujours dans les derniers à partir, le plus jeune des fils Rowle s’était bâti une solide réputation auprès de ses collègues. Néanmoins, il y avait travail et travail et, depuis quelques temps, des regards inquiets suivez Gabriel où qu’il aille dans les locaux du journal, sans même que ce dernier ne s’en rende compte. Il était, à vrai dire, trop occupé pour cela. Sa dose de travail avait drastiquement augmenté au fil des articles qu’il rédigeait, le jeune journaliste acceptant toujours plus d’affaires à couvrir, au grand plaisir de ses responsables. Il ne refusait plus la moindre petite enquête, plus la moindre petite incartade à couvrir et, mieux, il acceptait de plus en plus les déplacements dans le cadre de son travail. En cette maussade journée de septembre, il était d’ailleurs tout juste de retour d’un voyage express en France où il était allé fouiner du côté d’un richissime mécène dont les affaires n'avaient rien de claires. Rien d’une partie de plaisir, surtout lorsque ce richissime bourgeois avait trouvé de bon ton d’essayer de marier sa plus jeune fille à Gabriel. Ne pouvait-on pas le laisser tranquille cinq minutes avec ces histoires ?
De plus, Gabriel n’avait vraiment pas la tête à ça ces derniers temps…
Ce fut donc d’une humeur quelque peu orageuse que Gabriel rentra chez lui en quatrième vitesse, prenant tout juste le temps de se rendre présentable avant de quitter de nouveau le manoir : aujourd’hui, il avait rendez-vous avec Rose Ashford-Selwyn. La jeune femme et lui s’entendaient bien et Gabriel appréciait toujours leurs rendez-vous : outre l’intérêt qu’il y trouvait – Rose ayant toujours des yeux et des oreilles qui traînaient un peu partout –, les deux amis partageaient de nombreux points communs et Gabriel se sentait à l’aise en la présence de Rose.
Les femmes de caractères, voilà qui devait sûrement être son point faible…
Ce fut donc en avance, et dans un tourbillon de flammes vertes, que Gabriel se présenta chez la Langue de Plomb. S’époussetant les épaules, il pénétra dans la pièce avec une nonchalance frisant la provocation, forçant un peu sa bonne humeur – persuadé de n’avoir à le faire qu’un instant avant que l’ambiance du duplex de Rose ne fasse le reste.
- Ma très chère Rose, je suis ravi de te revoir. J’espère que mon avance ne…
Les mots moururent dans sa gorge lorsqu’il vit Reha enfiler sa cape d’un mouvement rapide, s’excusant déjà auprès de Rose pour son départ précipité. Alors c’était comme ça ? Elle comptait l’ignorer, de nouveau ? Depuis cette soirée où Gabriel et Reha s’étaient perdus dans les jardins de la demeure des MacMillan, la médicomage le fuyait comme la peste, et c’était peu de le dire. Au lendemain de cette soirée dont, malgré l’alcool, Gabriel conservait de très clairs souvenir, le journaliste s’était dit que la tournure des choses avait certes été inattendue, mais pas déplaisante. Il n'avait pas envoyé de hibou, pas tenté de forcer le contact, se disant qu’ils se reverraient assez vite pour en discuter.
Grossière erreur.
Certes, ils s’étaient revus depuis. Mais jamais plus de quelques secondes, le temps que Gabriel ne remarque la présence de Reha avant que celle-ci ne s’éclipse. Elle l’évitait, l’ignorait royalement, allait jusqu’à trouver des excuses à Riyadh lorsque ce dernier les invitait tous les deux en même temps. Cette situation épuisait les nerfs de Gabriel. Car, paradoxalement, plus Reha tentait de l’éviter, plus la médicomage hantait ses pensées. Si sa fierté n’avait pas encore cédé à la tentation de lui écrire, Gabriel avait de nombreuses fois essayé d’attraper la lionne pour l’obliger à s’expliquer. Peine perdue : Reha avait beau dire, elle tenait actuellement plus du serpent que du griffon, peut-être même de l’anguille, quand on voyait avec quelle habileté elle lui filait entre les doigts.
Ce fut donc sans espoir de la retenir qu’il lui rendit son salut. Le « très chère » qu’il lui répondit n’avait rien de la chaleur avec laquelle il s’adressait à elle en temps normal – et rien de la chaleur qui l’avait poussé dans ses bras ce soir-là… En silence, il la regarda donc passer à côté de lui et disparaître dans la cheminée, l’irritation peignant ses traits. Par Merlin, mais qu’avait-il fait de mal, au juste ? S’il se souvenait bien, elle avait participé autant que lui !
- Un pur feu, et tu peux le doubler, si tu veux tout savoir, soupira-t-il alors, une fois seul avec Rose. J’espère n’avoir rien interrompu de trop important. Ma présence semble incommoder, ces derniers temps, ajouta-t-il avec un sourire ironique.
Il haussa les épaules, l’air plus détaché qu’il ne l’était vraiment.
- Alors, comment allez-vous, milady ? demanda-t-il, s’installant dans un fauteuil son verre à la main. Voilà un bon moment que nous ne nous sommes pas vus, mais je te retrouve rayonnante, comme toujours.
Un sourire au coin des lèvres, un petit clin d’œil, cette décontraction typiquement Rowlesque. Qui espérait-il tromper ? Rose était plus intelligente que ça, il le savait, mais également bien plus poli. S’il ne se décidait pas à parler, il doutait qu’elle tente de lui tirer les vers du nez dans l’immédiat. Autant continuer à prétendre, dans ce cas. Fermer les yeux et détourner la tête puisque, de toute évidence, même les Gryffondors s’y mettaient.
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#Sujet: Re: Echange de bons procédés - Gabriel Lun 9 Mai - 20:26
❝ Gabriel & Rose❞Echange de bons procédésEn général, dans sa caste, les journalistes ne sont pas vus d'un très bon œil. Il faut dire que chez la noblesse moldue, on ne les aime que quand ils vont dans le sens de la royauté. Or, depuis la fin des années 20, ils sont toujours plus demandeurs, toujours plus indiscrets, toujours plus tapageurs. Heureusement pour Gabriel, les sorciers ne sont pas aussi collet monté. Quand on est une population aussi réduite que la leur, on sait dès la naissance que ce qui tient lieu de vie privée est en réalité bien souvent l’affaire de tous. En particulier quand on est un sang pur. On ne peut pas prétendre vouloir jouer les familles impériales et refuser les inconvénients qui vont avec le statut, n’en déplaise à certains de ses contemporains.
Si le métier de Gabriel aurait donc été déplacé dans l’autre côté de la barrière, il n’en est rien ici et on pourrait même dire qu’il est parfaitement respectable. Du reste, Rose, protégée par le département dans lequel elle travaille, ne s’inquiète pas réellement de la présence de journalistes parmi ses proches. Elle s’est donc toujours entendue avec Gabriel. En bon Serpentard, ils ont une façon de penser identique, une ambition similaire et surtout un pragmatisme qui manquent à bon nombre de leurs cousins. C’est donc toujours un plaisir de discuter avec Rowle puisqu’ils savent tous les deux très bien ce qu’ils tirent de leur relation. Cette amitié est également un échange de bons procédés, Rowle a toujours des informations intéressantes et Rose garde l’oreille ouverte pour lui. Une transaction que beaucoup jugent dégradante, mais qui convient parfaitement aux deux intéressés.
A peine arrivé, c’est Gabriel qui lui donne du grain à moudre. Elle regarde avec un certain étonnement le départ précipité de sa cousine. Reha, à peine quelque seconde auparavant, lui a fait savoir qu’elle n’avait pas d’autres rendez-vous pour l’après-midi, or le nom de Rowle à peine mentionné, la voilà fuyant la pièce plus vite que n’importe quel Serpentard. De quoi tirer un sourire à Rose qui se contient tant bien que mal au vu de la tête contrariée de Gabriel.
Sans perdre sa contenance et avec une politesse affectée dont ils aiment jouer tous les deux, elle lui demande ce qu’il veut boire. Un pur feu, eh bien, l’après-midi promet ! Préférant ne pas faire dans la demi-mesure, elle demande à son elfe d’amener la bouteille et deux verres. S’installant en face de lui, elle fait tinter son verre contre le sien et répond à ses badineries sur le même ton :
- Je vais très bien. J’ose espérer que tu me trouves toujours rayonnante, mais tu as raison, je le suis encore plus que d’habitude aujourd’hui.
Loin de penser un traître mot de ce qu’elle dit, Rose se prend néanmoins au jeu avec amusement. Elle n’a pas la beauté classique des jumelles Yaxley ou d’autres de leurs cousines, mais elle apprécie tout de même les compliments de Gabriel. Du reste, si elle va bien, ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas un peu tendue pour autant.
Après avoir échangés quelques banalités d’usage sur la santé de leurs familles respectives ainsi que quelques commentaires en rapport avec le boulot, Rose se décide à être étrangement directe :
- Et donc, si tu m'expliquais ce à quoi j’ai assisté tout à l’heure ? Je n’ai jamais vu Shafiq partir aussi. Si je ne vous connaissais pas mieux, je pourrais presque croire qu’elle te fait la tête.
Avec un rire, elle ajoute :
- Mais je suppose que tu vas me dire qu’avec une personnalité aussi charmante que la tienne, personne ne peut te faire la tête bien longtemps.