Jo était de retour, aprés un an passé dans son école en Allemagne, elle devait trouver un stage pour parfaire ses connaissances théoriques sur les langues anciennes. Elle était de retour à la maison, chez son père. Même si elle envisageait de se trouver une petite maison, ou un appartement, ce n'était pas encore prévu du tout, juste une pensée dans sa tête. Surtout si elle devait faire son stage à l'autre bout du monde, ce ne serait pas trés utile d'avoir un chez-soi vide. La jeune fille avait retrouvé ses petits chats. Elle avait un peu parlé à son père, mais il avait dû se rendre au Ministère pour son travail. Ils auraient tout le temps de communiquer, ce n'était pas demain qu'elle allait trouver son stage. Il va falloir qu'elle fasse des recherches. Elle avait bien sûre, un peu commencé cet été, mais elle avait surtout voulu profiter des vacances.

La jeune femme était allongée sur son lit à regarder le plafond, la fenêtre ouverte, laissa entrer de l'air frais dans sa chambre et le chant des oiseaux, quand soudain la sonnette retentit à la porte. Elle soupira et se redressa, leur elfe de maison allait sans doute ouvrir la porte et demander ce que la personne voulait... et Jo serait quand même obligé de descendre, donc autant le faire dés maintenant. La jeune femme descendit donc les quelques marches, une personne se tenait devant la porte, discutant avec l'elfe de maison. Son visage ne lui était pas entièrement inconnu, sans doute l'avait-elle déjà croiser à une de ses réceptions mondaines des sorciers, ou bien peut-être à Poudlard, enfin cela étant, elle était bien incapable de mettre un nom sur son visage.

"Oui, vous désirez?" demanda Jo, aussitôt l'elfe de maison s'éclipsa pour laisser sa jeune maîtresse prendre la suite des opérations. Jo invita donc la nouvelle venue à entrer dans la maison afin de savoir ce qu'elle venait faire chez elle. Peut-être que c'était pour son père qu'elle était venue ou autre chose. Elle semblait un peu jeune, pour être une "conquête" de son père, et puis il lui aurait dit si il y avait quelqu'un dans sa vie, aprés le décès de sa mère.

Jo n'avait pas vraiment prévu de la visite, et son père non plus. Est-ce qu'il avait oublié, ce n'était pourtant pas du tout son genre, au contraire étant le directeur des oubliators, sa spécialité ait plutôt de faire oublier des choses aux autres. La jeune femme soupira.
"Bonjour, oui il s'agit bien de moi!" répondit Jo avec un petit sourire, en même temps qui d'autres pourrait se trouver dans la demeure de la famille Benett que la fille Benett. Jo hocha la tête quand elle ajouta son prénom, elle était si connue que ça où son père lui avait déjà parler d'elle. En tout cas, la réciproque n'était pas vraie et Jo n'avait pas la moindre idée de qui pouvait être cette jeune femme. Au moins, elle précisa le but de sa visite, sauf que son père n'était effectivement pas là.

"Mon père a été appelé en urgence au Ministère, je regrette qu'il ne puisse vous recevoir tout de suite, miss ...?" fit Jo avec un ton interrogatif dans la voix, espérant ainsi avoir le nom de cette jeune femme, qui ne s'était toujours pas présenter. Bon maintenant, il y avait deux possibilités, ou bien elle l'a renvoyé chez elle, en lui disant de repasser plus tard. Soit elle lui proposait de rester un peu des fois que son père reviendrait assez tôt et assez vite de cette urgence au Ministère. Jo avait été absente pendant des mois, plus d'un an de l'Angleterre, c'était peut-être l'occasion de savoir où en était les choses dans le pays. Parce que ce ne sont pas les maigres informations dans les journaux allemands qui pouvaient l'aider à comprendre, à comprendre où était les choses avec Lord Voldemort. Évidement elle ne pouvait pas poser la question de but en blanc à la jeune femme.
"Vous pouvez éventuellement l'attendre?" proposa donc Jo, elle rappela son petit elfe de maison et lui demanda de préparer une collation, thé, gâteaux, jus de fruits... Elle invita alors la jeune femme à la suivre dans le salon afin de s'asseoir et de discuter au mieux en attendant que son père arrive.

Jo connut enfin le nom de la jeune femme Blackwood, et même qu’apparemment, elles s'étaient déjà croisées. La jeune femme n'avait pas envie d'épiloguer sur le sujet, mais elle n'en gardait pas un franc souvenir. Elle avait vu tellement de têtes et de visages ces derniers mois dans l'école, rien à avoir avec Poudlard, c'était bien plus grand, et bien plus peuplé. Mais nul doute qu'en tant que sang-pur, toutes les deux, elles avaient dû se croiser, c'est sûr. De même que dans les couloirs de Poudlard, elle ne pensait pas que la différence d'âge soit si grande. Elle précisa qu'elle n'était pour rien dans l'absence de son père, ce n'était pas qu'il l'avait chassé de la maison, ou bien provoquer l’événement qu'il l'avait fait partir, donc elle n'y était pour rien. Bizarre de le préciser. En tout cas, elle accepta de rester, Jo ne savait pas encore si elle avait bien fait de l'inviter ou pas. Elle avait envie que son père arrive vite ou alors que Sheria en est marre d'attendre. Jo espérait que leurs conversations seraient au moins intéressantes. Comment mettre le sujet "Voldemort" sur le tapis, c'était assez compliqué.

La jeune femme lui demanda quels étaient ses projets depuis sa sortie de l'école. Jo fronça les sourcils, pour savoir en quoi cela la regardait. Mais bon elle fit quand même un sourire, si elle voulait pouvoir lui poser des questions, il faut aussi répondre aux siennes.
"Je suis allée à la Grande École des Langues Perdues, on y étudie les langues anciennes, runes, hiéroglyphes, écriture cunéiformes." expliqua donc la jeune femme avec le sourire. Elle aimait beaucoup tout ce qu'elle avait apprit ces derniers mois. Jo espérait y trouver d'anciens sorts et magies pour arrêter Voldemort, le meurtrier de sa cousine.
"L'école se trouve en Allemagne, et j'avoue ne pas avoir suivit tout ce qui se passe en Angleterre, j'ai entendu parler de cette évasion?" fit Jo en prenant une gorgée de son thé, fixant sa nouvelle "amie" du regard avec le sourire.

Jo ne s'attendait pas à parler de ce qui la passionnait avec la jeune femme, son invité, elle s'attendait à parler de trucs sans intérêts, comme les cancans des sangs-purs. Elle avait mis la jeune femme dans la case un peu "pimbêche", un peu comme Inès et Lou. Les deux filles qu'elles avaient décidé d'oublier. Donc n'en parlons pas. Elle fit un sourire à son invité, et se demandait effectivement ce qu'elle allait faire de ses études en lettres. Elle avait pensé s'orienter vers la traduction des ouvrages, des savoirs peut-être perdus des anciens. Quand on voit le talent des prêtres égyptiens, elle se demandait encore où était passé tout ce savoir. Tout comme les romains, qui avait su tirer profit de leur langue latine pour créer la moitié des sorts, non plus de la moitié des sorts. Comment les sorciers faisaient-ils de la magie avant la langue romaine, avec le latin ? ça c'était la question à laquelle, elle voulait trouver des réponses.

"Je pense m'orienter vers la traduction de nombreuses ouvrages qui, je pense, regorgent d'informations oubliées ou perdues avec le temps, sur des savoirs ancestraux. " expliqua la jeune femme, qui sait, elle découvrait peut-être de nombreux secrets. Les deux femmes continuèrent à parler et enfin elle aborda le sujet qui intéressait un peu plus Jo, ce qui se passait aujourd'hui, et plus trop ce qui s'était passé hier. Et comment les choses se passeraient demain. Étudier le passé permet d'en savoir plus sur l'avenir. Car l'avenir est un long passé, non? Le ton de Sheria laissait penser qu'elle ne s'inquiétait pas de la chose, à vrai dire, Jo n'y avait pas pensé non plus, mais pour son père, elle y avait pensé, il était pas vraiment en première ligne, plutôt en seconde ligne, puisque étant oubliator, il intervenait pour effacer les souvenirs de ce qui était déjà passé. Mais quand même.
"Je m'inquiète un pour mon père. Il est souvent absent à cause de ces ... criminels." fit Jo en soupirant. Bon ce n'était pas la principale raison, mais cela n'en restait pas moins vrai.

"Merci" répondit Jo à la remarque de la jeune femme, c'était gentil de l'encourager dans son travail, ses études et ses recherches. La jeune femme avait hâte de s'y mettre, de trouver son stage, et sa voix dans la vie. Jo marqua un temps d'arrêt sur son histoire de "droit chemin" parlait-elle des sangs-purs et tout ça, vu la réputation de Jo, sur le sujet, cela pourrait bien être le cas. Ou alors parlait-elle du "droit chemin", par rapport à la loi. Avec un père au Ministère, elle n'avait pas l'intention de faire un truc illégal. Donc qu'elle n'était pas certaine du sens de la remarque de sa visiteuse.
"Oui, bien sûr"répondit-elle avec un sourire, c'était le cas dans les deux sens, bien que Jo n'avait pas de "vrai" griefs contre les nés-moldus ou les moldus. Juste qu'elle ne vivait pas avec eux, pas dans le même monde et cela lui convenait trés bien comme ça.

Sheria n'avait pas tort, son père était trés compétent, et savait trés bien se servir d'une baguette magique pour se défendre et gagner toutes les batailles... sauf contre ce Lord Voldemort. Sauf qu'elle ne pouvait pas vraiment poser la question. Déjà même si la jeune femme en face d'elle savait qui c'était, elle doutait qu'elle le lui dise. Non ce serait plutôt Jo qui se recevrait un sort sur la tête. Elle n'est pas si douée que son père pour combattre un des partisans de Voldemort. La jeune femme lui demanda si elle était encore en contact avec ses anciens camarades de classe. A vrai dire... Aucun.
Qui pourrait bien avoir garder contact avec elle. Ines ? surement pas. Lou ? Non plus. Daniel ? Encore moins. Caleb ? Aucune nouvelle depuis des années, mais elle le savait déjà qu'ils ne resteraient pas en contact. Miyria et Pomona ont disparues, plus de nouvelles non plus.
"Non aucun contact" répondit Jo en haussant les épaules, pour la plupart elle en était soulagée. Elle avait si peu de choses à leur dire de toute façon.

Il fallait que Jo en revienne au sujet "Voldemort", mais comment poser des questions, sans que ... ça soit trop bizarre, trop directe... Elle n'était pas si retors que ça, pas assez rusé pour être une "vraie" serpentard. Mais pas courageuse pour être chez Gryffondor, pas assez érudit pour être à serdaigle, et pas assez loyale pour être à Poufsouffle. Elle était dans la moyenne, la neutralité.
" Pour quelle raison vouliez-vous voir mon père ? Un rapport avec votre situation ? avec la situation actuelle ? demanda Jo, bon ce n'était pas si mal comme question, si ?

Jo haussa les épaules, oui cela peut paraitre dommage, mais vu ces anciens amis ce n'est pas plus mal de n'avoir aucun contact avec eux. Pour la plupart, elle ne laissait pas un souvenir intarissable. Elle était, elle le savait, le genre de personnes, dont on ne dit rien, elle n'est pas la plus belle ni la plus moche. Elle n'était pas la plus intelligente, mais pas idiote. Elle n'était pas la plus gentille, ni la plus méchante. Elle était juste Jo. Une fille trés ordinaire. Sheria espéra qu'elle avait eu de bonnes amitiés durant ces 7 ans. Pendant 6 ans, cela avait été mais les deux dernières années à Poudlard avaient été plus compliquées, mais peu important. C'était du passé tout ça, et Jo ne pensait pas que les années les plus belles et les plus importantes étaient celles de Poudlard. Bien au contraire, c'était maintenant que sa vie commençait vraiment. Et elle voulait faire la différence dans le monde, autour d'elle.

La jeune femme expliqua qu'elle avait venue voir son père pour être pistonnée. Jo n'était pas certaine que son père l'aiderait en ce sens. Mais peut-être si elle avait vraiment quelque chose de spécial à apporter au ministère. La jeune Benett fronça les sourcils, est-ce qu'elle venait vraiment de menacer son père, c'était sans doute une boutade, n'est-ce-pas. Jo prit une gorgée de thé en souriant, ce qui lui semblait être la meilleure réponse à donner. Si c'était une blague, elle rigolait, c'était prit comme ça. Et si c'était une vraie menace, c'était une façon de lui dire cause toujours, mon père est plus fort que toi... enfin sauf si derrière elle, il y avait Voldemort. Elle ajouta qu'elle ne serait pas là si elle avait de mauvaises attentions. Jo n'était pas forcément d'accord avec cette affirmation, mais hocha la tête. Sheria lui demanda alors si elle pouvait lui poser une question.
"Oui, si je peux y répondre" dit la jeune femme avec un sourire. Évidement si elle lui demandait quelque chose qu'elle ne savait pas, cela serait difficile de lui répondre.

Jo se demandait quelle pouvait être cette question pour laquelle, la jeune femme prenait autant de précaution pour la poser. Elle fronça les sourcils devant cette échange étrange, généralement une question amène plus une autre question qu'une réponse sincère ou non. Jo ne savait pas du tout si la jeune femme serait véritablement sincère. Elle avait l'impression qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec elle, sans pouvoir dire quoi. La jeune femme ne savait pas si elle avait vraiment envie que son père et elle travaillent vraiment ensemble. Sheria posa enfin sa question. Elle voulait savoir si Jo pensait que les attaques allaient empirer ou non ? Puisque la prison ne semblait plus faire si peur, surtout si il était si facile de s'en évader, quand il y a toujours des complices à l'extérieur pour que la chose soit possible.

Jo passa quelques minutes à réfléchir à la réponse à donner à la jeune femme. Elle ne savait pas du tout où Sheria voulait mener la discussion, mais c'était bien elle qui la menait. Et Jo voulait la mener pour que la jeune femme puisse évoquer les sujets dont elle avait envie.  
"Il y aura d'autres attaques. Je crois que ces attaquants ont un but et ils vont tout faire pour le mener à bien", fit Jo. Elle ne disait rien de trop compromettant, elle avait une petite idée du but de ces êtres, le but de Voldemort, mais il n'hésitait pas à tuer, à mener des gens avec lui. Il n'allait surement pas s'arrêter en si bons chemins. Par contre, elle n'avait la moindre idée quel serait un endroit stratégique qu'ils pourraient attaquer. Le Ministère peut-être mais pas d'une manière violente, plus en douceur, en stratégie, placer les bonnes personnes au bons endroits, de la même façon pour Poudlard, les esprits des enfants sont ... malléables, il ne serait guère difficile à un "professeur" de leur apprendre une façon de voir les choses qui les arrange.
"J'ignore quel pourrait être les endroits stratégiques à ... attaquer" fit Jo, elle n'était pas si stratège que Voldemort, c'est certain.

Jo et Sheria discutaient en attendant que le père de la jeune Benett arrive pour proposer ou non un travail à la jeune femme. Elle voulait se servir du père de Jo pour entrer au ministère. Pour le moment, Jo ne savait pas trop quoi en penser. Mais si elle était un des alliés de Voldemort, elle n'avait pas vraiment envie que son père soit associé à cette personnes. Mais si c'était juste une personne curieuse avec un esprit fin, elle ne voulait pas ruiner ses chances de trouver un travail en disant à son père de ne pas l'aider. C'était vraiment compliqué comme situation. Jo avait l'impression de voir Voldemort dans tous les visages et en même temps, de voir aussi des amis. Peut-être que c'était les deux.

La jeune femme avait raison, ils ne pourront que le savoir dans l'avenir. Sheria parla de "ce genre de personnes" est-ce pour dire qu'elle n'était pas dans ce groupe et qu'elle les dénigrait un peu, ou alors est-ce une façon de lui faire croire qu'elle n'était pas du groupe alors qu'en réalité, elle était ce genre de personne. Jo se demanda soudain... pourquoi Sheria n'était pas si inquiète de lui parler... alors que ça pourrait être Jo qui serait ce genre de personnes. Jo n'avait pas vraiment peur de l'avenir, elle savait que tant que personne ne sait qu'elle sait, elle ne risquait pas grand chose, parce qu'elle n'avait pas les moyens de se "battre", elle n'était pas si douée en magie pour affronter Voldemort.
"Une question à poser, oui sans doute plusieurs, "fit Jo en continuant de fixer Sheria. Elle resta un moment, silencieuse.  Tu veux un autre thé ? demanda alors la jeune fille en se levant pour appeler son elfe et lui demande de resservir un thé. Jo reprit place avec sa tasse pleine et reporta son attention sur la jeune femme en face d'elle.
"Je me demandais comment tu pouvais savoir que je n'étais pas de ce "genre de personne" ? demanda Jo.

Le thé fut servit, mais Jo savait que ce court moment de "répit" était vraiment temporaire. La jeune femme répondit à sa question. C'est vrai comment pouvait-elle savoir qu'elle n'était pas le "mauvais" camp, du moins pour elle. Sheria lui expliqua qu'elle avait la tête d'une fille qui ne voulait pas choisir de camp et vivre sa vie tranquillement. Elle n'avait pas tort dans le fond, mais il y avait quand Voldemort et la mort de sa cousine. Elle ne pouvait pas laisser une telle chose impunie, mais concrètement que pouvait-elle bien faire? Jo en avait déjà parlé avec son cousin qui lui avait dit de ... ne rien faire. Elle était allée un an dans sa nouvelle école, elle n'avait pourtant pas oublié "Voldemort", et elle avait envie de faire quelque chose. Elle observa Sheria, elle ne pouvait pas lui en parler, elle ne la connaissait pas et elle pouvait trés bien se trouver dans le camp de Voldemort, c'était même plus que probable. Sauf qu'effectivement, hormis son père, elle n'avait plus personne à qui en parler. Et même lui, elle ne pouvait rien lui dire, de toute façon, il ne la croirait pas et même dans l'hypothèse où il la croirait, il ne pourrait sans doute rien faire de plus. La moindre question ou remarque, lui vaudrait sans doute de se faire tuer.

"Non, tu n'as pas tort" fit Jo en soupirant, elle aurait aimé que tout le monde puisse vivre d'ailleurs tranquillement. Mais il a fallu qu'un "abruti" est la folie des grandeurs, pour que tout le monde le suivit, espérant quelque chose, mais quoi ? Et que d'autres décident de le combattre. Jo se trouvait dans la mauvaise position, elle ne pouvait pas rejoindre le camp de Voldemort, impossible, il avait tué sa cousine et elle avait peur, il faut bien l'admettre. Mais sans le savoir vraiment, elle s'était "grillée" pour l'autre camp, qui ne chercherait pas à la recruter. Elle ne pouvait plus rien faire. Elle but une gorgée de sa tasse de thé. Sheria était difficile à situer dans quel camp pouvait-elle bien être ? C'était difficile à savoir, mais dans le doute, il valait sans doute mieux ne rien dire.