En route, une nouvelle fois

Une euphorie générale avait enveloppé tout l'orphelinat londonien durant la semaine précédant ce jour. Non, Mrs Colle n'avait pas gagné à la loterie, non, personne n'avait encore signé l'armistice, non, le grand ménage traditionnel ne venait pas de prendre fin, il se trouvait seulement que chacun se réjouissait, d'une joie mal contenue de se savoir être enfin débarassés de Tom, eh oui, sa réputation dans l'orphelinat était quelque peu... à son désavantage, et tant mieux, encore, il n'aurait plus manqué que des moldus imbéciles se mettent à l'apprécier, il avait sa dignité, tout de même. Quoi qu'il en soit, durant la dernière semaine qu'il avait à tous les supporter, jamais les enfants et la directrice de l'orphelinat ne s'étaient montrés aussi hypocrites envers lui... Après tout, ça n'avait rien de véritablement étonnant, il était pour tous de notoriété publique que Tom était "bizarre et peu fréquentable", et là-dessus, ils n'avaient sans doute pas tort, mais qu'importe! De toute manière, toute cette affection était parfaitement réciproque, Tom n'avait qu'une envie, qui était celle de retrouver Poudlard, il aurait quand même pas fallu qu'il étouffe sous cette immonse masse de moldus. Il allait en être débarassé...Enfin! Non, franchement, il était pas trop tôt, l'atmosphère de l'orphelinat, il la haïssait, il fallait dire que ce n'était pas pour rien que Mrs Cole, la détestable moldue de directrice de l'orphelinat s'était retenu à grande peine de l'envoyer à Poudlard à grands coups de pieds aux fesses sous ses grands sourires bourrés de sous-entendus, oh, elle l'aurait sans doute fait si elle n'avait pas eu...peur? Mmm, oui, sans doute, et l'idée que Mrs Cole puisse trouver en Tom quelque chose d'effrayant le satisfaisait amplement. Il fallait dire que dans l'orphelinat où il avait grandi, tous ces moldus particulièrement stupides étaient tout aussi effrayés que Mrs Cole, il n'en tirait encun mérite, non, ils étaient tous idiots...Naïfs...pires que tous ces gryffondors. Eh oui, c'était comme ça, quand il était en dehors de Poudlard, Tom prenait un peu moins de discretion à rendre à ceux qui le méritaient la vie impossible. Mais ce n'était pas la seule perspective de quitter l'orphelinat qui le réjouissait, c'était sans compter que l'école de sorcellerie faisait partie d'une des seules choses (mis à part le pouvoir) qui comptaient véritablement pour lui, malgé certaines de ses fréquentations qui se passaient de commentaire. Vous me direz, quelle idée de vouloir retourner absolument en cours! N'allez tout de même pas croire qu'il s'agisse seulement d'un goût pronnoncé des études (même s'il n'était pas du genre à les détester non plus), mais Poudlard lui avait révélé qui il était vraiment, et ce à quoi il était déstiné...

Qui plus est, il s'était forgé cette année quelques projets qui rendraient cette nouvelle année à Poudlard encore plus intéressante que les autres. En effet, si la chambre des secrets et son cortège d'événements étaient chose toute récente dans l'esprit de beaucoup, pour Tom, ce n'était rien d'autre que de l'histoire ancienne. Plus question de gaspiller son temps à quelques amusements sans conséquences (ou pas), il était temps de songer à son avenir.

Enfin bref, pour le moment, il ne s'agissait que de projets diffus, pas concrets encore, mais projet malgré tout, pas encore à l'ordre du jour pour le moment, et pour le moment, Tom se dirigeait vers la gare king's cross, évidemment non-accompagné (qui aurait voulu l'accompagner, d'ailleurs? Sans compter que Tom n'en avait pas envie non plus, l'était pas fou ...), traînant ses valises derrière lui. La gare était située assez loin de l'orphelinat, mais bon, il fallait ce qu'il fallait. De toute manière, c'était le cadet des soucis de Tom, comme vous devez vous en douter, il n'avait pas plus de notions de lieu que de temps à l'instant précis, il allait rejoindre la gare, point. D'ailleurs, pourquoi s'éterniserait-il à songer à une chose dénuée à ce point d'intérêt? Il avait bien mieux à faire, vous vous en doutez... Enfin bref, après plusieurs longues minutes de marche, Tom arriva à la gare, pleine à rabord de mo... Ouais bon, vous avez dû comprendre que Tom n'appréciait pas beaucoup les nons-sorciers, pour être hyper mais alors hyper hyper hyper poli. D'un pas des plus naturel et avec une attitude emprunte d'un je m'enfouttisme total, il travers la barrière qui séparait les voies 9 et 10, et retrouva la voie 9 3/4... Enfin un peu de magie, avec ces fichues règles qui interdisaient aux sorciers de premier cycle d'utiliser leurs baguettes magiques en dehors de Poudlard, Tom devait patienter deux longs et pénibles mois avant de pouvoir enfin se retrouver dans son élément.

Sans prêter la moindre attention à ceux qui se trouvaient sur le quai, Tom prit place à bord du poudlard express, ...Il s'installa près d'une fenêtre, au travers de laquelle il regarda un moment mais il ne resta cependant pas trop longtemps perdu dans cette contemplation absente des fenêtres, d'une part, parce que ces sangs- de-bourbes qui faisaient leurs adieux déchirants à leurs parents étaient pitoyables (Une chose qu'il pouvait accorder à ses parents, au moins, en mourant -plus ou moins volontairement- ils lui avaient épargnés ce genre de situations proprement ridicules et humiliantes...), bon, en vérité, si ses yeux étaient tournés vers la fenêtre, ses pensées, elles, étaient un peu ailleurs, pas trop loin quand même, faudrait pas qu'elles aillent s'enfuir n'importe où non plus, Tom tenait à laisser la pensée où elle devait être, et c'était en partie pour cette raison que le fin fond de sa pensée ne serait jamais connu de personne, et encore heureux!
Toujours personne dans le compartiment...à croire qu'il était arrivé super en avance, enfin, de toute manière, la solitude était loin de déranger Tom... Après plusieurs minute, la porte du compartiment s'ouvrit finalement.

Invité

Le jour J était enfin arrivé, Julia allait devoir retourner à Poudlard. Bien sûr, c'était toujours difficile pour elle de quitter sa sœur jumelle, Maria. N'étant pas une sorcière, elle ne pouvait l'accompagner en Écosse, alors elles étaient éloignées l'une de l'autre. Au bout de cinq années, elles s'y étaient un peu habituées, mais il y avait toujours ce vide, comme s'il manquait quelque chose. Enfants, elles étaient toujours ensemble, jamais l'une sans l'autre, quand l'une avait de la fièvre, l'autre n'était pas très en forme, ressentant l'humeur de la jumelle. Enfin … elles s'écrivaient des lettres régulièrement, le lien n'était pas rompu, loin de là.

- Tu reviens aux vacances de Noël ?

Julia se tourna vers sa mère et haussa les épaules. Elle n'en savait encore trop rien, cela dépendrait du travail qu'elle aurait à fournir. Madame Kelly était en réalité très inquiète pour sa fille, notamment à cause de ce meurtre à Poudlard. Il fallait avouer que ce n'était guère rassurant, mais logiquement, elle ne craignait rien : elle n'était pas une enfant de moldue, juste une sang mêlée. Puis vint le moment des adieux : une bise pour sa mère et son père, et le meilleur pour la fin. Les deux sœurs s'étreignirent doucement, savourant ce moment car il n'y en aurait plus avant au moins quatre mois … au moins. Autour d'eux, c'était à peu près la même chose : pour certaines familles, c'était plutôt déchirant tandis que pour d'autre, c'était froid et sans aucun sentiment ! Chacun son truc.

Les deux sœurs se regardèrent une nouvelle fois, deux copies parfaites. De plus, elle était habillée de la même manière, un long imper beige et cintré avec une belle écharpe grise, une jupe plissée, d'un beige plus foncé, coupée au niveau du genou et une chemise grise. C'était la mode en 1944 … 1944, parlons en ! C'était une bien triste période au niveau moldu. Julia le savait très bien, après tout elle et sa famille faisait tout pour se fondre dans la masse. La guerre déchirait le monde mais le temps de la libération avait sonné. En effet, il y a une semaine de cela, Paris, la capitale française était libérée. Une bonne nouvelle, signe que la guerre n'allait plus durer très longtemps. Rassurant, mais bon, étant sorciers, ils n'avaient pas grand chose à craindre … à part Grindelwald, mais ça c'était une autre histoire.

- Travailles bien tes BUSEs !

Hé oui ! La cinquième année était l'année des BUSES. Bon, Julia ne se faisait pas beaucoup de soucis, elle était bonne élève et travailleuse, loin d'être née de la dernière pluie. La jeune fille hocha la tête, puis, avec un dernier sourire, monta à bord du Poudlard express. Il y avait foule, aucun compartiment de libre. C'était bien son jour. Elle marcha longuement e quête de son bonheur, et elle le trouva : dans celui là, il n'y avait qu'une seule personne. Mais cette personne n'était pas n'importe qui : Tom Jedusor, le préfet des Serpentards. Il avait très bonne réputation au collège, mais il était aussi un peu … comment dire, dérangeant, mais aussi terriblement séduisant. Quelle fille ne le connaissait pas ! Bon ! Allons y !

Julia ouvrit doucement la porte du compartiment et s'engouffra à l'intérieur, tout de même légèrement hésitante.

- Je peux m'installer ? Tous les autres sont pris, demanda-t-elle d'une voix douce et cristalline.

Et bien oui ! Elle n'allait tout de même pas s'installer comme ça. Si ca tombe, il attendait l'arrivée de ses amis … ou alors il voulait peut être être seul ! Qui sait ! La moindre des choses était de le lui demander.

Tom détourna son regard de la fenêtre pour le tourner vers la nouvelle arrivante. Il s'était attendu à ce que l'un de ses ~~larbins~~ amis s'empressent de le rejoindre, mais il n'en était rien, soit ils n'étaient pas arrivés, mais le train devenait trop plein pour le penser, soit ils ne l'avaient pas trouvé, et ce n'était finalement pas plus mal, non pas qu'il n'appréciait pas qu'ils s'aggrippent à ses pieds désespérement, mais un peu de répit n'était jamais de refus. Ce n'était donc pas l'un de ses "amis" qui venait d'ouvrir la porte du compartiment, mais une jeune fille, âgée d'un an de moins que lui, et dont il n'avait jamais prit la peine de retenir le nom. Il ne fallait pas s'en formaliser cela dit, il ne retenait que le nom de ceux qui pourraient lui servir d'une quelconque manière, et de toute évidence, la jeune fille qui apparemment devait lui tenir compagnie ne pourrait lui servir à rien. Déjà parce qu'elle était à Serdaigle, ce qui est évidemment un très mauvais point. Et ensuite parce qu'elle avait l'air plate, insignifiante, sans le moindre intérêt, abominablement normale, et donc, du même coup, insignifiante et impotante (une fois de plus, il ne faut pas se formaliser, Tom n'aime pas grand monde si ce n'est sa petite personne, mais au moins il le cache bien.
Aussi, bien que la présence de la jeune fille dans son comportement lui inspirait un ennui total et l'idée qu'il risquait fort de largement perdre son temps durant le trajet qui les mènerait à Poudlard, il fit semblant de rien, adressa un léger sourire qui semblait étonament sincère à son interlocutrice et lui répondit :

"Bien sûr, je t'en prie, installe-toi!"

Oui, c'était bien le revers de la médaille, quand on jouait à un jeu, il fallait accepter d'y jouer jusqu'au bout, même les parties les moins palpitantes et les plus agaçantes. Tom n'aimait pas vraiment jouer les gentils garçons polis. Mais c'était comme ça, il fallait ce qu'il fallait quand on voulait gouverner le monde, détruire tout les moldus et mettre tout ça à feu et à sang sans le moindre petit regret, et ce n'était pas une mince ambition. Fidèle à ses préceptes, donc, il regarda la jeune fille s'installer dans le compartiment sans broncher, mettant sa phase "je vais diviser mon âme en sept, et vous allez tous me le payer mwahahaha" en mode off pour passer en mode "le préfet modèle à qui on ne peut rien reprocher parce qu'il est parfait tout ça tout ça". ça ne le dérangeait pas tant que ça, il y était habitué, à se faire passer pour ce qu'il n'était pas, mais il y avait des moments qui étaient plus amusants que d'autres, il était amusant de tromper la vigilence de certains et de jouer avec les espoirs idiots qu'ils avaient pu placer sur lui, il était vaguement moins amusant de faire la conversation avec quelqu'un qui ne revêtait pour lui pas même un intérêt minime. Il le fit cependant, parce que c'est ce que faisait toujours le Tom Jedusor qu'il avait créé de toutes pièces.

"Tu as passé de bonnes vacances?"

C'était une question bâteau, et Tom se fichait éperduement de ce que la jeune fille avait bien pu faire de ses vacances, mais il était aussi habitué à faire semblant d'écouter quand il n'en était rien. Et il fallait bien qu'il fasse la conversation puisqu'un adolescent sociable comme il était censé l'être ne restait pas bêtement les bras croisés, le front contre la vitre, à regarder les nuages en ignorant ostenciblement son interlocutrice (ce qu'il aurait certainement fait s'il s'était contenté de répondre à sa seule envie immédiate.

Invité

- Bien sur, je t'en prie, installe-toi !

Julia lui fit un petit sourire en coin en hochant la tête, signe de remerciement avant de s'engouffrer cette fois-ci totalement dans le compartiment. Rapidement et sans difficulté apparente, elle souleva sa valise et la mit dans le filet à bagage au-dessus d'elle : non pas qu'elle ait une force herculéenne, mais sa mère avait soumis sa valise au sort d'allégement, ce qui lui facilitait grandement les choses. Puis, elle s'assit sur la banquette opposée, légèrement décalée par rapport à lui. Disons que Julia gardait une certaine distance, il ne l'effrayait pas, mais elle n'aimait pas que l'on rentre dans son périmètre vital, question d'habitude. Sur ses genoux, elle avait posé un livre assez épais et surtout qui semblait plutôt ancien. Il s'agissait d'un bouquin sur les potions, un manuel pour être plus précis mais à un niveau plutôt avancé, non proscris dans leur liste de fourniture. Il y avait des feuilles volantes mais surtout des inscriptions à coté pour en faciliter la préparation et aussi quelques tests d'invention. Elle allait s'y plonger lorsqu'il lui posa une question. Si elle avait passé de bonnes vacances ? D'un coté, elle se demandait pourquoi il lui demandait cela. Ils ne se parlaient jamais au collège, ils n'étaient pas dans la même année et surtout, pas dans la même maison. Enfin, elle n'allait quand même pas l'ignorer. Nouveau sourire en coin, le reste de son visage demeurait doux mais toutefois distant.

- Je n'ai pas à m'en plaindre, mais je suis heureuse de pouvoir retourner à Poudlard.

Et oui ! Malgré tout, elle était contente de retourner au château, même si elle devait quitter sa jumelle pour cela. D'ailleurs, en parlant d'elle, Julia la vit passer devant la fenêtre avec ses parents, mais eux ne la virent pas, ils continuèrent leur chemin et quittèrent le quai de la gare, Maria devait préparer sa rentrée elle aussi mais du coté moldu. Elle arracha son regard de la fenêtre pour le reposer sur Tom, plongeant son regard dans le sien. C'était là aussi plus une habitude qu'une quelconque provocation. Les yeux sont les fenêtres de l'âme dit-on !

- Et toi ?

Discussion plate par excellence, mais Julia n'allait tout de même pas aborder des sujets trop personnel avec lui, elle n'était pas du genre à s'emballer dans une conversion, à expliquer dans le moindre détail ses vacances. De un, c'était gênant et de deux, le pauvre Tom s'ennuierait à mourir … si ce n'est déjà fait.

Invité

Ron était complètement perdu dans ses pensées avec ce remontage de temps, Hermione l'avait prévenu de ne pas rester planté là mais bon le retourneur de temps leur était tombé dessus avant qu'il aient pu l'éviter et il s'était retrouvé 50 ans plus tôt, Ron repensa à tout cela il aurait du se sauver mais bon... Au début il ne savait pas qu'il était au temps de Jedusor jusqu'à ce qu'il aille au chemin de traverse, là il l'aperçut, il était comme Dumbledore l'avait dit, il ne ressemblait pas du tout au Voldemort connu bien plus tard, non il avait l'air d'être tout à fait sympathique et très gentil, personne ne se doutait qu'il allait devenir un des plus puissant mage noir mais Ron ne pouvait rien faire, Hermione et Harry lui avait dit qu'il ne devait rien lui faire car sinon il créerait un problème temporel et Ron dut se retenir pour ne pas le frapper, il devait acheter des affaires et heureusement que Dumbledore lui en avait donné.

Après avoir acheter ses affaires pour Poudlard il alla au chaudron Baveur pour y passer la nuit, il y retrouva tous ses amis, Harry, Hermione, Luna, Neville et sa sœur Ginnie, puis il mangèrent tous ensemble, Harry avait encore de l'argent dans bourses, il l'avait déjà avant que le retourneur de temps ne s'effondre sur eux, mais se n'était pas beaucoup donc pour le repas ils durent se contenter d'une seule bière au beurre et d'un demi poulet chacun. Ensuite ils allèrent dormir dans les chambres, pour économiser de l'argent il durent en prendre que deux; une pour les filles et une pour les garçon, Ron dormit donc avec Harry et Neville et puis le lendemain il partirent tous pour la gare de King's Cross et passèrent la barrière entre les voies neuf et dix et attendirent le train puis quand il arriva enfin il entrèrent dedans, c'est ce que Ron crut au début jusqu'à ce qu'il remarque qu'il était tout seul dans le couloir du train, où étaient passés les autres ? Il n'en savait rien puis il remarqua qu'il y avait deux personne dans le compartiment a coté de lui, c'était Tom Jedusor et une fille qu'il ne connaissait pas, évidemment il ne connaissait presque personne, si il devait faire ses étude et apprendre des choses sur Jedusor autant qu'il commence tout de suite.

- Bonjour, est-ce que je peux m'asseoir dans ce compartiment ?

Ron savait que les Serpentard n'aimaient pas les Gryffondor mais Tom devait jouer le rôle de quelqu'un de très gentil pour ne pas démasqué sa véritable idée des autres, et Ron en profiterait.

Tom avait eu raison, comme d'habitude, son instinct ne le trompait jamais, et son instinct lui avait bien dit que cette fille assise en face de lui était l'archétype de l'inutilité et une invitation à l'indifférence la plus totale. Evidemment, il ne s'était pas trompé. En même temps, difficile de se tromper, tous ces gens qui l'entouraient constament n'étaient rien d'autre que des pions d'une plus ou moins grande utilité (mais l'utilité demeurait toujours un peu minime quelque soit la personne), mais elle, parmi ses pions, elle était bien faible, il n'y avait rien à tirer d'elle. Encore une étudiante naïve et très certainement niaiseuse sur les bords qui devait aimer à passer sa vie à ne faire que des choses sans prétention, qui ne pouvaient inexorablement que mener nulle part, vers le néant de la banalité où la vie l'entraînerait qu'elle le veuille ou non, victime de son manque d'ambition et de la mièvrerie affligeante qui semblait inscrite en lettre fluorescente dans tout son aura de jeune fille insipide. Parce que franchement, qu'est-ce que ça pouvait lui faire qu'elle soit heureuse de retourner à Poudlard. Bon d'accord, un long discours l'aurait agacé plus encore... mais de toute manière, il n'y avait rien que la serdaigle puisse faire pour monter un tant soit peu dans l'estime du préfet, elle était cataloguée à vie : Inintérressante.

Cela dit, si lui même devait répondre à la question qu'il avait posé précédemment (et ce fut ce qui arriva inexorablement), il ne pouvait à son tour que débiter un flot de banalités, mais lui au moins, à l'instar de son interlocutrice, pouvait se conforter dans l'idée que ce n'était pas grave, puisqu'après tout, ce n'étaient que des mensonges. En effet, il s'en étaient passé des choses, cet été, pour Tom, mais rien qu'il ne puisse répéter. Car il supposait judicieusement qu'il valait mieux éviter de révéler qu'on avait tué son père et ses grands-parents durant l'été au cours de n'importe quelle conversation, quel que soit le contexte. à la place, donc, il se résigna à son tour à répondre par une réplique convenue et sans originalité. De toute manière, il allait apparemment être épargné de cette conversation ennuyeuse à souhait puisque son interlocutrice avait prévu quelques lectures. Idée judicieuse. Bien la seule bonne idée que l'infime particule de cerveau qu'il l'imaginait posséder ait pu trouver un jour.

"Pareil, je suppose".

il haussa les épaules, comme s'il était vraiment désolé que leur conversation ne puisse pas avoir tellement plus d'intérêt, bien qu'il s'en fichait éperduement.

Ce fut alors que le rouquin entra dans le compartiment. Bien qu'il ne l'ait croisé qu'une fois, Tom le reconnut tout de suite. Il l'avait très brièvement rencontré sur le chemin de traverse, mais il ne s'était pas vraiment formalisé de cette rencontre, d'une parce qu'elle avait été courte, de deux parce que ce n'était pas comme si on ne rencontrait pas sans arrêt des gens sur le chemin de traverse. Cependant, à présent qu'il le voyait dans le même train, le même compartiment que lui, sa présence l'intriguait. Et comment aurait-il pu en être autrement, d'ailleurs? Le rouquin, de toute évidence, avait le même âge que lui, mais il ne se souvenait pas l'avoir vu une seule fois dans le château... Et si une brève rencontre sur le chemin de traverse lui avait suffit à mémoriser son visage, c'était bien qu'il ne s'agissait pas d'un simple manque d'attention de sa part mais que ce garçon n'était pas un élève de Poudlard, ou du moins ne l'était pas jusqu'ici.... Que venait-il faire là alors? D'où venait-il? Des élèves qui arrivaient à Poudlard au beau milieu de leurs études, Tom n'en avait jamais vu, et il était certain qu'il n'y en avait jamais eu. Une chose était certaine, il tirerait les choses au clair.

Il acquiesça quand Ron lui demanda ainsi qu'à la serdaigle s'il pouvait s'asseoire avec eux, puis, une fois que le rouquin fut installé...

"Tu es nouveau, non?"

Invité

Pareil je suppose ! Une réponse très insatisfaisante, mais Julia n'allait pas en faire tout un plat, après tout, elle était venue pour s'installer et pas démarrer une conversion avec le fameux préfet des Serpentards. Certes sa présence n'était pas déplaisante, mais cela s'arrêtait là. A quoi bon de toute façon ? Beaucoup de jeunes filles s'étaient risquées à séduire le beau brun, mais il les a toutes éconduites, ou presque. Julia hocha la tête et ouvrit alors son bouquin, laissant apparaître une page où l'on pouvait voir quelques inscriptions de sa propre main : des indications supplémentaires pour améliorer la confection et l'effet de la potion. Ladite page était ouverte sur une potion de mémoire, tout ce qu'il y a de plus simple à faire, cependant, Julia essaie d'en faire une autre à partir de celle. A vrai dire, elle avait une idée bien particulière en tête, celle de transférer ses souvenirs dans un livre pour pouvoir s'y replonger, un peu comme une pensine mais le concept était plus audacieux, révolutionnaire et surtout beaucoup plus pratique à transporter et à dissimuler aux yeux d'éventuels curieux. Elle voulait aussi que le journal est en quelque sorte une faculté de reconnaissance pour ne pas dévoiler ses secrets à n'importe qui. Julia nota alors "plumes de Jobberknoll" sur une feuille de parchemin à part, ainsi que "scarabées pilés", "racines de gingembre coupées", "bile de tatou" et de la "poudre de licorne". Logiquement, avec ces ingrédients, elle devait réussir à avoir un bon résultat, mais maintenant tout résidait dans le coup de main.

C'est alors que la porte du compartiment, découvrant un jeune homme aux cheveux roux et inconnu au bataillon. Julia avait une très bonne mémoire et elle l'entretenait bien d'ailleurs : elle connaissait pratiquement tous les visages du collège Poudlard, peut être pas leur nom mais bon, et ce visage là ne lui revenait pas en tête. Tout comme Tom, elle l'autorisa à s'installer avec eux d'un hochement de tête accompagné d'un petit sourire. La question de Tom, qui n'en était pas vraiment une en passant, la conforta dans son idée : il était nouveau, et par nouveau elle n'entendait pas première année. Étrange ! Plus qu'étrange même. De mémoire, cela n'était jamais arrivé qu'un étudiant d'une autre école vienne poursuivre ses études à Poudlard, y entrant au beau milieu du cursus – à part pour le tournois des trois sorciers mais c'était une autre histoire –.

La jeune fille garda le silence mais elle leva le nez de son manuel, le posant à coté d'elle sur la banquette, toujours ouvert pour ne pas perdre sa page. Curieuse, elle voulait en savoir plus sur ce garçon qui semblait débarquer de nul part pour continuer ses études à Poudlard. Intrigant ! Elle ne dit pas un moment, se contentant de le fixer pour voir ce qu'il allait répondre et participer un peu à la conversation. Peut être arrivera-t-elle à assouvir sa curiosité ! Dans tous les cas, elle ne lâcherait pas l'affaire mais le truc était de ne pas avoir l'air trop indiscrète et le rendre méfiant. Il fallait savoir nager dans toutes les eaux possibles, autant dans les rivières calmes que des les torrents impétueux.

Invité

Évidement Tom ne l'avait jamais vu dans le château et maintenant Ron avait du mal à cacher ça, mais il devait se débrouiller et puis il était à Gryffondor et donc il devait être courageux, mais en ce moment il devait surtout être intelligent, Ron avait l'habitude de raconter des mensonges, il allait donc utiliser la bonne vieille méthode, mais il fallait trouver un bon mensonge et le dire sur un ton parfaitement décontracté il réfléchit un moment, il hésitait sur le fait de dire qu'il venait d'une autre école ou dire qu'il avait été très malade, la première possibilité semblait plus convaincante, mais bon, il fallait qu'il se décide vite car il sentait le regard des deux autres sur lui et il finit donc par dire:

- Je viens de Beauxbatons, on m'a transférer ici car je me suis montré un peu trop délinquant à leurs goûts mais ça ne m'empêche pas de parler anglais car mes parents le sont et j'ai appris à leurs parler, malheureusement il sont morts depuis un moment...

Ron avait dit tout ça pour qu'on ne lui pose pas trop de question et que l'on ne le soupçonne pas, mais est-ce que cela suffirait-il ? Il voulait que ses amis viennent mais sans éveiller les soupçons. Il se demandait s'il avait parut assez convainquant et si on lui ficherait la paix avec ça puis il décida de continuer à jouer le jeu:

- Au faite je m'appelle John Bakloren, et vous ?

Il demandait au deux autres élèves du compartiment car il ne vousoyait que les adultes. Il savait très bien le nom de Tom mais ce dernier ne savait rien de tout ça, donc il ne fallait faire aucune erreur cela pourrait être catastrophique !
Les autres n'étaient toujours pas là il commença à stresser, que faisaient-ils ? où étaient-ils ? Ron n'en savait rien mais il espérait que le voyage se passerait vite donc il décida de sortir un livre pour faire semblant d'étudier alors qu'en faite il avais horreur de ça. Il trouvait que le temps se faisait long, il pensa tout de même que normalement il devrait être chez lui dans sa maison devant la cheminée à manger de la soupe aux oignons, mmmh, rien qu'à y penser il avait faim puis une femme vint avec un chariot de friandises, Ron se dit que évidemment la vieille qu'il y avait eu dans leur temps était jeune 50 ans plutôt:

- Vous voulez des friandises ? dit la jeune femme.

Ron sortit une mornille et demanda quelque chocogrenouilles puis croqua dans l'une d'elle, évidemment maintenant il devrait recommencer sa collection, car si il devait rester là pendant longtemps, avec ses amis, il fallait bien qu'il s'occupe même si il désirait rentrer chez lui le plus vite possible. Quand Ron regarda la carte, évidement il n'y avait pas les même sorciers, celui là il ne l'avait jamais vu et apparemment c'était un sorcier célèbre de cette année, il s'en fichait, de toute façon il devait tout recommencer alors... Puis il se remit à faire semblant de lire car personne ne disait rien et donc il n'y avait rien à faire

Tom fronça les sourcils. Pas par réflexe mais volontairement. Tom avait cette chance qui était qu'il pouvait contrôler à peu près tout ce qu'il voulait chez lui, chacune des expressions de son visage, sans doute parce que, au naturel, il était d'une neutralité effrayante. Aussi, quand Tom fronçait les sourcils, Tom savait qu'il fronçait les sourcils, et voulait que cela se percoive, sans que ce geste soit pour autant exagéré ou ne parraisse pas naturel. à l'inverse, Tom trouvait que quelque chose manquait de naturel, chez ce John. Il leur avait déballé d'un coup toute sa vie, et Tom avait tendance à croire qu'il n'était peut-être pas nécessaire qu'il en raconte autant. Mais peut-être était-ce seulement de l'anxiété de la part du rouquin, et qu'il n'y avait à voir dans son application à donner autant de détails sur sa venue que la marque d'un certain stress... Cela dit, le fait qu'il réponde d'emblée à toutes les questions que Tom lui auraient sans doute posé s'il ne l'avait pas fait donnait l'impression que John répétait un monologue déjà bien travaillé. Cela dit, rien n'était moins sûr non plus. Tom était sans doute trop méfiant, mais il fallait savoir se méfier quand, comme lui, on nourrissait de trop grandes ambitions... Une chose était certaine, John n'avait pas marqué de point avec Tom, et il avait bien l'intention de demeurer inquisiteur. En même temps, peu lui en fallait, la situation lui semblait trop inhabituelle pour qu'il n'y prenne pas garde.

Quand "John" se présenta et attendit un retour, Tom se prépara à y répondre favorablement, car c'est ainsi qu'il fallait faire, mais à ce moment là, la vendeuse de friandises fit irruption dans leur compartiment. Tom n'acheta rien. Les friandises, il n'aimait pas ça, il n'aimait pas leur goût, il n'aimait pas ce qu'elles représentaient. La fantaisie, l'enfance, la niaiserie, les choses inutiles... En vrai, il n'aimait pas manger, tout simplement. S'il mangeait, c'était seulement parce qu'il fallait bien ça pour vivre, c'est tout, et rien de plus... Mais tout le monde n'était pas de cet avis, et John avait déjà fait l'achat de plusieurs friandises. Il attendit donc patiemment que la vendeuse quitte le compartiment pour se présenter...

"Tom Jedusor".

Ce nom lui écorchait la langue chaque fois qu'il le prononçait, mais il lui faudrait attendre encore un peu pour que le vrai nom qu'il serait fier de porter puisse être connu au grand jour. Il jeta un bref coup d'oeil au livre que Ron/John tenait sans vraiment s'y intérresser avant de reposer son regard sur Ron.

"Je suis désolé... pour tes parents."

fit-il sans le penser, mais en ayant l'air de le penser.

Il fallait dire que la compassion pour les pauvres et les orphelins, ce n'était pas vraiment ce qui caractérisait Tom. Il en avait déjà côtoyé beaucoup trop dans son existence, et tous s'étaient avérés stupides et profondément agacés. Puis, de la part de quelqu'un qui s'appliquait de lui même à tuer tous les membres qu'il pouvait rester de sa famille, il ne fallait pas grand chose de plus.

"Tu habitais où, en France?"

l'interrogea-t-il, car il était hors de question qu'il lâche l'affaire.

Invité

[HJ : Je passe mon tour, je te laisse la main Ron Wink

]

Invité

[je me tape l'incruste...]

Depuis le matin, tout était allée mal. Il avait quitté le Chaudron Baveur à l'heure, en même temps que les autres, pour se rendre compte qu'il avait oublié une partie de ses nouvelles robes de classe dans la penderie (il s'était pourtant bien dit qu'il valait mieux qu'il les mette dans valise la veille... mais avec la petite fête qu'ils avaient fait avec Ron, à l'idée de retrouver Poudlard, il avait un peu oublié...). Il était donc reparti, disant aux autres de ne pas l'attendre, il les retrouverait bien dans le train.

Il était arrivé au Chaudron pour découvrir que les robes avaient disparu, et il avait fallu faire une enquête auprès du propriétaire pour les retrouver (bon sang, des robes toutes neuves!). Résultat, il était arrivé à la gare cinq minutes avant le départ du train, il était monté dans le premier compartiment qu'il avait trouvé. Après avoir repris son souffle, il commença à chercher ses amis. Il n'eut aucun problème à trouver les filles en compagnie de Neville. Ils étaient juste trois compartiments plus loin. Par contre, Ron demeurait introuvable. C'est seulement après avoir passé la fin de la matinée à le chercher qu'il aperçut enfin, à travers la vitre, les cheveux roux de son meilleur ami. Aussitôt, il ouvrit la porte, d'un geste assez brusque en raison du temps qu'il lui avait fallu pour trouver le jeune homme, et dit :

- Ah, Ron, te voilà! J'ai fouillé la moitié du train pour te trouver!

Il s'aperçut alors que son ami n'était pas seul. En effet, à ses côtés se trouvait une jeune fille, qu'il n'avait jamais vue, et en face...

Tom Jedusor. Tom Elvis Jedusor... Tel qu'il l'avait rencontré un peu plus de trois ans auparavant, tout droit sorti de son journal. Ce journal, l'avait-il déjà fait? Ou était-il seulement en train d'y penser? Tom Elvis Jedusor... Le futur meurtrier de ses parents... celui qui allait devenir le plus grand mage noir de tous les temps...

Oh, bien sûr, pour le moment, il n'avait pas du tout l'air de ce qu'il allait devenir. Il avait devant lui un charmant jeune homme, du même âge que lui, assis dans le train qu'il emprunterait lui-même plus tard... enfin, il y était aussi, mais bon, ça faisait un peu bizarre, d'être vraiment avec lui... Bref, c'était juste un garçon de son âge, préfet, propre sur lui, peut-être parfois un peu froid, mais il était tellement supérieur aux autres en magie que cela lui était pardonné...

Sortant de ses pensées, Harry salua les deux autres personnes présentes dans le compartiment :

- Bonjour, désolé de vous avoir interrompus, je suis un ami de ... John *bon sang, c'est compliqué de se rappeler son nouveau non... l'aurait pas pu garder son prénom, non plus? Comme Hermione, pareil... quelle idée de s'appeler Elizabeth... je vais me couper, c'est certain!*. Mon nom est Harry Trouble. Enchanté.

D'ailleurs, en entrant, comment l'avait-il appelé? Mince, dans sa précipitation, il avait dû l'appeler Ron... bah, il ferait passer ça comme un surnom qu'il lui donne de temps en temps, ça serait pas mal pour les fois où il risquerait de couper! Enfin, bon, quelle entrée en matière pour une première rencontre avec son pire ennemi...

[voilà, c'est fini!]

Invité

[Mais vas-y, t'arrive juste un mois plus tard t'avais pas remarquer ? xD]

Cela commençait à faire un peu long là, Ron se demandait finalement si Harry avait pu chopper le train, déjà que en montant il ne l'avait vu nul part et en plus en le cherchant il ne l'avait pas non-plus vu... mais bon de toute façon Dumbledore arrangerait facilement tout ça ! Sinon Jedusor fronça les sourcils et Ron se dit que il aurait mieux fait de ne pas être aussi directe car c'était un peut trop suspect. Puis Tom lui dit qu'il s'appelait Tom Jedusor, ça il le savait déjà et se retint tout juste de ne pas dire "je sais" car normalement il ne pourrait pas le savoir, ensuite Jedusor lui dit qu'il était désolé pour ses parents et Ron l'aurait crû s'il ne savait pas d'ors et déjà que c'était forcément un mensonge, Jedusor être désolé de la mort de quelqu'un ? non sûrement pas !
Apparemment le serpentard s'était décider à en savoir plus sur lui alors il voulu lui répondre et soudain...

- Harry !

Heureusement qu'il avait gardé son prénom lui car Ron n'y avait plus fais attention et quand il dit son prénom devant Jedusor ben il ne fit aucun geste, jusqu'à ce qu'il dise que c'était son ami, "un ami de John" et mince déjà que Harry leur avait dit qu'il n'était pas nécessaire de changer de prénom, et il s'étaient un peut disputer lui et Hermione, Ron restant un peu à l'écart car Hermione était forte en sortilège mais pas aussi forte que Harry même si elle lisait tout ses livres avant le premier jour, mais en même temps Harry et Hermione ne se serraient jamais battu en duel, non ?

Puis soudain Ron se décida à parler:

- Pourquoi tu m'a appeler Ron ? Ça t'aurais plût que je t'appelle Barry ? ça ferait un peu éléphant non ? Haha

Malgré cette petit faute Ron était content qu'il y ai Harry même si les autres n'étaient pas là, à part ça peut-être ferait-il plus attention et demanderait-il de bonne questions à Jedusor.

- Au faite j'habite à Dijon et tu n'as pas a être désolé de la mort de mes parents, je ne les aimait pas.

Ron se souvint de la conversation dans la cabane de Hagrid et Hermione avait corriger le demi géant sur l'orthographe de cette ville et cette bribe d'information l'avait permis de se sauver car enfaité il ne connaissait pas grand chose de la France, pourquoi avait-il oublié de demander des renseignements à Hermione, pourquoi ? Et sur le fait de ne pas aimer ses parents ce n'était que pour que Jedusor ne le déteste pas trop, mais il pensait avoir été assez convaincant quand même.

Si Tom savait... Si seulement il pouvait savoir qu'il faisait là, à ce moment précis, la connaissance de son ennemi attitré, sans doute aurait-il apprécié la situation différemment. Mais évidemment, Tom n'en savait rien (incroyable, il y avait donc une chose qu'il ne savait pas... terrible), et le garçon qui venait d'entrer dans le compartiment n'était pour lui rien d'autre qu'un binoclard aux cheveux ébourriffés, un binoclard qui, étrangement, ne lui disait absolument rien... Encore un nouveau. C'était une évidence, et ce d'autant plus clairement que lui et John (si c'était son nom) se connaissaient visiblement.
Pourquoi Harry l'avait appelé Ron... S'ils étaient si proches, c'était le genre de lapsus qui n'arrivait que rarement... Mais bon, Tom, aussi suspicieux était-il, ne l'était pas au point de dors et déjà envisager la possibilité que les nouveaux aient un secret à cacher tel qu'il leur faillent masquer leur identité. Il n'en demeurait pas moins qu'il continuait à penser que l'arrivée de nouveaux élèves, qui, de façon très visible, n'entamaient pas leur première année, dans une période où la réputation de Poudlard se faisait execrable, était particulièrement louche.

"Tom Jedusor."

se présenta quasi mécaniquement Tom, ignorant que c'était inutile.

Il avait dit cela sur le ton du constat. Puisque ça l'était en effet. Quiconque se serait trouvé dans ce compartiment et y aurait découvert ces deux énergumènes venus de nulle part se serait fait la même réflexion... Et encore, pour le moment, Tom pensait qu'ils n'étaient que deux. Ce qui est encore acceptable... Cinq, ça deviendra plus difficile à croire. Il n'insista pas quant à la réflexion que fit Ron au sujet de la mort de ses parents.. C'était bien la première fois que leurs pensées se rejoignaient plus ou moins (plus ou moins, hein, n'en rajoutons pas non plus).... ce n'était pas le genre de réflexions qui se disaient courrament, cependant, ou bien on les gardait pour soi, comme Tom le faisait (en même temps, il s'était un peu rendu orphelin lui-même, donc...).

"Vous n'avez pas eu quelques appréhensions.... aux vues des événements récents?"

Non il n'allait pas les lacher.

Invité

[HRP : si si, j'avais remarqué... je me suis justement dis que j'allais dépoussiérer ce vieux rp abandonné! j'aime pas les rps abandonnés]

Et voilà, le tact légendaire de son très cher ami... Il ne pouvait pas éviter de relever le fait qu'il s'était gouré dans son prénom? Avec un peu de chance, les autres n'auraient pas remarqué, tandis que là, ils ne pouvaient pas le louper. Enfin, ça n'avait pas l'air de les perturber plus que ça, aucun des deux ne releva. Harry répliqua cependant :

- Bah, Don, tu sais bien que j'aime bien déformer ton nom! Quand à l'éléphant, c'est plutôt mal choisi, non? Moi, Barry, ça me fait penser à un chien!

Tiens, Ron avait dit qu'il venait de Dijon... Flute, c'était le seul endroit de France qu'il connaissait, ou tout du moins dont il connaissait le nom... Bah, il n'aurait qu'à dire qu'ils venaient du même endroit, après tout, ça devait être une assez grande ville... enfin il l'espérait

En tout cas, ce cher 'futur Voldemort' semblait un peu suspicieux... quand au fait qu'ils venaient tous les deux de la même école, la même année... surtout à cause des événements qui avaient eu lieu l'année précédente, dont ils savaient tout, et encore plus que ne le pensait le coupable qui se tenait en face d'eux! Il allait falloir jouer serré, il n'était pas devenu le plus grand mage noir pour rien...

- Oui, de Beauxbâtons. Bah, il parait que le coupable a été pris, non? Et puis, de toute façon, on n'a pas tellement eu le choix... On a été entraînés ici un peu contre notre gré... ce qui ne veut pas dire qu'on soit mécontents d'être ici, après tout, c'est une bonne école, non, si on met de côté les événements... malheureux ... de l'année dernière?

Mouais... il ne savait pas s'il allait convaincre le jeune hériter de serpentard, et celui-ci allait certainement lui demander plus de précision quand à cette venue... involontaire, mais il serait toujours temps d'improviser à ce moment! Un truc genre suivre ses parents (ah, non, ils étaient morts...) ou rapatriement forcé... bah, ils trouveraient! D'ailleurs, si ça se trouve, Ron avait déjà inventé quelque chose, il faudrait qu'ils en reparlent, pour se coordonner!

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