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 Oh. La boulette [Mélody]

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Message#Sujet: Oh. La boulette [Mélody]   Oh. La boulette [Mélody] Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 0:37

Ne pas bouger, respirer à peine.
Ça va bientôt faire une demi-heure entière que Basil retient ainsi sa respiration. Un exploit pour ces muscles tendus d'énergie et d'adrénaline. Mais cette farce, oh oui, cette farce, elle en vaut bien la peine. Basil attend sa victime, imperturbable, crispé au point d'exploser. Il attend, et si personne ne vient bientôt, il risque de ne plus pouvoir tenir... Le plan est parfait, absolument parfait, l'enjeu est de taille et ce sera superbe. Ne faut-il pas aimer ses victimes pour leur préparer de si jolis coups ? Ne faut-il pas les adorer pour prendre tant de soins si particuliers pour les honorer, et faire tant d'efforts ?
Basil a du choisir un lieu plutôt désert, car il ne faudrait pas que n'importe quel élève vienne gâcher tant d'efforts. Il y en a peu qui mérite de telles gouttes de sueur, tant de travail, et surtout autant de sang-froid de la part de Basil. Ce n'est pas son point fort, mais il y croit, il serre les dents, et prie pour que cette chère personne qu'il attend avec tant d'impatience ne tarde à venir. Pour peu, il serait presque capable d'aller lui-même la chercher. Mais il est trop tard, car s'il bouge maintenant, le piège se refermera sur lui. Dans de telles conditions, il est donc nécessaire de se tenir parfaitement à carreaux

Ses yeux se penchent sur le mince fil qui barre discrètement la porte du couloir, l'un des seuls couloirs du château par lequel il faut passer par une porte. À l'autre extrémité, un coude qui débouche vers des toilettes plutôt reculées par rapport à l'ensemble des boyaux les plus fréquentés du château. Mais Basil sait que Caleb les apprécie, et par rapport à son emploi du temps, il y a de fortes chances pour qu'il traverse précisément ce couloir dans les trois prochaines heures. Basil en rit d'avance. Il frétille d'impatience, hâté de voir le jeune Serpentard se prendre les pieds dans ce fil, renforcé par un sortilège de deuxième année, avant de tomber dans les vapeurs d'une potion de perte d'équilibre, un petit flacon pas très compliqué à confectionner, mais dont les vapeurs entraînent une perte immédiate de tous les repères horizontaux et verticaux. C'est en particulier pour éviter d'inhaler ce fameux gaz que Basil ne peut pas sortir de sa cachette, une vieille armure poussiéreuse miraculeusement à sa taille -c'est-à-dire pas trop grande- pour lui. Il avait suffi d'un rapide enchantement pour la rendre imperméable à l'air environnant.
D'accord, ce n'était pas la cachette la plus intelligente. Il ne fallait pas bouger pour ne pas faire de bruit, et ne pas trop respirer pour ne pas mourir asphyxié. D'accord, ce n'était pas très intelligent. Mais Basil attendait sa cible. Quand elle aurait inspiré le gaz, ne serait-ce que pendant deux à trois minutes, son pourcentage de présence dans l'air ambiant serait alors trop faible pour que Basil en soit lui-même affecté. La victime à terre, il serait trop facile de lui dessiner tout un tas de cochonneries sur le visage, comme... Comme des... Basil s'étrangla dans un petit rire suite aux dérives de son imagination. Il avait dans sa poche son marqueur indélébile (sur la peau, les marqueurs ne sont jamais complètement indélébile, vous savez), un marqueur moldu, certes, mais qui avait maintes fois prouvé son efficacité. Basil ne cherchait pas à mettre foncièrement dans l'embarras ce cher Caleb. Non, juste avoir de quoi rire pour les prochaines soixante-douze heures. Quelques pénis bien placés sur une joue blanche devraient faire l'affaire.
C'était bien connu. Les « blagues » de Basil n'avaient jamais brillé par leur contenu polémique, ironique ou critique. Loin de dénoncer quoique ce soit de l'absurdité du monde, elles se contentaient d'être stupides et vulgaires. Donc efficaces. À presque dix-sept ans, il n'en fallait pas moins pour que Basil puisse se tordre de rire pendant au moins cinq jours, même tout seul, même quand tout le monde aurait oublié. Ça n'avait pas d'importance, tant que lui en riait.

D'ailleurs, il ne serait certainement pas le seul. Ce genre de comique avait toujours du public, en particulier chez la gente masculine, crescendo parmi les plus jeunes. Et puis il y avait toujours Liam pour épauler les fous rires. S'il n'était pas là, c'était à cause des armures. Il ne rentrait pas dedans, et de toute manière, à deux ils auraient été incapables de se retenir de ricaner ou de discuter. Problématique quand l'air était précieux et se raréfiait.
Basil remuait nerveusement les doigts. Il commençait à en avoir assez d'attendre, et il était bientôt prêt à tout arrêter, à tout ranger et à recommencer la semaine suivante, lorsqu'il entendit des pas qui se rapprochaient. Il retint son souffle.
Ne pas rire. Surtout, ne pas rire. Pas tout de suite. Pas... tout... de... suite...
Il ferma même les yeux pour s'empêcher de ne pas pouffer à l'avance. Et puis vint le bruit, ce bruit magnifique et doux à l'oreille qu'il avait attendu toute la matinée. Le superbe crissement du fil, puis la suffocation surprise de l'agneau inspirant de mystérieuses vapeurs et pour finir, la mélodie matte et sourde d'un corps qui s'effondre sur la pierre froide du plancher.
Ce n'est qu'à ce moment précis que le rire de Basil pu se déverser dans le couloir, pétaradant, tonitruant de bonheur.
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Melody Farnsworth
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Message#Sujet: Re: Oh. La boulette [Mélody]   Oh. La boulette [Mélody] Icon_minitimeVen 24 Aoû - 16:11

    Il existait, selon toutes vraisemblances, une règle qui régissait tout la vie de Melody : quand quelque chose allait bien pour elle, une autre chose venait aussitôt gâcher son plaisir. On appelait ça la loi de Murphy, lui semblait-il, ou quelque chose du genre. La bleue et bronze en avait fait la malheureuse expérience plus d'une fois, et s'apprêter à réitérer, bien malgré elle. L'une des premières fois où le destin (ou n'importe quelle autre force stupide) lui avait fait ce coup bas, c'était le premier jour du mois de février. Quand la farce exceptionnelle à l'initiative de laquelle elle avait été l'avait plongé dans un état prche de l'euphorie, elle s'était en contrepartie prise en pleine tronche une vérité trop douloureuse, qui lui avait fait l'effet d'une gifle monumentale : sa soeur et son petit ami se payaient sa tête. C'était il y a quelques jours que ce brave Murphy était revenu la narguer. Alors qu'elle avait été aux anges, voyant que la Guilde avait réussi son grand coup sans la moindre anicroche (en apparence, du moins), elle s'était étonnée de voir Morgan les laisser tomber. Elle lui en voulait, d'ailleurs.

    Et aujourd'hui, Murphy faisait son grand retour. Car oui, Melody (c'était possible) était de bonne humeur. Elle avait dormi comme un loir, chose qu'elle n'était pas parvenue à faire depuis des lustres : pas de mauvais rêves, pas de rêves du tout, d'ailleurs, ni de pensées désagréables pour venir se bousculer dans sa tête jusqu'à une heure tardive. Au réveil, elle se sentait bien, reposée... Certes, la dispute entre Morgan et Sebastian lui pesait encore sur la conscience, mais ayant retrouvé pour un temps un tantinet de l'optimisme qui la caractérisait tantôt, elle se sentait d'humeur à penser que les choses iraient en s'améliorant. A son réveil, Lysandre était déjà debout, et histoire de ne pas entamer ce soupçon de joie de vivre, si inhabituel dernièrement, la rouquine avait décidé de sécher les cours, ce qui lui permettait d'éviter de voir sa jumelle, ce qui aurait eu pour effet d'entraîner une baisse brutale de son moral. Preuve pour Melody que cette journée devait être belle, elle avait, en plus, reçu ne lettre de Yuûki. Pour la première fois depuis l'épisode gâché de la Guilde, la serdaigle était disposée à penser que les choses, faute d'être parfaites, l'étaient presque.

    Evidemment, elle allait vite déchanter. Alors qu'elle venait de faire un premier pas dans le couloir du cinquième étage, elle se sentit se prendre les pieds dans... dans quoi. Elle ne savait pas. Elle n'eut rien le temps de comprendre, à vrai dire. Tout était allé très vite, en vérité, et la seule chose qu'elle eut le temps de réaliser, c'était qu'elle était en train de basculer en avant, tandis qu'elle inhalait un produit étrange qui la fit suffoquer quelques secondes. Résultat : elle se vautra sur le ventre, et se retrouva pitoyablement étalée de tout son long sur le sol du couloir.

    "Bordel!"


    Ouille. Melody sentait sa gaieté l'abandonner d'un seul coup, et la colère la gagner à la place quand un rire sonore, qui lui était familier, lui parvint aux oreilles.

    La rouquine se releva, examina sa robe pour s'assurer qu'elle n'avait pas trop prit la poussière (on est un brin superficiel ou on ne l'est pas), puis laissa exploser sa rage.

    "Pauvre crétin! T'as pas d'autres choses à foutre que d'emmerder ton monde?" hurla-t-elle dans le vide, ne parvenant pas à identifier à qui appartenait ce rire, quand bien même il ne lui était pas étranger.

    Elle était d'une mauvaise foi flagrante. Elle était la première à faire ce genre de blagues vaseuses aux autres, cette tendance à emmerder les gens atteignait son paroxysme à présent qu'elle appartenait à la Guilde, mais elle ne supportait pas d'être la victime d'une frasque de ce genre.
    Etre l'arroseur, oui, être arrosé, non.

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Message#Sujet: Re: Oh. La boulette [Mélody]   Oh. La boulette [Mélody] Icon_minitimeDim 26 Aoû - 12:54


C'était drôle, le couloir résonnait, et le rire de Basil se perdait pour revenir, Basil entendait son propre rire et riait d'autant plus fort, déjà euphorique. Une blague qui marchait, c'était toujours euphorisant. Certes, ses blagues marchaient souvent, mais ce n'était pas dans sa nature de s'en lasser. En général, c'était le premier argument qu'on lui donnait pour lui expliquer combien il pouvait se montrer « relou ». Un mot drôle, définitivement drôle, selon Basil, de quoi le faire rire, irriter son interlocuteur... Car quelqu'un qui venait lui reprochait d'être drôle ne pouvait être qu'une personne irritable, bien évidemment.
Tout excité par la suite de son petit piège (et toujours hurlant de rire jusqu'à s'en donner des crampes), Basil jeta son heaume et commençait à se ruer vers sa victime, lorsqu'il s'aperçut qu'elle n'était pas la bonne. Zut alors. Un trouble d'une micro-seconde, certainement du à la surprise. Rien de plus. Si ce n'est un redoublement de son rire, qui devint rapidement fou. C'était trop drôle. Non seulement c'était l'une de ses meilleures plaisanteries du mois, mais en plus, ce n'était même pas la personne visée qui se la prenait. Il suffisait de penser rapidement à la malédiction qui devait harceler cette pauvre personne malchanceuse pour considérer la situation dans ce qu'elle avait de plus cocasse, de plus incongrue... de plus drôle, oui. C'était tout bonnement hilarant, et Basil, déjà bon public par sa nature, n'en pouvait plus.
Cependant, il ne lui fallut pas beaucoup plus de temps pour reconnaître Mélody. C'était déjà plus embêtant, parce qu'il appréciait cette jeune Serdaigle, en dépit du fait que cette dernière ne lui avait pas, mais alors pas du tout, adressait la parole depuis le mois de février. N'empêche qu'il l'aimait bien, il se souvenait de quelques bons moments. Avec un peu de chance, tout ceci la ferait bien rire et tout serait beau et bon dans le monde entier.
Basil riait. Pas Mélody.

Jurons, insultes, rien que du très classique en matière d'énervement. Ne nous emballons, Basil n'était pas masochiste au point d'apprécier de se faire insulter par ce qu'il considérait comme une petite fille, mais il ne manquait jamais d'en rire. Pour lui, c'était un signe de victoire. Avoir fait craquer l'autre. Une victoire. Il aurait préféré que ce fut Caleb, parce qu'il n'avait rien contre Mélody. Mais si celle-ci le caressait dans le sens du poil, il ne risquait pas de déchanter, malgré sa bonne volonté. Devant cette saute d'humeur, Basil a un premier réflexe d'hilarité, mais il cherche à se contrôler. Le rire lui gonfle les joues pendant qu'il s'approche de Mélody, et il bafouille, hoquetant parmi les éclats de joies qui lui échappent :

Oh, Mél, je....... Je suis.......

Il pouffe, laisse passer un rire sonore incontrolable, puis se ressaisit le temps de dire :

Désolé!!

Même lui n'y croit pas plus que ça, ça le fait rire, se plie en deux, mais tente tant bien que mal de relever sa demoiselle en détresse. Il se demande alors combien de temps fera effet la potion. Pour Caleb, il n'en avait cure. Mais pour Mélody, ce n'était pas forcément très agréable.
Il rit encore, de toute façon, il ne peut s'en empêcher, mais au moins essaye-t-il de la tirer vers un des murs du corridor pour l'assoir. Avec la pierre dans le dos, elle devrait moins retomber, si elle ne bouge pas trop. C'est ce qu'il espère. Et dans le même coup, il se dit que ce serait dommage que Caleb choisisse ce moment précis pour apparaître. Tout de même, quelle malchance de venir errer dans un couloir quasiment désert durant la matinée, alors qu'il avait tout calculé pour que ce soit Caleb qui passe ici le premier. Quelle mauvaise étoile. Il sourit pour lui-même et ricane encore un peu.
Il passe la main autour des épaules de Mélody, à la fois pour la maintenir mais aussi pour partager cette bonne humeur de camarade. Une première saute d'humeur, ça ne veut pas forcément dire qu'une si bonne farce ne la fera pas rire, elle aussi, avec un peu de recul. Ça arrive à tout le monde d'avoir une mauvaise journée. Basil aimerait lui expliquer qu'il ne l'a pas fait exprès, qu'il est désolée, et tout et tout... Mais il rit tellement qu'il ne peut que frétiller doucement dans son coin. Dans ces moments-là, il le sait bien grâce à certaines expériences vécues, tout ce qu'il peut dire, même en était paradoxalement honnête, n'est jamais cru. Curieux. À croire que les gens qui rient mentent. À méditer.

Il avale sa salive puis secoue doucement Mélody :

Allez, rigole, c'était pour rire!

C'est sur qu'avec des phrases comme ça, il ne se mouillera pas trop.
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Message#Sujet: Re: Oh. La boulette [Mélody]   Oh. La boulette [Mélody] Icon_minitimeLun 27 Aoû - 9:57

    Pas étonnant que ce rire lui soit familier, la personne à qui il appartenait, Melody la connaissait bien. Et ce rire, elle l'avait entendu plus d'une fois. Mais en des circonstances nettement plus plaisantes que celle-ci. D'ordinaire, Melody était spectatrice, et s'amusait tout autant que Basil du malheur de celui ou celle qui s'était fait prendre au piège. Mais là, pour une fois, elle n'avait aucune envie de rire de l'une des farces du bleu et bronze. Le fait qu'elle ait été la victime et non la créatrice de la farce devait y être pour quelques choses. C'était une revanche cosmique, pourraient penser certains. Depuis plusieurs mois, les élèves de l'école subissait des frasques du même genre, et Melody, entre autres, en était à l'initiative. L'univers devait se dire qu'il était temps qu'elle goûte à son propre médicament, mais elle n'était pas de cet avis... Et il était évident que son point de vue n'évoluerait pas, aux vues de la façon dont son camarade se foutait littéralement de sa gueule, feignant seulement de se retenir de rire aux éclats. Les mecs, tous des crétins... Elle adressa à Basil un regard assassin, bien éloigné des regards amusés, voir complices qu'ils auraient pu échanger il y a quelques mois de ça. L'autodérision, la jeune fille ne connaissait pas. Les blagues, c'était drôle que quand on les faisait aux autres, pas à elle. Il était hors de question qu'elle suive l'exemple de son interlocuteur et se marre comme une baleine sous prétexte que c'était pour rire. Encore heureux, que c'était pour rire! Il n'aurait plus manqué qu'il ait fait ça sous un autre prétexte.

    "Désolée, j'ai connu des farces plus drôle."
    décréta-t-elle un peu froidement.

    A entendre la façon dont elle s'adressait à Basil, sèche et plutôt distante, il était difficile de deviner que ses deux là s'étaient plutôt bien entendus. En fait, ils étaient sûrement supposés s'entendre encore assez bien à ce jour, étant donné que Melody n'avait jamais dit clairement à Basil qu'elle préférait qu'il aille se faire voir ailleurs. Elle s'était contenté de l'ignorer, comme elle le faisait avec n'importe qui appartenant à la gente masculine, Morgan et Sebastian faisant exception, sans avoir pour autant rien à lui reprocher... si ce n'est que pour ce qui était d'accumuler de nombreux défauts propres à son sexe, il n'était pas le dernier. Ce n'était pas cet épisode qui allait permettre aux deux serdaigles de renouer contact.

    "Si tu veux mon avis"
    (d'experte) "ça manque un tantinet d'originalité".

    Comment ça, elle se la pétait parce qu'elle faisait partie de la Guilde? Ben oui, elle se la pétait. La Guilde, c'est tout ce qu'il lui restait, après tout. La Guilde et Yuûki... Bon, en même temps, elle pouvait bien pavoiser, personne ne sachant qui appartenait à ce groupe de farceurs, ça n'avait qu'un intérêt mineur.
    Maintenant qu'elle y pensait, Basil (et Liam aussi, certainement) auraient fait de bon membres pour la Guilde, mais ce n'était sûrement pas elle qui allait proposer leur candidature. Elle aimait leur groupe tel qu'il était maintenant. Deux mâles en plus pour y être intégrés, et tout serait fichu. De toute manière, ce n'était pas le moment de suggérer l'intégration de qui que ce soit, étant donné les tensions qui régnaient au sein du groupe, entre les deux mâles (justement) de la Guilde.

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Message#Sujet: Re: Oh. La boulette [Mélody]   Oh. La boulette [Mélody] Icon_minitimeMar 28 Aoû - 17:59

Non, vraiment, c'était trop dur de ne pas rire. La moue boudeuse, les traits dépités, le nuage de mauvaise humeur qui imprégnait toute la personne de Mélody, c'était trop drôle. Elle avait l'air tellement sérieuse et, non, ça ne pouvait pas coller. Elle était trop loin de la gamine rieuse qu'il avait un peu coudoyé durant un temps. Jouait-elle ? Ou bien, sa vie était-elle catastrophique au point de ne pas rire de bon cœur avec lui ? Lui qui avait toujours cru que le rire et la joie de vivre se communiquaient nécessairement...
Basil cherchait vraiment à moins rire, histoire, peut-être de porter une oreille attentive à la mélancolie de la demoiselle. Ne soyons pas fâchés, ce n'était qu'un jeu. Un œil sur le marqueur qu'il tient toujours à la main. Il n'est même pas allé jusqu'au bout de la plaisanterie. Et s'il avait été vraiment con, pour de vrai, il y serait allé, peu importe la victime ! Alors, pourquoi se fâcher ? Basil ricane en se mordillant la lèvre inférieure, peut-être espère-t-il ainsi faire un peu moins de bruit. Mission impossible pour Basil. Adresse, tact, discrétion ? Jamais. Même en essayant, pas d'effets concluants.
Le regard mauvais de Mélody le cloue sur place. Elle ne fait aucun d'effort. Un éclat de rire le secoue à nouveau, il referme la bouche, mais glousse encore, la main sur le ventre.
Il respire un grand coup. Ça va déjà mieux. D'ailleurs, le sort devrait commencer à faiblir dorénavant, et Mélody ne devrait plus tarder à se sentir mieux. C'est vrai que ce n'est pas drôle d'inhaler des vapeurs magiques. Mais après coup, on en rigole toujours. Ça fait toujours du bien de rigoler un bon coup. Mélody devrait le savoir.

Bien sur, Basil sait que dans le domaine des mauvaises plaisanteries et de la filouterie, Mélody n'est pas inexpérimentée, et c'est pourquoi il leur est plus d'une fois arrivé de se retrouver à rire ensemble. On se sent bien avec les gens qui nous ressemblent, qui partagent le même humour... Basil, dans un sursaut d'honnêteté pourrait admettre que le sien, et celui de Liam d'ailleurs, est certainement plus lourd et plus bête. Mélody va davantage dans la finesse. Mais Basil apprécie la simplicité efficace. Et donc, il ne craint pas vraiment le jugement que porte la jeune fille sur son comportement. De toute façon il est le plus vieux, et c'est un homme. Par déduction, il a donc forcément raison.
Il se tourne tranquillement vers Mélody et lui sourit. Ça va mieux, son premier fou rire est passé. Mais cette mine renfrognée.... Basil sait, il est persuadé que, si Mélody pouvait voir son propre visage à cet instant précis, elle ne pourrait que rire d'elle-même. Alors lui, si bon public, il ricane. Encore. Trop facile.
D'un coup, il se demande combien de temps il faudra pour que Mélody s'énerve complètement, et ce que ceci pourrait donner. Mais bon, ce n'était pas son objectif premier, alors... Ce qu'il voudrait, c'est un bon gros fou rire partager, une bonne poilade sur la pierre, à deux. Ce serait top. Il pense à Liam. Il faudra qu'il expérimente cette farce sur lui. Il regarde Mélody. Ce serait plutôt bien de s'en débarrasser, du coup, histoire d'aller faire des conneries ailleurs. Les gens qui font la tronche l'ennuient, d'autant plus s'il a essayé d'être aimable, de s'excuser, et même de les faire rire.

Allez Mélody, un jour, toi aussi tu auras des idées brillantes.

Il lui adresse un sourire immense. Soyons bons amis, allons danser dans les prés... Pourquoi se fâcher ?
Basil a conscience de dire quelque chose d'idiot. Les idées de Mélody sont souvent plus intéressantes que les siennes. Mais bon, on ne va pas non plus se jeter des fleurs. Il espère même, qu'avec ce genre de réflexions faciles, il va pouvoir l'énerver. Après tout, passé un certain degrès d'irritation, peut-être que la mauvaise et maussade humeur se dégrade, explose pour laisser apparaître un joli sourire. Qui sait.

Vois-tu, quand tu seras grande et mâture comme moi, tu sauras que rien ne vaut une bonne grosse blague. Si elle fonctionne, c'est toujours un bon rire de gagner !

Comme si c'était à lui de lui donner des cours. Situation cocasse. Mais encore une fois, c'est le plus vieux, l'homme, il n'y a donc objectivement rien d'anormal. Il se sent drôle, spirituel, c'est tout ce qui compte. Quand elle sera plus grande et plus... « attractive », Mélody se souviendra de lui et tombera dans ses bras. Quel plan excellent.
Basil se marre.
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Message#Sujet: Re: Oh. La boulette [Mélody]   Oh. La boulette [Mélody] Icon_minitimeVen 31 Aoû - 13:23

    Mais il allait arrêter de la secouer comme un prunier, là ? De quel droit il se permettait d'être si familier, avec elle, de ne serait-ce que la toucher ? Ah oui. C'est vrai. Ils étaient supposés bien s'entendre. Basil n'avait pas été la personne avec laquelle il avait été le plus difficile de couper les ponts. Quand la bleue et bronze avait décidé, suivant les conseils de Yuûki, de faire le tri parmi ses amis, le fait de ne plus avoir à reparler avec le sixième année ne lui avait pas posé beaucoup de problèmes, peut-être parce qu'étant donné leur différence d'âge, ils étaient proches sans trop l'être non plus. Elle avait pourtant hésité un temps avant de décider de ne plus chercher à lui adresser la parole. Elle trouvait Basil particulièrement drôle. Elle avait toujours beaucoup apprécié sa compagnie, qui avait le don de lui faire oublier ses petits tracas quotidiens. Oui, les blagues comme celle dont elle venait d'être la victime la faisaient rire à gorge déployée. Son humour était loin d'être éloigné de celui de Basil, et elle aurait tout à fait pu s'amuser de concert avec lui si les circonstances ne l'avaient pas rendu – disons les choses comme elles sont- aussi aigrie. Tant pis si son interlocuteur la trouvait désagréable et rabat-joie, c'était même mieux comme ça. Même dans les moments où elle pourrait être tentée d'être totalement agréable avec Basil, il fallait qu'elle s'en abstienne. Pourquoi ? Parce que c'était un garçon. Donc, le mal absolu, ce dont elle devait s'écarter à tous prix si elle ne voulait pas connaître les mêmes désillusions que celles qu'elle avait connu avec Linus. Rien à carrer, si elle passait à côté de bons moments par pure paranoïa. Elle se préservait, point final.

    Quand Basil lui répliqua qu'un jour, elle aussi aurait des idées aussi grandioses que les siennes (hum ! Hum!) elle eut une folle envie de tout déballer, de lui dire qu'elle était à l'origine des plus grosses farces qu'avaient connu Poudlard depuis le début de l'année, mais pavoiser aussi bêtement aurait été une bêtise. Admettre publiquement être un membre de la Guilde, c'était mettre toute la Guilde en péril, et puisque c'était la seule chose qu'il lui restait... N'empêche qu'il était frustrant, par moments, de ne pouvoir en parler à personne d'autre qu'aux principaux concernés. C'était non sans une certaine fierté qu'elle aimait entendre certaines de ces rumeurs qui supposaient qu'elle faisait partie du groupe de fouteurs de trouble. Au moment où Basil parla de maturité, Melody eut envie de lui rire au nez (ça n'aurait été que justice), mais non, elle se retint.


    « Si tu savais, mon pauvre Basil ! Il est tellement facile de m'humilier, j'aimerais dire que tu aurais pu trouver cent fois mieux. Mais les mecs ont moins d'imagination que les filles, c'est bien connu. »

    C'était surtout de la connerie pure et dure. Melody n'oubliait pas que les cerveaux de sa petite bande étaient masculins (enfin, ça ce serait jusqu'à ce qu'elle prenne le pouvoir... Ou pas).

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