Poppy est née d’un père sorcier, et d’une mère moldue. Cette dernière, était au courant que son mari possédait des pouvoirs magiques, mais cela ne la dérangeait pas. Au contraire, elle trouvait que cela mettait un peu de gaieté dans sa vie, comme dans les contes de fées, même si la vie n’était pas toujours facile. D’autant plus qu’elle restait discrète sur la véritable nature de son mari, elle ne voulait pas lui causer de soucis, ni que ses proches la prennent pour quelqu’un de fou, et puis, cela lui allait de partager son secret, d’être la seule dans la confidence, quoiqu’il en soit, les Pomfresh formaient un couple vraiment uni et amoureux.

Quelques années après leur mariage, ils donnèrent naissance à une petite fille qu’ils prénommèrent Poppy. Le coupe était vraiment heureux d’avoir pu mettre au monde un enfant, et pouvoir ainsi construire leur foyer, et leur famille. Poppy a grandi dans une famille aimante, et a reçu une éducation douce mais tout de même avec ce qu’il fallait d’autorité. Ses parents ne lui passaient pas tous ses caprices, ils n’étaient pas à son service, ils l’aimaient et le lui montraient, mais ils veillaient tout de même à ce qu’elle file droit, et qu’elle n’ait pas un comportement qu’ils pouvaient désapprouver. Des restes de leurs propres éducations.

Dans tous les cas, Poppy n’a jamais trouvé ses parents trop stricts, trop sévères, elle les trouvait juste. Et avec le recul, elle leur est vraiment reconnaissante d’avoir pu bénéficier d’une telle éducation. Tout allait donc pour le mieux pour la famille. Enfin, jusqu’au jour où malheureusement, la maladie priva Poppy de sa mère, l’année de ses dix ans. Elle eut du mal à s’en remettre, et elle avait eu l’espoir qu’elle puisse guérir, parce qu’avec son jeune âge, elle pouvait juste prier et espérer pour sa mère, qui avait tenu le lit durant des mois, avant de partir finalement pour un autre monde.

Poppy eut du mal à faire sans sa mère, même s’il lui restait son père qui faisait tout pour rester fort suite à la mort de son épouse, il y avait tout de même un manque, un vide. Ce n’était pas simple du tout, mais il fallait faire avec. L’année suivante, Poppy reçut sa lettre pour l’école de magie Poudlard, si l’excitation était présente, elle était tout de même triste de ne pas pouvoir partager cela avec sa mère. Mais bon, elle avait au moins son père, qui pouvait répondre à ses questions, apaiser ses craintes, étant donné qu’il avait étudié dans cette même école.

Il l’accompagna sur le quai de la voie 9 ¾ et Poppy se sentit d’abord un peu perdue, seule dans ce train et loin de chez elle. Une fois à l’école, elle fut répartie dans la maison Poufsouffle, ce qui lui convenait, tout lui serait allée. Elle s’intégra rapidement, se fit des amis et mit un point d’honneur à être concentrée sur ses études. Elle avait envie de faire quelque chose de bien, de pouvoir rendre son père, et aussi sa mère même si elle n’était plus là.