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 Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]

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HYDRE
Tibérius Yaxley
Tibérius Yaxley
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Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Left_bar_bleue50 / 10050 / 100Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Right_bar_bleue

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Message#Sujet: Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]   Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Icon_minitimeSam 2 Oct - 23:33



Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus)
Yaxley & Cie
Ils sont tous réunis dans le hall de Sainte-Mangouste, serrés les uns comme les autres, comme si le fait d’être en tas marquait qu’ils sont un clan, nombreux, unis et solides. A la vérité, du point de vue du brigadier de la police magique qui les accompagne, les Yaxley et apparentés ont l’air un peu perdus, heureux de retrouver leur sœur, mais ballotés par les événements, sans avoir aucune prise sur eux. C’est assez étrange, surtout pour Tibérius, de se laisser faire sans rien dire, de se retrouver si impuissant que la seule chose qu’il puisse faire soit de suivre les instructions qu’on lui donne. Pour le moment, cependant, on ne leur en donne guère, des instructions, et ça l’agace, justement. Qu’est-ce qu’ils attendent pour venir leur donner des nouvelles et leur dire qu’ils peuvent la voir, Gaia, les médicomages ? Comment est-ce qu’elle va ? Il ne sait pas trop si c’est bon signe ou non, Leach leur a dit, pourtant, qu’elle allait aussi bien que possible et qu’ils allaient pouvoir la voir. Peut-être n’est-elle pas réveillé, trop épuisée pour les voir ? Qui sait, puisqu’on ne leur dit rien. On aurait pu au moins les faire monter à l’étage. Ici, tout le monde les regarde et il se sent mal à l’aise. Le monde sorcier est petit, tout le monde est au courant de l’enlèvement de leur sœur, et il semble à Tibérius qu’ils sont en train de devenir des bêtes de foire et une attraction qui distrait les autres patients, ce qu’il n’apprécie guère

Ce n’est qu’une question de temps, tente-t-il de se modérer, tout en continuant à discuter à voix basse avec Rose et à bercer Pulchra, qui regarde avec curiosité le hall de l’hôpital sans trop se poser de questions. En réalité ça ne fait pas tant de temps que ça qu’ils attendent. C’est la fatigue, mêlée au soulagement et à la pression qui retombe : en fait, il est épuisé, ce qui le rend impatient et irritable. Le moment où ils verront Gaia n’arrivera jamais trop vite. Est-ce qu’ils ne peuvent pas comprendre, c’est sa petite sœur et celle de Thaddeus, la fille de leur mère, la grande sœur de la moitié d’entre eux, la moitié, ou le miroir de Marciana, la fiancée d’un autre, l’amie de Rose (du moins en théorie) est-ce qu’ils ne peuvent pas avoir un minimum de compassion pour eux tous ? Il a beau se dire que ça y est, qu’elle est revenue, Tibérius ne croira vraiment que tout va bien que lorsqu’il la verra.

Enfin, on les autorise à monter. Sur leur chemin, une tête connue apparait. « Reha ! » Interpelle-t-il familièrement. « Comment est-ce qu’elle va ? Leach nous a dit que tu avais participé à son transfert, est-ce qu’on peut la voir ? » C’est finalement le chef de service, le vieil Edmond Fawley, qui leur répond – preuve de la gravité de la situation, ou de l’importance du statut social de la patiente. Oui, ils le pourront, mais pas trop de questions, pas trop longtemps, il ne faut pas la fatiguer. Ah, et elle voudrait voir M. Shafiq d’abord. Lequel d’entre vous est M. Shafiq ? Le médicomage cherche parmi eux du regard, avant d’entrainer Riyadh à sa suite. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu sais ? » Interroge-t-il Reha, posant une main amicale et familière sur son bras. Non, manifestement pas. « Bon, je suppose qu’il n’y a plus qu’à attendre, alors. » Annonce-t-il aux autres, un peu pour meubler parce qu’ils ont entendu comme lui. Finalement, Edmond Fawley revient leur ouvrir la porte, et enfin, enfin, ils peuvent voir la rescapée. En un clin d’œil, oubliant les conseils du guérisseur en chef, tous sont à son chevet, Tibérius le premier. Tout le monde lui parle et se presse autour d’elle. « Gaia… » Il voudrait la serrer dans ses bras, n’ose pas de peur de lui faire mal, alors il se résigne à prendre sa main – celle qui n’est pas blessée, et ce constat lui fend le cœur - et à la serrer dans la sienne. « On a eu tellement peur, tu ne peux pas savoir… » Il y a des larmes dans ses yeux, qui ne tardent pas à couler sur ses joues, et il en voit aussi sur le visage de sa sœur. « Je te demande pardon, petite sœur, je te demande pardon… » Il a, un long moment, cru qu’il ne la reverrait plus et que les derniers mots qu’ils auraient échangés auraient de colère et de rancœur : si ça avait été le cas, il s’en serait voulu toute sa vie. Il voudrait rester avec elle, parler plus longuement, mais évidemment, il y a les autres, et puis il ne peut pas craquer comme ça. Il reviendra plus tard, plus longuement. En attendant, Tibérius laisse la place, un peu honteux d’avoir pleuré en public.

Elle a l’air si épuisé, songe-t-il, en retrait. Fragile, fatiguée, comme un moineau blessé, en fait, et ça lui fait une peine monstrueuse. Ceux qui lui ont fait ça vont payer, Leach ou non. En attendant, Tibérius se retourne vers Fawley et Reha, demandant avec pragmatisme : « Est-ce que vous pouvez m’en dire plus, à présent ? Comment est-ce qu’elle va, vraiment ? » Fawley, avec professionnalisme, se charge de répondre : « Miss Yaxley va aussi bien qu’on le pourrait dans sa situation. Elle est fatiguée, évidemment. Elle a subi un sortilège d'amnésie, sans doute dans le but de dissimuler ce qu'elle a subi et l'identité de ses agresseurs, mais le traumatisme, lui, par contre, reste présent. Je vous demanderai d'être patients, tous, avec elle. Sinon, elle a seulement besoin de repos. Nous avons pu rattacher son doigt efficacement, sur ce plan, elle ne gardera aucune séquelle. L’enfant va bien également. » Il y a un blanc. Comme si toutes les personnes dans la pièce avaient soudainement cessé leurs conversations et s’étaient arrêtés pour écouter ce passage précis. Incrédule, Tibérius répète avec ce qui pourrait s’apparenter à de l’horreur : « L’enfant ? Quel enfant ? »  
(C) CANTARELLA.

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The necessary evil
Politically, the weakness of the argument has always been that those who choose the lesser evil forget very quickly that they chose evil.


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Reha Shafiq
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Message#Sujet: Re: Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]   Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Icon_minitimeDim 3 Oct - 13:23

❝Tibérius, Thaddeus, Darius, Octavia, Riyhad, Rose & Reha ❞Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus)Étrangement, la première à savoir que la Police Magique avait enfin retrouvé Gaïa fut Reha. Un concours de circonstance réellement, en compagnie de Leach, elle profitait d’une pause pour fumer une cigarette pendant que son ami attendait la fin du service de sa femme, une façon comme une autre d’essayer de se réengager dans son couple, quand le hibou est arrivé déposer un parchemin sur lequel il était noté “Urgent” en lettre capitale. L’expression de Nobby n’a pas trompé Reha et elle n’a pas tardé elle-même à apprendre que sa cousine allait être transférée d’urgence à Sainte-Mangouste.

C’est Leach qui a prévenu Tibérius tandis qu'elle-même écrivait à son frère pour lui dire de se rendre d’urgence à l’hôpital. De son côté, elle s’est rendue auprès de son directeur pour tenter d’en savoir plus, sa proximité avec la patiente lui interdisant de prendre part au soin que celle-ci risquait de devoir recevoir.

Elle finit par retrouver Tibérius et le reste de sa famille dans le hall de Sainte-Mangouste. C’est vers son frère qu’elle se tourne en premier, posant une main réconfortante sur son épaule. Il n’y a rien à dire, elle sait que Riyhad n’est que l’ombre de lui-même de la disparition de sa fiancée, preuve qu’un mariage arrangé peut en réalité être bien plus qu’on ne le pense. Délaissant son frère, elle se tourne vers Tibérius qui discutait quelques secondes auparavant avec Rose. L’image lui tire presque un sourire puisque son cousin semble être de nouveau dans les grâces de son ancienne compagne. La médicomage n’en dit rien, ce n’est ni le lieu, ni le moment.

- Je ne sais pas exactement ce qui se passe, répond-elle après le départ de son frère. J’étais avec Leach quand il a eu la nouvelle. De ce que j’ai compris, elle va bien. Aussi bien qu’on puisse aller après ce qui lui est arrivé, mais je n’ai pas encore les détails.

L’attente est interminable, Tibérius fulmine presque tant il est partagé entre le soulagement de savoir sa sœur de retour et l’angoisse de ne pas avoir celle-ci sous les yeux. Laissant à Rose, qui semble la dévisager avec plus d’insistance que d’habitude, le soin de garder son ancien fiancé sous contrôle. De son côté, son attention se tourne vers Octavia. Depuis leur dernière rencontre, elles sont bien plus proches qu’elles ne l’ont jamais été, chacune sachant qu’elles agissent pour le même maître et veulent atteindre le même objectif. Avec une sollicitude rare chez la médicomage, elle lui demande :

- Comment tu te sens ? Ne t’inquiète pas, si elle avait été mal en point, je l’aurais su de toute façon.

On ne tarde pas à leur donner enfin l’accès à la chambre et la patience et Reha se tient en retrait, laissant d’abord ses frères et sœurs s’assurer qu’elle va bien, écoutant avec attention le rapport que Fawley fait. La nouvelle de la grossesse de sa future belle-sœur la surprend et elle voit bien que Tibérius, pas plus que son frère à qui elle lance un interrogateur, n'avaient l’air de s’attendre à la nouvelle. Pragmatique, elle se tourne vers son supérieur pour demander :

- Je vois, vous avez pu estimer depuis combien de temps elle est enceinte ?

Elle aurait bien d’autres remarques à faire, mais sagement, elle garde celle-ci pour un moment plus propice.

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HYDRE
Rose Ashford-Selwyn
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Message#Sujet: Re: Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]   Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Icon_minitimeDim 3 Oct - 14:55

❝Tibérius, Thaddeus, Darius, Gaïa, Octavia, Riyhad, Reha & Rose ❞Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus)Quand la nouvelle du retour de Gaïa arrive à Yaxley’s House, Rose ne l’entend pas tout de suite. Occupée à prendre sa douche dans la salle de bain attenante à la chambre d’invité qu’elle occupe, le bruit de l’eau occulte tous les autres. Ce n’est qu’en sortant de celle-ci, une robe de chambre enfilée à la hâte qu’elle comprend que l’agitation qui règne dans le couloir n’est pas normale. On toque à sa porte de façon insistante et sans attendre ouvre celle-ci. C’est Tibérius, il a l’air anxieux, presque hagard qui lui annonce qu’ils ont retrouvé GaÏa et qu’on l'amène à Sainte-Mangouste à l’instant.

La nouvelle fait l’effet d’un électrochoc à la jeune femme. De soulagement, elle serre Tibérius dans ses bras, au vu et su de tout, mais l’ensemble de la maisonnée est bien trop concentré sur la bonne nouvelle pour vraiment s’en formaliser. Laissant un moment son cousin, Rose s’habille rapidement. Il faut s’occuper de Pulchra, rassurer Circé et finalement arriver à l’hôpital où on ne leur apprend rien si ce n’est qu’ils doivent attendre et qu’on viendra les informer en temps voulu.

Silencieuse, Rose se tient à côté de TIbérius. Perdue dans ses pensées, elle songe à sa dernière rencontre avec sa cousine et aux mots qui ont été échangés. Elle déteste l’idée que leur dernier échange, à elles qui étaient si proches, aient été des mots de haine. Qu’importe leurs désaccords, elles font partie de la même famille et les liens du sang sont plus tenaces que leurs disputes. Si elle estime ne rien avoir à se faire pardonner, elle sera soulagée de voir sa cousine rentrée à la maison et en bon état.

C’est finalement Pulchra qui est dans les robes de son aîné qui brise le silence en demandant quand ils pourront voir Gaïa. D’un sourire, Rose caresse les cheveux de l’enfant et passe une main amicale sur sa joue avant de chuchoter :

Bientôt, on attend juste que les médicomages fassent leur travail et puis tu pourras la voir. Il faudra être sage, elle sera probablement très fatiguée.

Très sérieuse, l’enfant promet qu’elle sera calme et sage et qu’on ne l’entendra pas. Rose n’en doute pas. Comme eux tous, Pulchra a envie de retrouver sa sœur et l’angoisse provoquée par l’attente se lit sur tous les visages. Maintenant qu’ils la savent si proche, rester ici à ne rien faire semble insupportable. En particulier pour Tibérius qu’elle voit presque trépigner d’impatience. Se tournant vers lui, elle tente de le calmer :

- Ça ne devrait plus traîner. Il y a un protocole d’usage j’imagine, mais on devrait bientôt pouvoir la voir.

L’arrivée de Reha met un terme à leur discussion. Celle-ci se tourne d’abord vers son frère tandis que le chef de service leur explique que leur cousine est dans un état stable et qu’ils pourront bientôt la voir. Une fois qu’il a le dos tourné, la cadette des Shafiq vient prendre place auprès de son ancien fiancé. Rose les a rarement observé ensemble, mais il y a une complicité évidente entre eux. En réalité, c’est à se demander pourquoi ils ont rompu les fiançailles tant ils semblent bien aller ensemble, et une pointe de jalousie fait son apparition sans qu’elle ait pu la contrôler. Néanmoins, ce n’est ni le lien, ni le moment si bien qu’elle préfère se distraire en se tournant vers Thaddeus et Darius.

Enfin, on leur permet de voir la patiente. Concentrée sur le visage de sa cousine, Rose ne peut que noter comme elle semble altérée par les événements qu’elle vient de subir. Sa perte de mémoire est probablement en réalité une bénédiction. Une fois les premières effusions passées, elle s’approche et prend sa main qu’elle serre doucement sans un mot, comme si elle ne pouvait pas formuler ce qu’elle veut vraiment dire. Distraite, elle n’écoute pas ce que le médecin dit, mais le mot enceinte et le silence qui suit fini par la faire percuter. Soufflée, elle ne peut que commenter :

- Merlin …

Gaïa est enceinte certes, mais de qui ? Nul doute que dans la pièce, elle n’est pas la seule à se poser la question.

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Gaïa Yaxley
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Message#Sujet: Re: Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]   Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Icon_minitimeLun 4 Oct - 3:05

Tout Est Bien Qui Finit Bien (Et Même Un Peu Plus)
ft. Yaxley & Cie
Assise dans le lit d’hôpital, Gaïa regardait sa main. Sa main fraichement réparée, à laquelle on venait de recoller l’auriculaire, en attestait la légèrement démarcation blanchâtre que les médicomages n’avaient pas réussi à effacer. Oui, on lui avait coupé un doigt. Mais qui ? Son esprit était si flou, si embrumé… Gaïa ne se souvenait de presque rien. Elle ne se rappelait pas ce qu’on lui avait fait, ce qu’on lui avait dit, les visages de ses agresseurs. Elle se rappelait juste la salle de conférence, puis l’hôpital.

Et la peur aussi, qui la tenaillait encore au ventre, et qui, de façon aléatoire et totalement incontrôlable, venait la saisir à la gorge quand elle s’y attendait le moins. Cette peur qui lui provoquait ces tremblements incessants et cette difficulté à respirer.

Et puis elle se souvenait aussi de l’enfant.

Depuis qu’on l’avait laissé seule face à elle-même dans le silence de sa chambre d’hôpital, la main de Gaïa n’avait pas quitté son abdomen. L’enfant qu’elle savait en train de grandir dans son ventre… Les médicomages lui avaient dit qu’il allait bien, qu’il n’aurait pas de séquelles de cet épisode. Gaïa avait remercié Merlin tout puissant d’avoir préservé son bébé, sans parvenir à faire cesser ses larmes. Puis la peur avait ressurgi, ou, plutôt, l’angoisse, plus profonde et plus vicieuse. Sa famille serait bientôt là, et cet enfant… C’était celui de Riyadh, elle en était certaine, elle se rappelait parfaitement avoir découvert sa grossesse avant que tout ne s’efface dans sa mémoire…

Alors elle avait demandé à le voir. En priorité. Elle avait plus que tout envie de retrouver sa famille, de se réfugier dans le cocon de ses frères et de ses sœurs, dans leur présence familière et chaleureuse, mais elle devait voir Riyadh avant tout – le voir, le retrouver, lui dire qu’elle allait bien, et que leur enfant aussi.

Quand la porte de la chambre s’ouvrit enfin sur son fiancé, Gaïa tourna lentement la tête vers lui, anticipant les larmes qui se mirent à couler sur ses joues à l’instant où elle posa les yeux sur ce visage doux et bienveillant. Elle lui tendit la main, l’implorant du regard pour un contact, un peu de réconfort. Sans force, Gaïa laissa alors sa tête se poser sur son torse, ses larmes coulant silencieusement sur ses joues.

Elle devait rester forte, et lucide.

- Riyadh… Je pensais… J’ai cru que…

Un sanglot la secoua et elle se mordit les lèvres pour ne pas céder à l’envie de fondre en larmes dans ses bras. Elle devait lui dire, lui dire maintenant, et d’une traite. Qu’il sache, qu’il partage sa joie, et sa peur, et son bonheur à venir. Il allait être père, et elle, mère. Ils allaient enfin former une véritable famille, cette famille promise par leurs fiançailles. Certes, Gaïa aurait préféré lui annoncer tout ça dans d’autres circonstances… Mais le choix ne lui avait pas été laissé.

- Riyadh, écoute-moi, murmura-t-elle contre lui, n’osant pas le regarder dans les yeux. Ecoute-moi, c’est important. Je… Le jour où ils m’ont… où j’ai été enlevée, bredouilla-t-elle en contenant ses pleurs, j’allais venir te voir. J’avais quelque chose de très important à te dire, et…

Gaïa arrêta de parler, submergée par l’émotion. Puis elle prit une grande inspiration et se lança.

- Je suis enceinte, Riyadh. J’avais des doutes depuis quelques jours, et je venais d’obtenir les résultats d’un test quand… Merlin, Riyadh… Ils m’ont enlevée alors que j’étais enceinte, j’aurais pu perdre le bébé ! pleura-t-elle brusquement.

Désespérée, la jeune femme se blottit contre son amant, les larmes dévalant ses joues. Elle resta ainsi quelques instants, faisant de son mieux pour se reprendre, mais submergée par l’émotion. Finalement, elle essuya ses joues trempées, regardant enfin son fiancé dans les yeux.

- Riyadh, cet enfant est de toi, je le jure sur ma magie. Je suis enceinte de plus de deux mois, ce ne sont pas…

Brusquement, la jeune femme pâlit à l’idée que ces hommes aient pu la toucher, mais elle secoua la tête, les yeux écarquillés d’horreur. Elle refusait d’imaginer cela.

- C’est ton enfant, notre enfant que je porte… Je sais que ce n’est pas le moment propice, mais c’est notre enfant…

Des bruits de pas se firent alors entendre derrière la porte et Gaïa lança un dernier regard à son fiancé avant que la battant ne s’ouvre.

Tibérius fut le premier dont elle croisa le regard. Et si, quelques instants plus tôt, la peur de sa condition lui serrait les tripes, elle sut qu’elle ferait face – car elle ne pouvait pas baisser les bras quand tant d’amour et de soulagement brillaient dans les yeux de son grand-frère et dans ceux de toute sa famille.

Cette fois, Gaïa n’y tint plus. Les sanglots qu’elle étouffait depuis son retour débordèrent et explosèrent. Ses frères et ses sœurs furent alors à ses côtés, enfin, et elle les serra tous dans ses bras. D’abord Pulchra, qui lui sauta dessus avec la sincérité toute enfantine de ses sentiments ; Gaïa la serra contre elle, l’asseyant à ses côtés, la berçant contre sa poitrine, lui embrassant les joues.

Puis se fut Marciana dont elle saisit la main. Sa sœur, sa jumelle, sa moitié qu’elle aurait pu ne jamais revoir. Les deux sœurs pleurèrent tout leur saoul dans les bras l’une de l’autre, chacune se promettant de ne plus jamais quitter l’autre. Sentir sa sœur contre elle… C’était comme être déjà à la maison.

Et alors, par-dessus l’épaule de sa sœur, elle croisa le regard des autres.

- Darius, pleurnicha-t-elle alors en tendant la main vers son plus jeune frère.

Elle le prit à son tour dans ses bras. Comme il était grand, maintenant, ce petit frère qu’elle aimait tant, et comme elle se sentait petite dans son étreinte.

- Ça va, ça va, murmura-t-elle, la voix pleine de sanglots. Je vais bien maintenant…

Car même sur un lit d’hôpital, c’était son devoir de grande sœur que de rassurer son frère. Elle posa une main douce sur sa joue et lui fit un maigre sourire à travers ses larmes. Maintenant qu’elle était rentrée, tout irait bien.

Du coin de l'oeil, Gaïa vit alors comme une silhouette un peu en retrait. Octavia. Octavia, qui semblait comme vouloir se cacher auprès de ses frères, le regard peu sûr.

- Octavia... Ma chérie, viens là.

Gaïa accueillit sa soeur contre elle avec toute la douceur qui lui laissaient encore les tremblements qui la parcouraient. Si la jeune femme avait bien conscience d'une chose, c'était que sa jeune soeur aurait pu être à sa place, que c'était elle qui était visée au travers de cette action méprisable.

- Tout va bien Octavia... murmura Gaïa en lui caressant les cheveux. Tout va bien maintenant...

Sa soeur toujours contre elle, Gaïa tendit la main à sa mère, qui pleurait, debout, droite et solide tout en étant si fragile. La poigne de Circée n'était plus qu'une faible pression, tremblotante, peu assurée, et la jeune femme serra les doigts de sa mère entre les siens, touchée au coeur par la fragilité de sa mère.

- Pardon Maman, souffla-t-elle en portant sa main à ses lèvres. Pardon...

Ne restaient plus que les deux grands. Ses deux grands-frères, là, qui attendaient. Et Gaïa pleura encore davantage en prenant Thaddeus dans ses bras.

- Pardon Thaddeus, pardon… pleura-t-elle dans son cou. Et Tibérius, si tu savais… Oh, par Merlin ! Arrête…

Elle ne voulait pas qu'il s'excuse... Alors, tirant sur la main de son frère aîné, elle l’attira contre elle, s’effondrant dans ses bras, si contente de le retrouver, si heureuse d’avoir une chance de se faire pardonner, de tout réparer. S’il lui était arrivé quelque chose d’irréparable… Si elle n’était jamais rentrée… ça aurait été sur des mots de colère que tout ce serait fini, et cette pensée lui était insupportable. Ça ne pouvait pas se passer comme ça.

Alors, quand Rose s’approcha d’elle et lui serra la main, dernière de la fratrie, Gaïa la serra en retour, le regard plein de cette tendresse qui avait toujours été entre elles. Leur dispute était idiote et n’avait pas lieu d’être. Elles étaient comme des sœurs depuis l’enfance, et, aujourd’hui, Gaïa accueillait Rose à ses côtés en tant que telle.

Une fois l’effervescence des retrouvailles passée, Gaïa se retrouva entourée de Pulchra, assise à sa gauche, presque couchée contre elle, de Marciana, à sa droite, qui semblait ne plus jamais vouloir quitter sa sœur des yeux, et de Rose, debout à côté du lit, dont elle tenait toujours la main. Alors quand elle entendit le médicomage parler de son enfant, elle se recroquevilla contre ses sœurs, subissant les regards choqués comme autant de brûlures. Elle chercha le regard de Riyadh, puis celui de Tibérius, qui semblait ne pas comprendre. Ce fut finalement les yeux de Rose qu’elle accrocha, serrant la main de sa cousine avec davantage de force.

- Je suis enceinte depuis presque deux mois, répondit-elle malgré tout à sa cousine quand Reha se renseigna auprès du Médicomage.

Le rouge au joues, Gaïa s’obligea à poursuivre, serrant fort les mains de Rose et de sa sœur.

- Je le sais. J’ai fait un test. Le jour où… Juste avant… Avant que je ne disparaisse…

Gaïa s’arrêta, respira profondément. Marciana porta sa main à son cœur en signe immédiat de soutient, et elle trouva le courage de continuer.

- J’ai fait un test, ce jour-là, murmura-t-elle presque. J’allais me rendre auprès de Riyadh pour le lui dire, juste après ma conférence, quand…

D’un geste, elle éluda ce passage.

- Cet enfant est celui de Riyadh, pleura-t-elle alors. C’est notre enfant ! ajouta-t-elle avec plus de force.

Et qu’ils rangent tous d’ores et déjà leurs regards accusateurs. C’était son enfant, et elle ne souffrirait d’aucune critique à son sujet.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Thaddeus Yaxley
Thaddeus Yaxley
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Message#Sujet: Re: Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]   Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Icon_minitimeLun 4 Oct - 17:30

Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus)Yaxley and Co


Une fois n’est pas coutume, c’est Thaddeus qui s’occupe de Pulchra, ce matin-là. D’ordinaire, la petite préfère entre toutes la compagnie de Tibérius, mais leur frère aîné a eu à faire, et il a confié le soin à son cadet, en passant, de superviser l’étude de la benjamine. Enlèvement ou pas, ils ont tout fait pour que le quotidien de leur jeune sœur soit le moins bouleversé possible par la tourmente dans laquelle était plongée la famille. Bien entendu, elle a entendu beaucoup de choses, elle a souffert, comme eux tous ; mais ils ont estimé qu’il fallait s’efforcer de garder ses temps d’étude, pour l’aider à se changer les idées. Voici donc plus d’une heure qu’elle enchaîne les exercices, sous le contrôle de son frère. Pulchra va entrer à Poudlard en septembre, mais avant de recevoir une éducation magique, elle se doit de posséder des bases plus générales ; au programme ce matin, mathématiques (s’il y a trois Niffleurs, neuf dragons et six Scroutts à pétard, combien cela fait-il de pattes en tout ?), géographie et anglais. On complétera, lors de l’étude du soir, par une lecture tirée d’un manuel d’histoire de la magie destiné aux enfants, et par un peu de latin, une discipline que feu Augustus a toujours estimée essentielle à la culture d’un sorcier.

Pulchra cale gentiment sur un problème de mathématiques un peu plus compliqué que les autres (le dernier avant la géographie, a promis Thaddeus). Soucieuse de bien faire, elle s’efforce de le résoudre, avec son sérieux habituel ; et puis, soudain, elle se redresse et murmure :
“Ecoute !”

Il y a du bruit dans le salon. Des nouvelles, sans doute. La petite jette sa plume, et la voilà partie comme une flèche, son frère sur ses talons. Ils arrivent juste à temps pour entendre Leach indiquer qu’ils peuvent d’ores et déjà se rendre à Sainte-Mangouste, et que leur soeur va bien. À ces mots, Pulchra, oubliant mathématiques et autres avanies, se précipite dans les bras de Tibérius ; Thaddeus, de son côté, se rapproche de leur mère, qui semble proche de l’évanouissement.

Il la soutient toujours, un long moment après, dans le hall d’attente de l’hôpital. C’est à peine si elle a accepté de le lâcher cinq minutes pour qu’il puisse se changer, et ils sont entrés ensemble dans la cheminée du manoir. Elle n’a plus que la peau sur les os, songe son cadet en caressant machinalement ses épaules. De la sentir si frêle contre lui, il en est presque angoissé. Elle pourrait se casser au moindre coup de vent, lui semble-t-il. Elle se lève néanmoins d’un bond lorsqu’on les autorise, enfin, à se rendre à l’étage, entraînant Thaddeus sur qui elle s’appuie toujours.

Dans la chambre de Gaïa, Circé consent enfin à lâcher son fils, comme si elle avait attendu, pour cela, de voir sa fille vivante. Un peu mal à l’aise, Thaddeus demeure un peu à l’écart tandis que la blessée serre dans ses bras Marciana, Pulchra, Darius et Octavia. Lui se sent un peu déplacé dans cette scène de retrouvailles ; le souvenir de sa brouille avec Gaïa est encore bien vif, et tout lui semble si dérisoire à présent… Comment a-t-il pu être aussi froid avec elle ? C’est maintenant que la terreur le gagne, lorsqu’il pense qu’il aurait pu ne jamais la revoir. Il la serre fort contre lui, en murmurant simplement
“Tais-toi, tais-toi, c’est fini” lorsqu’elle lui demande pardon, et puis il recule pour laisser la place à Circé. Lui si sentimental ne sait pas comment se comporter dans ces circonstances. Il reste là, un peu gauche, essayant de capter le regard de l’un ou de l’autre, tandis que le médicomage Fawley fait le bulletin de santé de Gaïa. Thaddeus en est à mener une conversation muette avec Rose lorsque la nouvelle tombe. L’enfant va bien. Sur le moment, il lui semble que Tibérius va tomber raide. Apparemment, c’est grave. Avec sa candeur habituelle, Thaddeus ne voit pas ce qu’il y a de si terrible ; après tout, ce qu’on attend d’une jeune femme de sang pur, c’est bien qu’elle perpétue la lignée, non ? Alors bien sûr, Gaïa a un peu mis la charrue avant les bœufs, mais est-ce que ça vaut bien le coup de tirer ces tronches ?

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Tout est bien qui finit bien
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L’anxiété la ronge. Octavia Yaxley, toujours si prompte à l’ouvrir quand personne ne le lui demande ne lâche pas un seul mot. Elle toujours la tête haute garde la tête baissée. Elle est heureuse, si heureuse, que Gaïa soit en vie en sécurité. Et elle se sent si mal, en même temps. Les paroles rassurantes de ses frères ne changent rien à une conviction profonde qui, elle en est convaincue, est aussi la leur : si Gaïa se trouve dans ce lit d’hôpital, c’est de sa faute.

Les minutes qui s’écoulent sans qu’on les laisse voir Gaïa est un supplice, et en même temps, Octavia ne sait pas si elle est si impatiente de la voir. Si, elle l’est, bien sûr… mais elle n’a pas la moindre idée de la manière dont l’accueillera sa sœur… Est-ce qu’elle la tiendra pour responsable de ce qui lui est arrivé ? Elle aurait raison, après tout. Elle ne daigne relever le nez de ses chaussures qu’au moment de sentir du mouvement. Ça y est, ils peuvent les voir.

En même temps que le reste de la famille, la vert et argent se dirige d’un pas pressé vers la chambre de la rescapée. Elle est soulagée de voir Gaïa là. Tant qu’elle n’avait pas posé les yeux sur elle, elle n’avait pas su totalement se convaincre qu’elle était là, bien en vie. Mal en point néanmoins. Mais en vie. Tous les mots que Tibérius prononce, Octavia aurait pu les dire. Elle a eu si peur. Elle est tellement désolée… Mais elle n’ose pas s’approcher. Elle aussi voudrait saisir la main de Gaïa et la serrer, la prendre dans ses bras (ce serait une mauvaise idée), à la place, elle reste figée, un peu à l’écart. Elle n’ose pas vraiment s’approcher, comme si elle n’était pas vraiment légitime à le faire.

Il faut que Gaïa prononce finalement son nom avec douceur pour qu’Octavia ose enfin s’approcher. Elle tremble comme une feuille au moment de faire les quelques ridicules pas qui la séparent de sa sœur. Elle fond en larme, laisse retomber toute la pression tandis que sa sœur la serre contre elle avec douceur. Elle a beau lui dire que tout va bien à présent, elle n’en est pas si sûre. Elle est en revanche si soulagée qu’elle ne lui en veuille pas.

« Je suis tellement désolée… »
, souffle-t-elle doucement, les larmes aux yeux.

Quand elle s’écarte pour laisser à Gaïa le loisir de profiter de la présence de ceux qu’elle n’a pas encore pu serrer contre elle, elle se sent un peu plus légère. Elle arrive à profiter davantage de cette réunion familiale. Cette épreuve aura eu ce mérite : les Yaxley n’ont sans doute jamais été plus unis qu’en cet instant.

Elle écoute, le cœur glacé, ce que le chef de service – enfin, elle croit, elle ne sait pas si elle a bien suivi – a à leur dire. Un sortilège d’amnésie. Elle a sans doute oublié les événements, le nom et le visage de ses agresseurs, mais pas le traumatisme subi. Puis le cœur d’Octavia manque un battement au moment d’entendre une information supplémentaire. « L’enfant va bien. »

… L’enfant ?


Si elle s’y était attendue, à celle-là. Elle va être tata ? Gaïa et Riyadh vont être parents ? Trop d’émotions se sont bousculés en trop peu de temps pour qu’elle sache exactement comment accueillir la nouvelle. Est-ce qu’il faut se réjouir ? Est-ce qu’il faut s’en indigner ? Pour l’heure, Octavia est si heureuse de retrouver sa sœur, gamin ou pas, que le reste, ce que le fait que Gaïa soit enceinte implique, lui passe un peu au-dessus. Ceci dit, elle a quand même le bon ton de ne rien dire. Elle suppose que ça vaut mieux.

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Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus)

« We place our hearts on each other's shoulders. »



La main sur l'épaule de Marciana, pour la rassurer mais surtout pour se rassurer lui-même, Darius attend avec inquiétude le feu vert des médicomages. Depuis qu'ils ont reçu la nouvelle un peu plus tôt, Darius n'a pas prononcé un seul mot. Partagé entre la joie de savoir sa sœur en sécurité, et la peur de ne pas la retrouver dans son état normal, le jeune Yaxley s'est muré dans le silence et se contente de se tenir auprès de Marciana, ce qui lui permet de calmer ses angoisses. Le jeune homme n'a à présent plus qu'une seule chose en tête, revoir Gaïa et constater qu'elle va bien, qu'elle n'a pas de traumatisme, qu'elle est toujours elle-même. Être entouré de tous les siens le rassure un peu, il sait qu'il n'a pas été seul dans cette épreuve. Mais leur souffrance n'était rien en comparaison à celle de leur sœur qui elle, était seule. Tandis qu'ils étaient tous unis pour se soutenir, Gaïa s'était retrouvée esseulée face à ses ravisseurs. Malgré toute la force et le courage de la jeune femme, Darius ne peut qu'imaginer tout le désespoir qu'a pu ressentir sa sœur. Mais elle est à présent de retour, et sa famille pourra bientôt la retrouver. Elle sera à nouveau entourée, aimée et surtout protégée. Plus jamais Darius et les siens ne laisserai qui que ce soit s'en prendre à l'un des leurs.

Enfin, ils peuvent monter pour la retrouver. Suivant le troupeau Yaxley, Darius observe de manière impuissante Riyadh entrer le premier, tandis qu'ils sont priés d'attendre. Même s'il s'offusque un peu de voir son futur beau-frère être privilégié, le jeune homme est tout de même rassuré. Si Gaïa a fait cette demande, c'est qu'elle va bien, du moins suffisamment pour faire cette réclamation. Reha semble le confirmer à Tibérius, ce qui permet à Darius de se détendre un peu en attendant de pouvoir rejoindre leur sœur, restant auprès de Rose et Thaddeus.

Après tant d'attente, ils purent finalement entrer dans la chambre, rejoignant tous ensemble cette sœur qu'ils chérissaient tant. Alors que Tibérius s'approcha le premier de Gaïa, Darius remarqua à quel point elle avait l'air fatiguée, usée par tout ce qu'elle avait pu vivre. En voyant sa grande sœur ainsi, secouée par les larmes et l'émotion, les yeux de Darius se mirent à briller. S'il parvint à retenir ses propres larmes, le jeune homme avait pour autant la gorge terriblement nouée. Laissant Marciana passer devant lui, il finit enfin par rejoindre Gaïa en la prenant dans ses bras. Il voulait la serrer si fort qu'elle ne pourrait plus partir, mais il savait qu'il devait l'étreindre délicatement, elle qui semblait déjà épuisée. Tandis qu'il avait sa tête contre l'épaule de sa sœur, une larme coula sur sa joue.

    ▬ Oh Gaïa, j'ai eu si peur... dit-il enfin d'une voix enrouée. Je n'imagine même pas à quel point tu...


Sa voix mourut dans un sanglot qu'il laissa finalement échapper. Il se redressa lentement pour observer sa sœur, et sourit tendrement à Gaïa, tiraillé entre le bonheur de la revoir et la peine de la voir dans cet état. Il posa sa main sur la sienne, qui lui caressait la joue pour le rassurer autant qu'elle le pouvait. Elle était là à présent, près de lui, près de sa famille.

    ▬ Je ne laisserai plus personne te faire du mal, lui répondit-il solennellement, serrant sa main dans la sienne.


Il lui déposa un baiser sur le front, et laissa la place à Octavia en jetant un regard apaisant à cette dernière. Se reprenant comme il le pouvait en rejoignant ses frères, il entendit le discours du médicomage, et les réactions de chacun. Un enfant ? Gaïa, enceinte ? Ils devaient se tromper de patiente, évidemment. Darius tourna son regard surpris vers sa sœur au même moment que tous les autres, comme d'un seul mouvement, écoutant Gaïa leur fournir des explications.

    ▬ Un enfant... Réalisa-t-il alors, l'hébétement laissant place à une chaleur irradiant dans son cœur, puis à une colère noire. Gaïa, c'est... c'est merveilleux, je... félicitations. Dire que ces malfrats auraient aussi pu faire du mal à cet enfant...


Il rejoignit immédiatement sa sœur, afin de lui montrer son soutient indéfectible. Gaïa allait être mère. C'était aussi inattendu qu'incroyable. Certes, les traditions auraient voulues que le couple attende avant la procréation, mais Darius n'était pas autant à cheval que les autres sur les coutumes. Tant que le père n'était pas un étranger - ou pire, un sang-de-bourbe - il n'y avait pas de drame. Après tout le père était le fiancé, donc tout allait bien. La main posée sur l'épaule de sa sœur, Darius se tourna vers Ryiadh, l'air sérieux.

    ▬ Félicitations à toi aussi. À présent, tu dois prendre soin d'elle et de votre bébé, ils doivent compter plus que ta propre vie, lui dit-il avec gravité.


Se taisant à présent, Darius se tourne vers Tibérius, attendant sa réaction, lui lançant un regard le mettant au défi de s'énerver contre Gaïa qui n'a pas besoin de ça. Qu'il s'en prenne au pauvre Riyadh s'il le souhaite, tant que Gaïa n'aie rien à subir. Pas qu'il n'aime pas Riyadh, au contraire c'est un bon gars, mais Darius attend de ce dernier qu'il prenne ses responsabilités.
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Message#Sujet: Re: Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]   Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Icon_minitimeDim 24 Oct - 18:38



Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus)
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Tibérius serre tout ce qu’il peut dans ses bras sa soeur, se mordant les lèvres pour ne pas s’effondrer en larmes, et lui chuchotant doucement des paroles rassurantes : « Je sais, je sais, c’est fini, maintenant. » Il cède la place aux autres avec un sourire un peu humide. Bien sûr, c’est en quelque sorte un mensonge. Rien n’est fini du tout. Mais au moins ils sont ensemble et maintenant que Gaia est là, sauvée, parmi eux, tout parait plus gérable à Tibérius. Tout, sauf ce que les médicomages annoncent. Enceinte ? Il écoute les explications de Gaia, les réactions des uns et des autres, comme si le sol s’ouvrait sous ses pieds et se dérobait sous lui. Il peine à réaliser ce qu’il se passe. « Je… enfin…mais… » Bégaye-t-il, son regard passant de l’un à l’autre des protagonistes de la salle, alors qu’il essaye désespérément de réfléchir. Son regard s’arrête sur Reha, puis sur Riyadh qui semble un peu se demander à quelle sauce son futur beau-frère va le manger, puis revient sur son ex-fiancée, un peu halluciné. Rose et Reha paraissent avoir réalisé l’ampleur du problème et il est pris d’un grand élan d’affection pour elles deux. Car sinon, c'est un peu l'expectative, voire le bonheur, et ce n'est pas le moment. Une envie soudaine de hurler le prend. Pourtant il se retient. Ce n'est pas le moment. Le moment est celui de trouver une solution et de jouer son rôle de chef de famille : ça, au moins, c'est une crise qu'il peut et sait gérer. Peut-être est-il lui aussi heureux pour sa sœur, alors qu’il la voit si affirmative quant au père de l’enfant, si mère et lionne à la fois, ou soulagé que ça ne soit rien d’horrible, et que ces sales types n’aient pas posé leurs pattes immondes sur elle.

Pourtant, songe-t-il, c’est ce que les gens diront. Et même mis devant les faits accomplis s’ils ne font rien ils en parleront comme d’un bâtard né hors-mariage. Alors il faut agir. « Ça ne va pas arrêter les gens. Ce qu’ils ne savent pas, ils vont l’inventer. » Le ton grave de Tibérius tranche avec les autres déclarations. Se pinçant le nez, il continue d’un ton pragmatique : « Bon. Une chose à la fois. On peut régler le problème de l’enfant hors mariage. On va faire ça maintenant, ça ne doit pas trainer. » Puis il ajoute pour Thaddeus, qui est – en théorie – plus calé que lui concernant le droit du mariage chez les sorciers. « Il faut trouver quelqu’un pour célébrer le mariage. Tu crois qu’on peut joindre quelqu’un au Ministère ? Ou on a le droit de faire ça nous même ? »

Le ton, un peu sévère, parait avoir mis Gaia au 36e dessous. « Non, non…écoute moi, s’il te plait. Ne pleure pas, ne pleure pas…Gaia… » Le jeune patriarche s’assoit de nouveau à son chevet, pour prendre ses mains dans les siennes : « Je te crois, ne va pas imaginer une seconde que je ne te crois pas ou que je doute de toi. Ils seront obligés de l’admettre, de toute façon, quand ils verront mon neveu, que c’est votre enfant, né de ton mariage. Mais ils diront aussi des horreurs si tu ne maries pas, tu comprends, même sans parler de ces ordures. Que tu es une fille mère, ce genre de choses. » Il ne veut pas la blesser et il se rend compte qu’il est dur, mais il ne fait ici que ce qui est nécessaire, pour son bien. Désemparé, Tibérius promet ensuite : « Tu auras un beau mariage, je te le promets, une fois que tu seras remise sur pied. Mais pour l’instant il faut couper court et parer au plus pressé, tu comprends ? Je ne veux pas qu’on puisse parler de toi ainsi, ou laisser la rumeur perdurer, ou ruiner votre avenir à tous les deux, à tous les trois, alors qu’on pourra résoudre ça très simplement. Aucun d’entre nous ne le veut. Pas vrai ? »  De nouveau, Tibérius balaye du regard la chambre, à la recherche de soutien : Rose dirait encore sans doute bien mieux que lui les choses. Il espère aussi que tout le monde a bien compris les conséquences et mettant quiconque au défi de le contredire. Surtout Riyadh – à lui d’assumer les conséquences.
(C) CANTARELLA.

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Message#Sujet: Re: Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948]   Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus) + Yaxley & Cie [FB - début juillet 1948] Icon_minitimeMer 10 Nov - 17:25

Tout est bien qui finit bien (et même un peu plus)Yaxley and Co


Les réactions de la famille Yaxley et des autres assistants sont variées et, pour autant que Thaddeus puisse en profiter, extrêmement intéressantes à observer. Il y a Pulchra qui ouvre des yeux ronds en regardant le ventre de sa soeur, sous le drap, comme pour y deviner l’enfant. Il y a Circé, qui recule, maladroitement, pour revenir s’appuyer sur le bras de son fils cadet, sans qu’il puisse comprendre si c’est la joie ou le choc qui la rend muette. Il y a Riyadh, qui baisse les yeux, timidement, mais sans pouvoir dissimuler un sourire - de fierté ? de joie ? Il y a l’émotion de Marciana, qui caresse distraitement les cheveux de sa jumelle.. Les félicitations de Darius, auxquelles le futur père ne répond que par un signe de tête résolu, pour assurer qu’il a bien conscience de ses responsabilités. Le silence presque saugrenu d’Octavia, et de Thaddeus aussi, puisque lui non plus ne parvient pas à articuler le moindre mot. La mine effarée de Tibérius, qui, bien qu’il essaie de faire bonne figure, ne peut pas cacher totalement son désarroi face à la nouvelle, et qui tente de donner le change en posant les problèmes de façon pragmatique.

Sa mère se fait de plus en plus lourde sur son bras, comme si elle allait s’évanouir ; gentiment, Thaddeus la conduit jusqu’au fauteuil situé à côté du lit de Gaïa, et elle s’empresse de saisir la main valide de la blessée en murmurant des mots qu’elles sont les seules à entendre - à part peut-être Pulchra, qui a saisi l’occasion pour se blottir contre elles. De son côté, Thaddeus s’approche de son frère aîné ; comme aux pires heures de cet enlèvement, il doit être près de lui, prêt à le soutenir, autant qu’il est possible. C’est une facette du personnage qu’on a peu l'habitude de voir, mais le fait est qu’il est sérieux, voire grave, lorsqu’il répond à Tibérius :


-Le mariage, c’est facile. Tout sorcier majeur revêtu d’un pouvoir officiel peut le célébrer. Toi, par exemple, ou moi, si tu préfères. Je crois que je connais les formules. Cependant…

Il baisse la voix, soucieux de n’être entendu que par Tibérius, et par Rose qui se trouve à ses côtés.

-Je dois t’avouer que je ne comprends pas ta démarche. À quoi bon célébrer un mariage en catimini si on doit refaire une cérémonie publique dès que possible ? ça ne coupera court à aucun racontar, puisque ce sera un mariage euh… secret ? C’est parfaitement inutile, si tu veux mon opinion. Ça ne servira qu’à fatiguer Gaïa, et maman aussi, je suppose.

Il est rare que Thaddeus donne des avis aussi tranchés. D’ordinaire, il est si loin de la réalité des mortels que ce genre de considération ne l’effleure pas. C’est, là encore, cette facette nouvelle de sa personnalité qui est née de l’enlèvement de Gaïa, et qui ressort, de temps à autres, lorsqu’une lueur de bon sens s’empare de lui. Pas souvent, donc, mais il est à craindre que ce soit déjà un peu trop au goût de Tibérius.

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Tout Est Bien Qui Finit Bien (Et Même Un Peu Plus)
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A l’instant où la porte de sa chambre s’ouvrit sur sa famille, Gaïa eut envie de tout effacer. Toutes les disputes, toutes les rancœurs, les malentendus. Toutes les mauvaises choses qui auraient pu persister si une catastrophe était survenue, tout ce qui, au moment où elle croyait mourir, la traversait de part et d’autre comme des flèches, la faisant souffrir plus que ce n’était déjà le cas.

Alors elle les prit tous dans ses bras, les serrant contre son cœur comme pour resserrer les liens qui les unissaient déjà, des liens distendus par le temps et les disputes ; des liens qu’elle chérissait tellement.

La tête de Darius dans son cou, ses bras autour de ses épaules, Gaïa se sentit s’apaiser. Toutes les paroles de réconfort, toute la tendresse qu’elle recevait enfin après toutes cette violence, tout cela était bien plus efficace que les baumes qu’on avait pu lui appliquer à son arrivée ici.

- Ça va aller, souffla-t-elle à son petit frère. Je sais. Merci, Darius.

Quel meilleur sentiment que celui de savoir que quelqu’un veillait sur nous ? A cet instant, Gaïa n’aurait su dire. Alors quand elle vit sa petite sœur, sa petite Octavia, la tête basse, hésitante et gauche, rongée par les remords, Gaïa l’appela doucement, l’attira à elle. La serrant contre son cœur, elle la berça doucement, les larmes menaçant de déborder de la barrière de ses cils. Mais là, avec sa sœur contre elle, sa main dans ses cheveux, Gaïa se sentait plus forte, enfin à sa place de nouveau.

- Octavia, chérie… Je t’aime tellement, ne sois pas désolée. Tout va bien maintenant. Tout va bien.

C’était devenu son mantra depuis qu’elle était arrivée à l’hôpital : « tout va bien ». Oui, tout allait bien, tout devait bien aller.

Tout devait bien aller, car Gaïa allait devenir mère.

Un instant, son naturel facilement irritable reprit le pas sur sa fatigue quand le médicomage lâcha la nouvelle sans prendre de gants. Son regard se durcit immédiatement, les larmes semblèrent refluer ; quoi qu’il se passe, elle était prête à défendre bec et ongles son enfant. La rage qui l’avait fait tenir dans ce hangar, elle la sentait toujours bouillir en elle : cet être à naître, c’était désormais sa raison de vivre, et personne ne se mettrait entre elle et lui.

D’un sourire maladroit mais sincère, elle remercia son frère, son Darius ; il était jeune, encore un peu turbulent, et si innocent… Il ne voyait pas, tout comme elle, le mal de la situation, même si c’était pour des raisons totalement différentes. Et ça lui faisait du bien, à Gaïa, de savoir qu’elle pouvait compter sur sa jeunesse et son engouement.

Mais après ça, il fallut faire face à Tibérius. Gaïa avait pensé à lui, le jour du test, après s’être rendu compte qu’elle était bel et bien enceinte ; elle avait tout de suite su ce qu’il en penserait, quelle réaction il aurait. S’était-elle attendue à un peu plus de compassion suite aux derniers événements ? A dire vrai, non, aussi fut-elle surprise du ton grave mais contenu qu’il employa. Elle s’était attendue à ce qu’il sorte de ses gonds, mais, parfois, elle devait encore trop voir l’image de leur père en lui… Cependant, malgré toute la bonne volonté dont il pouvait faire preuve, les paroles qu’il prononça n’apportèrent aucune soutient à sa sœur, au contraire : Gaïa eu l’impression qu’un gouffre s’ouvrait sous elle.

- A-Attends… Tibérius, non, s’il-te-plait…

Les larmes revinrent immédiatement à la charge. Non, pas ça. Son mariage, Gaïa en avait rêvé toute sa vie, élevée en bonne Sang-Pure. Savoir qu’elle allait épouser Riyadh, fonder une famille, enfin, aboutir à ce qu’on lui avait inculqué depuis si longtemps… C’était ce qui l’avait faite tenir dans ce hangar. Mais elle ne voulait pas que ça se passer de cette façon. Pas ici, pas sur ce lit d’hôpital qui lui rappelait encore trop ce qui s’était passé.

- Tibérius, s’il-te-plait, je t’en prie… murmura-t-elle en lui prenant les mains, le souffle un peu court. Je t’en prie, pas ça, pas comme ça...

Gaïa n’écoutait plus son frère. Elle n’écoutait plus personne ; ni Tibérius qui tentait de se justifier auprès d’elle, et dont elle aurait pu comprendre les arguments si la situation avait été toute autre, ni Thaddeus qui, pour une fois, semblait plus avoir les pieds sur terre que tout le reste de la famille. Perdue, l’esprit soudain comme réduit en poussière, Gaïa se laissa tomber dans les bras de son fiancé et laissa finalement toutes les larmes couler. Ce n’était pas tant son mariage qu’elle pleurait, ni la décision de Tibérius ; c’était davantage la sensation de chute, irréversible, renversante, cette sensation d’être projetée hors d’elle-même et de sa vie, comme si finalement, tout ce qu’il lui restait à faire, c’était de tomber, tomber au plus bas. Parviendrait-elle seulement à se relever après tout ça ?

Seul Merlin pouvait le savoir.

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