Provocation [PV Edward]

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Aelycia & Edward ♥

La sensation de liberté était tout simplement incroyable. Courant à toute vitesse, la magnifique louve au pelage gris perle et aux étranges yeux océans zigzaguait autour des nombreux arbres de la Forêt Interdite. Ses pattes touchaient à peine le sol qu’elle repartait déjà dans un bon prodigieux. Le vent ébouriffait son pelage. Arrivée à la lisière de la forêt, la louve s’approcha d’un buisson et vérifia que personne ne se trouvait dans les alentours : son odorat beaucoup plus développé que la moyenne ne lui fit sentir qu’un lapin effrayé caché dans sa tanière. Rassurée, la louve se transforma et pris soudainement l’apparence d’une jeune femme aux cheveux châtains.
Après avoir repris forme humaine, Aelycia (et oui, c’était bien elle) se revêtis rapidement de son uniforme. Le mois de décembre étant bien entamé, un vent glacial soufflait, et le soleil était caché derrière de grands nuages gris. Lycia ne voulait pas finir frigorifier avec son simple uniforme, aussi avait-elle apportée une écharpe aux couleurs de sa maison qu’elle enroula autour de son cou.
Etre animagus avait beaucoup d’avantages, comme un odorat décuplé, une forme physique plus grande et aussi la rapidité de son corps de loup, mais ça avait aussi quelques inconvénients, comme le fait de ne pouvoir garder ses vêtements pendant la transformation (vous imaginez un loup habillé d’un costume d’écolier ? !). Aelycia devait donc à chaque fois dissimuler ses affaires dans ce buisson pour les récupérer lorsqu’elle redevenait humaine. Il fallait bien faire attention à ce que personne ne les trouve.
Tout de même un peu essoufflée par la course qu’elle venait de faire, Aelycia avait quelques difficultés à reprendre son souffle. Attrapant son sac de cours, la jeune fille se dirigea vers le château. La journée n’était vraiment pas idéale pour lire dans le parc, le vent froid et le temps gris ne donnant pas envie de rester à l’extérieur, mais Lycia avait envie de finir Hamlet, la pièce de théatre d'un auteur moldu qu'elle avait commencer quelques jours auparavant, et c’était impossible à l’intérieur à cause du bruit. La bibliothèque était peu fréquentée mais Aelycia avait envie de prendre l’air, malgré le froid mordant. Elle avait déjà passé les trois dernières heures sous sa forme d’animagus à se défouler dans la forêt, et elle se sentait beaucoup plus sereine, même si elle était encore hantée par de sombres pensées.
Elle ne pouvait s’empêcher de penser à ses parents qui lui avaient menti tous le long de sa vie. Depuis cette découverte, elle avait beaucoup de mal à garder le calme qui la caractérisait habituellement. Elle se réveillait souvent en pleine nuit à cause de cauchemars, et elle se fatiguait plus facilement que d’habitude. Elle avait aussi beaucoup plus de mal à se concentrer sur ses cours ou ses recherches : elle restait toujours bloquée au même point, et cela l’énervait à un point inimaginable. Quand connaîtrait-elle enfin la vérité ?
Enfin arrivée au parc, Aelycia contempla avec un sourire le magnifique endroit. Même si l’hiver commençait, l’herbe était toujours aussi verte bien que moins grasse, et les arbres perdaient peu à peu leur feuilles, sauf un seul. La belle gryffondor se dirigea vers le grand saule pleureur un peu à l’écart du château. Elle s’assit, et se cala le plus confortablement possible contre le tronc géant. Ensuite, elle sortit le livre, ou plutôt le pavé, de son sac, et continua à se régaler de la pièce.

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Edward venait de passer la journée la plus ennuyeuse de sa vie. Tout commença le matin dans la salle commune des Serpentards. A la grande surprise de celui-ci, il n'y eu aucun conflit, aucune dispute, aucune bagarre.
*Dommage...*pensa Edward.
Ensuite, il n'eut que des matières à dormir debout. Deux heures, deux longues heures d'Histoire le la Magie. Cela l'avait déjà à moitié achevé. Mais son calvaire continua avec le cours suivant: Botanique.
*Je crois que je vais devenir cinglé! Mais qu'est-ce que je m'en fiche de son charabia au sujet de ses plantes débiles!*
Son moral remonta légèrement à l'heure du déjeuner. Il n'aurait pas cru qu'un jour il serait aussi heureux qu'Arthur, un de ses amis, lui parle de choses inintéressantes.
Puis, quand l'heure du déjeuner fut finie, il se dirigea vers la salle de potions.
*Enfin un cours où il se passe souvent des choses intéressantes la plupart du temps.*pensa Edward avec un petit sourire.
Mais non, rien du tout, même pas un chaudron qui explose.
Edward cru qu'il allait devenir fou. Il lui fallait sa dose de méchancetés et d'amusements. Quand ses cours furent terminés, il se dit qu'il fallait qu'il fasse quelque chose! Mais quoi?
Il décida d'aller se rafraîchir les idées dans la parc. Quand soudain une révélation lui apparut! Là, assise contre un arbre, une de ses pires ennemis lisait un de ses livres débiles!
*Voilà, j'ai trouvé ma dose de méchanceté et d'amusement pour la journée! Je vais me défouler sur elle! Avec celle-là, il y a de quoi faire!*
Il se dirigea vers Aelycia Swan, une jeune Gryffondor, avec un demi sourire. Il la détestait plus que tout. Elle était toujours là à fouiner sur les affaires des autres. Elle voulait en apprendre plus sur Edward Loiyd? Et bien elle allait être servi.
"Tiens, tiens, mais c'est la plus idiote des Gryffondors! Qu'est-ce que tu fais là Swan? Tous tes amis t'ont lâchés? Ah, mais c'est vrai j'oubliais, tu n'as aucun ami!"
Sur ses mots, il laissa apparaître un sourire satisfait.
*Enfin je peux me défouler. J'espère qu'elle va répondre!*

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Spoiler:

Finalement le calme du parc était parfait pour continuer sa lecture, malgré ce temps qui n’était pas idéal pour ce genre d’activités. En effet, l’humidité ambiante risquait d’abîmer le livre, mais c’était impossible d’être tranquille à l’intérieur, vu qu’aucun élève ne se risquait à sortir par ce temps nuageux et glacial, et donc étaient tous dans l’école. La bibliothèque était bien, de temps en temps, et Lycia aimait énormément l’ambiance studieuse de ce lieu, la poussière qui recouvrait certains ouvrages, l’ancienneté des manuels qui s’y trouvaient… Et puis la bibliothèque était l’endroit ou elle savait pouvoir apprendre une infinité de choses. Mais la douce jeune fille, qui n’était pas si douce que cela, avait besoin d’espace pour survivre. C’était obligatoire. Le fait que son animagus soit un loup ne devait pas être étranger à son besoin constant de se sentir libre, d’être libre de ses choix et de ses actes. Aelycia lâcha un instant du regard les pages recouvertes de mots du livre posé sur ses genoux pour réajuster son écharpe autour de son coup, et resserrer sa cape sombre autour d’elle. Il faisait vraiment froid…

"Tiens, tiens, mais c'est la plus idiote des Gryffondors! Qu'est-ce que tu fais là Swan? Tous tes amis t'ont lâchés? Ah, mais c'est vrai j'oubliais, tu n'as aucun ami!"

Relevant vivement la tête, Aelycia, tout d’abord étonné puisqu’elle n’avait pas sentie l’arrivée de l’individu, jeta un regard noir à cet inopportun qui avait eu la mauvaise idée de la déranger. Elle qui croyait pouvoir enfin être tranquille pour lire, était encore une fois dérangée par quelque chose. Et pas n’importe laquelle : Edward Loiyd. Soit, un serpentard violent, égoïste et vraiment embêtant. L’une des rares personnes capable de faire perdre à Lycia son calme Olympien habituel. Par les Bas rayés de Merlin, elle n’avait pas que ça à faire, se battre contre cette sale vipère !

Soupirant pour montrer à Loiyd à quel point il n’ennuyait et que sa remarque ne lui faisait rien du tout (même si en réalité elle était déjà énervée), Aelycia le regarda un instant avant de rebaisser ses yeux vers son livre, pour continuer sa lecture d’Hamlet. Elle était déjà arrivée à la scène 1 de l’acte III. Avec ce genre de malotrus, seul l’impassibilité fonctionnait, elle devait faire croire qu’aucune des ses remarques ne la touchait, même si cela était difficile vu l’état d’énervement dans lequel Loiyd la mettait.

« Tiens, la vipère est sortie de son trou… Attention, le froid risque de te tuer, Loiyd. Et tu sais bien que je ne voudrais pas avoir ta mort sur la conscience. »

déclara la belle Gryffondor d’un ton froid et légèrement moqueur. Si il la cherchait vraiment, il allait la trouver, ce sale serpentard.

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Edward ne savait pas vraiment si la Gryffondor avait été touché par ce qu'il venait de lieu dire mais il savait à quel point il pouvait l'énerver et c'est bien ce qu'il comptait faire.
« Tiens, la vipère est sortie de son trou… Attention, le froid risque de te tuer, Loiyd. Et tu sais bien que je ne voudrais pas avoir ta mort sur la conscience. »
C'est tout ce qu'elle avait trouvé? Elle était malade ou quoi?

"Je sais que cela te ferais très plaisir, mais je ne veux pas te faire plaisir alors non, le froid ne me tueras pas."

Il fallait bien s'échauffer avant d'être encore plus méchant que ça. Edward connaissait plutôt bien Aelycia. Tout le monde la croyait calme mais lui, il savait la faire bouillir et c'est ce qu'il comptait faire maintenant. Il aimait bien l'embêter ça l'amusait beaucoup. Et puis de toute façon il n'avait rien à faire. Il savait à quel point elle le détestait et c'était bien réciproque. Elle pouvait sortir ce qu'elle voulait elle ne l'atteindra jamais. Ce n'est pas elle, qui fera de la peine à Edward.

Il la regarda avec un sourire en coin, certain qu'il allait bien s'amuser. Il s'ennuyait tellement! Un peu de mouvement de lui ferait pas de mal. Au contraire, cela lui ferait le plus grand bien! Sale Gryffondor!

[HS:Désolé pour ce texte court Embarassé(e)

, mais j'avais pas beaucoup d'idées]

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"Je sais que cela te ferais très plaisir, mais je ne veux pas te faire plaisir alors non, le froid ne me tueras pas."

Soupirant, la jeune gryffondor releva son visage, levant les yeux au ciel. Il ne pouvait pas la laisser tranquille ? Elle était venue ici pour être au calme, pas pour se faire em******* par un Serpentard en manque de distraction. Car c’était bien ça, le côté d’Ae’ qui analysait autrui lui montrait bien qu’Edward n’était là que parce qu’il s’ennuyait. Et même sans ça, elle l’aurait su, puisque toutes leurs joutes verbales, c’était Edward qui les provoquaient lorsqu’il n’avait personne d’autre sous la main. C’est sur que ce n’était pas Aelycia qui allait chercher la confrontation, elle n’était pas folle… Enfin, elle avait plutôt l’impression de le devenir, à cause de ses parents, d’Edward, et de toutes les personnes louches que cette école contenait… Elle avait l’impression que tout se retournait contre elle.

Edward la regardait avec ce sourire en coin dont il avait le secret, qui la mettait dans une rage… incontrôlable. Il était juste énervant. Un microbe qui ne voulait pas la laisser tranquille. Même dans un moment comme celui-ci, ou personne sauf elle n’aurait du avoir l’idée tordue de sortir dans le parc par un tel temps, Edward trouvait le moyen de venir l’ennuyer. C’est sur qu’il était fort, mais juste pour lui pourrir la vie !

« Je m’attendais vraiment à mieux Edward, tu crois vraiment pouvoir m’énerver avec de telles paroles ? Tu te fatigues on dirait. Quand je disais que le froid ne te ferait pas de bien… Tu ferais mieux de retourner à l’intérieur, comme tous les autres. »

Avec un sourire moqueur et un regard provoquant, Aelycia replongea dans sa lecture, tournant la page. Ou du moins d’apparence, car elle continuait à observer les réactions d’Edward. Quand elle disait qu’elle devenait folle… Maintenant, elle se mettait à le provoquer, à quasiment lui lancer un défi, en lui disant qu’il n’était pas capable de faire mieux. Ils la rendaient tous barjo… Franchement, elle devenait suicidaire, si elle continuait comme ça, Edward allait vraiment s’énerver. Mais bon, elle était une Gryffondor, et était censée être courageuse (et inconsciente…), alors c’était normal qu’elle agisse ainsi. Mais comme même…
Elle espérait que le jeune homme allait écouter ses « conseils » et retourner à l’intérieur, comme cela elle pourrait enfin lire en paix. Et dire qu’elle était tout à fait calme il y avait encore quelques minutes…

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« Je m’attendais vraiment à mieux Edward, tu crois vraiment pouvoir m’énerver avec de telles paroles ? Tu te fatigues on dirait. Quand je disais que le froid ne te ferait pas de bien… Tu ferais mieux de retourner à l’intérieur, comme tous les autres. »

Edward savait qu'il devait faire mieux mais il s'entraînait pour le moment avant de vraiment attaquer. Elle voulait qu'il s'énerve? Et bien il allait s'énerver.

"Non merci, je vais plutôt rester ici. Tu dis que tu t'attendait mieux? Et bien il fallait le dire."

Si elle continuait à jouer avec le serpent il allait la mordre. Il fallait qu'il réfléchisse à ce qu'il pouvait bien lui dire. Il y avait tellement à dire sur elle. Il pourrait en faire un roman. Mais à quoi bon lui consacrer des heures? Ce serait du gâchis. Non il fallait trouver quelque chose bien adapter au moment. Il n'avait pas trop d'idées. Qu'est-ce qu'elle l'énervait, en train de lire son bouquin pourri!

"Alors Swan, quoi de neuf?"

Alors il ne savait pas du tout pourquoi il avait sorti ça, mais bon ce n'est pas trop grave il se rattraperait plus tard. Dès qu'elle ne ferait pas attention à ce qu'elle dira. Mais avec la débilité qu'il avait sorti, c'est plutôt elle qui allait le vanner.

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"Non merci, je vais plutôt rester ici. Tu dis que tu t'attendait mieux? Et bien il fallait le dire."

Sa réponse arracha à Aelycia un nouveau sourire moqueur. C’était l’une des pires réponses qu’il lui ait fait, jusqu’à présent. Malheureusement, il ne semblait pas vouloir rentrer. Mais bon, rien d’étonnant là-dedans, Loiyd était comme un serpent, quand il tenait une « proie », il ne la lâchait plus. Mais malheureusement pour Loiyd, Aelycia n’était pas le genre de proie à se laisser battre sans même se défendre, au contraire, et pour l’instant c’était elle qui avait l’avantage. Le dominant était dominé. Malgré leur différence de taille, lui qui était debout et elle assise, Lycia savait qu’elle était celle qui avait l’avantage sur cette joute verbale. Mais la Gryffondor ne se faisait pas d’illusions : cela ne durerait peut-être pas. Après tout, c’était justement le principe de ce genre de discussion (si on pouvait appeler ça une comme ça…) : on ne savait jamais ce qui allait arriver, l’avantage pouvait changer de main en un instant. En fait, c’était un peu comme le poker moldu ! Il fallait bluffer.

Par exemple, Aelycia bluffait, à tout de suite. Ce qu’elle disait, elle le pensait, mais elle faisait croire que le Serpentard l’indifférait, alors qu’en réalité, il l’énervait au plus haut point. C’était pareil pour lui, elle l’énervait sans doute, mais il ne le montrait pas.

"Alors Swan, quoi de neuf?"

A ces paroles, Lycia releva la tête, observant avec un regard étonné Loiyd. Il avait vraiment dit ça ?! Ouah, c’est qu’il était vraiment désespéré… Elle n’avait jamais entendu de remarques aussi nulle depuis… Longtemps. Très longtemps. C’est avec un regard moqueur, encore une fois, et une voix railleuse, que la jeune fille répondit :

« Tu veux peut-être aussi que je sorte le thé et les petits gâteaux, qu’on puisse discuter tranquillement de nos problèmes et de nos petites vies ? »

Soupirant et secouant doucement la tête, Aelycia termina :

« Sérieusement, Loiyd, c’était vraiment nul, ça. Quand je te disais que le froid ne t’allait pas bien… T’aurais du m’écouter ! »

Là, elle n’avait plus envie de lire, mais surtout de se foutre de la gue*** de Loiyd. Elle allait finir par vraiment croire qu’il n’allait pas bien ! C’était quoi cette réponse ? Il aurait tout de même pu trouver mieux ! Mais bon, c’était un Serpentard après tout, on ne pouvait jamais se douter de ce qu’ils réservaient ; des choses les plus cruelles aux plus ridicules…

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« Tu veux peut-être aussi que je sorte le thé et les petits gâteaux, qu’on puisse discuter tranquillement de nos problèmes et de nos petites vies ? »

Edward sentait qu'il bouillait à l'intérieur de lui même. En même temps c'était de sa faute. Il avait sortit une phrase complètement débile. Il ne savait pas trop ce qu'il se passait en ce moment. Il était bizarre. Peut être qu'il était déjà normalement. Mais ces temps-ci c'était fou! Il n'arrivait plus à se moquer et à vanner les gens aussi facilement que d'habitude. Et il ignorait totalement la raison de ce changement. Il fallait qu'il se reprenne et vite! Sinon ça allait devenir catastrophique. Avant, il aurait déjà surement mit Aelycia KO, mais aujourd'hui il séchait complètement. Il se concentra mais sans succès.

« Sérieusement, Loiyd, c’était vraiment nul, ça.

Et il fallait qu'elle en rajoute une couche! C'est bon il le savait très bien, pas besoin de le rabâcher pendant des heures et des heures.

Quand je te disais que le froid ne t’allait pas bien… T’aurais du m’écouter ! »

Encore ça! Ça faisait maintenant trois fois qu'elle lui disait une phrase de ce genre.

"Dis donc Swan, tu sèche? Ça fait trois fois que tu me sors ça. C'est plutôt à toi que le froid ne va pas bien."

Bon c'était pas non plus le top du top mais c'était toujours mieux, que la phrase d'avant. IL regarda Swan toujours en réfléchissant.

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‎"Dis donc Swan, tu sèche? Ça fait trois fois que tu me sors ça. C'est plutôt à toi que le ‎froid ne va pas bien."‎

Eh, mais c’était qu’il s’améliorait le petit ! Euh, petit... Pas vraiment en fait. Mais quoi ‎qu’il en soit, la réplique d’Edward était un peu plus intelligente que la dernière. Bien, ‎bien, ça devenait intéressant. *Mais qu’est-ce que je pense là, il n’y a rien d’intéressant ‎à se battre avec Loiyd !* Se repris immédiatement Lycia. Bon sang, maintenant elle ‎commençait à prendre plaisir à ses confrontations avec le Serpentard, c’est qu’elle ne ‎tournait vraiment pas rond ! Bon, elle savait déjà que ces derniers temps, elle n’était pas ‎dans son assiette, et avait souvent des réactions étranges, mais comme même... Si ça vie ‎n’était pas en train de tomber petit à petit comme le jeu des dominos, elle aurait ‎sûrement agit d’une manière tout à fait différente, n’aurait fait qu’ignorer Loiyd et ‎continuer à lire. Peut-être l’avait-il remarqué justement, qu’elle n’était pas dans son ‎état normal ? Enfin non, il ne fallait pas trop lui en demander non plus, c’était un ‎Serpentard, et en plus c’est lui qui n’allait pas bien, là. Lui qui avait d’habitude une ‎répartie mordante n’était capable de plus grand chose depuis le début de cette ‎conversation. Elle, au contraire, se mettait lui répondre naturellement et sans réfléchir ‎pendant plusieurs minutes pour savoir ce qu’elle allait dire. En fait ça ne devait pas être ‎eux qui allaient mal, mais le monde qui ne tournait pas rond. Oui, c’était bien ça, le ‎monde se détériorait et eux aussi.‎

‎« Que veux-tu Loiyd, ce temps ne semble convenir à personne. Je commence même à ‎envisager de retourner à l’intérieur, ta présence n’étant pas des plus intéressante, si ‎tu vois ce que je veux dire... »‎

Le pire était que Lycia pensait vraiment ce qu’elle disait. Loiyd commençait à lui taper ‎sur les nerfs, et elle avait enfin de finir son livre ! Il ne pouvait pas la laisser tranquille ‎pour une fois ? Autant sa soeur, Jane, était la perle des perles, que lui... Pff. Aelycia en ‎avait marre, voilà tout. Elle voulait qu’il la laisse lire en paix et retourne se déchaîner ‎sur quelqu’un d’autre.‎
Replongeant dans son livre, Lycia continua de lire là ou elle s’était arrêtée. Le problème ‎était que le regard de Loiyd fixé sur elle l’empêchait de se concentrer, et lui donnait une ‎envie de meurtre de plus en plus forte... Bon, rester calme. Ne pas faire attention à ‎l’emm***** juste en face d’elle... Ouais, bah c’était plus facile à dire qu’à faire.‎

Invité

« Que veux-tu Loiyd, ce temps ne semble convenir à personne. Je commence même à ‎envisager de retourner à l’intérieur, ta présence n’étant pas des plus intéressante, si ‎tu vois ce que je veux dire... »‎

"Et bien vas-y personne ne retient puisque personne ne tient à toi."

"Ne te fatigues Swan c'est moi qui m'en vais, tu es moins intéressante et vif dans ta réparti, tu ne m'amuses pas aujourd'hui."

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La présence dérangeante de Loiyd était toujours là, empêchant Aelycia de lire tranquillement, comme elle l’avait prévu initialement. Elle se demandait vraiment comment il pouvait être possible que Jane soit la petite sœur d’Edward, car autant la jeune Gryffondor était une demoiselle emplie de bons sentiments, toujours à l’écoute des autres, mais malheureusement bien trop naïve et influençable ; autant Loiyd masculin était provocateur, méchant, don juan, imbu de sa personne, insupportable... La liste des adjectifs négatifs le qualifiant était infinie, presque du moins, aussi il était plus simple de dire qu’il était le type même de Serpentard cruel et se délectant de la souffrance d’autrui. La réplique qui suivit ne pu que convaincre Aelycia dans son verdict.

"Et bien vas-y personne ne retient puisque personne ne tient à toi."

Cette phrase ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, et contrairement aux autres paroles d’Edward, celle-ci toucha réellement Lycia, qui se figea encore plus si c’était possible. Heureusement, étant habituée à ne montrer aux autres que ce qu’elle souhaitait, la jeune femme garda les traits de son visage dans une immobilité inquiétante, relevant lentement ses yeux clairs vers le garçon au sourire goguenard qui se réjouissait déjà d’avoir pu toucher Aelycia. En effet la jeune Gryffondor avait tout à fait conscience de n’avoir qu’un nombre limité d’amis, et cela était entièrement de sa faute, puisqu’elle limitait ses relations un maximum et n’était véritablement pas talentueuse pour ce qui était des relations humaines. Mais tout de même... Certaines personnes tenaient à elle. Chris, cet indicible bavard, ami d’enfance de Lycia. Arthur, ce Serpentard friand rumeurs et trop stupide pour son propre bien (non, ce n’était pas méchant). Dora, avec qui elle parlait très souvent. Hagrid, le garde-chasse timide mais adorable qui au début n’était qu’une cible de plus, mais qui finalement avait réussit à devenir proche de Lycia. Lysandre, la talentueuse joueuse d’échec à la logique imparable. Et quelques autres encore, de rares personnes qu’Aelycia appréciait réellement et qui comptaient beaucoup pour elle. Ces amitiés étaient précieuses et uniques, et elle n’allait pas laisser Edward se moquer d’elle. D’eux.

« Oh je t’en prie Loyd, ne me compare pas à toi. »

Cette réplique avait mis longtemps à venir, certes, mais Aelycia ne doutait pas qu’elle allait toucher son but. Malheureusement, le grand Serpentard ne resta pas asser longtemps pour répondre. Il sembla (enfin !) écouter les « conseils » de la studieuse Gryffondor pour décider de rentrer, et la laisser enfin en paix.

"Ne te fatigues Swan c'est moi qui m'en vais, tu es moins intéressante et vif dans ta réparti, tu ne m'amuses pas aujourd'hui."

La jeune femme le regarda s’en aller avec un sourire aux lèvres. Elle avait d’une certaine manière gagnée la manche, vu qu’il avait été le premier à tourner les talons et à abandonner la partie. Mais Lycia ne se faisait pas d’illusions, ce n’était ni la première ni la dernière fois qu’ils allaient s’échanger de basses paroles et autres répliques méchantes et viles. Malheureusement, c’était un cercle vicieux, une fois que leur haine mutuelle s’était développée, les deux jeunes élèves n’allaient pas pouvoir arrêter jusqu’à ce qu’ils se perdent de vue, et encore. Aelycia se rappelait clairement que leurs disputes dataient déjà de leur première année, alors même qu’ils n’étaient que des gamins stupides et illogiques. D moins Loiyd l’était, car Lycia n’allait pas avouer ainsi qu’elle avait pu être moins lucide dans le temps.
Ne tentant rien pour retenir le Serpentard (pourquoi l’aurait-elle fait ?!), Lycia attrapa son livre, soupirant d’aise, se détendant peu à peu. Le silence, la fraîcheur du temps qui lui permettait de garder l’esprit serein. Mais surtout le calme. Plus de respiration de trop, plus de paroles agaçantes.

Quoi de plus complet que le silence ? Après tout, on disait bien que c’était la récompense des comédiens, et Lycia en était une, de comédienne. La vie n’était qu’une gigantesque mascarade, avec des acteurs principaux et des figurants. Elle en faisait partie, c'était un fait irréfutable.
Baissant de nouveau les yeux vers le livre qu’elle attendait ardemment de lire depuis des jours maintenant, Aelycia se plongea dans la lecture d’Hamlet, oubliant ainsi tout élément extérieur qui aurait pu la déranger.

FIN

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