Pause Café - « Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L’amertume, sans doute. »
Et voila. Finalement, la routine s'est installée de nouveau après le grand chambardement. Olive ne savait toujours pas si laisser son père se calmer tout seul après l'avoir informé qu'elle s'en allait avait été une bonne chose. Certes, elle n'avait pas eu à essuyer le plus gros de sa colère. Ni n'avait eu à s'expliquer. Cependant, elle n'avait plus été la seule à se murer dans un quasi-silence lorsqu'elle était revenue le lendemain matin aux aurores.
Il ne l'avait pas pistonné lors de sa recherche de boulot. Mais même s'il ne se donnait pas cette peine, le nom de famille était connu. Et cela lui avait facilité la tâche. Le rendez-vous qu'elle avait obtenu s'était déroulé assez rapidement, et l'on s'était contenté de lui demandé ses résultats des ASPIC et de la questionner sur son sérieux. Sur les six ASPIC qu'elle avait présenté, elle en avait obtenu quatre. Sans surprise, la botanique en faisait partie. Les sortilèges aussi, malheureusement, et lorsque Olive avait eut ses résultats, elle n'avait put s'empêcher de se demander si la présence de Tom à l'examen y avait changé quelque chose... Pour le reste des matières, Olive avait surtout obtenu des Acceptables, décrochant un Effort Exceptionnel en Histoire de la Magie. Visiblement, le tout avait convenu à ses supérieurs, et la demoiselle travaillait à présent officiellement en tant que stagiaire dans le service dédié au Magenmagot. Rien de très passionnant à vrai dire. Mais cela convenait à Olive, le travail qu'on lui demandait ne nécessitant pas de réfléchir.
Elle avait aussi trouvé un appartement. Le loyer trop élevé qu'on lui demandait pour les appartements du Chemin de Traverse l'avait amenée à se rabattre, comble de l'ironie, sur le village de Pré-au-Lard. Ce n'était pas bien grand, et situé au dessus de la Poste du village (ce qui expliquait sans doute le prix exceptionnellement bas auquel elle payait son habitation), mais cela faisait l'affaire. Surtout qu'il était loué meublé (pas de meubles à acheter du coup) et qu'on ne lui avait demandé qu'un papier signé de son supérieur, attestant qu'elle était payé et qu'elle pouvait donc régler son loyer à la fin du mois.
Mais tout ce remue-ménage avait eu ses bons côtés. A présent, elle pouvait déprimer chez elle en toute liberté. Elle pouvait s'asseoir sur une chaise et ne rien faire sans que personne ne monte dans sa chambre voir si elle était toujours vivante. Alors Olive appréciait d'avoir fait ces efforts pour s'intéresser à ce qui l'entourait, le temps de changer d'atmosphère. Peu à peu, elle s'était enfermée dans une routine. Se lever à une heure précise, le rituel immuable du matin, son transplanage directement dans les locaux du ministère, et puis le boulot. Trier les dossiers, apporter les rapports de procès à ceux qui les demandait, apporter le café... Mais aussi participer à la pause café. Car sur le coup de dix heures, tout le service se mettait en arrêt, le temps de se reposer quelques minutes et de bavarder de tout et de rien. Tout le service, mais aussi tout le département de la Justice Magique. Cela permettait apparemment de renforcer les liens entre les différents services. Après tout, tout ce beau monde travaillait au même étage alors...
Mais bon, le bavardage n'était plus vraiment le fort d'Olive. Alors, lorsque l'heure de la pause était arrivée aujourd'hui, elle avait délaissé mécaniquement son dossier pour rejoindre la salle où certains prenaient le café. Et, mine de rien, elle s'était assise et avait ouvert le journal qui traînait. Non pas pour le lire. Juste pour qu'on ne vienne pas la déranger. Mais cela ne dissuadait pas tout le monde visiblement...
HJ/ Si t'as une meilleure idée pour le titre, j'suis preneuse o/ La flemme de réfléchir à quelque chose de cohérent pour aujourd'hui...
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#Sujet: Re: Pause café } Pomona Mer 31 Oct - 13:02
"Pomona ?" La principale concernée leva les yeux du dossier qu'elle était en train de classifier. Celui-ci concernait un sorcier skyzophrène, interné à Sainte-Mangouste, dont la deuxième personnalité avait tué toute sa famille et dont la première regrettait – semblait-il – à mort cet acte odieux.
"-Oui ? -Il est dix heures." Remarqua McDowell, l'employeur de la jeune femme tout en tapotant sa montre d'un geste de la main. Pomona, par pur réflexe, jeta à son tour un coup d'oeil à sa montre à gousset. Dix heures tapantes. Christopher McDowell était un homme très ponctuel.
Et il avait également ses petits rituels. À dix heures, c'était l'heure de la pause café, à 13h l'heure du déjeuner, à 17h l'heure du thé... et ses horaires semblaient sacrés pour lui. Même au milieu d'un travail important, il s'interrompait pour satisfaire à ses petites habitudes.
"-Vous voulez que j'aille vous chercher un café. -... et me priver de l'une des seules pauses de la journée ? Merlin non ! Mais toi, tu devrais abandonner ce dossier cinq minutes et prendre une pause, aussi. -Oh ce n'est pas nécessaire... -C'est un ordre, Fitz. Je ne voudrais pas qu'on pense que mes stagiaires travaillent plus que moi." Pomona esquissa un léger sourire et daigna donc, à contrecoeur cependant, refermer le dossier dont elle avait la charge.
La pause café n'éveillait aucun intérêt chez elle. Et pour cause, ne s'étant liée d'amitié avec aucun de ses collègues (quelle idée particulièrement absurde), elle ne trouvait aucun intérêt à perdre du temps à bavarder, une boisson chaude à la main. Elle préférait, de loin, s'acharner à sa classification de dossier, quand bien même il existait bien des activités beaucoup plus passionnantes.
Pomona suivit malgré tout McDowell jusqu'à la pièce commune où tous venaient se caféiniser avant de reprendre le travail. Le patron de la jeune femme ne mit pas longtemps à abandonner son apprentie, ayant repéré l'un de ses collègues, à qui il avait, semble-t-il, quelque chose d'important à dire.
Suivant le mouvement, faute de savoir quoi faire d'autre, Pomona se servit une tasse de café brûlant. C'est alors qu'elle repéra un visage connu, qu'elle ne s'était pas attendue à trouver là : celui d'Olive, assise sur une chaise, en train de lire le journal.
Pomona hésita un instant. Le moins qu'on puisse dire était que la dernière conversation des deux anciennes vert et argent s'était mal passée, et il n'y aurait sûrement pas grand chose à retirer d'une nouvelle discussion.
Cependant, aux vues de ce qu'elle avait appris au sujet de la jeune femme, elle considérait qu'une discussion, même si épineuse et froide, pouvait toujours être utile.
L'apprentie criminologue s'assit donc à côté de Pomona, et la tira de sa lecture, d'une phrase :
"Tu travailles ici, maintenant ?"
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Pause Café - « Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L’amertume, sans doute. »
Ses yeux regardaient distraitement le titre pourtant accrocheur de l'article. Elle avait lu plusieurs fois, sans vraiment chercher à en comprendre le sens, le chapeau de l'article. Et au bout de la sixième fois, Olive n'aurait même pas su dire de quoi traitait la chose. Ce n'était qu'une façon de ne pas paraitre trop étrange à ses collègues au final. De ne pas rester plantée assise, lle regard dans le vague. Car quelqu'un aurait peut être eu pitié et serait venu lui parler dans le but de l'intégrer. Il y avait toujours des bonnes âmes un peu partout... Mais le journal ne suffisait pas apparemment. Car quelqu'un était venu s'asseoir à côté d'elle. Car quelqu'un venait de lui parler.
- Tu travailles ici, maintenant ?
Cette voix lui paraissait familière... Sans prendre la peine de bouger la tête, Olive laissa traîner ses yeux sur le côté. Et puis, Olive retrouva enfin à qui cette voix appartenait. Pomona Fitz. Le fait qu'elle vienne lui parler n'avait rien de très extravagant d'un point de vue extérieur. Elles étaient du même âge, sortaient de la même maison verte et argent et avaient partagé un dortoir pendant sept années. Cela l'était cependant plus lorsqu'on en savait plus. Lorsqu'on savait que Pomona ne parlait pas énormément ni n'était très sociable. Lorsqu'on savait comment leur dernière conversation s'était terminée. Certes, pas horriblement mal. Mais pas miraculeusement bien non plus...
Elle jeta un regard par dessus son journal, légèrement plus réactive. Elle repéra quelques personnes de son service non loin... Dont l'une qui lui adressa un léger sourire. Trop de témoins potentiels de son espèce d'aphasie... Préserver les apparences pour ne pas être embêtée par la suite.
- Dans les Services administratifs du Magenmagot. lui répondit-elle d'une voix calme et sans timbre particulier.
Mécaniquement, elle replia le journal, faisant attention à respecter les pliures originelles. Ceci fait, elle le laissa à plat sur ses jambes avant de poser ses mains dessus. Tournant la tête vers l'ex serpentard, elle se força à continuer la conversation.
- Et toi?
HJ/ Désolée, c'est vraiment tout petit :/ J'ferais mieux la prochaine fois
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Olive était visiblement au plus mal, et le peu que Pomona pouvait avoir de compassion l'invitait à se sentir mal pour elle. Mais modérément, malgré tout. Il ne fallait jamais compter sur l'ancienne vert et argent pour obtenir un brin de gentillesse et d'empathie, la jeune femme se détachait trop de ses émotions pour se le permettre.
Elle fit mine, donc, de ne pas avoir noté le fait que son interlocutrice était tout sauf au meilleur de sa forme, quand bien même cela lui semblait évident. Certes, ça ne crevait pas les yeux non plus, mais Pomona, depuis longtemps fine observatrice de l'âme humaine, savait reconnaître certains signes.
Alors, bien sûr, elle était intriguée. Car telle était sa nature, et car plus elle en apprenait sur celle qui avait été sa camarade de chambre pendant sept longues années, plus ses interprétations la menaient loin.
Pour Pomona, la question n'était pas de savoir ce qui rendait la jeune femme si morose. La question était de savoir ce qu'il lui avait encore fait. Non, Pomona n'avait pas fait le lien avec la mort de Morgan. D'autant moins qu'elle ignorait quele sorte de relation la serpentard et le serdaigle avaient pu avoir. Mais elle était convaincue que cela concernait Jedusor. Il s'agissait toujours de lui.
-Dans les Services administratifs du Magenmagot.
Leur conversation prenait pour le moment une tournure banale. Deux anciennes camarades de classe qui discutaient de leurs parcours respectifs, voilà qui n'avait rien de surprenant ou de franchement étrange, et ceux qui observaient la scène de loin devaient se dire la même chose.
Pourtant, il était fort à parier que toute leur discussion ne se poursuivrait pas sur ce même ton de la normalité. Il n'y avait rien de normal dans leur relation, ni dans le secret qui les liait sans même qu'elles en soient totalement conscientes.
Olive travaillait donc au magenmagot. Voilà un point intéressant qu'il faudrait qu'elle note dans son carnet. Pomona devinait que ce travail n'était pas pour elle le plus épanouissant du monde, et elle était par la même convaincue que ce n'était pas celui qui lui convenait le mieux... Mais quel enthousiasme se trouvait-on à chercher un travail lorsque l'on savait ses jours compté.
...Comment allait-elle aborder ce sujet, d'ailleurs ?
-Et toi?
Autant aller au plus simple avant de mentionner le plus complexe.
-Je suis stagiaire au bureau de criminologie.
Sans lui demander son avis, Pomona prit place à côté d'Olive. Avala une gorgée de son café.
-Qu'est-ce qu'il t'as fait ? Demanda-t-elle à voix plus basse.
Cette question semblait venir de nulle part, mais Pomona était certaine qu'Olive comprendrait. Elle devait comprendre. Et c'était au moins plus direct que de lui demander comment elle allait, alors qu'elle le savait parfaitement.
Pomona regarda autour d'elle. Les membres du ministère (son patron y compris) semblaient trop accaparés par leurs propres conversations pour prêter attentions aux deux jeunes femmes. Tant mieux. Ce genre d'endroit n'était peut-être pas le plus approprié pour ce genre de conversation, mais qu'elle autre occasion aurait-elle de parler à Olive Hornby en face à face ?
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Pause Café - « Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L’amertume, sans doute. »
- Je suis stagiaire au bureau de criminologie.
Ah. Au fond, l'information n'intéressait pas réellement Olive. Si elle avait posé la question, c'était surtout pour meubler la conversation. Pour ne pas paraître trop bizarre aux yeux de ses collègues. Certes, Pomona elle-même n'était pas la personne la plus normale du monde. Et vu le dégré de sociabilité qu'elle possédait, il aurait presque été normal que les deux jeunes filles ne se parlent pas plus que ça. Mais cela, ses collègues ne pouvaient ni le savoir, ni le deviner. Pour eux, elles n'étaient que deux étudiantes, qui avaient partagé sept années durant le même dortoir. Et puis bon, ce n'était pas non plus comme si Pomona était foncièrement antipathique à Olive.
Donc elle travaillait au Ministère. Dans la criminologie. A vrai dire, ce n'était pas vraiment le fait qu'elle travaille ici qui surprenait Olive. C'était... Le fait qu'elle travaille, tout simplement. Elle avait pensé, naïvement sans doute, que Pomona deviendrait femme au foyer après ses études, selon les vœux de ses parents. Mais bon, tout le monde n'écoute pas ses parents. Elle-même en était un exemple d'ailleurs. Si Olive les avait écouté, alors elle aurait passé le reste de son existence cloîtrée dans le manoir de Pollock House. Et elle les aurait sans doute laissé décidé pour elle s'il n'y avait pas eu la mort de ... Fermant les yeux, elle interrompit le court de ses pensées. Les yeux dans le vague, elle observa Pomona boire son café sans y prêter grande attention.
- Qu'est-ce qu'il t'as fait ?
Clignant des paupières, Olive tourna la tête vers l'ancienne verte et argent, surprise que ce sujet soit amené sur le tapis. Elle aurait aimé qu'il n'en soit rien. Ses journées monotones au Ministère lui apportaient une espèce de bulle protectrice, où les informations concernant Voldemort peinait à entrer. La phrase de Pomona, cependant, avait réussi à perturber Olive. Non seulement elle signifiait que son masque n'était pas si imperméable que ça -oh, elle n'en avait jamais vraiment douté - mais en plus, elle abordait un sujet qu'Olive aurait bien voulu oublier, et qui de surcroit faisait remonter de mauvais souvenirs qui y était lié. Elle lui répondit d'une voix laconique, fixant droit devant elle.
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Je vais bien.
Et puis, elle ne put se résoudre à tenir sa langue. Et les mots s'échappèrent, venimeux.
- Toi aussi d'ailleurs, tu as l'air de bien aller. On aurait pu croire que ce ne serait pas le cas... Mais ça n'a pas l'air de t'atteindre plus que ça.
Oui. Car au fond, même si Olive ne se l'avouerait sans doute jamais, elle était jalouse. Jalouse de Pomona, qui avait la vie devant elle. Jalouse d'elle, qui avait été promise à l'homme qu'elle aimait.
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- Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Je vais bien.
Oh si, elle savait parfaitement de quoi Pomona voulait parler, et non, elle n'allait pas bien. C'était même tout le contraire, l'apprenti criminologue y aurait mit sa main à couper.
N'importe qui aurait comprit qu'il n'y avait pas matière à insister, et que si Olive disait qu'elle allait bien, c'était qu'elle voulait éviter qu'on lui pose la moindre question. C'était une invitation à ce qu'on la laisse tranquille...
...Pomona le comprenait de cette manière également. était-ce pour cette raison qu'elle allait cesser d'insister? Non. Pour Olive, et sans véritables raisons valables, elle avait couru beaucoup de risques. Pire, on l'avait torturé, alors elle estimait légitime d'obtenir des réponses à ses questions quand elle en posait, même si son interlocutrice n'était pas à même de comprendre ce qui se trâmait dans son esprit, et devait se contenter de penser que, une fois de plus, sa curiosité était extrêmement mal placé.
Entendons nous bien, c'était entièrement le cas. Sa curiosité était souvent mal placé, et c'était ce sentiment qui, en premier lieu, l'avait mené jusque là où elle se trouvait, mais quand bien même elle aurait fini par trouver son attitude malsaine, il aurait été trop tard pour reculer. Beaucoup trop tard. Elle était allée trop loin, en engageant la parole et la sécurité de trop de personnes pour faire marche-arrière.
Olive ne se doutait pas de tout ce qui se trâmait en arrière-plan, au-delà même du microcosme Jedusor. Il était d'ailleurs tentant de tout lui révéler, afin qu'elle puisse enfin comprendre son attitude, mais cela était bien entendu trop risqué. Volontairement ou non, elle appartenait au camp ennemi.
- Toi aussi d'ailleurs, tu as l'air de bien aller. On aurait pu croire que ce ne serait pas le cas... Mais ça n'a pas l'air de t'atteindre plus que ça.
Riposte vénéneuse, prononcée d'un ton désagréable. De toute évidence, Olive faisait référence à la mort de Morgan.
Pomona savait parfaitement que son attitude, loin d'être celle d'une veuve épleurée, ne jouait pas en sa faveur. Mais dans la joie comme dans la douleur, l'ancienne vert et argent gardait toujours le même masque de parfaite neutralité. Elle avait toujours été incapable de gérer ses propres émotions : éclater de rire ou fondre en larmes? Les deux lui étaient impossibles. Inenvisageable.
La vérité, c'était que la mort de Morgan l'affectait. C'est vrai, ils n'étaient pas en excellents termes, et elle n'avait pas voulu l'épouser, mais sa mort ne le réjouissait pas, bien au contraire. Elle était... triste. Elle ne savait pas l'exprimer, c'est tout.
Qu'on le lui signale sans cesse était exaspérant.
Olive, de son côté, semblait tenir un peu trop rigueur à Pomona de son absence d'émotion. Trop pour que Pomona ne puisse pas ne pas imaginer qu'un détail lui avait échappé.
Pourrait-il y avoir corrélation entre le faible état où elle se trouvait et la mort de Morgan? Il était tenté de le croire. Tout comme il y avait évidente corrélation entre la mort de Morgan et Tom... ...Tout comme il y avait corrélation entre Tom et Olive.
"Crois ce que tu veux." répliqua Pomona qui n'avait pas la moindre envie de se justifier de ce que la mort de son ex futur époux avait eu ou non pour effet sur elle. "J'essaie seulement... de t'aider." Et elle le pensait. Elle ignorait pourquoi elle cherchait toujours à sauver Olive, mais elle y tenait. Elle était la seule, parmi ceux qui se trouvaient sous la coupe de Tom, à lui donner l'impression de pouvoir connaître une quelconque forme de salut.
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Pause Café - « Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L’amertume, sans doute. »
- Crois ce que tu veux.
Bon... Ce n'est pas comme si elle avait vraiment attendu une réponse précise et détaillée. D'ailleurs, sa phrase était bien plus une attaque qu'une question véritable. Elle aurait aimé.. D'ailleurs, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle aurait aimé que Pomona fasse. Ou dise. Qu'elle était désolé? Sans doute l'était-elle réellement. Fitz n'était pas le genre de personne à se réjouir du malheur des autres, à la différence de beaucoup d'autres de leurs compatriotes verts et argents. Elle-même faisait partie de ce lot pourri. C'était d'ailleurs ce qui l'avait attiré à une époque, chez sa camarade de dortoir. Ca, et cette façon mystérieuse qu'elle avait de ne dire que le strict minimum, s'entourant de cette façon d'une aura de mystère qui intriguait Olive.
En fait, la réponse était toute simple. Elle aurait aimé que Morgan ne se marie jamais. Et encore moins avec Pomona, qu'elle appréciait plus ou moins. Et, ô ironie, son souhait avait été exaucé. Jamais Morgan ne connaitrait le mariage puisque, tout simplement, il n'était plus.
- J'essaie seulement... de t'aider.
Olive laissa échapper un soupir. Le pire dans tout cela, c'était qu'elle n'en doutait pas une seule seconde. Tout avait commencé lorsqu'elle s'était confiée, ce soir là. Ce soir où Pomona avait posé sa question, et où elle n'avait pas pu s'empêcher d'y répondre. Et depuis, elle l'avait aidé. Pas toujours de la bonne manière, certes. L'événement qui s'en était suivit avec Daniel n'avait certes pas arrangé les choses. Mais derrière tout ça, la volonté de l'aider était toujours présente. Et c'était pour ça qu'Olive avait renoncer à lui en vouloir, quand bien même elle se refusait à lui faire de nouveau confiance.
- Je sais...
Son regard se perdit dans le vide. Oui, Pomona essayait de l'aider. La cruelle ironie résidait dans le fait que... Plus personne ne pouvait l'aider. Ou du moins, Olive en était persuadée. Il y avait un fossé énorme à franchir pour que Pomona découvre ce qui la maintenant sous la botte de Jedusor. Et même si elle y parvenait un jour, Olive ne voyait pas comment elle pourrait faire changer les choses...
Elle aurait voulu lui dire de laisser tomber. Que de toute manière il n'y avait aucune chance qu'elle n'y parvienne un jour. Elle avait même esquissé un mouvement pour parler, mais ses lèvres s'étaient finalement refermées. Savoir que quelqu'un, au dehors, se battait pour elle avait quelque chose de réconfortant. Alors tant pis pour Pomona. De toute manière, Olive doutait qu'elle aurait modifié en quelque chose la détermination de la jeune femme.
- Moi, j'ai juste abandonné l'idée.
L'idée de s'aider. Parce qu'elle ne voyait aucun échappatoire. Parce qu'elle avait arrêté de lutter.
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#Sujet: Re: Pause café } Pomona Ven 11 Jan - 21:37
Pomona s'était attendue à ce qu'Olive se braque, se moque, ou la somme impérieusement de se soucier de son sort, puisque, il est vrai, elle n'avait au fond aucune raison valable de le faire.
Mais ce ne fut pas ce qu'elle fit. Très bonne juge de la nature humaine, Pomona n'était jamais à l'abri des erreurs, et force lui était d'admettre cette fois qu'elle s'était trompée.
Non, elle ne s'était pas attendue à ce que la jeune femme pique une crise de colère au beau milieu du ministère, elle avait plus de retenue et de self-control que cela, mais elle s'était attendue à ce que son ancienne camarade de dortoir lui demande de lui ficher définitivement la paix...
...Ce à quoi la jeune stagiaire aurait peut-être fini par répondre oui. Elle avait tant subi pour son interlocutrice, qui n'était même pas son amie (qu'étaient-elles l'une pour l'autre, elle n'en avait pas la moindre idée), qu'elle considérait qu'arrêter les frais était peut-être la même solution. Et en même temps, elle ne voulait pas lâcher l'affaire. Pomona Fitz n'était pas du genre à abandonner.
Et la remarque que fit alors Olive n'eut rien pour la dissuader de se mêler de ce qui ne la regardait pas.
"Je sais..."
Une remarque inattendue. Pomona ne l'admettrait pas, mais elle trouvait rassurant d'entendre que ses motivations étaient comprises, et que, d'une certaine manière, Olive passait l'éponge sur ses quelques erreurs. Pourquoi se donnait-elle tant de peine pour son interlocutrice? Elle n'en savait rien, elle ne savait jamais, et ce serait toujours comme ça, sûrement. Jusqu'à ce que l'une des deux finisse inévitablement par y passer. Après tout, elles n'appartenaient pas au même camp.
"Moi, j'ai juste abandonné l'idée."
Abandonner l'idée qu'on puisse lui porter secours ou de se porter secours à elle-même? Dans les deux cas, son propos était plus que défaitiste.
Pourquoi la détresse d'Olive touchait tant Pomona? Elle aurait tout aussi bien pu décider de la laisser dans le pétrin et de se soucier de ses propres affaires, qui étaient déjà au plus mal, mais non. Elle n'en était tout simplement pas capable, en vérité. Sûrement parce qu'il fallait toujours qu'elle aille au bout de ce qu'elle avait commencé.
"Soit, je n'ai pas l'intention de mener pour toi un combat dans lequel il convient que tu luttes toi-même. Mais il n'a pas d'emprise que sur toi... " Elle marqua une légère pause. "Ne baisse pas les armes trop vite... où il aura gagné, et ton âme ne sera pas le seul prix de cette victoire." Oui, c'était peut-être ça qu'elle voulait, dans le fond, et qui la poussait à vouloir aider Olive. Elle la voulait dans son camp.
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- Soit, je n'ai pas l'intention de mener pour toi un combat dans lequel il convient que tu luttes toi-même. Mais il n'a pas d'emprise que sur toi...
Bizarrement, elle avait cru qu'elle insisterait. Elle avait finit par s'habituer à ce lien si particulier qui s'était tissé entre elles deux, sans que ni l'une, ni l'autre n'ait fait quoi que ce soit pour. Certes, cela l'avait agacée. Mais elle s'y était adaptée. Plus qu'elle ne le croyait. Savoir que Pomona... abandonnait, l'abandonnait, lui faisait bizarre. Elle se sentait.. Seule. Oh, elle ne s'était jamais sentie beaucoup entourée depuis que ce marasme lui était tombé dessus. Mais... Sans Pomona, c'était pire encore. Après tout, c'était cette solitude qui avait poussée ses confidences, ce fameux soir, dans le dortoir des verts et argents.
Les sourcils d'Olive s'étaient cependant froncés. Ce que venait de dire Pomona, elle le savait déjà. Et cela l'ennuyait plus qu'elle ne se l'avouait. Oui, Jedusor n'avait pas qu'une emprise sur elle. C'aurait été trop facile sinon. Non, il avait bel et bien un petit royaume sous sa casquette. Un petit royaume, remplis de sujets dévoués. Découvrir que Caleb en faisait partit lui avait fait mal au coeur. Parce qu'il était son ami. Parce qu'elle aurait aimé qu'il échappe à cet enfer. Mais il s'y jetait pourtant de plein gré, et ne semblait rien regretter du tout. A vrai dire, Olive pensait être la seule du groupe qui regrettait quelque chose... Peut être que c'était elle qui était en tort? Qui n'était pas normale? Elle chassa rapidement cette idée de sa tête. Non. Assassiner des gens n'était ni normal, ni bien. Pour quelle cause que ce soit.
- Ne baisse pas les armes trop vite... où il aura gagné, et ton âme ne sera pas le seul prix de cette victoire.
Elle adressa un sourire las et pathétique à sa camarade. fatiguée. Elle était fatiguée de tout cela. Elle aurait aimé qu'on la laisse tranquille, et que rien ne vienne plus interférer dans son existence. Mais ce n'était juste pas possible. Elle soupira rapidement, avant de prendre la parole. Regardant dans le vague devant elle, Olive questionna Pomona, essayant de se détacher au maximum de ses paroles.
- Et si le prix de cette rébellion était ta propre vie, que ferais-tu Pomona?
Oui, que ferait-elle? Olive s'était déjà posé cette question. Plus d'une fois. Si elle était morte en prévenant Morgan du danger au lieu de le tuer, cela aurait-il changé quelque chose? Ce jour-là, elle avait eut peur. Elle avait préférer choisir, égoïstement, sa propre existence. C'était peut être une chose naturelle. Elle n'en savait rien. Et après cet épisode désastreux, elle avait essayer de ne plus y penser. En vain...
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Pomona Fitz
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- Et si le prix de cette rébellion était ta propre vie, que ferais-tu Pomona?
Pomona aurait vraiment aimé être surprise par une telle question, mais il en était évidemment rien. Plus rien ne pouvait la surprendre à ce jour, pas quand il s'agissait de Tom Jedusor, pas quand il s'agissait d'Olive Hornby.
Elle ne faisait que deviner le lien qui unissait Tom et Olive, supposant qu'il était question de chantage, devinant que cela devait concerner sa maladie, sans avoir réussi à saisir toute la vérité.
Qu'ils aient pu, tous les deux, faire le serment inviolable, aurait dépassé sa compréhension... Mais dans un monde où les gens pouvaient venir du futur et où Jedusor allait devenir un seigneur des ténèbres craint et redouté de tous, qu'était-ce qu'un simple serment inviolable, dans le fond?
Qu'Olive craigne pour sa vie n'étonnait pas l'ancienne vert et argent. Il était de plus en plus clair qu'ôter la vie n'était pas une chose que le préfet en chef de serpentard répugnait à faire. Il avait, apparemment, plusieurs victimes à son actif, déjà : McGrow, Morgan...
S'il l'avait vraiment menacé de mort, elle avait effectivement raison de s'inquiéter.
Cela étant... personne n'était à l'abri, pas même elle, et ce même si Jedusor n'avait pas encore deviné ce qui se tramait dans son dos.
Ils risquaient tous leurs vies à se liguer contre lui. Mais Olive peut-être plus encore, car elle lui était proche... parce que, apparemment, elle lui devait quelque chose.
"Si tu ne te rebelles pas, il te tueras de toute façon. Indirectement, c'est tout." Avait-elle tort? Elle ne pensait pas. Il suffisait de voir Olive et l'état pitoyable dans lequel elle se trouvait à cet instant pour comprendre que l'emprise de Jedusor sur elle était déjà en train de la détruire.
Si elle devenait un triste pantin sans pantin dénué de toute âme, ne valait-il pas mieux qu'elle soit morte.
Elle ne pensait pas cela pour être mauvaise, c'était juste... comme ça, malheureusement. A choisir Pomona, elle, préférerait mourir.
"On peut t'aider, Olive... Je peux t'aider." Ne vous demandez plus pourquoi elle insistait comme ça. Elle n'avait peut-être pas beaucoup d'empathie, mais elle ne pouvait pas supporter de voir ce que tout cela présageait, et ne rien faire.
Elle ne voulait pas la voir se précipiter dans l'abysse, et ne pas au moins lui avoir tendu la main. Peut-être n'étaient-elles pas amies, Peut-être Pomona avait-elle tort de tant se soucier du sort d'Olive. Mais puisqu'elle ne changerait pas...
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There's a beast running wild, there's no question. But I fear the wrong monster's released.
[†] Olive Hornby
▌ Messages : 3701 Humeur : En couple avec : On passe sa vie à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où l'on dit adieu à ceux qui restent...
QUI SUIS-JE? Baguette: Bois de Sorbier, 30.75 cm, Crochet de Basilic. Camp: Mal Avatar: Natalie Portman
Pause Café - « Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L’amertume, sans doute. »
Elle attendait donc la réponse de Pomona, pensive. Oui, que ferait-elle? Il y avait tellement de "si" qui s'enchevtraient dans son esprit que celui-ci en devenait confus. Il y aurait eu tellement d'autres manières d'agir que, franchement, Olive se demandait si celles qu'elle avait choisit étaient les meilleures. Sans doute pas, mais de toute manière, c'était trop tard à présent. Elle se consolait en se disant qu'il y avait sûrement des choix bien pires que les siens.
- Si tu ne te rebelles pas, il te tueras de toute façon. Indirectement, c'est tout.
Olive tourna son regard vers la jeune femme à ses côtés, légèrement surprise. Oui, c'était une manière de voir les choses, effectivement. Elle s'attendait plutôt à un oui ou à un non de sa part. Ou à une réponse plus nuancée. Mais Pomona avait choisit de ne pas répondre directement à la question qu'Olive lui avait posé. Mais dans un sens, cela importait peu à la jeune fille. De toute manière, elle n'aurait pu comparer sa réponse avec sa situation. Car Pomona ne savait pas tout, et donc avait un avis pas tout à fait objectif. Alors Olive décida de ne pas insister. Vouloir savoir ce que Pomona aurait fait à sa place était stupide. Car Pomona n'était tout simplement pas à sa place...
Mais effectivement. Quoi qu'elle fasse, Olive finirait par mourir. Chacun finit par mourir un jour d'ailleurs. Mais la mort avait pour elle une signification particulière. Elle avait lutté contre depuis tant d'année, que la perspective de l'abandonner consciemment lui faisait peur, dans un sens. Elle la savait proche. Plus proche que celle qui attendait Pomona, lorsqu'elle aurait prit le temps de vieillir, qu'elle aurait rencontré l'amour et qu'elle aurait sûrement plusieurs enfants et petits-enfants. Olive l'enviait... Comme elle enviait tout ces gens autour d'elle. Et comme elle détestait ceux qui gâchaient la vie qu'on leur avait si généreusement donné. elle finit par détacher son regard de Fitz, s'évertuant à regarder par terre. Cette conversation la dérangeait de par les sujets qu'elle abordait...
- On peut t'aider, Olive... Je peux t'aider.
Elle fronça les sourcils lorsque Pomona évoqua un "on" inconnu. Avant de décider qu'elle n'y apporterait aucune espèce d'importance. Avec Tom jamais loin, sa curiosité était devenu un ennemi qu'elle ne connaissait trop bien. Olive doutait un peu des paroles de Pomona. Elle avait cherché une solution de son côté, bien sûr. Et avait vite renoncé. Il n'y avait pas moyen de dénouer ce serment . C'était clair et limpide.
- Qui sait...
Sans la regarder, Olive se leva et épousseta le devant de sa robe d'un geste méthodique. Il y avait encore quelques minutes de pause. Le fait était, cependant, que cette conversation la chamboulait. Et Olive voulait juste y mettre un terme.
- Je vais passer aux toilettes avant que la pause se termine. Au revoir Pomona.
Elle ne savait pas si elle la reverrait, mais la politesse lui avait dicté ces paroles. Sans doute la reverrait-elle, cependant, puisqu'elle travaillait si proches l'une de l'autre... Et sans lui jeter un autre regard, Olive se dirigea vers la porte et sortit dans le couloir. La direction des toilettes fut celle qu'elle adopta, mais ce ne fut que dans le but de se passer un peu d'eau sur le visage avant de retourner travailler. Et dans sa tête, les idées inculquées par Pomona commencèrent à tourner...
HJ/ C'est fini pour moi J'ai vraiment aimé ce topic, merci /