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 Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)

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Flynn Bennet
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Message#Sujet: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeMer 14 Jan - 12:31

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
La carrière de Flynn ne se trouvait pas réellement au beau fixe, mais c’était normal après son absence pendant toutes ces années. L’homme avait un peu de mal à réellement retrouver sa place dans la Gazette des Sorciers, mais il tentait de se montrer patient. Il devait reprendre sa vie en main, il devait juste tenter de parvenir à ses fins. Si seulement il n’y avait que sa vie professionnelle qui était problématique, l’homme se porterait mieux. Mais il ne savait plus quoi penser de ce qui se passait avec Susann, il ne parvenait pas à déterminer réellement les sentiments qu’il avait pour son amie de l’école de magie. Il aimait passer du temps en sa compagnie, mais une vraie relation lui faisait peur. Enfin, heureusement qu’il arrivait quand même à mettre tous cela de côté pour travailler. Enfin, cela serait bien plus facile si on lui donnait du travail un peu intéressant. Sauf que les articles intéressants à écrire, c’était pour les journalistes qui en valaient la peine. Le seul sujet qu’il avait aimé travailler, c’était le décès d’Olive Hornby. Sauf qu’on ne pouvait pas dire qu’il avait réellement réussit à l’écrire cette article, enfin aujourd’hui il avait tout autre chose à faire.

Un article peu intéressant qui allait se trouvait dans une page au milieu de la Gazette sans que personne ne le voie sans doute, mais il n’avait pas le choix. C’était un sujet bateau et pour son « enquête », Flynn devait rencontrer un certain Dimitri Borodine. C’était son patron qui avait organisé le rendez-vous, il lui avait donné l’adresse du lieu où il devait se rendre et le nom de son rendez-vous. Cela ne faisait peut-être pas très professionnel, mais il arrivait un peu en touriste. Autant dire que cela n’allait pas aider son moral à remonter, mais tant pis. Il n’avait pas le choix de toute façon, s’il ne se rendait pas à son rendez-vous, il allait purement et simplement perdre son travail. Ce n’était pas le moment de perdre son travail, vraiment. Ce fut à l’heure précise du rendez-vous que Flynn arriva devant la maison de ce Monsieur Borodine, il frappa à la porte et attendit qu’il lui ouvre.

« Bonjour, Flynn Bennet, de la Gazette des Sorciers. » Dit-il en tendant la main vers l’homme, pour le saluer. Il espérait maintenant que ce dernier était bien au courant de leur rendez-vous, parce que sinon la situation allait être très gênante pour lui. Déjà qu’il ne se sentait pas vraiment à l’aise, il ne fallait pas ajouter cela en plus. « Puis-je entrer ? »

Flynn aurait tellement donné tous pour se trouver dans un autre endroit à ce moment précis, mais il ne se rendait pas encore compte à quel point c’était dangereux pour lui de se trouver ici. Il ne savait pas encore qu’il allait droit devant des ennuis, mais il n’allait pas tarder à s’en rendre compte. Comme quoi, le destin pouvait bien souvent jouer des tours fâcheux.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeJeu 15 Jan - 20:31


Quand on entre dans la gueule du loup...
D

imitri ne laissait que peu de personnes pénétrer son manoir. Il ne pouvait guère se permettre de faire entrer quiconque dans sa demeure comme dans un moulin, ne serait-ce que par soucis de tranquilité, parce qu'il ne voulait pas que tous sachent ce qui pouvait se tramer chez lui, que parce qu'il savait bien que les Aurors l'avaient dans le colimateur et attendaient la première preuve qui leur serait faite de son lien avec les neo-grindelwaldiens pour le coffrer... Pourtant, quand le rédacteur en chef de la Gazette du Sorcier lui avait proposé de rencontrer l'un de ses journalistes, il n'avait pas refusé, et avait même proposé de lui-même que la rencontre se fasse depuis chez lui. Peut-être une façon pour lui d'écarter toute suspicion, et de faire un pied de nez aux Aurors par la même occasion. Et puis, si la gazette, d'une façon ou d'une autre, s'intéressait à lui, il était primordial qu'il en sache plus, ne serait-ce que pour s'assurer qu'il n'encourait aucun danger. Ni lui, ni les neo-grindelwaldiens. Alors qu'il attendait le journaliste, il ne faisait... rien. Dernièrement, tous ses gestes étaient devenus mécaniques, de même que ses pensées, c'était un fait, il ne se rendait même pas compte, il n'était plus maître de sa propre vie. Il se contentait de vivre et d'agir en automate, comme s'il attendait quelque chose, comme s'il ne vivait plus que dans un but dicté à son inconscient. Sauf qu'il ne se rendait compte de rien, seulement assis dans son fauteuil, un verre de scotch à la main. Enfin, on sonna à la porte, on le tira de sa torpeur. Un sourire de façade s'affichait sur son visage, alors que dans l'encadrement, il voyait le dénommé Flynn Bennet.

-Bonjour, Monsieur Bennet, enchanté de vous rencontrer.
répondit l'homme avec immensément de politesse. avant de s'écarter pour permettre à son interlocuteur de pénétrer à l'intérieur. Suivez-moi, je vous en prie. Il le mena jusqu'à son salon, où il lui offrit de prendre place sur l'un de ses fauteuils. Puis-je vous servir à boire ? Sans attendre sa réponse, il se servit déjà un verre pour lui-même. J'avoue que votre rédacteur en chef a su piquer ma curiosité, en me parlant de ce rendez-vous, il n'a pas voulu me dire grand chose au sujet de l'article sur lequel vous travaillez, je suis curieux de savoir de quoi il retourne exactement.

Et plus encore si cela devait l'incriminer, d'une manière ou d'une autre, même s'il en doutait. Dimitri devait sa pérennité, et le fait d'avoir pu conserver son rythme de vie sans s'être jamais fait prendre aux relations qu'il savait se faire, ces contacts qui, au fil des ans, lui avaient permis de recruter auprès des plus hautes sphères... Et notamment, le rédacteur en chef de la Gazette était un très bon ami au loin. Il pensait donc ne pas avoir vraiment de soucis à se faire. Il fallait seulement espérer que le journaliste ne s'amuserait pas à fouiner dans des dossiers un peu trop... confidentiels, et qui, pour le coup, pourraient véritablement le discréditer.









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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeDim 1 Fév - 21:41

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
Si Flynn avait eu l’occasion de connaître Dimitri Borodine avant, peut-être qu’il aurait remarqué un comportement légèrement différent. Mais ce n’était pas le cas, le journaliste découvrait l’homme qui ouvrait sa porte pour l’accueillir. C’était la première fois que l’homme avait l’occasion de rencontrer Dimitri, cela ne serait jamais arrivé sans son patron d’ailleurs sans doute. Flynn ne savait pas trop quoi penser de ce travail, mais il tenta de se montrer le plus professionnel possible. Il afficha donc un sourire quand l’homme s’adressa à lui, l’accueillant comme il se devait. La politesse était de mise, ils ne pouvaient pas s’en passer. Le journaliste n’avait aucun intérêt à se mettre à dos l’homme avec qui il devait passer les prochaines minutes, et inversement. Ce n’était pas pour autant qu’il appréciait énormément Dimitri, il n’avait en réalité aucun avis sur sa personne. Puisqu’ils allaient sans doute discuter un moment ensemble, ils allaient avoir l’occasion de se connaitre, mais c’est tout. Flynn passa le pas de la porte, invité par son hôte à entrer. Il le suivit jusqu’au salon, s’installant dans un des fauteuils quand Dimitri l’y invita.

« Avec plaisir. »
Se contenta-t-il de répondre quand l’homme lui proposa de boire un verre. Normalement, le journaliste ne devait pas vraiment boire pendant qu’il travaillait, ce n’était pas sérieux. Mais puisqu’il lui proposait un verre, il n’allait quand même pas refuser. Il n’était pas un grand consommateur d’alcool, du moins ça ne lui réussissait pas trop, mais cela allait permettre de détendre un peu l’atmosphère. Non pas qu’elle était tendue, mais Flynn ne se sentait pas forcément à l’aise. « Nous sommes en train de travailler sur les sorciers comme vous, ceux qui ont parfaitement réussit leurs vies. » Flynn espérait se montrer assez professionnel, mais à la base il peinait à apprécier cet article. « Il semble que mon patron souhaite énormément que vous participiez à cet article, il a énormément d’estime pour vous. »

Et une manière comme une autre de caresser l’homme dans le sens du poil. Le regard du journaliste observa un peu le salon dans lequel ils se trouvaient, pas vraiment pour une raison précise. C’était une habitude de journaliste curieux, il ne pouvait pas s’empêcher de laisser ses yeux se balader. Mais il ne regardait rien de précis et ne voyait rien. Heureusement pour le moment, parce que Dimitri avait énormément de chose à cacher. Cela ne serait pas très bon pour le journaliste de tomber sur des choses compromettantes.

« Cela ne vous dérange pas si on parle donc un peu de vous ? »
Si cela n’avait tenu qu’à Flynn, l’homme se serait contenté d’expédier le rendez-vous et de rentrer chez lui. « Est-ce que vous pouvez me raconter un peu ce que vous faites dans la vie ? »

En plus de cela, il ne connaissait rien de la vie de Dimitri Borodine, ça n’aidait en rien son investigation. Heureusement que ce rendez-vous était justement là pour cela.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeMar 3 Fév - 18:55


Quand on entre dans la gueule du loup...
I

nviter un total inconnu dans l'intimité de son "foyer",  ce n'était guère plus dans ses habitudes depuis longtemps. Il ne recevait plus chez lui, depuis qu'il s'était installé en Angleterre, tout du moins, que les néo-grindelwaldiens qu'il avait décidé de compter parmi ses invités. Il se faisait discret dans le but de ne pas trop attirer l'attention sur lui et son organisation. Certes, en entrant chez lui, il n'était pas flagrant qu'il était un criminel avéré, on ne trouvait pas d'armes exposées sur la cheminée, ou de têtes de ses victimes empaillées aux murs, mais mieux valait toujours demeurer prudent ? Pourquoi ce volte-face, alors ? Pas seulement parce que le rédacteur en chef de la Gazette du Sorcier avait lourdement insister, mais aussi parce que les néo-grindelwaldiens étant désormais plus puissants, il était une bonne chose qu'il reparaisse en public, et ne passe pas pour cet homme mystérieux isolé du monde magique. Un article sur sa personne, qui en dévoilerait un peu de sa vie (bien sûr uniquement les informations qu'il accepterait de communiquer), ce serait le parfait moyen de lever tout doute de passer pour l'homme exemplaire qu'il n'était pas. La boisson que Dimitri servit à Flynn n'eut guère à contenir le moindre poison, donc, et l'homme se contenta de siroter son propre verre en regardant le journaliste droit dans les yeux, attendant qu'il lui pose ses questions. Il s'autorisa un sourire quand Flynn remarqua que son supérieur avait beaucoup d'estime pour lui. Il appréciait le compliment, même s'il n'était pas sans savoir cela. Il avait conscience d'être dans les petits papiers de cet homme et, très clairement, il en  était plus que satisfait. Cela lui permettait d'envisager un semblant d'influence sur l'un des médias sorciers les plus importants de Grande Bretagne, c'était loin d'être rien.

-Je crains malheureusement ne plus avoir grand chose de palpitant à raconter à mon sujet.
remarqua-t-il d'un ton faussement humble. Je ne suis jamais qu'un retraité qui vit sur les restes d'une carrière bien remplie. Ça... et il était à la tête de la plus dangereuse organisation criminelle du moment...  Enfin, il n'en était plus vraiment à la tête, quelqu'un était passé au-dessus de lui, mais ça, il ne s'en rendait pas compte. Je suis ce qu'on appelle un self-made man, je suis parti de rien, et j'ai tracé ma voie. Je suppose que vous vous êtes déjà renseigné à mon sujet. J'étais avocat. J'ai officié un temps à Sofia, avant de venir m'installer ici, à Londres.

Bien sûr, il gardait pour lui les raisons de son départ précipité à la retraite. Préciser qu'il avait abandonné sa carrière pourtant brillante pour rejoindre les rangs de Gellert Grindelwald, jusqu'à devenir son bras droit, et le remplacer après sa défaite contre Albus Dumbledore , c'était un détail qu'il gardait pour lui. Pour des raisons plus qu'évidentes. Bien sûr, il se doutait que si Flynn était l'excellent journaliste que son patron lui avait dépeint, il n'en resterait pas là, et lui poserait encore bien des questions. À lui de se montrer convaincant. Et de le mener où il fallait.





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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeLun 23 Fév - 20:05

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
Flynn ne savait vraiment pas si sa conversation avec Dimitri Borodine allait être intéressante, il n’était pas là parce qu’il avait envie de l’être, mais parce qu’il n’avait pas le choix. Mais puisqu’il n’avait donc pas le choix, l’homme n’avait pas de raison de prendre cet exercice par-dessus la jambe. Il avait besoin de prouver qu’il était un bon journaliste, qu’il était capable de pondre des articles convenables et d’être un bon journaliste. Flynn manquait cruellement de confiance en lui, il devait donc faire en sorte que cet entretien avec l’ancien avocat soit un bon point pour lui. D’ailleurs, l’homme ne tarda pas à mentionner sa carrière d’avocat. Il était le genre d’homme à être partit de rien pour arriver au sommet, ceux qui s’était construit seul. Flynn avait eu l’occasion de se renseigner un peu sur l’homme et donc de voir un peu sa carrière. Il devait bien avouer qu’il était impressionné par tout cela, il pouvait même l’envier presque. Cet homme avait eu une grande carrière, contrairement à lui qui avait le sentiment de rester en bas de l’échelle.

« Vous êtes peut-être un retraité, mais vous avez eu une grande carrière. C’est cela qui m’intéresse. » Commenta-t-il en prenant des notes de chaque chose qu’ils échangeaient. Il n’avait pas l’intention de faire les choses à moitié, donc il devait se montrer sérieux et prendre ces notes. « Je me suis renseigné sur votre carrière en effet. Cependant, pardonnez ma curiosité, quel est la raison de votre venue en Angleterre alors que vous aviez une si belle carrière. »

Flynn se doutait bien qu’il était curieux, mais c’était justement son métier qui faisait cela. Il devait écrire un article sur Dimitri Borodine, il devait donc en apprendre plus sur lui. Alors forcément, il fallait s’attendre à ce qu’il pose plusieurs questions au vieil homme. C’était son travail après tout, il ne pouvait pas faire autrement. Et encore, l’homme se contentait pour le moment de question globale, de chose qu’il aurait peut-être pu découvrir par lui-même. Il était loin d’aborder les sujets délicats dont il n’avait même pas conscience. Il était bien loin d’imaginer que l’homme qu’il avait sous les yeux était le chef de la plus grande organisation criminel du moment. Enfin chef, tout était relatif, mais bien sûr Flynn ne savait rien (pour le moment).

« Et que faites-vous de vos journées à présent, maintenant que vous êtes à la retraite ? »

Flynn devait bien avouer qu’il peinait lui-même à savoir ce qu’il pourrait faire quand il serait à la retraite. Sans doute la même chose que lors de sa pause professionnelle, donc rien. Honnêtement, Flynn n’était pas vraiment excité à l’idée de se retrouver en retraite. Heureusement, il avait le temps avant de se retrouver dans cette situation, du moins normalement. Il avait encore quelques années devant lui, sauf s’il ne parvenait pas à remonter concrètement la pente dans sa vie professionnelle. A moins que sa vie sentimental ne prenne un tournant différent, ce qu’il aimerait bien en réalité, il ne se voyait pas vraiment capable de supporter ses vieux jours.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeMer 25 Fév - 14:51


Quand on entre dans la gueule du loup...
L

e regard de Dimitri passait de son interlocuteur au carnet qu'il avait entre les mains, et dans lequel il ne cessait de prendre des notes, s'appliquant visiblement et scrupuleusement à ne laissait échapper aucun détail de leur conversation, l'homme allait devoir se montrer d'autant plus prudent, c'est une certitude. Certes, il était rôdé à cet exercice, qui consistait à présenter une façade aimable et en tous cas moins que dangereuse pour qu'on ne se méfie pas de lui. Mais était-ce pour autant qu'il ne devait pas à chaque fois redoubler de prudence ? Non, d'autant plus que son esprit tout entier, un rien automatique, dernièrement, paraissait régie par la nécessité absolue de sauver à tous prix les apparences. Il allait absolument falloir qu'il ne se rende compte de rien, et que lui ne se laisse pas piéger par des questions tendancieuses sans avoir voulu l'être.... ou volontairement équivoques. Il allait devoir être irréprochables... Mais si lui l'était, était-ce pour autant qu'un indice quelconque, auquel il n'aurait pas songé, ne pourrait pas venir gâcher l'entièreté de ses efforts?

La nouvelle question qu'il lui posa pouvait effectivement le prendre au dépourvu s'il n'avait fort heureusement pas eu souvent l'occasion de réfléchir à quoi répondre, jusqu'à avoir une excuse tout à fait convenable à fournir. Car évidemment, les raisons qui l'avaient menées jusqu'en Angleterre étaient tout sauf avouables... Tout comme les raisons qui l'avaient poussées en définitive à abandonner sa carrière d'avocat, quand bien même celle-ci était au meilleur fixe. Fort heureusement, quand son chemin avait croisé celui de Grindelwald, il était déjà en âge que l'on ne trouve pas trop suspect qu'il veuille raccrocher la robe, et qu'il décide de vivre ses rentes. Rien ne l'attachait à l'Angleterre, et si cela n'avait tenu qu'à lui, jamais il n'y aurait mis les pieds, tant il trouvait très peu d'attrait ne serait-ce qu'à la Grande-Bretagne. Mais c'était en Angleterre que leurs ennemis, ceux qui avaient mis fin au règne de Grindelwald, se trouvaient, et puisqu'il s'agissait, en reprenant le flambeau, autant de poursuivre les nobles dessein de Grindelwald que de se venger de leurs ennemis, ils étaient bien mieux ici. Évidemment, puisqu'il ne pouvait pas admettre être le chef de fil des neo-grindelwaldiens, il avait bien fallu qu'elle trouve autre chose.

-Mes raisons vont vous sembler bien romanesques... et banales à la fois, je le crains. Je me suis installé ici pour les beaux yeux d'une femme. Qui nous a quitté depuis.
Il baissa les yeux, ménageant son petit effet. En vérité, s'il y avait bien eu une femme en Angleterre, il l'avait rencontré après avoir déménagé... mais ce n'était jamais qu'un détail chronologique, à présent. Et ma vie de retraité va sans aucun doute vous ennuyer. Je lis beaucoup, j'embarrasse mes amis de ma présence. Il marqua une pause. Je chasse, de temps à autres... Pas forcément des animaux. Mais il ne gardait de trophées que ceux des animaux.





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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeMar 24 Mar - 21:44

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
Le but de Flynn était évidemment d’en savoir plus sur l’homme qu’il avait sous les yeux. Et pour cela, il devait en apprendre plus sur sa vie et donc lui poser des questions. Ce n’était pas pour rien que le journaliste questionna l’homme sur son arrivé en Angleterre. Evidemment, ce dernier n’imaginait pas une seule seconde qu’il puisse avoir des mauvaises raisons d’être venu, que l’homme sous ses yeux était quelqu’un de mauvais. Flynn était loin de croire cela, il n’avait pas l’ombre d’un soupçon. Pour le moment en tout cas, parce que c’était fort probable que les doutes viennent prochainement. Pour l’heure, il se contentait de poser de simple question afin de pouvoir connaitre un peu plus la vie et la personnalité de Dimitri. Ce n’était pas lui qui avait eu l’idée de cet article, il se contentait simplement de suivre les « ordres ». Mais il prenait son travail au sérieux et se donnait à fond pour ce papier, surtout qu’il était quand même un peu en porte-à-faux à son travail. Pendant des années, Flynn n’avait pas écrit un seul article pour la Gazette à cause de la mort de sa femme, maintenant il tentait de reprendre du poil de la bête. Et donc de reprendre une place convenable parmi ses camarades journalistes. Ce papier était donc très important pour sa carrière, même si c’était quand même un petit sujet.

Flynn avait donc questionné l’homme sur les raisons qui l’avait poussé à arrêter sa carrière et se rendre dans un pays étranger. Evidemment, le jeune homme ne se doutait pas une seule seconde de la vraie raison, de ce qui avait vraiment poussé l’homme à quitter son pays pour un autre. Ce dernier répondit à sa question, mentionnant une femme. Cela ne pouvait que toucher le journaliste, puisqu’il avait perdu la femme pour qui il avait quitté son pays. Ce dernier plongeait donc complètement dans son histoire, n’imaginant pas une seule seconde qu’il puisse mentir. Quels intérêts avait-il de mentir de toute façon ? Aucun évidemment.


« Je suis navré pour votre femme. »
Il n’avait aucune idée si l’homme s’était uni à la fameuse femme qui l’avait conduit jusqu’en Angleterre, mais cela n’était qu’un détail au final. Le plus important, c’était que Dimitri était veuf, tout comme lui. Un point commun qui ne pouvait pas laisser de marbre Flynn. Cependant, l’homme avait assez rapidement enchaîné sur ses activités de retraité, permettant de ne pas rester trop longtemps sur le sujet de cette femme qui avait disparu. « J’ai vu vos trophées de chasse effectivement. » Il les avait remarqué quand il était entré dans le salon, parce qu’il avait pris le temps de bien tout observer. « Est-ce vous qui avez chassé tous ces animaux ? »

Une façon de poursuivre cette conversation. Mais quand Flynn posait la question, il s’intéressait sincèrement à la réponse. Et cela même s’il n’attendit pas bien longtemps avant de reprendre.

« Vous n’avez jamais envisagé de reprendre une carrière professionnelle ? »

Pendant des années, le journaliste n’avait pas travaillé, il devait bien avouer que c’était difficile de reprendre. Mais en même temps, cela faisait énormément de bien quand même.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeJeu 26 Mar - 17:20


Quand on entre dans la gueule du loup...
I

l semblait à Dimitri entendre des accents de sincérité (bien plus que celle dont lui-même ferait preuve tout au long de cette interview, puisqu'il tentait du mieux possible de se préserver lui-même) dans ses condoléances, quand il les présenta à l'homme qui, au fond, n'avait plus qu'un nombre infime de souvenirs de la femme dont il était le veuf. Certes, c'est vrai, il l'avait aimé... Le temps que cela avait duré, et ça n'avait pas duré bien longtemps... Mais c'était toujours une bonne planque, et parler du fait d'avoir perdu sa femme attirait la compassion d'autrui, ce qui n'était pas un mal non plus. Parfois, ces condoléances étaient un peu forcées, au nom de la simple bienséance, mais Flynn Bennet, lui, avait l'air de véritablement y croire. Peut-être parce qu'il avait vécu une expérience similaire ? Peut-être, mais cela, Dimitri ne pouvait rien en savoir, il se contentait de présumer sans être véritablement sûr de rien, incapable d'être sûr de quoi que ce soit. En définitive, le leader (qui ne l'était plus vraiment) des neo-grindelwaldiens se contenta d'un léger sourire de remerciement avant de se concentrer sur la nouvelle question de son interlocuteur.

-Il y a d'autres trophées à l'étage. Je pourrais vous faire visiter, si cela vous intéresse.

Dimitri Borodine était un grand flagorneur, c'est l'évidence, il aimait à garder des traces de tout ce qu'il considérait comme étant ses exploits. Pour ses victimes aussi, il avait pour habitude de garder des trophées, mais il ne les accrochait bien sûr pas à ses murs (quoiqu'il l'aurait sans doute fait si cela n'était pas risqué), il les enfermait consciencieusement dans un tiroir : une pièce de vêtement, un bijou... un souvenir en tous cas de ses exploits passés enfermés à double tour... à l'étage qu'il proposait justement de faire visiter. Après tout, quand on ne savait pas, même tomber sur ces preuves n'avait pas grand chose de compromettant. Pourtant, il commettait certanement une erreur en proposant si légèrement à son interlocuteur de découvrir les autres recoins de son imposante demeure. Puis vint une nouvelle question qui occulterait peut-être la première.

-À vrai dire, non. Je suis parfois nostalgique de mon travail, mais si on m'appelait de nouveau à la barre aujourd'hui je ne vaudrais pas plus que le plus piètre des radoteurs.
se permit-il de plaisanter alors même qu'il avait en vérité une bien plus haute opinion de lui-même que celle qu'il laissait deviner à travers ses propos.

La vérité, c'est qu'il était bien assez occupé pour ne pas vouloir en plus s'embarrasser d'un travail. Jouer les dignes successeurs de Grindelwald (ou être aux ordres de qui était finalement son digne successeur) était un travail de tous les instants. Il ne pouvait pas se permettre de s'embarrasser d'une activité complémentaire. Il fallait pouvoir être disponible dès qu'il y avait un problème, il fallait pouvoir officier sur le terrain dès que la situation l'imposait, il fallait pouvoir se rendre où ses obligations le menaient sans aucune autre obligation. Et tout en conservant une image publique digne (à laquelle cette interview pourrait contribuer), il fallait savoir se montrer tout de même assez discrets...





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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeVen 17 Avr - 11:19

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
Flynn devait bien avouer qu’il était content d’avoir changé complètement de sujet avec Dimitri, qu’ils ne continuent pas de parler du décès de sa femme. Parce que cela ne pouvait que lui rappeler le décès de sa propre femme. L’homme était jeune encore et pourtant, il était déjà veuf. En un sens, on pouvait bien penser qu’il était justement jeune et qu’il avait l’occasion de refaire sa vie. Mais les choses n’étaient vraiment pas aussi simples. Ce n’était pas qu’elle ne voulait pas, mais ce n’était pas évident de rencontrer quelqu’un et d’oser se lancer dans l’aventure. Par chance, ils avaient rechangé de sujet. Flynn appréciait vraiment le fait que le vieil homme lui propose de visiter l’étage de sa maison pour voir les autres trophées. Au fond, il n’avait sans doute pas besoin de les voir, mais c’était quand même intéressant. Après tout, l’homme était là pour écrire un article, mais ça ne l’empêchait pas de découvrir un peu plus la vie de ce Dimitri sans pour autant rester dans les convenances journalistes.

« Avec grand plaisir. »

Répondit-il donc. Ils auraient sans aucun doute l’occasion de faire le tour après. Evidemment, le journaliste ne se doutait pas que c’était justement là un jeu dangereux. Qu’il ne fallait pas qu’il découvre des choses compromettantes sur l’homme avec qui il discutait. Mais Flynn, pour sa défense, était bien loin de se douter que Dimitri puisse être à la tête d’une des plus grandes organisations de mage noir. Même si finalement, il n’y était plus vraiment à sa tête. Non, il ne pouvait vraiment pas imaginer cela.

« Je suis certain que vous vous sous estimez. »
Répondit-il, même si concrètement il dépassait le stade de simple journaliste dans cette conversation. Au fond il ne savait rien de Dimitri en plus, il ne pouvait pas vraiment assurer qu’il puisse être capable de reprendre sa carrière d’avocat. « Pour tout vous dire, j’ai arrêté un temps le journalisme. » Flynn ne savait même pas pourquoi il commençait à parler de lui comme ça. Il n’y avait aucune raison qu’il mentionne sa propre expérience, il n’était pas là. D’ailleurs, il oubliait clairement qu’il était là pour le travail. « C’est difficile, mais je reprends ma carrière en main. J’ai cru que j’allais être dépassé par les jeunes, mais finalement ce n’est pas si difficile que cela. »

Evidemment, l’homme ne pensait pas ça constamment. Il y avait des moments où il se disait qu’il aurait mieux fait de ne pas reprendre son travail, qu’il aurait été préférable qu’il reste chez lui à broyer du noir. Ce n’était clairement pas facile de reprendre le travail après tant de temps sans avoir fait quelque chose, mais il fallait le faire. Du moins pour Flynn, qui était encore jeune. Forcément, Dimitri s’était différent. Il avait bien plus d’année en plus. Enfin, pour le coup, Flynn ne se montrait quand même pas des plus professionnels en parlant de lui-même. Comme si une personne comme Dimitri pouvait sincèrement en avoir quelque chose à faire de sa vie en plus.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeSam 18 Avr - 21:20


Quand on entre dans la gueule du loup...
D

imitri était clairement trop aventureux et, surtout, il était particulièrement présomptueux, car sa demeure recelait quelques secrets sur lesquels il valait mieux que personne ne tombe... Quoique certains ne sauraient sans doute pas repérer les signes... mais ils seraient bien plus évidents à d'autres, et Flynn, tout journaliste qu'il était, faisait de nature partie de ces autres, puisque sa curiosité naturelle, son esprit de déduction, et son aptitude à se poser les bonnes questions pourraient plus que fortement lui nuire. Enfin, sitôt qu'ils en auraient fini avec cette conversation d'usage, ils iraient donc visiter un peu son manoir, et Dimitri pourrait très bien finir par le regretter, il ne le savait pas. Il commençait à apprécier son interlocuteur, pour tout dire. Il était plus que convaincu qu'ils n'avaient pas les mêmes convictions, modes de pensée et aspirations, mais il avait le mérite de ne pas être complètement inintéressant.

D'ailleurs, Dimitri apprécia que le journaliste ne se contente pas de lui poser questions sur questions à son sujet, mais prenne le temps de parler un peu de lui. Dimitri aimait savoir à qui il avait affaire. Plus on en savait sur son interlocuteur, plus il était possible de garder l'avantage. Et même si leur discussion ne tenait en rien de l'affrontement, c'était toujours une bonne chose que d'apprécier ses avantages quand il pouvait y en avoir. Au nom de cet état de fait, mais aussi de cette sincère curiosité qu'attisent les conversations comme celles-ci, qui savaient être agréables sans avoir besoin de se forcer. Flynn avait, un temps, abandonné le journalisme. Pourquoi donc ? Qu'avait-il bien pu se passer dans sa vie pour que, si jeune, il abandonne son travail ? Dimitri, bien que conscient qu'il allait fortement être indiscret, avait bien l'intention de creuser la question, afin d'avoir le fin mot de cette affaire. Mais avant, une petite formule de politesse.

-Si vous considérez dors et déjà ne plus appartenir à la jeunesse, je crois que j'ai déjà un pied dans la tombe.
Ce n'était pas le moins du monde un constat pessimiste, loin de là, c'était tout bonnement un trait d'humour, que l'on avait le droit d'apprécier ou non. Sans vouloir être indiscret... Pourquoi avoir arrêté un temps le journalisme ?

Peut-être ne lui répondrait-il pas et se contenterait-il de le trouver effectivement indiscret, mais au prix de ses quelques confidences, même si ces confidences n'étaient pas forcément grand chose, peut-être Flynn se montrerait-il plus prompt à parler et à se livrer. Ce serait parfait ainsi, il aurait le sentiment d'avoir à l'avenir un moyen de pression sur son interlocuteur... Il n'avait pas l'intention de s'en servir (pour l'instant), il n'en avait surtout pas de raisons, puisque les choses se passaient au mieux. Mais on est jamais trop prudent. C'était dans sa manière de procéder au quotidien, et avec tout le monde. Et quelque chose en lui, par ailleurs, l'invitait à encore plus de prudence qu'autrefois, comme si trahir son secret engendrerait presque immédiatement sa propre mort. Quoi qu'il n'était pas forcément prudent et avisé d'inviter le journaliste à se rendre dans une autre pièce que celle où ils se trouvaient présentement.





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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeJeu 14 Mai - 0:13

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
Les journalistes n’avaient normalement pas de raison de parler de leurs propres vies quand ils se trouvaient en interview. Ils devaient se concentrer sur la personne qu’ils étaient venus interroger. Sauf que Flynn ne pouvait pas garder ce qu’ils pensaient pour lui, de faire des rapprochements avec sa propre vie. Il appréciait cette conversation qu’il avait avec Dimitri, cela avait tendance à le pousser plus facilement à parler de lui. Il avait donc mentionné le fait qu’il avait arrêté le journaliste pendant un temps, se contentant de mentionner une partie de sa propre histoire. Il ne pensait pas vraiment que l’homme allait rebondir dessus, il ne s’y attendait pas. Il se contenta d’ailleurs dans un premier temps de rire à la remarque de l’ancien avocat sur son âge et le fait qu’il avait déjà un pied dans la tombe. Evidemment, Flynn ne pensait pas du tout de cette manière. Il avait simplement tendance à se considérer plus vieux que ce qu’il était normalement, après tous ce qu’il avait vécu. Et encore, il n’avait sans doute pas vécu plus que certaines personnes. Il avait simplement des cicatrices qui peinaient à se refermer et qui avait le don d’installer un poids sur ses épaules. Après son trait d’humour, Dimitri revint donc sur le fait qu’il avait abandonné pendant un temps le journalisme. Flynn ne savait pas vraiment s’il avait envie d’en parler, même s’il apprécier cette conversation. Et puis finalement, il se lança.

« J’ai perdu… ma femme et mon fils. Elle est morte en couche et lui en même temps. »

Ce n’était pas un secret après tout, toutes les personnes qui le connaissaient un peu savaient cette histoire. Il pouvait difficilement le cacher de toute façon. Même si cela commençait à dater un peu, l’homme était quand même encore énormément perturbé par le décès de sa femme. Et la disparition de Susann n’avait clairement pas aidé à ce qu’il aille mieux. Est-ce que cela lui ferait du bien d’en parler à un inconnu, sans doute pas non. Mais au moins, il avait expliqué un peu la situation à l’homme et ce dernier allait pouvoir sans doute lui faire plus confiance. C’était une bonne chose après tout de se confier sur sa propre vie, même si Flynn n’avait aucun secret à tirer de Dimitri (du moins, c’était ce qu’il pensait).

« Est-ce qu’on peut aller visiter un peu les autres pièces de votre demeure ? »

Ce n’était pas pour rien que le journaliste posait cette question maintenant. Ils auraient pu continuer de discuter encore un moment, sauf qu’il n’avait aucune envie que la conversation tourne de trop autour de lui. Il n’avait pas spécialement envie de parler un peu plus du fait qu’il était veuf, qu’il souffrait encore de la perte de sa femme et de son fils. Alors, autant qu’ils passent à la suite et le journaliste avait bien envie de voir les autres pièces. Même si cela allait sans doute signer un trait sur les soucis qu’il allait avoir dans le futur, parce qu’il allait voir ce qu’il ne devait pas voir.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeJeu 21 Mai - 18:26


Quand on entre dans la gueule du loup...
C

onnaître de l'autre des informations intimes, qu'elles soient seulement personnelles ou, mieux encore, était toujours une excellente chose, du point de vue de Dimitri. On ne sait jamais à qui l'on peut avoir affaire et, dans le doute, se munir de quelques armes à l'encontre de son interlocuteur n'était jamais un mal... Oh, Dimitri n'avait rien (pour le moment) contre le journaliste de la Gazette du sorcier, mais on est jamais trop prudent, et pour la peine, il était plutôt satisfait que le sorcier lui fasse suffisamment confiance pour le mettre dans la confidence (même si c'était là un secret de polichinelle) des raisons qui l'avaient poussés à abandonner un temps le journalisme. Ses motifs étaient clairement compréhensible. Il avait perdu sa femme alors que cette-dernière attendait leur enfant, morte en couche, il y avait aisément de quoi vous détourner de toute vie professionnelle pour un moment. Dimitri n'était pas vraiment chagriné de l'histoire de Flynn, pour la simple raison qu'il ne savait s'émouvoir du destin de personne si ce n'est du sien propre (et ce destin, à la vérité, ne lui appartenait plus vraiment), mais il su faire mine du contraire et ne manqua évidemment pas de présenter ses condoléances à son interlocuteur.

-Je suis vraiment désolé de l'apprendre.
lui affirma-t-il d'un ton des plus compatissants.

Il n'insista pas sur le sujet. Ça aurait été malvenu, et il maîtrisait sur le bout des doigts ses préceptes de bienséance et de politesse, mieux valait donc laisser au journaliste tout le loisir de changer de sujet, ce que ce dernier fit d'ailleurs de son propre chef, suggérant, ainsi que Dimitri l'avait proposé un peu plus tôt, de faire le tour de son domicile. C'était clairement là une proposition que le chef des neo-grindelwaldiens aurait dû s'abstenir de faire, mais il ne s'était pas imaginé un seul instant qu cela pourrait finir par lui porter préjudice, même à l'heure actuelle, d'ailleurs, il ne l'envisageait pas, et c'était avec la plus parfaite des assurances et dans un sourire avenant qu'il approuva d'un signe de tête afin de se plier en effet à la suggestion, qu'il considérait comme bienvenue, de son interlocuteur.

-Bien sûr, je vous en prie, suivez-moi.


Sur ces mots, il se leva de son séant, et entreprit de le mener à l'étage. Les escalier donnaient sur un long couloir décoré des fameux trophées de chasse que l'homme s'était vanté de posséder tantôt. Il avait une anecdote pour le moindre d'entre eux, et il ne se priva pas d'en faire part à l'homme qui le suivait, et qui n'était peut-être pas aussi fasciné que lui-même par ce qu'il pouvait bien avoir à montrer. Il allait lui montrer ce qu'il qualifiait comme étant son antre, à savoir son bureau, un endroit dangereux s'il en est, pour peu qu'on décide de le fouiller en profondeur. Il voulait seulement inviter Flynn à y jeter un coup d'oeil, mais au même moment, il entendit sonner à la porte une nouvelle fois.

-Veuillez m'excuser quelques minutes.
répondit-il avant de s'absenter et de descendre rapidement (pour son grand âge) les escaliers afin de se rendre jusqu'à l'entrée, où un revendeur attendait de lui refourguer sa camelote.

S'il avait su que l'affaire était si peu urgente (car quand on sonnait, il était bien contraint d'ouvrir, des fois que cela ait rapport avec ses multiples fonctions - légales ou non), il se serait abstenu. Car laisser Flynn seul dans son bureau n'était certainement pas l'idée du siècle.





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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeSam 13 Juin - 22:21

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
Flynn avait l’habitude qu’on lui présente ses condoléances depuis le décès de sa femme, à chaque fois qu’il mentionnait cette histoire c’était la même chose. En réalité, l’homme ne s’attardait plus vraiment dessus. Ce n’était pas que ça ne le touchait plus maintenant, mais il avait l’intention de passer complètement à autre chose de toute façon. Et il savait à quel point les convenances jouaient dans ce genre de conversation. La plupart des personnes qui se disaient désolées ne l’étaient pas vraiment au fond. On le disait simplement parce qu’il fallait le dire. Flynn préférait donc clairement passer à autre chose, changer de sujet et proposa donc de visiter un peu la demeure de Dimitri. Puisque l’homme avait gentiment proposé de lui faire la visite, il n’allait pas se retenir. Les deux hommes se levèrent donc et montèrent les escaliers pour se rendre à l’étage. Ils marchèrent dans un couloir où se trouvaient les trophées de chasse de l’ancien avocat. Par chacun d’eux, Dimitri semblait avoir une anecdote différente, il ne manqua pas de les lui raconter. Flynn devait bien avouer qu’il n’était pas aussi fasciné que l’homme par les histoires, mais il appréciait que ce dernier lui raconte tout cela. Flynn prenait le temps de noter quelques petites choses, qui allaient pouvoir lui être utile pour l’article qu’il devait écrire sur l’homme. Alors qu’ils entraient dans son bureau, cependant, quelqu’un sonna à la porte.

« Pas de problème. »

Prononça-t-il rapidement quand l’homme s’excusa pour aller ouvrir la porte à la personne qui venait de sonner à l’entrée. Flynn observa un peu autour de lui, poussé par sa curiosité. C’était l’antre de l’homme qu’il devait interviewer, là où se trouvait toute sa vie sans doute. Flynn savait qu’il ne devait pas le faire, mais il ne put s’empêcher d’observer attentivement ce qui l’entourait. Les ouvrages dans la bibliothèque d’abord, puis il s’approcha du bureau. Ce n’était pas malveillant, il n’avait pas de mauvaises intentions, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être curieux. Ce qui évidemment, allait sans aucun doute le perdre énormément. Parce qu’alors qu’il s’approchait du bureau, il y vit un petit carnet qu’il ne put s’empêcher d’ouvrir. Il ne comprit pas vraiment ce qu’il vit, mais il comprenait que ce n’était pas anodin. Au point que ça le poussa à ouvrir un tiroir et à jeter un œil sur un dossier. Il ne réalisa que ce qu’il faisait n’était pas vraiment bien quand il entendit les bruits de pas dans les escaliers. Rapidement, le jeune homme remit le dossier dans son tiroir, puis referma ce dernier et s’éloigna d’un pas du bureau, le cœur battant rapidement.

Il ne se ferait pas autant de soucis si Flynn n’avait pas vu des choses étranges, le poussant à se dire que Dimitri cachait quelque chose. Il ne savait pas quoi, il était incapable de deviner de quoi il s’agissait, mais il se doutait quand même qu’il n’aurait jamais dû voir cela. Qu’il n’aurait vraiment pas dû fouiller de la sorte.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeDim 14 Juin - 18:49


Quand on entre dans la gueule du loup...
L'

imprudence nouvelle de Dimitri était sans doute l'une des failles du plan nouveau de celui qui était devenu son maître, et qui dirigeait à présent le moindre de ses faits et gestes. Il s'était appliqué à un contrôle partiel de son esprit, lui imposant avant tout quelques interdits, venant de temps à autres les étoffer de directives, afin que l'attitude de l'homme ne semble pas suspecte au quotidien, si ce n'est auprès de ceux avec qui, justement, on lui avait ordonné de ne pas prétendre. Dimitri n'était en vérité plus que l'ombre de lui-même, et son esprit n'était plus à même que de juger des dangers qu'on lui avait demandé de prendre en considération. Celui-ci, manifestement, avait été oublié de Lord Voldemort. S'il avait été dans son état normal, jamais il n'aurait laissé un accès aussi aisé à ses effets personnels à un journaliste potentiellement fouineur qu'il rencontrait pour la toute première fois, en fait, jamais il n'aurait ne serait-ce que proposé de se rendre en premier lieu dans son bureau, qui regorgeait de dossier bien évidemment primordiaux pour la cause des neo-grindelwaldiens (ou des chevaliers de walpurgis, qu'importe ce qu'ils étaient dorénavant, il était avant tout à retenir qu'il n'était plus aux commandes), et qui étaient, cela va de soi, parfaitement confidentiels.

À la porte, un coursier venait de lui faire porter un colis. Ce coursier, il le connaissait bien, toujours le même sbire qui autrefois avait été le sien, et la contenance du colis, il la devinait tout autant. Son maître avait dû lui apporter ses nouvelle directives. Le colis avait l'apparence la plus banale du monde, rien qui puisse attirer le regard ou faire que l'on se pose de questions. Il avait répondu au coursier d'un ton poli mais ô combien mécanique, avant de refermer la porte derrière lui sans plus de cérémonies. Se rappelant l'invité à l'étage, et la directive formelle de ne jamais ouvrir les colis en question quand quelqu'un d'autre se trouvait chez lui en sa présence, il se contenta de garder son paquet sous le bras et de remonter, inconscient des informations laissées à disposition du journaliste, tranquillement, jusqu'à son bureau. Quand il rentra, Flynn avait eu le temps de refermer tous les tiroirs, si bien que Dimitri fut bien incapable de se rendre compte de quoi que ce soit. Il sut même afficher un sourire de circonstance sur son visage quand son regard croisa le sien.

-Désolé pour ce léger contretemps.
s'excusa-t-il avec cette politesse usuelle, désormais inscrite en lui pour les situations du genre, comble du conditionnement. Ceci dit, il n'aurait sans doute pas agi bien différemment en temps normal. Où en étais-je ?

Avec tout cela, il avait perdu le fil de sa visite. Il était tout à fait prêt à rebondir sur une nouvelle anecdote digne de ce nom si nécessaire, encore fallait-il qu'il se rappelle lesquelles de sa panoplie, anecdotes aussi inscrites en lui comme un programme. Allez savoir si ce pourquoi il était justement programmé, quelque part, n'allait pas prendre du plomb dans l'aile dans les prochaines minutes.





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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeDim 5 Juil - 10:56

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
Un frisson parcouru l’échine du journaliste, alors que Dimitri revenait dans la pièce. Flynn se rendait bien compte que son regard s’était posé sur des choses qu’il n’aurait pas dû voir. Il ne faisait pas encore le lien avec tout, mais cela n’allait sans doute pas lui demander beaucoup de temps pour qu’il le fasse. Mais pour l’instant, il était tout bonnement incapable de réfléchir correctement puisqu’il se trouvait sous pression. Il avait refermé le tiroir à temps, pour que son hôte ne se doute pas qu’il était en train de fouiller, mais il avait quand même peur de se faire avoir. La vie d’un journaliste n’était pas forcément de tout repos, surtout quand il enquêtait sur une affaire dangereuse. Mais Flynn n’avait clairement plus l’habitude de ce genre de chose. Il était là pour faire un papier sur la vie de ce vieux sorcier à la retraite, il ne pouvait pas se douter à la base qu’il y avait quelque chose de louche là-dessous. Même si finalement, c’était assez logique. Dimitri semblait être un homme digne de confiance, qui avait visiblement des amis hauts placés, il n’était pas vraiment soupçonnable. Et pourtant, l’homme avait bien remarqué qu’il y avait quelque chose caché sous cette image bonne sous tout rapport.

« Il n’y a pas de mal. »

Répondit Flynn aux excuses de l’homme sur le contre temps qu’ils venaient d’avoir. Il tentait de garder une attitude normale, mais le journaliste se sentait quand même plus tendu qu’avant. Il était tendu au point de ne plus avoir vraiment envie de continuer cette conversation. Maintenant qu’il se doutait que l’image d’homme gentil sous les traits de Dimitri n’était qu’une simple image, il n’avait aucune envie de continuer de discuter avec lui. Mais il ne devait quand même pas perdre son sang-froid pour autant. Après tout, le journaliste se faisait peut-être simplement des idées. Il était journaliste, il avait forcément une imagination trop débordante. Quoi que…

« Vous me racontiez comment vous avez tué cette gazelle accroché à votre mur. »
Dit-il dans un sourire. Son regard ne put s’empêcher de s’abaisser sur le coli que l’homme avait sous le bras, se demandant bien ce qu’il y avait dedans. En même temps, il semblait normal (comme Dimitri quoi). « Mais je ne vais peut-être pas vous prendre plus de votre temps, vous avez sans doute des choses à faire. »

Ou plus simplement, il avait envie de prendre ses jambes à son cou et quitter cette maison, quitter cet homme et tenter d’oublier ce qu’il venait de voir. Ce qui n’allait évidemment pas être facile, voire impossible. Parce qu’il avait envie de partir, mais son cerveau était déjà en train de réfléchir à ce qu’il avait vu, à l’attitude parfaite de l’homme. Est-ce qu’il se faisait des films, ou il y avait vraiment quelque chose de bizarre, il n’en savait rien. Mais dans tous les cas, Flynn ne se sentait vraiment pas à sa place et clairement pas à l’aise.

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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeJeu 9 Juil - 14:26


Quand on entre dans la gueule du loup...
D

imitri ne réalisait pas dans quel embarras il s'était mis de lui-même en laissant au journaliste libre accès à son bureau sans exercer sur lui la moindre surveillance, une bévue qu'il aurait fait de son mieux pour corriger s'il était véritablement apte à réaliser son erreur. Mais ses pensées et ses actes étaient conditionnés, si bien que cette crainte autrefois instinctive ne le traversait pas son esprit à l'heure actuelle. c'était bien en ce lieu là que s'observaient les dérives de la machine bien huilée dont il avait autrefois été la tête pensante et dont il n'était maintenant plus qu'un rouage qui montrait dorénavant quelques fragilités. Après avoir retrouvé le journaliste, sa seule intention avait été de reprendre leur conversation comme si de rien n'était... Et oui, il avait forcément une anecdote à lui confier au sujet de cette tête de gazelle, petit souvenir d'un court voyage en Afrique dont il aurait bien pu parler longuement si cela avait pu meubler un temps que Flynn n'avait plus l'air d'avoir pour lui, quand Dimitri pour sa part n'avait rien pour l'heure d'urgent à faire (cela viendrait plus tard).

Mais il comprenait bien que si, pour sa part, il pouvait encore confier plusieurs minutes de son temps à son interlocuteur, ce dernier avait, pour sa part, affaire ailleurs. À force de conversations et d'apprentissage des usages de la société et de la rhétorique, Dimitri était à même de savoir que quand son interlocuteur affirmait qu'il devait avoir à faire, c'était en fait lui qui cherchait une manière élégante de s'éclipser. Dimitri ne lui en tenait pas rigueur, c'était après tout la convention, il n'avait aucun reproche à lui faire. Il ne se rendait pas du tout compte du fait que, à cet instant, Flynn cherchait surtout un moyen de prendre ses jambes à son cou. Il ne devinait rien de ce qu'il avait pu voir ou trouver qui ait su le perturber. D'ailleurs, le journaliste s'en sortait bien pour ce qui était de dissimuler ses émotions et son malaise. L'ancien chef des neo-grindelwaldiens n'avait en effet absolument rien constaté à son trouble, et pensait seulement que la conversation devait tout naturellement trouver son terme, sans raisons bien spécifiques à cela.

-Rien qui ne puisse attendre, mais je ne vais pas vous retenir.
affirma Dimitri dans un sourire conciliant tout en faisant marche jusqu'au hall d'entrer, afin d'y abandonner son interlocuteur, qui semblait vouloir prendre congé de lui. Nous pourrons toujours discuter de cette gazelle plus tard. Elle ne va nulle part. Et moi non plus d'ailleurs. Tentative d'humour un peu foireuse, mais peu importe, au moins, c'était dans cette nature qu'on lui avait presqu'intégralement ôté en le plaçant sous contrôle. Il tendit ensuite sa main à Flynn afin qu'il puisse la serrer. En tous cas, j'ai été ravi de parler avec vous, et j'espère avoir pu vous être d'une aide quelconque. N'hésitez pas à m'avertir quand votre article paraîtra.

Même s'il serait certainement tenu préalablement au courant au préalable. Ensorcelé ou pas, c'était une chose qui ne changeait pas et ne pouvait pas changer, il était extrêmement prudent quant à ce qui pouvait se dire sur lui.






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Message#Sujet: Re: Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri)   Quand on entre dans la gueule du loup... (Dimitri) Icon_minitimeLun 3 Aoû - 17:52

Dimitri & Flynn
Quand on entre dans la gueule du loup...
En temps normal, Flynn aurait sans doute continué cette conversation. Mais ce n’était pas un temps normal, puisqu’il venait de voir quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Même s’il ne se rendait pas encore compte de ce qui était en train de se produire, du fait qu’il allait se retrouver dans une situation plus que compliquée. Il savait simplement qu’il y avait quelque chose et qu’il était temps pour lui de quitter cette maison. Le jeune homme prétexta le fait qu’il avait des choses à faire et qu’il était donc temps pour lui de partir. Il avait besoin de quitter cette maison, afin d’éviter de s’attirer plus d’ennuis. Il espérait vraiment que Dimitri n’avait rien remarqué de son trouble, cela ne semblait pas être le cas en tout cas. En même temps, le journaliste ne se rendait pas compte que l’homme qu’il avait sous ses yeux n’était que l’ombre de lui-même (pour cela, il aurait fallu qu’il le rencontre avant que son esprit ne soit brouillé par un sort). Il n’avait de toute façon, pas spécialement envie de trainer trop dans le coin et heureusement, Dimitri ne chercha pas à le retenir. Les deux sorciers se rendirent donc dans le hall d’entrer, afin de terminer cette conversation.

« Avec grand plaisir, j’espère pouvoir entendre de nouvelles anecdotes de votre part. »

Répondit-il à la remarque de l’homme, prenant sa main dans la sienne pour la serrer. Il se montrait le plus poli possible, afin de pouvoir éviter d’attiser les soupçons vers lui. Il ne fallait pas qu’il montre au vieil homme le trouble qu’il ressentait en cet instant. Ce n’était pas le moment de tout gâcher. Par chance, il semblait bien s’en sortir. En tout cas, Dimitri ne montrait aucun signe prouvant qu’il se doutait de quelque chose. Il était lui-même et il affirmait même qu’il avait envie de le revoir.

« Je vous préviendrais dès qu’il paraitra. J’ai été ravi de cette entrevue. »

Il ne mentait pas, même s’il prenait clairement ses jambes à son cou. Avant ce petit passage dans le bureau de l’ancien avocat, la conversation avait été des plus normales et surtout agréables. S’il n’y avait pas eu ce bémol, l’homme n’aurait pas cet arrière-gout étrange. Enfin, dans tous les cas, le journaliste avait quand même l’intention de prévenir son hôte du moment où son article allait sortir, mais pour cela il allait d’abord devoir se mettre à la rédaction. Autant dire qu’avec ce qu’il venait de voir, il risquait d’avoir un peu de mal à s’y mettre. Sur ces mots, l’homme prit donc congés de son hôte, ravi de pouvoir enfin quitter cette demeure. Il trouvait l’ambiance étrangement lourde tout d’un coup, mais c’était sans doute une impression qu’il se faisait lui-même de la situation, sans que ça ne soit la réalité. Il se faisait des idées surtout. Après tout, Dimitri n’avait eu aucun changement d’attitude entre le moment où il était parti ouvrir la porte et le moment où il était revenu dans le bureau. Affaire à suivre…

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