Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob)
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Isabel Beresford
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#Sujet: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Jeu 12 Juil - 12:10
Malgré les réticences de sa famille, Isabel était convaincue du fait qu'épouser Bill était la meilleure décision qu'elle ait jamais prise. Cela dit, elle pouvait bien reconnaître qu'elle n'avait pu prendre conscience des difficultés d'un ménage avec un ancien détenu.
Heureusement, elle pouvait assumer à elle seule les besoins du foyer, grâce à ses rentes plus que généreuses, mais elle se doutait que la vie serait plus simple et plus agréable pour son époux s'il lui était donné de retrouver du travail... malheureusement, un casier judiciaire, et a fortiori aussi chargé que celui de Bill, ne facilitait pas la réinsertion professionnelle. Pas étonnant qu'il soit parfois de sale humeur, qu'il puisse lui arriver de lever la main sur elle. Revenir au monde après en avoir été exclu devait être une épreuve, et une épreuve que la jeune femme n'était que capable d'entrevoir.
Isabel, quoi qu'il en soit, pardonnait tout à son mari, et était sûre que son humeur s'améliorerait dès lors qu'il aurait trouvé son équilibre. Et elle était prête à tout lui offrir. Le soutien financier, elle le lui accordait déjà, un socle familial stable et uni, elle comptait bien le lui offrir sur le long terme. L'anéantissement de ses démons passés, elle y travaillait avec application. Et, elle en était certaine, à force de persévérance, Isabel trouverait du travail à son époux.
Elle avait un certain réseau, elle pouvait faire jouer le nom de ses parents en sa faveur. Bill était un politicien brillant, un homme intelligent, un tacticien de génie, elle n'avait pas l'intention de gâcher son potentiel en emplois de seconde main. Retrouver les hautes sphères politiques n'était pas simple après plusieurs longues années de prison, mais ce n'était pas impossible, et Isabel y croyait, elle l'espérait, même, car elle était certaine que son époux, à force de persévérance, pourrait bien être capable de changer le monde.
Elle revenait d'un rendez-vous éprouvant avec quelques-unes de ses connaissances, dont un ambassadeur. Elle doutait que l'échange ait été concluant, mais comme toujours, elle ne perdait pas espoir. Toutes à ses pensées, elle avait décidé de se promener un peu avant de rentrer chez elle, et avec donc choisi de faire un petit crochet par Hyde Park, profitant de l'air printanier et du beau temps, qui n'était pas si fréquent en Angleterre, quand les cieux londoniens vous gratifiaient de quelques rayons de soleil, il fallait en profiter.
Elle chercha finalement un banc où s'installer et lire un peu (la lecture, son péché mignon), mais elle n'en trouva aucun où elle puisse être seule. Ce n'était pas pour la déranger. La jeune femme était naturellement sociable. Malgré tout, elle demanda avec sa politesse naturelle à l'homme déjà installé.
"Ca ne vous dérange pas que je m'installe à côté de vous ?"
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mar 18 Sep - 11:00
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
Hyppolite était de retour, les choses se passaient bien. Voilà, c’était la seule chose qui résumait ces derniers temps la vie. Les choses se passaient bien. La situation avec Adrian s’arrangeait petit à petit et il avait le sentiment que son fils l’acceptait un peu plus dans sa vie. Bon, ce n’était pas encore complètement gagné, mais quand même. Adrian était au courant que lui et Queenie voulaient se marier et il n’était pas contre l’idée. La boulangerie était sur le point d’ouvrir… définitivement, la vie de Jacob prenait clairement le tournant qu’il avait rêvait. Tout allait bien donc, et tout allait aller pour le mieux. Bon, Jacob avait conscience que le monde magique n’était peut-être pas près à ce qu’un no-maj ouvre un commerce dans la partie sorcière, mais franchement, il n’avait aucune envie de se prendre la tête avec ces « détails ». La seule chose qui comptait, c’était le fait qu’il était heureux avec Queenie, qu’il était heureux avec Adrian (même si par moment il se sentait encore un peu mal à l’aise, mais ça allait venir petit à petit. Ils allient tous trouver leurs marques et la prochaine étape sera de vivre ensemble, tous ensemble. Enfin, après l’ouverture de la boulangerie, mais celle-ci était sur la bonne route.
En attendant, Jacob était juste heureux et c’était agréable. Il était heureux, il avait le sentiment que ça faisait des années qu’il ne l’avait pas été de cette manière. Et en fait, il savait que la dernière fois, c’était quand il vivait tranquillement son idylle avec Queenie avant qu’elle ne décide de mettre fin à leur relation. Sans qu’il ne lui en veuille bien évidemment, il ne pourrait pas lui en vouloir. Alors, parce qu’il avait le cœur léger, Jacob avait décidé de se promener un peu. Queenie était occupé, Adrian était encore à Poudlard, Norbert et Tina avaient d’autres choses à faire et lui, il avait le sentiment de ne pas avoir pris la peine de visiter autant Londres qu’il ne le devrait. Bon, il en avait beaucoup déjà et des choses que les êtres non magiques anglais n’avaient pas vu, mais quand même. Il n’avait pas autant pris la peine de se promener qu’il aurait dû le faire, donc il avait décidé de le faire. Et quoi de mieux que Hyde Park pour se promener ? Rien du tout. Ça faisait bien une heure qu’il s’y trouvait quand il avait décidé de s’installer sur un banc libre, denrée rare dans le parc pour l’heure. Il était installé depuis quelques minutes quand une jeune femme, ravissante, lui demanda si elle pouvait s’installer.
« Bien sûr. » Ce n’était pas un problème pour le boulanger (ou futur boulanger dans le cas présent), bien au contraire. Il aimait bien la compagnie des autres personnes, sociable comme il était. Et il n’était pas du genre bougon au point de ne pas accepté qu’une jeune femme prenne une partie du banc où il était installé. « Jacob Kowalski. » Dit-il en tendant sa main vers la jeune femme, pour se présenter.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Jeu 20 Sep - 11:15
« Bien sûr. »
L'homme à côté de qui elle vint s'asseoir était manifestement quelqu'un d'agréable, de sociable et de facile d'accès. Le genre de personne qu'Isabel appréciait tout particulièrement. Elle aimait parler, faire de nouvelles rencontres, apprendre des autres, mais quand on s'adressait à des inconnus, beaucoup se fermaient malheureusement à la conversation.
Alors elle était ravie. D'accord, elle se serait bien contentée de lire un peu, dans sa bulle, et tant pis si personne n'était là pour lui tenir compagnie. Mais pour le coup, elle serait ravie de troquer sa lecture contre une discussion animée et plaisante avec cet homme qui y semblait parfaitement ouvert, puisqu'une fois qu'elle fut installée, il se présenta directement à elle.
« Jacob Kowalski. »
Elle lui répondit par un sourire plus que radieux. Elle n'envisagea plus de sortir son livre de son sac, en tout cas pas tout de suite. Ils avaient l'air de vouloir tous les deux parler. C'était ce qui comptait.
"Isabel Beresford", répondit-elle en serrant la main qu'il lui tendait. "Vous êtes du quartier ?" C'était une manière comme une autre d'engager la conversation. C'était une chose que de discuter avec un parfait inconnu, c'en était une autre que d'avoir vraiment des choses à se dire.
Pour Isabel, ce n'était pas forcément un exercice bien complexe, parce qu'elle pouvait vraiment être bavarde quand elle s'y mettait, mais il fallait toujours une première approche.
En tout cas, même si Londres était une grande ville, et qu'on ne pouvait pas escompté avoir déjà croisé tous ses habitants (même si Isabel avait estimé en connaître la plupart de son côté), elle pensait que c'était la première fois qu'elle le voyait dans ce parc où elle avait l'habitude de son côté de se rendre assez fréquemment (notamment parce que l'appartement qu'elle partageait aujourd'hui avec Bill n'était pas très loin et qu'elle adorait se perdre dans les immenses parcs londoniens).
Demander à une personne où elle vivait, c'était une façon sous-jacente de l'interroger sur l'endroit d'où elle venait, et c'était un bon point de départ pour une discussion. En tout cas du point de vue d'Isabel. Tout le monde avait une histoire intéressante à raconter. Elle était certaine qu'il en était de même pour son interlocuteur.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Lun 3 Déc - 15:13
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
La femme le salua et se présenta également, puisque Jacob s’était présenté. Elle s’appelait donc Isabel Beresford, ce nom ne lui disait rien du tout mais en même temps il ne connaissait pas tous les noms non plus. En même temps, il savait bien qu’il ne connaissait pas cette jeune femme, c’était juste un moyen comme un autre de lancer la conversation, puisqu’elle s’installait sur le même banc que lui. Et la femme ne manqua pas de lui demander s’il était du quartier. Encore une fois, c’était simplement une façon de poursuivre la discussion, ce qui convenait très bien au no-maj. Il aimait discuter, même quand c’était avec des personnes qu’il ne connaissait pas du tout. C’était comme ça, il était particulièrement sociable et il appréciait d’entamer une conversation.
« Non pas vraiment, je prends la peine de visiter. » Dit-il dans un fin sourire pour répondre à la jeune femme. « En fait je viens des États-Unis, je viens seulement de m’installer en Angleterre. » Il n’avait pas forcément besoin d’entrer dans ce genre de détail, mais c’était ainsi que débutait une vraie conversation. Deux personnes se croisaient, ils commençaient à parler, ils entraient un peu plus dans les détails et les choses coulaient de sources tout simplement. « Vous êtes du quartier vous ? Vous venez souvent ici ? »
Puisque la jeune femme ne s’était pas retenue pour lui poser des question, Jacob ne voyait pas pourquoi il le ferait de son côté. Alors, il se permettait de se montrer curieux, sans avoir l’intention de forcer une seule seconde Isabel à répondre. Si jamais elle n’avait pas envie de lui dire quoi que ce soit, il ne lui reprocherait pas. Et en même temps, il se disait qu’il y avait quand même peu de chance qu’elle n’accepte pas de répondre à ses questions, puisqu’elle était la première à lui avoir posé des questions.
En tout cas, l’homme ne connaissait pas du tout cette Isabel, mais il avait déjà un bon feeling avec elle. Il ne pouvait pas réellement se faire encore une opinion sur elle, mais il y avait quelque chose de doux qui se dégageait d’elle. Jacob n’avait en tout cas aucune raison de se forcer pour discuter avec la jeune femme, bien au contraire, ça lui semblait vraiment naturel. Bon, en même temps, même avec les personnes moins sociables (salut Norbert), il parvenait quand même à créer des liens.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Lun 10 Déc - 11:12
« Non pas vraiment, je prends la peine de visiter.En fait je viens des États-Unis, je viens seulement de m’installer en Angleterre. »
Ah, c'était donc de là qu'il venait, son accent ! Elle avait donc affaire à un Américain, et des dizaines de questions lui venaient immédiatement à l'esprit. Elle-même n'avait que peu voyagé au cours de son existence, et elle n'avait jamais eu l'occasion de se rendre outre-Atlantique. Pour elle, tout ce qui concernait les Etats-Unis était par conséquent aussi intrigant que fascinant.
Elle avait très envie d'en apprendre plus sur le pays natal de son interlocuteur et ce qu'il faisait là-bas, même si, semble-t-il, il était ici pour s'y installer... Ce qui posait d'autres questions, de fait... Elle avait très envie de savoir ce qui le motivait à vivre à Londres à présent... En bref, ils faisaient à peine connaissance qu'ils avaient à leur disposition un nombre incalculable de sujets de conversation.
« Vous êtes du quartier vous ? Vous venez souvent ici ? »
Il l'avait devancée avant qu'elle n'ait eu l'occasion de poser la moindre question, ce qui lui allait très bien, en réalité. C'était bien la preuve qu'elle était en compagnie de quelqu'un de sociable, qui n'avait aucun mal à faire la conversation, et la jeune femme appréciait cela. Elle adorait faire de nouvelles rencontres. Chaque nouvelle personne rencontrée pouvait lui apporter quelque chose à titre personnel.
"Oui, j'habite à quelques rues d'ici. J'aime beaucoup me promener ici, je trouve cet endroit... paisible, pas vous ?" Elle marqua une pause. Sa curiosité ne l'avait pas lâchée et elle comptait bien la laisser s'exprimer. Elle était convaincue que son interlocuteur ne le prendrait pas mal dans tous les cas.
"Le ciel anglais doit beaucoup vous changer de l'Amérique ? vous viviez où, là-bas ?" Chaque chose en son temps, une question après l'autre, c'était l'avantage, entre deux bavards, il était assez simple de rebondir l'air de rien sur les propos de l'autre, et le tout menait bien souvent à un échange très enrichissant.
Isabel était d'avis que n'importe quel échange était enrichissant, d'ailleurs. Elle était d'avis qu'aucune vie n'était inintéressante et que tout un chacun, à sa manière, était capable par sa présence et son expérience d'apporter quelque chose d'unique aux autres.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Ven 15 Fév - 12:55
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
Jacob ne put se retenir de hocher de la tête quand la jeune femme lui affirma qu’elle trouvait l’endroit paisible, lui demandant si c’était son cas également. Ça l’était, vraiment. Jacob devait bien avouer que cet endroit était vraiment agréable. Isabel venait donc régulièrement ici, puisqu’elle n’habitait qu’à quelque rue. Elle avait bien raison de profiter de cet espace. Il aurait pu dire quelque chose de plus, Jacob avait bien des choses à dire au sujet de cet endroit d’ailleurs, mais dans tous les cas Isabel avait reprit la parole et laissé parler sa curiosité. Jacob ne lui en voulait en aucun cas, bien au contraire, parce qu’il s’était montré curieux de son côté. Il n’allait pas reprocher à la jeune femme de lui poser des questions qu’il lui avait posé un peu plus tôt, en lui demandant si elle vivait dans le coin. Jacob appréciait les conversations de ce genre, il était sociable tout simplement. Et mine de rien, s’installer dans un nouvel endroit, c’était quand même rencontrer de nouvelles personnes. Clairement, Jacob en rencontrait énormément depuis qu’il s’était installé en Angleterre et il adorait ça. Ça lui rappelait les moments où il faisait connaissance avec les nouveaux clients de sa boulangerie, il avait hâte de pouvoir en faire de même dans le monde des sorciers.
« Je vivais à New-York, j’avais une boulangerie. » Répondit-il à la question de la jeune femme donc, enchaînant. « C’est sûr que le ciel est bien différent ici, ces deux pays ne se ressemblaient pas vraiment. » Ce n’était pas non plus le noir et le blanc d’un coup. Mais il fallait quand même reconnaître que la culture était différente, sans compter le climat. Bon, en prime, Jacob en rajoutait une couche en vivant la plupart de son temps avec des sorciers, autant dire que ça lui sortait de sa vie de no-maj des États-Unis. « Mais je me sens très bien en Angleterre. » Ajouta-t-il, quand bien même il n’était peut-être pas nécessaire qu’il le précise.
Mais c’était naturel pour lui de parler, quand bien même il ne pouvait pas non plus tout dire de sa vie. Il appréciait discuter, avec des personnes qu’il connaissait, mais aussi avec des inconnues comme Isabel. Et cette jeune femme semblait aussi sociale que lui, semblait apprécier autant que lui de parler. Et c’était bien parce qu’il trouvait cette conversation parfaitement naturelle qu’il ne se retint pas de relancer, de rebondir sur ce qu’ils se disaient.
« Vous avez déjà voyagé ? » Demanda-t-il alors, ne pouvant pas s’empêcher d’être curieux donc.
En soit cette question pouvait semblait rien du tout, mais le jeune homme était tout simplement curieux. De son côté, Jacob avait clairement voyagé, mais ce n’était pas la première fois, il avait déjà passé du temps en Europe pendant la première guerre. Et il se demandait donc si la femme sous ses yeux avait eu l’occasion de voyager de son côté.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mer 20 Fév - 9:26
« Je vivais à New-York, j’avais une boulangerie. »
New York. La seule évocation de cette ville aiguisait l'imagination d'Isabel. Elle n'était jamais allée dans cette ville, mais elle en avait vu des photographies. Ces immeubles qui tutoyaient le ciel, la statue de la Liberté, cette architecture hors-norme...
Elle était vraiment curieuse, mais chaque chose en son temps. Même si elle ne pourrait pas forcément retenir cette question qui lui accaparait l'esprit plus que les autres : pourquoi cet homme qui avait une vie bien installée, propriétaire d'une boulangerie à New York, avait décidé de se rendre en Angleterre pour refaire sa vie outre-Atlantique.
« Vous avez déjà voyagé ? »
Isabel fit doucement non de la tête. Enfin, c'était mentir que d'affirmer qu'elle n'avait jamais voyagé du tout, mais ce n'était pas grand-chose. Elle avait été en Ecosse, et au Pays de Galles, ce n'était pas non plus des destinations vraiment lointaines et exotiques. Elle n'avait jamais dépassé les frontières de la Grande-Bretagne, en tout cas.
"Pas suffisamment à mon goût", répondit-elle dans un sourire.
Non, son intention n'était pas de se plaindre, c'était juste un constat. Elle n'était pas trop aventureuse, elle se plaisait parfaitement à Londres, mais c'est vrai qu'elle aimait tout de même voyager, et elle espérait qu'elle en aurait l'occasion... Prochainement, peut-être ? Après tout, Bill et elle n'avaient pas eu droit à leur voyage de noce encore, ça pourrait bien arriver.
"Je ne suis jamais allée en Amérique, en tout cas." Elle marqua une légère pause.
Ils n'étaient que deux inconnus qui faisaient la conversation et se tenaient compagnie tous les deux. Il y avait peut-être des sujets qu'il était trop indiscret d'aborder... mais Isabel tentait le coup malgré tout. Si Jacob l'estimait trop indiscrète, il pourrait toujours se dérober à ses questions et ne pas lui répondre. Elle ne lui en voudrait certainement pas. Elle comprendrait, bien sûr.
"Qu'est-ce qui vous amène en Angleterre, alors ? Pourquoi avoir déménagé ?"
Elle espérait que les raisons n'en étaient pas malheureuses ou sordides, un décès, une faillite ou que savait-elle encore... auquel cas elle regretterait immédiatement d'avoir posé la question. Mais après tout, ça pouvait aussi être une belle histoire, de bonnes raisons, et c'est ce qu'elle escomptait entendre.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Ven 10 Mai - 14:28
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
Jacob afficha un léger sourire quand son interlocutrice affirma qu’elle n’avait pas suffisamment voyagé à son goût, avant d’ajouter qu’elle n’avait jamais pris la peine d’aller en Amérique. En soit, Jacob n’était pas spécialement surpris, parce que ce n’était pas donné à tout le monde de se rendre aux États-Unis, surtout quand on vivait en Europe. Jacob avait déjà eu l’occasion de venir dans cette partie du monde lors de la première guerre, ça n’avait pas été une partie de plaisir. Maintenant, son retour était évidemment bien plus agréable. L’homme n’était donc pas spécialement étonné d’entendre la jeune femme affirmer qu’elle n’avait pas mis les pieds en Amérique. Ce qui en soit n’était pas un souci non plus, ce n’était pas forcément quelque chose d’indispensable de voyager. À moins qu’on en ait envie, bien évidemment.
La jeune femme le questionna un peu plus, sans que cela ne soit un souci pour Jacob. Il n’avait aucune raison d’être agacé par les propos de Isabel, même s’ils étaient inconnus. Ils ne se connaissaient pas, elle lui posait des questions, mais ce n’était pas un souci. Après tout, Jacob adorait faire de nouvelle rencontre, il adorait parler aux gens, il aimait faire connaissance. Ce n’était pas pour rien qu’il avait toujours eu un bon rapport avec ses clients dans sa boulangerie, il ne manquait pas d’être particulièrement sociable. Il adorait faire de nouvelles rencontres donc et d’apprendre à connaître de nouvelles personnes. Il n’avait aucune raison de ne parler un peu de sa vie en retour, c’était donnant donnant. Surtout qu’en soit, la question était plutôt anodine et la réponse était plus qu’agréable.
« Une femme. » Répondit-il d’abord, un plus grand sourire s’affichant sur son visage. En même temps, il n’y pouvait rien, dès qu’il pensait à Queenie, il ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Il l’aimait tellement en même temps, il était vraiment heureux de pouvoir partager sa vie à présent, de pouvoir faire partie de la vie de Adrian également. Même si ce n’était pas toujours facile, il était plus qu’heureux à présent. « La femme que j’aimais venait s’installer en Angleterre, alors… j’ai décidé de tout quitter pour la rejoindre. Alors j’ai décidé de m’installer ici aussi et d’ouvrir une nouvelle boulangerie. »
Et Jacob avait envie de se dire que cette histoire était belle. Bien évidemment, il y avait des points un pu plus difficiles que d’autres, Jacob ne savait pas toujours comment s’y prendre avec Adrian, il y avait eu l’absence de Hyppolite, mais les choses reprenaient leur sens tout simplement. Alors, forcément, Jacob avait juste envie de se dire que tout ça, était beau, que ce qu’il vivait été merveilleux, que son histoire, leur histoire, était belle.
« Et vous, vous êtes mariés ? » Demanda-t-il en se permettant à son tour de se montrer curieux, se disant qu’il n’y avait aucune raison qu’elle le prenne mal. Après tout, cette conversation était agréable pour tous les deux.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mar 14 Mai - 12:09
« Une femme. »
Une réponse concise, mais qui en soi se suffisait entièrement à elle-même. Qu'ajouter de plus ? Oh, Isabel voulait en savoir davantage, bien sûr, et elle comptait sur son interlocuteur pour lui donner les précisions qui lui manquaient encore, mais ces seuls mots en disait déjà long, surtout conjugués au sourire qui illuminait le visage de son interlocuteur.
Isabel était une grande romantique, elle croyait en l'amour et en tous les sacrifices qu'il pouvait nous inviter à faire tout autant qu'aux nombreux dons qu'il pouvait nous apporter. Pour Bill, Isabel aussi serait absolument capable d'aller jusqu'au bout du monde, de soulever des montagnes... Pour lui, elle avait accepté son passé peu reluisant, et sa situation complexe d'ancien prisonnier. Elle l'aimait à ce point. Alors oui, elle comprenait totalement son interlocutrice sans qu'il ait besoin d'en dire plus. Mais, pour son plus grand bonheur, il se livra davantage.
« La femme que j’aimais venait s’installer en Angleterre, alors… j’ai décidé de tout quitter pour la rejoindre. Alors j’ai décidé de m’installer ici aussi et d’ouvrir une nouvelle boulangerie. »
C'était sans doute la plus belle preuve d'affection que l'on pouvait donner à quelqu'un. Cette femme avait de la chance. L'homme avait tout abandonné pour être à ses côtés... C'était vraiment beau. Elle espérait que cette femme le méritait réellement. Mais à en juger par le sourire rayonnant du boulanger, c'était effectivement le cas.
Ce genre d'histoires, romantiques et à l'issue heureuse, Isabel et raffolait, elle avait envie de connaître le moindre détail de cette histoire, mais Jacob reprit la parole, l'interrogeant à son tour. Après tout, c'était donnant-donnant. Il lui en disait plus sur lui, il lui en disait plus sur elle.
« Et vous, vous êtes mariés ? »
Ce fut au tour d'Isabel de sourire à l'évocation de l'homme qui partageait sa vie avant de hocher la tête avec douceur.
"Oui. Je ferais n'importe quoi pour mon mari, comme vous pour cette femme", répondit-elle avec la douceur qui lui est coutumière. Pour elle, ils étaient deux chanceux que la fortune avait réunis. C'était une pensée agréable. "Il est ce que j'ai de plus précieux dans la vie." Et la réciproque ne saurait être plus fausse, même si elle faisait de son mieux pour se voiler la face.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Sam 17 Aoû - 17:32
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Jacob n’avait aucun souci à raconter son histoire, il aimait le faire d’ailleurs. En même temps, objectivement, le no-maj trouvait que cette histoire était belle. Elle avait mis du temps avant d’être pleine et entière, mais elle était belle tout de même. Évidemment, Jacob ne pouvait pas se permettre de tout raconter, affirmer qu’il avait un fils et que la femme qu’il aimait l’avait quitté en apprenant être enceinte parce que dans son monde il n’était pas possible qu’une sorcière fréquente un sorcier. Mais il pouvait quand même raconter l’essentiel, et cet essentiel était qu’ils s’étaient enfin retrouvé après tout ce temps et que Jacob avait décidé de tout quitter aux États-Unis dans le but de rejoindre Queenie en Angleterre, Queenie et leur fils bien évidemment. Jacob aimait raconter son histoire, parce qu’elle était belle, il la trouvait la plus belle de toute. Bon, le jeune homme manquait cruellement d’objectivité, mais ce n’était pas l’important.
L’homme ne perdit pas son sourire après avoir retourné la question à son interlocutrice et la voyant afficher l’un de ces sourires qu’il affichait tout le temps quand il pensait à Queenie. Elle lui confirma qu’elle était mariée, et qu’elle ferait n’importe quoi pour son mari comme lui pour celle qu’il aimait. Forcément, Jacob ne pouvait que se retrouver dans les paroles de la jeune femme avec qui il discutait. Ils ne se connaissaient pas tant que cela, mais il ne pouvait que constater à quel point ils avaient des points communs tous les deux tout de même. Cette âme de romantique en tout cas. Mais dans le cas de Isabel, ce n’était évidemment pas une bonne chose, sauf que Jacob n’en savait rien et qu’il se réjouissait donc d’entendre ces mots.
« Alors, nous sommes deux chanceux. » Affirma-t-il, toujours le même sourire sur le visage. Il le pensait bien, ils étaient chanceux tous les deux parce qu’ils avaient trouvé leurs âmes sœurs. En tout cas, Jacob avait trouvé son âme sœur depuis longtemps, mais il pouvait enfin l’aimer au grand jour comme il avait rêvé de le faire tant et tant autrefois et toutes les années où il n’avait pas pu être avec Queenie. « J’ai hâte qu’elle soit ma femme. » Ajouta-t-il alors.
C’était le cas, il avait sincèrement hâte que Queenie l’épouse, même s’ils devaient encore patienter un peu. Cela dit, au vu du nombres d’années où ils avaient patienté jusqu’à présent, ce n’était pas grand-chose au final. Au contraire, ils étaient clairement rodés à l’exercice. Ce qui ne voulait pas dire qu’ils n’étaient pas pour autant impatients, loin de là.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mar 20 Aoû - 18:51
« Alors, nous sommes deux chanceux. »
Isabel hocha la tête dans un sourire rayonnant. Certains cessaient de croire en la chance, ce ne serait jamais son cas. Elle n'avait pas vécu que des choses faciles, dans sa vie, mais elle savait malgré tout que la vie lui avait offert des dons qu'elle avait su reconnaître, et que beaucoup d'autres n'avaient pas eu la chance de connaître de leur côté.
Parmi ces dons, à ses yeux, l'amour était le plus beau d'entre eux, et elle savourait cette chance. Elle en avait complètement conscience, et elle aimait en parler. Alors ce pouvait être prendre le risque d'ennuyer ses interlocuteurs avec cela, mais peu importe, elle savait que la personne à laquelle elle s'adressait était entièrement capable de le comprendre.
Oui, ils étaient deux chanceux dont les chemins s'étaient croisés. Il était probable qu'après cela, ils ne se revoient plus jamais, mais au moins, ils auraient vraiment échangé et partager quelque chose, Isabel trouvait de l'intérêt à n'importe quelle rencontre, et celle-ci lui plaisait vraiment beaucoup.
« J’ai hâte qu’elle soit ma femme. »
Comme elle le comprenait. Le mariage était un moment magique. Isabel revivrait cent fois son union avec Bill si elle le pouvait tant elle en avait éprouvé une incroyable euphorie. Un homme amoureux ne pouvait qu'avoir hâte d'épouser sa fiancée, aimée de longue date.
"Comme je vous comprends. Le mariage est un moment merveilleux." Surtout quand il était choisi, quand on était entouré de tous ses proches. "C'est prévu pour quand ?" demanda-t-elle avec curiosité.
Le mariage, sans vouloir verser dans le lieu commun, était une affaire qui concernait davantage les femmes que les hommes, au sens où les hommes se sentaient généralement moins investis que les femmes. Mais ce n'était pas toujours le cas.
Elle voulait bien croire que la future épouse était elle aussi très enthousiaste, mais en l'occurrence, c'était le futur époux qui lui faisait face, et elle avait envie d'en savoir plus sur ce mariage. En soi, c'étaient les noces de deux inconnus, elle n'avait pas de raisons de se sentir concernée ou investie, mais quand même, elle se permettait de l'être. Et si Jacob avait plus de détails à lui donner, elle serait ravie de les entendre afin de poursuivre cette plaisante discussion.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mer 18 Déc - 7:14
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
C’était si facile de parler avec cette inconnue. D’une manière générale, Jacob n’avait jamais réellement eu de souci à parler avec les autres. Il était comme ça, il aimait discuter, il avait le sens de la conversation, il était sociable. C’était une part importante quand on avait un commerce tel qu’une boulangerie et l’homme savait que le fait qu’il apprécie autant de discuter avec les autres, avec ses clients par exemple, ça avait joué dans l’appréciation de sa boulangerie. Il ne se forçait pas, c’était naturel. Mais il y avait quand même des moments où c’était plus facile que d’autre, cela dépendait de la réception de son interlocuteur. Et clairement, la jeune femme à ses côtés avait cette même sociabilité que lui, autant dire que cette conversation était réellement facile.
Ils ne se connaissaient pas, ils se contentaient de partager un banc et pourtant la conversation allait de bon train. Jacob parvenait sans mal à se confier sur son futur mariage, sur l’amour qu’il ressentait pour sa fiancée. Il était évident qu’il ne pouvait pas tout dire et il n’avait pas l’intention de tout dire, mais en même temps il y avait certains choses dont il pouvait parler sans soucis. Et c’était ce qu’il faisait. Jacob afficha un sourire quand Isabel affirma qu’elle le comprenait, que le mariage était un moment merveilleux. La jeune femme avait eu la possibilité de vivre son mariage déjà, Jacob se contentait pour le moment de l’attendre. Mais il savait d’ores et déjà que c mariage allait être beau, parce qu’il allait l’unir à Queenie, ça ne pouvait pas être autrement.
« Dans un peu plus de deux mois. » Répondit-il, sans aucun souci, quand la jeune femme se montra un peu plus curieuse et lui demanda pour quand était prévu le mariage. Isabel lui donnait vraiment le sentiment de s’intéresser à ce qu’il disait, ce qui rendait cette conversation encore plus agréable. « J’ai l’impression qu’il n’arrivera jamais, je trouve le temps tellement long. » Bon, en même temps, on ne pouvait pas vraiment dire non plus que les dernières semaines avaient été facile. Mais maintenant que le fils de Norbert était retrouvé, qu’il allait bien, ils pouvaient de nouveau tous se réjouir. Ou presque, puisque malheureusement Norbert et Tina devaient parvenir à surmonter tout ça aussi… mais Jacob avait envie de croire qu’il allait y arriver, il n’y avait aucune raison. Ils s’aimaient, ils tenaient l’un à l’autre, ils étaient faits l’un pour l’autre. La vie n’était pas un long fleuve tranquille, mais Jacob avait bon espoir. « Heureusement, ça sera un mariage plutôt intimiste, alors les préparatifs sont moindres. Mais je suis sûr que ça sera le plus beau jour de ma vie. »
Parce qu’enfin Jacob allait pouvoir s’unir avec la femme qu’il aimait. Il y avait d’autres beaux jours, il y avait d’autres beaux événements, mais celui-ci allait être clairement le plus beau.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Dim 29 Déc - 19:20
« Dans un peu plus de deux mois. J’ai l’impression qu’il n’arrivera jamais, je trouve le temps tellement long. »
Le discours de Jacob était attendrissant. Rares étaient les hommes capables de faire preuve de tant de douceur et de sincérité dès qu'il était question d'exprimer ses sentiments. Beaucoup d'hommes - et Isabel devait reconnaître que Bill en faisait partie - pensaient devoir jouer les durs et les insensibles, même quand il était question de s'exprimer au sujet de quelque chose d'aussi fort et d'aussi puissant, tout à coup, leur virilité semblait en prendre un coup.
Ce n'était pas le cas en ce qui concernait son interlocuteur, et c'étai raffraîchissant. Sa future femme avait de la chance. Un homme amoureux et sensible. Il était évident que ce mariage allait être une réussite, puisqu'il était tant espéré. Et elle le comprenait. Deux mois à attendre qu'advienne le plus beau jour de sa vie, c'était long, vraiment très long... Même deux jours, deux heures à attendre le moment de se dire oui pouvait s'assimiler à une éternité. Elle en savait quelque chose, elle était passée par là.
« Heureusement, ça sera un mariage plutôt intimiste, alors les préparatifs sont moindres. Mais je suis sûr que ça sera le plus beau jour de ma vie. »
Un mariage intimiste, c'était une belle perspective, et ça n'ôtait rien à la beauté de l'instant. Le mariage d'Isabel l'avait été également. Par la force des choses, en réalité, parce que personne n'avait voulu être présent pour assister à l'union de l'héritière candide et du reprs de justice. Mais peu importe.
Parce qu'au moment de se marier, les invités n'avaient plus vraiment compté. Il y avait eu Bill, et elle, rien d'autre. Et le temps s'était tout de même arrêté. Elle en garderait toujours un fardeau fort et ému.
"J'en suis certaine également." Elle marqua une pause. "Vous envisagez d'avoir des enfants ?"
La jeune femme était sur sa lancée, inarrêtable, elle appréciait cet inconnu, qui, elle en avait l'impression, lui ressemblait beaucoup. Avec lui, la conversation était simple et fluide, tout allait de soi. Il était le genre de personne qui donnait assez évidemment l'envie de devenir son ami. Sans doute ne se reveirraient-ils jamais. Mais le temps de cette conversation, elle serait malgré tout ravie de cette rencontre.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Dim 26 Avr - 2:51
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
Jacob trouvait ça réellement facile de discuter de son mariage, de Queenie, de son histoire en général à la jeune femme sous ses yeux. Il ne saurait dire pourquoi, mais il trouvait juste que c’était simple et évident de parler avec Isabel. Peut-être parce qu’au fond, ils se ressemblaient en partie, qu’ils avaient une même vision des choses. Même si bien sûr, le no-maj avait conscience qu’il ne pouvait pas se permettre de parler de tout ce qui concernait la magie et les sorciers. Il ne pouvait pas parler de tout un pan de son histoire, mais ça ne l’empêchait pas d’être sincère sur le reste. Sur ce mariage qu’il attendait avec impatience, parce que le fait que Queenie devienne sa femme, c’était un rêve qu’il n’aurait jamais cru possible. Ils se seraient mariés bien plus tôt si les circonstances avaient rendu cette union possible dans le pays d’où ils venaient. C’était une évidence, puisque la sorcière était son âme sœur. Ils avaient perdu du temps, donc, mais ils s’étaient retrouvés et Jacob avait réellement hâte que leur union soit pleinement concrète. Après tout… ils avaient le droit de s’aimer ici alors il avait envie qu’ils s’aiment officiellement.
Et c’était ce qu’ils allaient faire donc. La cérémonie n’arrivait vraiment pas assez vite, mais Jacob savait que ce moment allait être le plus beau jour de sa vie. Isabel le confirma d’ailleurs. Jacob afficha un sourire à sa remarque. Elle n’en savait rien en réalité, parce qu’elle ne connaissait rien de la vie du boulanger, mais en même temps il savait qu’elle était sincère quand elle l’affirmait. Et dans tous les cas, comment ce moment ne pourrait-il pas être magique et parfait tant ils étaient amoureux avec Queenie.
Isabel continua sur sa lancée, ce que Jacob ne lui reprocha évidemment pas, mais elle lui posa une question bien plus délicate tout d’un coup. Est-ce qu’ils envisageaient d’avoir des enfants ? Oh, bah non, parce qu’ils en avaient déjà un. Adrian. Jacob n’avait pas parlé de ce fils inconnu qu’il avait retrouvé en même temps qu’il retrouvait Queenie, parce que parler de ce fils inconnu signifiait forcément parler de la raison de leur séparer et du fait qu’ils avaient du se cacher au début. Et si Jacob en parlait, il s’approchait beaucoup trop de ce sujet délicat qu’il ne pouvait pas aborder. Il n’avait pas envie de mentir, mais en même temps, il ne savait pas réellement quoi dire non plus. Alors… il décida de noyer un peu le poisson.
« Ce n’est pas impossible. » Répondit-il simplement avec douceur. Il n’était pas tout à fait honnête en cet instant précis donc, mais il n’avait pas réellement le choix donc. Il ne pouvait pas non plus prendre trop de risque. « Et vous, vous avez des enfants ? » Demanda-t-il, se permettant à son tour de se montrer plus curieux.
Ça lui servait bien sûr à retourner la conversation et ne pas réellement se pencher sur son histoire à lui, mais ça n’enlevait pas le fait qu’il était curieux quand même, qu’il s’intéressait sincèrement à la vie de la jeune femme sous ses yeux.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Lun 27 Avr - 10:18
« Ce n’est pas impossible. »
Isabel sourit. Elle ne savait pas si sa question avait été indiscrète ou non, mais Jacob, comme à chaque fois depuis le début de leur conversation, faisait preuve d’une grande gentillesse et d’une extrême bienveillance, alors elle pensait sincèrement qu’il lui répondait sans avoir besoin de s’y forcer un seul instant.
Elle ne savait pas si il se contentait de répondre ainsi parce qu’ils n’en avaient pas discuté ou parce qu’ils redoutaient qu’il soit trop tard pour fonder une famille au vu de leurs âges (encore qu’elle ne savait pas l’âge de l’épouse de Jacob… elle ne pourrait pas juger si cette dernière devait être bien plus jeune que son mari. Vu sa différence d’âge avec Bill, ce serait d’une extrême hypocrisie). Dans tous les cas, elle le leur souhaitait.
A ses yeux, le mariage avait une force très symbolique, c’était la concrétisation du sentiment amoureux, évidemment, mais c’était aussi un engagement à fonder une famille, non ? En tout cas, Isabel, enfermée dans un schéma très traditionnel, ne se verrait absolument pas renoncer au rôle de mère. Elle avait épousé Bill en caressant l’espoir de porter un jour son enfant, ses enfants, même, car elle en voulait plus d’un, et elle aimait vraiment penser que cela finirait par arriver, d’une manière ou d’une autre et pour son plus grand bonheur.
« Et vous, vous avez des enfants ? »
Le fait qu’il lui pose à son tour la question la rassurait quant au fait de ne pas avoir été trop indiscrète vis-à-vis de lui. En ce qui la concernait, répondre à cette question, même à un inconnu, ne la dérangeait pas du tout. Et au contraire, elle considérait que discuter plus longuement de leurs aspirations respectives donnerait plus de profondeur à cette discussion qui déjà n’en manquait pas. Alors, bien évidemment, elle n’allait pas faire la timorée et répondre par énigmes.
« Pas encore, mais bientôt, j’espère… Si ça ne tenait qu’à moi, nous en aurions déjà une dizaine. », plaisanta-t-elle, mais à peine. « Mais mon mari est plus… prudent, disons. Il a été marié, avant moi, et il a déjà eu un fils, donc… » C’était un résumé imparfait et en partie mensonger de la situation, mais évidemment, elle ne pouvait pas avouer à son interlocuteur l’intégralité de sa propre histoire, tout comme lui-même était réticent sans qu’elle le sache à partager la sienne. A chacun ses secrets d’alcôve. Mais il est vrai qu’avec Jacob Kowalski, y aller de ses confidences était une chose qui se faisait très naturellement.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Sam 8 Aoû - 17:50
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
Jacob appréciait que la jeune femme n’insiste pas trop en lui posant plus de question sur son désir d’enfant. Ce n’était pas quelque chose qu’ils désiraient avec Queenie non, l’âge aidant sans doute d’une part et parce qu’ils avaient un grand fils quand même. Alors, forcément, le no-maj avait quand même perdu… une grande partie de la vie de son fils, mais ce n’était pas un souci. Ça n’allait pas enlever ce bonheur qu’ils ressentaient maintenant. Isabel n’insista pas donc, mais elle répondit de bon cœur à sa propre question. Ils ne se connaissaient pas du tout, mais Jacob trouvait vraiment facile de parler avec cette jeune femme. Parce qu’elle lui donnait vraiment le sentiment d’être d’une douceur infinie, il avait même envie de lui souhaiter tout le bonheur du monde, sans se douter qu’elle pourrait sans doute difficilement l’atteindre.
Comme elle risquait d’avoir des déceptions concernant ces enfants. Isabel n’avait donc pas d’enfant, mais elle espérait que ça allait être le cas bientôt. Que si cela ne tenait qu’à elle, elle en aurait une dizaine. Cette phrase piqua forcément la curiosité du boulanger, il ne pouvait pas s’empêcher de se demander ce qui l’empêchait d’avoir cette dizaine d’enfant comme elle le souhaiterait. Il n’eut cependant pas besoin de poser la question, elle y répondit d’elle-même. Son époux était donc plus prudent, parce qu’il avait déjà été marié et qu’il avait un fils avec sa première femme. Oh, Jacob comprenait la situation, c’était un peu particulier donc. Peut-être que l’homme n’avait pas envie de remettre ça ? Ce serait étrange et dommage de l’avis de Jacob.
« Oh, la situation doit être particulière alors. » Il ne connaissait pas le contexte du coup, il ne savait pas si l’homme avait divorcé – même si ça ne se faisait pas réellement –, s’il était veuf. Ce que devenait ce fils, qu’il n’imaginait évidemment que comme un enfant et non pas un homme de l’âge de son interlocutrice. Elle lui avait donné un bien trop court résumé pour qu’il puisse se faire une idée précise, mais en même temps il n’avait pas forcément envie de se montrer trop indiscret. « Mais prudent, cela ne veut pas dire qu’il n’en voudra pas des enfants n’est-ce pas ? »
Jacob espérait que non, simplement parce qu’au vu de cette conversation, l’homme ne pouvait que se ranger du côté de cette jeune femme. Isabel méritait évidemment de vivre heureuse et cela se sentait qu’elle avait sincèrement envie d’avoir des enfants. En même temps, quand on se mariait avec une personne qu’on aimait, l’ordre des choses nous poussaient bien sûr à avoir des enfants. Si Jacob avait fait les choses dans l’ordre, s’il avait pu épouser Queenie dès qu’il l’avait rencontré, il était évident qu’ils auraient fondé une famille ensemble. Ils auraient eu Adrian, mais sans doute même plus d’enfant. C’était trop tard à présent, mais Jacob n’avait pas pour autant de regret. Il en aurait peut-être eu, s’il n’y avait pas Adrian.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mer 12 Aoû - 12:50
« Oh, la situation doit être particulière alors. »
Isabel afficha un sourire légèrement timide. Oui, « particulière », c’était un mot encore bien léger pour qualifier la situation, car il y avait bien des choses que Jacob ne savait pas. Et de préférence, il valait mieux qu’il continue de ne rien savoir du tout. Elle appréciait cette conversation presque venue de nulle part avec cet homme qu’elle trouvait hautement sympathique… mais pas au point de lui confier toute sa vie nulle part.
Certaines informations devaient rester secrètes… même si dans son entourage proche, tout le monde savait qu’elle avait épousé un homme bien plus âgé qu’elle, qui pourrait être son père, et surtout, qui avait passé des années et des années à l’ombre… pour avoir assassiné sa femme. Rien que ça. Non, définitivement, il était une bonne chose que Jacob se contente d’un récit très édulcoré.
« Mais prudent, cela ne veut pas dire qu’il n’en voudra pas des enfants n’est-ce pas ? »
Elle n’en savait rien. Bill était doué pour éluder les sujets qui ne l’intéressaient pas… ou qu’il préférait occulter. Elle avait cherché à aborder subtilement le sujet, et Bill avait fait la sourde oreille, mais Isabel aimait penser qu’il se laissait le temps, qu’il ne voulait pas aller trop vite en besogne.
D’abord se réinsérer dans la vie sociale, ensuite avoir des enfants. Même si pour Isabel, c’était… d’abord le mariage, puis les enfants. Elle avait l’étoffe d’une épouse et d’une mère, c’était constitutif de son identité. Mais elle était patiente. Elle était jeune, elle pouvait encore attendre.
"Non, je suis certain qu’il en voudra. Nous sommes de jeunes mariés, nous avons du temps devant nous." Elle connaissait Bill, elle se doutait qu’il voudrait… perpétuer son héritage et son nom. C’était techniquement le cas avec Seth, mais ce dernier était un cas particulier. Beaucoup d’hommes voulaient un enfant qui soit leur chair et leur sang. Elle était sûre que c’était pareil pour Bill. Il fallait juste qu’elle prenne son mal en patience. Et ce n’était pas facile tous les jours. C’est vrai qu’elle était très impatiente.
"J’espère que vous aurez des enfants un jour. Vous feriez un père formidable, j’en suis certaine."
Elle ne le connaissait pas vraiment et réussissait à s’en convaincre malgré tout. Il semblait sympathique et patient, impossible, par conséquent, de se dire le contraire.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Ven 12 Fév - 20:10
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
Jacob afficha un sourire quand Isabel lui affirma qu’elle était certaine que son mari en voudra des enfants, mais qu’ils étaient tout simplement de jeunes mariés et qu’ils avaient du temps devant eux. En effet, cela ne servait sans doute à rien du tout d’aller trop vite en besogne. Jacob en savait quelque chose, cela ne servait vraiment à rien de se précipiter, parce qu’au final on parvenait à obtenir quand même ce qu’on désirait. Bon, Jacob n’était pas réellement un bon exemple, parce qu’avec Queenie ils avaient très clairement perdu trop de temps, mais en même temps le boulanger ne pouvait pas prendre la peine de tout dire à la jeune femme. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas lui en parler, mais il y avait certaine chose qu’il devait garder pour lui. Sans se douter que Isabel aussi avait des relations proches de la sorcellerie, mais d’une manière bien différente de lui.
Il n’était pas forcément à l’aise de devoir mentir aussi effrontément à la jeune femme sous ses yeux, quand bien même il ne la connaissait pas du tout. En soit, ce n’était pas bien grave qu’il mente à une parfaite inconnue qu’il n’allait sans doute pas revoir un jour. En soit, il aimerait bien quand même pouvoir la revoir, mais le boulanger avait bien conscience que leurs vies n’avaient rien à voir. Quand bien même ils discutaient bien et ils pourraient sans doute parfaitement s’entendre dans une autre vie, au vu de la situation il était très clair qu’ils ne pourraient surement pas se côtoyer facilement. Et donc, en soit ce n’était pas bien grave s’il lui mentait à ce point. Jacob afficha un sourire de nouveau quand la jeune femme lui affirma espérer qu’il aurait des enfants un jour, qu’il ferait un père formidable. Si elle savait qu’il était déjà père… mais ce serait beaucoup trop compliqué d’expliquer comment les choses s’étaient passées et pourquoi Queenie avait décidé de le quitter en apprenant qu’elle était enceinte.
« Je vous remercie. » Dit-il simplement. En soit, la jeune femme ne le connaissait pas du tout et donc, normalement, il était impossible qu’elle puisse affirmer qu’il ferait un bon père. Ce n’était pas en quelques paroles qu’on pouvait déterminer si une personne ferait un bon père ou non. Mais en même temps, il appréciait grandement le compliment. « J’espère vraiment que vous avez raison et que je serais à la hauteur… quand… eh bien, quand je deviendrais père. » Ce qui était déjà le cas, puisqu’il avait découvert qu’il était père. Et maintenant, le boulanger espérait qu’il allait bel et bien devenir un bon père, qu’il allait parvenir à être à la hauteur de Adrian. Même si c’était évident que ça n’allait pas être facile tous les jours. « En espérant que malgré le fait que vous me connaissiez pas du tout, vous ayez vu juste tout de même. » Ajouta-t-il mutin.
Parce que mine de rien, elle semblait sûre d’elle, mais ils ne se connaissaient en aucune manière.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mer 17 Fév - 12:39
« Je vous remercie. J’espère vraiment que vous avez raison et que je serais à la hauteur… quand… eh bien, quand je deviendrais père. En espérant que malgré le fait que vous me connaissiez pas du tout, vous ayez vu juste tout de même. »
Isabel afficha un sourire tout à fait bienveillant à l'adresse de son interlocuteur. Il est vrai qu'au final, ils pouvaient bien se souhaiter le meilleur avenir et se complimenter comme bon leur semblait, le fait est que quelques minutes de conversation ne suffisaient évidemment pas à connaître vraiment quelqu'un, et Isabel avait beau être naïve, elle le savait bien.
Elle restait tout de même bien assez naïve, en revanche, pour s'imaginer un certain talent quand il s'agissait de connaître et de comprendre les gens. Bien sûr, c'était on ne peut plus faux, elle n'était pas plus apte qu'aucun autre à cela, mais elle réussissait à s'en convaincre, qu'elle savait cerner les autres, et surtout voir le meilleur en eux, même quand d'autres décidaient de les prendre comme une cause perdue.
C'était une erreur de sa part, et c'est ce qui faisait qu'elle était capable de tout pardonner à un homme comme Bill, ou de se lier d'amitié avec quelqu'un comme Finn sans envisager une seule seconde qu'il puisse avoir un double visage.
Alors elle ne savait rien de cet homme et elle devrait réserver son jugement, c'est vrai, mais elle était franche, elle était entière, et donc elle n'en faisait rien. Et c'était donc en toute franchise et en se montrant la plus entière du monde qu'elle souhaitait à Jacob de devenir père et se convainquait qu'il serait exceptionnel.
"Je n'irai pas dire que je ne vous connais pas du tout", répondit Isabel avec un sourire. "Je sais que vous vous appelez Jacob Kowalski, que vous êtes américain, que vous avez quitté New York pour vous installer à Londres et vivre avec la femme que vous aimez et que vous allez bientôt épouser. Donc je sais que vous êtes un grand romantique. Je sais que vous êtes boulanger... Donc je saurai où acheter mon pain prochainement. Et je sais que vous êtes sociable, agréable et à l'écoute. C'est déjà beaucoup, non ?"
Plus que ce qu'elle en saurait de quiconque elle qualifierait d'inconnu. Alors certes, Jacob Kowalski n'était pas un ami à ce stade. Mais un inconnu, certainement pas non plus.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob) Mer 5 Jan - 11:16
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons
Les paroles de Isabel était douce à entendre, c’était appréciable d’être soutenu de cette manière. Son rôle de père n’était pas évident, même s’il pensait pouvoir réussir à se rapprocher de Adrian petit à petit. Les choses auraient été bien différentes si on lui avait donné la possibilité d’être un père depuis le début, mais ce n’était de toute façon pas quelque chose qu’ils pouvaient changer maintenant. Entendre donc qu’on ferait un père formidable, ça mettait du baume au cœur, même venant d’une presque inconnue.
Isabel le contredit sur le fait qu’elle ne le connaissait pas du tout, avant de tout simplement faire un résumer de tout ce qu’elle avait apprit à son sujet. Son nom, sa nationalité, la raison de sa venue en Angleterre. Ce qui allait bientôt arriver dans sa vie, son métier… puis enchainant sur une petite analyse de quel genre de personne il était. La jeune femme ne le décrivit qu’avec des qualificatifs plutôt positifs. C’était quand même une bonne chose d’entendre de soit qu’on était un grand romantique, une personne sociable, agréable et à l’écoute… forcément ce n’était que des compliments qui faisaient chaud au cœur. Et venant d’une personne qu’il venait à peine de rencontrer, c’était même encore plus touchant, parce qu’elle avait comprit tout cela rapidement de lui. Est-ce qu’elle avait raison sur tout ? Jacob devait bien avouer qu’il espérait que oui, même si c’était beaucoup plus difficile de faire une analyse de soi-même.
« Je dois reconnaître que vu comme ça, vous semblez même me connaître mieux que certaines personnes qui me connaissaient depuis plus longtemps. » Répondit-il dans un sourire. Il appréciait sincèrement les paroles de la jeune femme, il regrettait cependant de ne pas pouvoir convenir réellement d’une suite à tout cela. La jeune femme avait notifié qu’elle savait où elle pourrait acheter son pain prochainement… mais au vu de la situation, ce serait impossible. Et c’était tellement dommage. Même dans ce pays où il n’y avait pas une fracture aussi importante entre les sorciers et ceux qui ne possédaient pas la magie, les mondes se devaient d’être quand même séparé et Jacob ne pouvait que faire attention de garder le secret magique. Alors à moins qu’il ne finisse par découvrir que Isabel était une sorcière et qu’elle avait très bien cachée son jeu, comme lui avait dû le faire sur de nombreux points de son histoire au point de ne même pas parler de Adrian, il était évident qu’ils auraient peu de chance de se revoir. Ce qui le rendait un peu triste. Parce qu’en soit, ils n’étaient peut-être plus réellement des inconnus tous les deux, mais avec du temps, peut-être qu’ils auraient pu largement devenir des amis. Avec un peu de temps. Mais du temps, ils n’en avaient pas. Et en parlant de temps d’ailleurs, Jacob commença à sentir quelques gouttes de pluies tomber du ciel, le temps anglais était très rapidement changeant. C’était très certainement le moment pour eux de prendre congés. « J’ai été ravi de faire votre connaissance Isabel, j’espère que nous aurons l’occasion de nous recroiser. »
Il disait ça en le pensant, mais il ne pouvait vraiment pas parier là-dessus.
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#Sujet: Re: Quand on parle du soleil, on en voit les rayons (Jacob)
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