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 Rivalité littéraire (Tibérius)

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Henry Fitz
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Message#Sujet: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeMar 31 Mar - 14:34





 

Tibérius & Henry

Rivalité littéraire
L
es grands événements littéraires sont indispensables à tout auteur qui espère vivre de l’écriture de ses œuvres. Est-ce que, pour autant, j’y prends plaisir ? Oui et non. Il est assez humain d’apprécier les compliments, surtout quand ils concernent un travail de longue haleine, alors je peux reconnaître que j’apprécie rencontrer mes lecteurs, et échanger avec eux. Mais cet exercice social est un grande source d’épuisement mental, pour moi, surtout s’il doit durer trop longtemps. Echanger quelques mots avec des lecteurs enthousiastes, c’est une chose, les regarder défiler à un stand duquel je ne bougerai pas toute une journée, c’es une autre affaire. Et je peux aisément admettre que ces temps derniers, mes livres et leur promotion est la dernière de mes priorités… Mais il faut bien… Jouer le jeu.

Les éditions Obscurus Books ont organisé un événement d’envergure pour présenter leurs dernières parutions. L’événement se tient dans les locaux de Fleury & Botts, et les figures emblématiques de la maison sont de la partie, moi compris, donc, qui compte à ce jour une quinzaine d’ouvrages à mon actif, tous publiés chez Obscurus. Les portes de la librairie, dont l’espace a été réorganisé pour l’occasion, ouvriront d’ici une petite heure. Le stand qui m’est assigné est prêt. Mon dernier ouvrage prêt à être signé en masse… Pas ma plus grande fierté. Pourtant l’œuvre la plus personnelle que j’ai écrite jusqu’alors. Peut-être justement parce qu’elle est l’œuvre la plus personnelle que j’ai jamais écrite. Difficilement de ne pas juger son travail d’autant plus sévèrement. Mais Nigel est enthousiaste, même si je le soupçonne de vouloir voguer sur le « scandale Pomona » pour motiver l’intérêt des lecteurs. Et en règle générale, je me fie à son jugement.

Je m’absente dans l’arrière-salle de la librairie le temps de me servir une tasse de café, qui ne sera pas de trop pour affronter la journée qui m’attend, quand je découvre un personnage familier… Forcément, je devais m’attendre à ce qu’il soit présent. Tibérius Yaxley est de ceux qui me font parfois regretter d’être associé aux éditions Obscurus. Il est vrai que l’orientation politique de la maison (il y en a toujours une, même dans les maisons qui se prétendent apolitiques) me déplaît plutôt, est tout à fait contraire à mes convictions, si bien que j’ignore pourquoi on continue de m’y publier (sans doute parce qu’on estime que mes livres n’ont rien de politique… ce qui est évidemment faux). Je le salue, mais le cœur n’y est pas franchement.

-Yaxley. Si tu es là, j’en déduis que tu as sorti un nouveau livre. Quel brûlot imbuvable est-ce que tu nous as réservé, cette fois-ci ?





         
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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeSam 4 Avr - 23:33

Henry & Tibérius


Rien n’est pire que les salons littéraires et les séances d’autographes. Rien, sauf peut-être la photo que Nigel a absolument voulu que Tibérius fasse pour Sorcière Hebdo. Il est un auteur sérieux, reconnu, et s’il apprécie et peut comprendre que son œuvre soit popularisée auprès du grand public – quoiqu’avec lucidité, il se doute qu’il ne ralliera pas les foules avec ses écrits, tout simplement parce que c’est trop technique – parce que cela peut toujours lui faire gagner quelques partisans, ce sacrifice lui semble bien inutile. Le journal ne parlera pas de l’œuvre, mais encore du fait qu’il est célibataire, commentera ses dernières sorties et croira le savoir fiancée à cinq femmes différentes…A côté de ça, le reste de la journée se passera à merveille, quoiqu’il advienne. Tibérius préfère encore devoir subir la compagnie des autres et dédicacer des livres. Avec un peu de chance, le lectorat qui se déplacera pour lui sera de qualité.

Il faudra subir le reste du monde, sinon. Il y a quelques auteurs qu’il connait qui sont déjà là, observe Yaxley. Il espérait aussi attraper Nigel, histoire d’évoquer avec son éditeur ses prochains projets, en particulier la saga historique qu’il compte écrire avec son frère Thaddeus, et peut-être le livre pour enfant qu’ils ont également en projet. Une employée de la librairie l’informe cependant que Monsieur Greengrass ne passera sans doute que dans l’après-midi. Il est vrai qu’il est tôt. Il salue un collègue venu présenter une série de mémoires sur la fonction de juge, uniquement parce qu’il s’agit d’un vieil ami de son père, ne comprenant guère l’intérêt de ce genre d’ouvrages, puis il se décide à aller chercher un café pour passer le temps, et se préparer à la très longue journée qui s’annonce.

Son regard tombe sur l’un des présentoirs. Fitz. Tiens. Le plus gros point de désaccord de Tibérius et de sa maison d’édition est donc ici. Il ne faut pas s’y tromper. Il a lu tous les livres de Henry Fitz. Ils sont tous inqualifiablement opposés à tout ce qu’il croit. Que Nigel laisse passer ça est incroyable. Que le public ne se rende pas compte du caractère politique de ce que Fitz écrit, pourquoi pas, la masse populaire ne brille pas par son intelligence. Mais Nigel, lui, c’est différent. En conséquence, les rares fois où Tibérius croise Henry sont souvent teintées d’une froideur et d’une hostilité à peine dissimulée. Pour l’instant, il n’a pas l’air d’être dans le coin. Tant mieux, le juge pourra boire son café tranquille.

Erreur fatale : ledit Henry Fitz a eu la même idée que lui. « Fitz. » Pas perturbé le moins du monde, il hausse les épaules. « Un de ceux qui se vendent, il me semble. Je ne sais pas si ça me rassure puisque le public est prêt à acheter tes livres en même temps. Passe-moi la cafetière, veux-tu. » Tout les oppose, sauf la littérature. C’est bien dommage que le quinquagénaire persiste avec ses positions idiotes, car il a vrai talent. De l’or donné aux farfadets, voilà ce que c’est, en réalité. « Pour te répondre, je suppose que tu le décrirais comme disant la même chose que d’habitude. Disons que j’ai le mérite de la constance, il parait que c’est ce qui fait les bons écrivains. Ce n’est pas toi qui a dit ça ? » C’est un coup bas, sans doute. Même s’il déteste sa vision des choses, Henry Fitz, contrairement à beaucoup de gens, en a au moins une. Il a du respect pour les gens qui défendent des causes, ils font des ennemis valables. « Et, toi, alors ? Toujours le même héros solitaire incompris du reste du monde ? » Le ton est un peu railleur, et ce n’est pas très juste. Lui-même ne s’est-il pas reconnu dans ces héros là, parfois ?




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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeMer 8 Avr - 14:01





 

Tibérius & Henry

Rivalité littéraire
C'
est un drame certain, malheureusement, les livres de Tibérius Yaxley ont acquis un certain lectorat, qui est indéniable. Ses livres se vendent, c'est un fait, et c'est en partie ce qui m'inquiète. S'il se contentait de rédiger ses insanités seul dans son coin sans que personne n'y prête attention, alors il n'y aurait aucun problème. Mais les gens lisent et aiment ce qu'il écrit. Et on ne pourra pas taxer ses lecteurs d'apolitiques ou de simples curieux. Pour vouloir s'engager dans des ouvrages aussi orientés que les siens, il faut s'être déjà façonné une vision, une vision bien contraire à la mienne. Ce qu'il sait pertinemment. Ce que tous mes lecteurs ne réalisent peut-être pas.

L'idée que nous puissions avoir des lecteurs en commun, que certains puissent entrevoir l'exact inverse du message que le veux transmettre dans mes ouvrages, me révulse au plus haut point. Malheureusement, je sais que c'est le cas, car la fiction laisse place à un champ d'interprétation suffisamment vaste pour que chacun puisse y voir et y trouver ce qu'il désire. C'est ce qui fait sa force. Et en même temps, indéniablement, son plus grand défaut. Je n'en prends pas ombrage quand il me dit que puisque mes livres se vendent aussi, le fait d'être largement lu n'est peut-être pas un argument si valable. Je pourrais lui retourner le compliment. Qu'en soi, il insulte mes écrits n'est que de bonne guerre. Je n'ai pas plus d'estime pour son travail qu'il n'en a pour le mien. Le jour où il trouvera à complimenter dans mes récits, je m'inquiéterai sérieusement de ma propre mentalité.

-J'aurais plutôt eu tendance à dire que la constance fait les écrivains paresseux
, je réponds alors simplement, avant d'en revenir à mon ouvrage. En l'occurrence, il s'agit d'une héroïne, et je suis convaincu qu'elle te déplaira au plus haut point. J'espère que tu me liras pour me dire tout le mal que tu penses d'elle.

Plus il pensera du mal de mes héros, de mes idées, de mes histoires, et mieux je me porterais. Si par un quelconque coup du sort, nos opinions devaient se rejoindre, j'en serais particulièrement agacé.


         
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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:12

Henry & Tibérius


« Pas de café, très bien, je me servirai donc moi-même. »
Tibérius soupire, avant d’effectivement se servir lui-même, haussant les épaules. Il est habitué à ne pas faire consensus et à ne pas être apprécié chez les pacifistes et autres amoureux des moldus. Henry Fitz ne fait pas exception à la règle. Ca ne le dérange pas, au contraire, c’est même plutôt ce qu’il cherche s’il est honnête. A vrai dire, Tibérius trouverait presque ça presque plus épanouissant et édifiant que le consensus. Le débat, rugueux, dur, est son domaine. Il n’y met pas d’affect, ça n’a rien de personnel. En lui-même, comme personne, il n’a rien contre Henry, qui est peut-être très sympathique par ailleurs. Mais ça ne change rien à l’affaire, pour le juge. Yaxley sait très bien faire la différence entre les gens et leurs idées. Et ce n’est pas parce que les gens sont sympathiques qu’on ne peut pas les combattre ou qu’il ne faut pas les combattre. Ca n’a rien de personnel, l’affect ne compte pas pour Tibérius. C’est juste nécessaire. Ces idées doivent être éliminées, c’est tout. Peu importe qui les défend. Si ça implique qu’il faille faire taire des gens, sympathiques ou non, par ailleurs, ce n’est pas grave. C’est un mal nécessaire.

Une autre raison pour laquelle il préfère ce genre de débat : c’est presque plus gratifiant que la reconnaissance de ses pairs. Être contesté, c’est être constaté. Voilà la philosophie de Tibérius. Pour autant, ce n’est pas une raison pour être insultant. Si Fitz à ce jeu là, Yaxley peut à l’evidence être plus fort que lui. Après tout, il n’a aucun filtre. « Ou qu’on a un message à faire passer. » Sur le ton de la conversation, il ajoute : « C’est vrai que c’est peut-être simplement plus facile quand on écrit des essais et pas de la fiction pour divertir la masse populaire. » C’est un autre coup bas, il veut bien l’admettre. Tibérius ne méprise pas la fiction, il aime toute la littérature, mais puisque Henry est décidé à l’attaquer, il ne compte pas se laisser faire. Il lève les yeux au ciel en continuant à boire son café, impassible. Ces gens incapables de faire la différence entre les opinions et les personnes l’agacent. Rien n’empêche d’être poli, tout de même ! Nul besoin d’être insultant pour contrecarrer des idées.

Toujours avec le même calme et un sourire satisfait. « A l’évidence. Il faut toujours savoir ce qu’écrit l’ennemi. » Il n’y a pas de mépris, pas vraiment en tout cas, chez Yaxley. Après lui aussi il conteste et donc il constate. « J’espère que tu liras le mien en retour, je me ferai un plaisir de te le dédicacer. » Le sourire est aimable, mais le ton s’est fait plus dur. Tibérius Yaxley est d’un naturel trop franc pour manger ses mots. « Une héroïne, donc ? Aurais-tu pris ta nièce pour modèle ? Ce n’est pas forcément bon, de glorifier des terroristes… » Elle est censée être morte, ou avoir subi le baiser du détraqueur, quoique des rumeurs sous-jacentes prétendent qu’elle y a échappé. Yaxley ne sait pas quel crédit leur accorder, mais si la mode est de frapper sous la ceinture, il peut y arriver sans problème.



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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeMar 21 Avr - 15:15





 

Tibérius & Henry

Rivalité littéraire
J'
affiche un sourire amer quand mon interlocuteur observe que la constance en écriture peut aussi venir du message que l'on souhaite le faire passer. Oui, mais quand on le martèle constamment sous couvert de formulations vaguement différentes, peut-être doit-on admettre que le message n'est pas suffisamment percutant... ou encore peu digne d'être entendu. C'est ce que j'ai bien envie de rétorquer, mais difficile de le faire sans afficher une manifeste mauvaise foi. Car si le courant passe si mal, si ses ouvrages m'agacent tant, c'est justement parce que je les sais bien compris et que j'ai entièrement conscience de l'impact qu'ils peuvent avoir sur un lectorat non averti. Son message, je le connais bien, il est tout ce contre quoi je me bat au sein de la résistance, et qu'il puisse plaire et séduire a tout pour m'indigner.

Je ne prends pas ombrage de sa remarque sur mon propre travail. Je peux reconnaître qu'il y a quelque chose de quelque part plus vicieux, car plus indirect à vouloir transmettre un message sous couvert de fiction... mais je pense que la parabole est parfois plus éloquente pour les néophytes. Je n'ai jamais estimé mes propres messages ou mon appartenance politique comme quelque chose que je dissimule. Mais certains ont plus de discernement que d'autres pour ce qui est de me percer à jour. Et de discernement, Tibérius Yaxley ne manque pas. Pour cause, il est diablement intelligent, c'est là d'ailleurs l'une des choses qui m'inquiète au sujet de son travail.

-Je n'osais pas te le demander,
ironisé-je quand Tibérius suggère de me dédicacer un exemplaire de son livre pour que je puisse le découvrir.

Tout comme je pense qu'il me lira bel et bien, le fait est que je le lirai également, pour la raison très précise qu'il a invoquée plus tôt. Connaître son ennemi. Un indispensable.

Tibérius enchaîne, et comprend ce que d'autres ne devineraient pas si vite. Bien sûr, il n'y a rien d'anodin au fait que mon ouvrage ait cette fois une héroïne pour protagoniste. C'est bien Pomona que je mets en scène... du moins... certaines facettes d'elle. Je serre légèrement les dents quand le mot "terroriste" s'échappe des lèvres de mon interlocuteur. Je prends sur moi malgré tout. Je l'entends assez de la part de ceux qui aiment à rappeler mon lien de parenté avec l'"assassin du ministre", que ce soit dans le but de cracher sur mon travail ou d'entretenir un mythe quelconque (ce concernant quoi Nigel s'en donne à coeur joie, j'en suis certain).

-Voyons, je ne glorifie rien du tout,
je réponds sans chercher à me montrer convaincant. Il faudrait pour ça que j'ai le moindre message à transmettre. Et tout le monde sait bien que l'écriture romanesque est un art tout à fait innocent.


         
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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeLun 4 Mai - 17:56

Henry & Tibérius

Bien sûr que Fitz est intelligent. Bien sûr que Fitz est un bon écrivain. Tibérius le sait : c’est même ça qui fait qu’il est dangereux. Sans quoi il ne s’en préoccuperait pas, parce que ça n’aurait aucune importance. Yaxley ne se fait pas d’illusion : ils savent tous les deux très bien ce qui se joue en sous-main au travers de cette conversation en apparence presque innocente autour d’une simple rivalité littéraire. C’est bien plus que ça. Bien entendu, il n’a pas la moindre idée de l’engagement de Henry dans la Résistance, quand bien même ça ne le surprendrait pas, et quand bien même en réalité ça ne changerait strictement rien. Même en n’étant affilié à aucun parti, les idées de Henry sont dangereuses. Il faut les connaitre, les combattre, les faire disparaitre. Pour l’instant, il n’en a pas les moyens, mais ça viendra, un jour.

« Voyons, il ne faut pas. Ce n’est pas si souvent qu’on a l’occasion de lire de la bonne littérature. » Ca peut faire vantard, et c’est un peu le but. Il y a une partie de Tibérius qui s’ennuie toujours à ce genre d’évenements, et il faut bien s’occuper – il est même évident que ça ne sert à rien d’autre, parce qu’il ne peut pas convaincre Henry et que Fitz ne le convaincra pas lui. Tibérius se ressert donc mine de rien du café, presque souriant : « Après tout, il faut être solidaire, quand on est dans la même maison d’édition. » Un jour où l’autre, il va bien falloir que Nigel choisisse entre ces deux là. Certes, il comprend l’intérêt économique, les romans de Fitz se vendent bien, mais la ligne générale de leur maison d’édition n’est pas réellement en faveur des amoureux des moldus et de la justice sociale. Et les temps changent, comme l’époque : leurs idées font mine de rien leur chemin, Grindelwald y ayant largement contribué. Bien entendu, ce n’est pas encore gagné. Le pouvoir en place reste encore mou, voire tendrait presque à avoir par moment les mêmes idées que la Résistance. Mais ils progressent et leur heure viendra.

« Oh voyons. Nous savons tous les deux que même un récit innocent peut donner une marche à suivre -bonne ou mauvaise d’ailleurs, lorsqu’il est écrit assez subtilement. Même sous couvert de banalités divertissantes. » Le ton est presque aimable, celui de la conversation, comme si Tibérius faisait une remarque purement anodine. Elle ne l’est pas. Malgré les piques qu’il lance, et cette apparente contradiction dans son discours, l’important n’est pas là, mais plutôt dans le message qu’il sous-entend : il sait parfaitement de quoi il en retourne dans les œuvres de Henry. « Aucun pouvoir n’aime trop ceux qui le contestent un peu trop frontalement, mais ça s’étend aussi à ceux qui essayent de donner des idées aux autres, tu vois ? » A vrai dire, pour se maintenir, le Ministère n’a pas trop le choix : il peut bien soutenir en sous-main la Résistance, celle passe quand même pour terroriste, il ne peut donc que la combattre, au moins officiellement. Ce qui sert la cause de Tibérius, en réalité : il utilise cette version officielle à ses fins, et qui ira le contester ? « Enfin, évidemment ça ne te concerne pas, puisque comme tu le disais, ce que tu écris est parfaitement innocent. » Ce n’est même pas une menace, simplement un constat. Un simple conseil entre amis, ce qu’ils ne sont pas, si on peut le dire ainsi.




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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeDim 10 Mai - 11:27





 

Tibérius & Henry

Rivalité littéraire
S
olidaire au sein de la même maison d'édition, hein ? Sur le principe, ça se tient peut-être, dans les faits, absolument pas. Je ne vais pas cracher dans la soupe, Obscurus Books est une maison d'édition influente, qui a permis de répandre mes oeuvres à plus grande échelle et à les faire connaître, et Nigel est un très bon éditeur, même si je sais que nos idées divergent sur de nombreux points. C'est sûr, je ne me sens pas toujours à ma place au sein de cette maison, tout comme je n'aime pas du tout être associé à des idées extrémistes comme celles de Tibérius Yaxley...

Je devine même que si mon sang n'était pas pur, l'on n'aurait guère eu de scrupules à m'envoyer sur les roses lorsque j'ai transmis mon tout premier manuscrit à cette grande maison. Il faut dire aussi que mes tout premiers ouvrages n'avaient pas prétention à transmettre le moindre message, juste à divertir, raison pour laquelle je porte sur mes oeuvres de jeunesse un regard au mieux tendre, au pire agacé. Enfin... mieux vaut ne pas répondre à cette remarque, je n'ai de toute façon pas besoin d'articuler le moindre mot, je pense, pour que mon interlocuteur ait pleinement conscience de ce qu'est le fond de ma pensée.

Tout comme, donc, il ne saurait être dupe des propos que j'ai tenus précédemment (et je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit). Oui, un récit, même le plus innocent, peut donner une marche à suivre. Même les contes pour enfants les plus basiques ont après tout pour visée de vous instruire d'une morale. Il suffit de lire les Contes de Beedle le Barde pour en avoir le coeur net, ou n'importe quel conte moldu dont l'évocation même hérisserait le poil de nombre de sangs purs.

-Tu as tout dit, rien de tout ceci ne me concerne,
je continue de répondre tout en sachant pertinemment que mon interlocuteur, puisqu'il n'y a effectivement rien à croire, puisque je mens. Sans chercher à être convaincant. Si je devais contester des idées aussi affligeantes que les tiennes, j'adresserais mes remarques frontalement aux principaux intéressés, aucun besoin de mêler mes livres à cela.



         
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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeMar 19 Mai - 23:42

Henry & Tibérius

Les yeux de Tibérius se réduisent peu à peu à une pointe métallique, dure. Le masque ne perdure pas longtemps avec lui, ce n’est jamais le cas. Les ronds de jambe et les subtilités ne sont pas son truc. Si on devait le comparer à un sportif, il serait un boxeur, capable d’étourdir d’un uppercut, franc et direct. A contrario, Henry Fitz relève plutôt de l’escrimeur, comme tous les écrivains de fictions. Un pas de côté, deux en arrière, tout ça pour toucher à la fin. Mais c’est beaucoup trop de subtilités et de ronds de jambes, trop de patience aussi. Une patience que le bulldozer Tibérius Yaxley n’a pas. Il déroule son raisonnement, lui, écarte les adversaires, sans se soucier aucunement de plaire ou de faire adhérer son lectorat. S’il faut finasser, il confie ça à d’autres, parce que parfois c’est nécessaire – parce que le peuple, cette bande de mouton, a besoin d’héroisme, de dragons et de belles histoires pour être convaincu. Mais il a l’impression de perdre son temps avec ça. Tibérius n’est, en réalité, à l’aise que dans le conflit et la confrontation. Les discussions de salons l’ennuient. Pouvoir prêcher, littéralement, car il n’est au fond qu’un illuminé de plus, face à l’ennemi, le voir de façon directe, ça c’est ça son élément. Et toute cette conversation de bon ton, sur la réserve, avec Henry Fitz, n’avait pour lui qu’un but : l’obliger à sortir un peu de ses gonds, à se dévoiler un peu. Et voilà qu’ils y arrivent, peu à peu.

« Oh, vraiment ? » Le ton est suave et aimable, vaguement intéressé. Intérieurement, Tibérius se dit que la conversation prend enfin véritablement un tour passionnant. Il ne fera rien, en l’état, à Henry Fitz. En effet, et au grand regret de Tibérius, il n’est pas illégal d’exprimer son désamour de l’idéologie qui prone la domination des familles de sang pur sur le reste de la sorcellerie, ou de proclamer sur tous les toits son amour pour les sang-de-bourbe en tout genre. Mais il aime savoir qu’il a réussi à le pousser suffisamment à bout pour qu’il ait enfin dégainé un discours plus franc.  « Je suis impressionné par tant de courage. » Cette fois, le ton est carrément moqueur. Yaxley mérite sa carte de polémiste insupportable. Dans un débat, il donnerait envie à n’importe quel adversaire de le gifler, avec cette attitude goguenarde et sarcastique. Faire perdre aux gens leurs moyens et les assommer d’arguments jusqu’à ce qu’ils répondent, voilà sa technique. S’ils ne sont pas capables de le faire, ce ne sont pas des adversaires de valeur. Mais il se doute que Fitz a de la ressource. Et c’est là que les choses deviennent intéressantes. «  Ca tombe bien, il se trouve que le principal intéressé se trouve devant toi. Et il serait absolument ravi de savoir ce que tu penses, de…comment tu as dit ? Ah, oui, mes idées particulièrement affligeantes. » Make my day, punk, semble dire son regard. « Je serai absolument ravi de discuter franchement de ce qu’on pense de nos idées respectives, Fitz. Si jamais tu en as pour de bon, ce dont je ne doute pas, et que tu es capable de les assumer, ce dont je doute plus. » A demi-mots, il l’a traité de lâche. Mais il y a aussi autre chose. Fitz l’intrigue, pour de bon. Il n’a aucune idée de ses liens avec la Résistance, évidemment. Mais ça ne coûte rien non plus de vérifier, après tout, non ? Et de voir où tout cela mène.



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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeSam 23 Mai - 11:52





 

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i je me préserve de tout débat avec ceux qui ont des opinions contraires aux miennes quand elles atteignent ce seuil d'indécence que je trouve absolument intolérable, ce n'est pas parce que j'ai peur d'être poussé dans mes retranchements, ou encore de me faire retourner le cerveau par l'opposition, c'est seulement que je m'épargne aisément un discours dont on nous assomme beaucoup trop régulièrement, encore plus ces derniers temps. Je ne veux pas donner de tribunes à des idéaux abjects qui en trouve d'ores et déjà une bien trop important (il suffit de jeter un oeil aux bouquins de Yaxley et à ses chiffres de vente pour en avoir le coeur net). Je n'en vois pas l'intérêt. Et je ne cherche pas tant à convaincre des crétins ou à prêcher des convertis qu'à transmettre des valeurs que j'estime essentielles, et que l'on sera disposé ou non à intégrer au quotidien.

Mais Yaxley a le don de me taper plus que singulièrement sur le système, et donc, même si je sais que le débat (si vraiment on peut appeler ça un débat) sera stérile, même si je n'ai pas besoin d'exprimer mes positions pour que ces dernières soient évidentes, je vais mettre cartes sur table, puisque c'est ce qui semble attendu. Pas tant pour donner satisfaction à mon interlocuteur ou ne pas passer pour un lâche (pour ce que j'en ai à faire, que Yaxley me considère comme un lâche ou non) que pour clôturer si possible cette discussion infiniment déplaisante, aussi bien pour lui que pour moi d'ailleurs.

-Très bien, si tu veux que nous en parlions, parlons-en.
Je pousse un léger soupir, lassé d'avance par cette conversation à venir. Toi et toute ta clique élitiste - clique à laquelle j'appartiens techniquement, puisque je suis aussi issu d'une famille de sangs purs bien sous tout rapport, dont le me suis détaché il y a bien longtemps à présent, pour des raisons à mes yeux évidentes, même si elles semblent plus obscures à d'autres (à commencer par mon frère, malheureusement) - prétendez défendre des valeurs et des idéaux nobles quand, en réalité, vous vous asseyez sur des privilèges immérités et êtes angoissés à l'idée d'en perdre ne serait-ce qu'un fragment.


         
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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeJeu 4 Juin - 0:56

Henry & Tibérius

Fitz l’agace, mais au moins, maintenant, ils sont dans le dur, le débat réel. Tibérius ne trouve pas cette conversation pénible. Au contraire, il s’éclate. Car il aime le débat. Plus exactement, il aime dérouler ses opinions et voir la figure de l’adversaire se décomposer peu à peu quand il leur adresse un sourire aimable, indifférent à toute pique. Il n’est pas le moins du monde affecté par les sarcasmes de son collègue écrivain. Si celui-ci espérait le vexer, c’est raté. « Et donc ? » Le ton est insupportable d’arrogance, mais parfaitement assumé. L’opinion de Henry ? Il s’en fiche. Yaxley a déjà décidé qu’elle était stupide, et il n’est pas homme à changer facilement d’avis.  C’est qu’il est persuadé d’avoir tout analysé, tout compris, et que forcément, l’opinion d’en face est parfaitement stupide.

Le truc, c’est que Yaxley, dans un débat, est un rouleau-compresseur. Il faut avoir de sacrés arguments pour le déboulonner, car s’il est aussi persuadé d’avoir raison, c’est qu’il a étudié à fond la question. Il n’y a pas de présupposé avec Tibérius Yaxley, juste un raisonnement scientifique implacable, chirurgical. Avec un sourire amer, il assène ce dernier comme si c’était une vérité absolue : « Tu ferais bien d’apprendre à avoir peur, Fitz. Avoir de l’instinct de survie, ce n’est pas un défaut. » Les moldus ne sont par leurs amis, et ils ne l’ont jamais été. La sorcellerie survit grâce à un équilibre qui se base sur son caractère secret. Coupé du monde de ceux qui n’ont pas de pouvoir et qui ne veulent que les annihiler.  « C’est bien joli d’avoir du cœur, mais tes privilèges – les mêmes que les miens – tu les perdras aussi si tes idées triomphent. » Apporter des éléments extérieurs, des nés-moldus, et leur culture avec, c’est assurer leur dilution. Leur fin à tous, pas seulement aux sang purs. « A la fin, il n’y aura plus de sorcellerie du tout. » Voilà pourquoi ils doivent supprimer les éléments perturbateurs, et les dominer de façon préventive. Grindelwald avait raison. C’est eux, ou les moldus. « L’Histoire est de mon côté – les moldus et leurs rejetons qui tentent de nous envahir ont toujours été nos ennemis. Tu as vu ce qu’ils se sont fait entre eux ? Tu crois qu’ils nous traiterons comment ? »

Tibérius a étudié la question, il sait ce qu’ils valent. Il a entendu parler de la bombe nucléaire et de l’Allemagne nazie, et avant cela, des indiens d’Amérique. Il connait par cœur les livres d’Histoire et les procès de Salem. S’ils sont capables de se faire ça entre eux, ils les extermineront. Ils ne savent que tuer. Pourquoi les accepter comme égaux ? Pourquoi établir des ponts ?  « Non, Fitz, il faut qu’ils restent à leur place. C’est pragmatique, si nous voulons survivre. Ce n’est pas beau, ni idéal, mais moi je ne fais pas de fiction. Je constate juste que c’est un mal nécessaire. » Il tapote son épaule, presque avec sympathie, comme s’il avait de la compassion pour l’aveuglement bêlant d’amour et de compassion de Henry Fitz. Dire que ça se prend pour un révolté romantique. Quel dommage. « Relis mes livres. Tout est dedans. » Et il tourne les talons sur ce bon conseil. « Tu me remercieras plus tard. »  Et il retourne vers la salle où l’attendent les lecteurs, agitant la main en guise de salutation, sans un regard en arrière. Au moins, il a appris des choses sur Henry Fitz, et il lui a cloué le bec…au moins provisoirement.




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Message#Sujet: Re: Rivalité littéraire (Tibérius)   Rivalité littéraire (Tibérius) Icon_minitimeMar 9 Juin - 14:37





 

Tibérius & Henry

Rivalité littéraire
S
ans surprise, ma réponse lui en touche une sans faire bouger l’autre (pardonnez l’expression). En même temps, je ne m’attendais pas franchement à ce que mon interlocuteur, tout pétri d’arrogance, se confonde tout à coup en excuses et ait je ne sais quelle épiphanie qui lui ferait réaliser que ses croyances étaient absurdes, que ses convictions étaient horrifiantes et ses idées rétrogrades. Les hommes comme lui n’entendent raison de personne, en partie pour cela, je ne vois pas réellement d’intérêt à débattre avec eux.

Bien sûr qu’il ne va pas changer sa vision des choses pour mes beaux yeux, tout comme je ne m’attends pas à reconsidérer mes perspectives pour son bon plaisir à lui. On peut cesser d’être cordial ou hypocrite si nécessaire, cela n’ôtera rien au fait que nous sommes aux antipodes, lui et moi. Chose qui ne changera, selon toute vraisemblance, jamais. Et ce n’est sans doute pas plus mal. Je ne voudrais définitivement pas de ce genre d’homme ni pour ami, ni pour allié.

Je reste de marbre quand il affirme que je ferais bien d’avoir peur. Ce sentiment est loin de m’être étranger, et je ne vais pas m’aventurer à croire à une menace, même si ça en a tout l’air d’en être une, mais si je dois m’inquiéter, ce ne serait ni de lui ni pour lui. Je consacre mon instinct de survie à d’autres considérations, ne lui en déplaise.

Je me fiche, contrairement à lui, de perdre mes privilèges, je me suis au contraire employé à m’en distancier autant que possible, même si certains, innés, sont inévitables. Il ajoute qu’un jour, avec une telle mentalité, il n’y aura plus de magie du tout. J’ai lu ses théories à ce sujet, je sais sur quoi elles reposent, mais je n’ai honnêtement aucune inquiétude à ce sujet. La race sorcière (si on choisit de la nommer ainsi) est davantage vouée à s’éteindre à force de manipulations consanguines. Quand on sait que la magie sait naître même au sein de foyers moldus, je ne m’inquiète pas vraiment de ce sujet. Quant à ce qu’ils pourraient bien nous faire subir. Ce n’est pas le comportement des moldus qui est à remettre en cause mais celui des humains en général. Encore un sujet sur lequel je n’ai aucune envie de m’attarder avec lui. Et même si la magie devait être vouée à disparaître, eh bien… et alors ?

J’aurais bien foule d’arguments à lui retorquer, mais visiblement, Tibérius a à cœur de se donner l’illusion d’avoir gagné la conversation. Si ça peut lui faire plaisir. Il s’en va sans me laisser le temps de répondre et il m’évite pour la peine un débat stérile et une conversation déplaisante. Il a voulu m’entendre, mais pas suffisamment pour me laisser voix au chapitre, semble-t-il. Enfin. C’est sans importance. Au fond, ce n’est pas plus mal. La conversation promet déjà d’être bien assez longue comme cela, je ne vais certainement pas me plaindre qu’il ne me fasse pas perdre davantage.

Retour à mes occupations.



         
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