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#Sujet: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Jeu 3 Sep - 22:52
Une offre qu'on ne peut pas refuser
Dougal & Finn
Lentement mais sûrement, la situation est en train de dégénérer entre le clan Callahan et le clan Montenza. Ça désole Finn, quelque part, parce que c’est son cousin et que Tony, le père de Ludovico, est celui qui l’a aidé à Hollywood : en Amérique, il avait repris le contrôle de son gang. Quand il a débarqué à Londres, c’est avec Ludovico qu’il s’est associé. Sa mère et son oncle se retourneraient sans doute dans leur tombe. Et ça désole d’autant plus Finn que le projet d’exploitation agricole qu’il porte, il pensait pouvoir y associer tous ses alliés mafieux, y compris son cousin. C’était une occasion en or de blanchir leur argent. Et c’est légal, d’élever des chevaux. Il voit d’ici les choses. Un site près de Londres, Chouvalov est d’accord, et puis un autre en Irlande. Ça lui plait, à Finn, parce que son père le faisait, alors ça lui tient à cœur. Rory a manifestement laissé tomber l’affaire. A terme, il se dit même qu’il pourrait élever des chevaux ailés, de bons éthonans irlandais. Ça ne nécessite pas de pouvoirs en particulier, après tout, il devrait bien s’en sortir. Il a toujours eu un bon feeling avec les animaux.
En attendant, Montenza se tient tranquille. Finn le soupçonne de méditer sa vengeance, depuis que Mariotti, son second, s’est fait cassé les dents par Rafa. Ça avait valeur d’avertissement, mais ça n’en restera par là, il en est sûr. Un moment, il s’est dit que vu comment est emmanché Ludovico, il faudrait peut-être qu’il prévienne Eve, mais il a rapidement abandonné l’idée : il n’a aucune envie de revoir la jeune femme, et surtout les probabilités que Montenza accède au chemin de traverse sont quais-nulle. Donc Il se prépare, en attendant, et il murit son projet. Il doit trouver des partenaires, des terrains, et un financement. Du matériel, aussi. Lentement, le projet se monte. Il faut dire aussi qu’il faut trouver des gens qui ne soient pas trop regardants sur l’origine de l’argent.
Pour le matériel, Finn pense avoir trouvé la solution au travers d’un petit entrepreneur écossais récemment installé à Londres. Il suppose qu’il doit avoir besoin d’argent pour lancer un peu son affaire et qu’il ne posera pas trop de questions si on lui propose un contrat juteux. En revanche, les bâtiments ne payent pas de mine et maintenant, Callahan se demande s’il ne s’est pas trompé en notant l’adresse. Les locaux lui paraissent un peu miteux, au point qu’il lui semble difficile de croire qu’il s’agit du siège d’une entreprise. Il se décide cependant à rentrer, tombe sur un accueil où une secrétaire tape sur une machine pendant qu’un homme trie des dossiers. Regardant le papier sur lequel il a noté l’adresse, Finn déclare d’un ton incertain : « Bonjour, je cherche Monsieur…euh…Dougal McGregor. Vous pourriez me dire où le trouver ? » Son regard passe alternativement de la secrétaire, qui essaye manifestement de lui faire comprendre quelque chose silencieux, à l’homme. Puis il comprend enfin, et déclare avec un grand rire : « Oh, pardon, vous êtes Dougal McGregor ! Enchanté ! Excusez-moi, je pensais m’être trompé, vu les bâtiments…enfin, laissez tomber. »
Réellement embarrassé, parce qu’il ne voudrait pas que cette affaire coule avant d’avoir commencé, par pure maladresse, il tente de se rattraper en se présentant avec un rude accent irlandais : « Je suis Finn Gallagher. Mon assistant, Rafael O’Riordan, vous a contacté. » L’histoire qu’il vend ? Il est un acteur plutôt connu, ayant fait fortune en Amérique, élevé à la campagne par des exploitants agricoles, passionné de turf et de courses hippiques, qui veut renouer avec ses origines irlandaises et l’élevage de ses parents. Ce n’est pas totalement vrai. Ce n’est pas totalement un mensonge non plus. Ce qu’il signale d’ailleurs à Dougal aimablement : « L’exploitation agricole irlandaise, pour les chevaux, vous vous souvenez ? Vous m’avez dit de venir vous exposer le projet. » Bon, indubitablement, il tranche, avec son costume coutant une fortune, dans ce décor, mais il suppose que ça le rend plus crédible. Alors il termine, un peu interrogateur : « Euh…vous avez une salle de réunion, peut-être ? »
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Jeu 10 Sep - 10:07
Pour ne rien vous cacher, j'ai cru que c'était une mauvaise blague, au début, quand ce type m'a contacté en affirmant qu'un célèbre acteur venu tout droit d'Amérique avait l'intention de faire affaire avec moi. Pourquoi déciderait-il de se tourner vers mon entreprise qui peine encore à décoller ? Et comment d'ailleurs, aurait-il entendu parler de moi ? Je fais de mon mieux pour donner à mon affaire l'apparence... d'une affaire, mais avec mes moyens limités, le prix affligeant des loyers londoniens et ma maigre expérience dans le domaine, je sais qu'il me faudra du temps pour me faire une réputation. Si je réussis à m'en faire une un jour. Donc non, définitivement, ça n'a pas de sens.
Mais en même temps, si ce n'est pas juste une absurde mauvaise blague, ça peut être aussi une opportunité à côté de laquelle je serais franchement stupide de passer... Alors j'ai quand même laissé le bénéfice du doute à l'homme qui m'a contacté tout en me renseignant sur ce fameux Finn Gallagher. Et plus j'en entendais sur lui, plus je me demandais ce qu'il irait foutre là, dans ma petite entreprise brinquebalante, avec son patron qui ne paye pas du tout de mine et qui essaie juste de mener une affaire respectable, pour peu que ce ne soit pas une oxymore.
Pourtant, il finit bien par débarquer tandis que je suis moi-même affairé à trier nos maigres dossiers, surtout pour me donner l'illusion d'avoir plus de travail que je n'en ai réellement. Et directement, quand il comprend qu'il s'adresse à moi, je comprends non seulement que je suis capable de m'humilier sans faire quoi que ce soit, et aussi que cet homme n'a vraiment rien à faire ici, dans ce bureau vétuste... Il fait tache, et c'est un compliment. J'essaie quand même de me ressaisir. C'est bien lui, l'acteur, il est vraiment venu. Je continue de trouver que ça n'a aucun sens, mais puisque c'est le cas, je dois... faire bonne figure et essayer... que ça mène à quelque chose ? Si c'est encore possible. J'ai l'impression d'avoir grillé mes chances sans même avoir ouvert la bouche. Mais au moins, le type est agréable et a l'air conciliant, c'est tant mieux, c'est tant mieux.
-Euh oui, bien sûr, enchanté, monsieur Gallagher, dis-je sans savoir où me mettre. Une salle de réunion ? La bonne blague, rien de tel ici. Une petite pièce à côté qui lui donnera l'aspect d'une boîte à chaussure. Tant pis... Je ne vais pas le laisser dans l'entrée, de toute façon. Amy, tu voudras bien nous préparer du café, s'il te plaît ? dis-je en me tournant vers mon assistante, essayant au moins de recevoir un peu convenablement mon interlocuteur (et futur client ? Je pars un peu défaitiste, je dois avouer). Suivez-moi, j'ajoute en invitant l'acteur à rentrer dans la pièce voisine.
Là encore, elle ne paye pas de mine, mais la pièce est... propre et éclairée ? C'est... un bon début, je suppose. Je l'invite à prendre place, et une fois que nous sommes aussi confortablement installés que possible.
-Eh bien, je vous écoute, dis-je en essayant de me donner la contenance et la stature du chef d'entreprise que j'ai peine à être. Parlez-moi de votre projet.
Finn Callahan
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Mer 23 Sep - 22:01
Une offre qu'on ne peut pas refuser
Dougal & Finn
« Je vous suis. » Lance Finn d’un ton aimable, tout en regardant d’un air intrigué autour de lui l’environnement de travail qui sert de siège à l’entreprise de Dougal McGregor. Il est habitué aux grandes compagnies hollywoodiennes et aux QG luxueux des majors, ou alors aux tripots minables de la mafia. Entre les deux, il n’y a pas vraiment d’intermédiaire pour Finn. La situation de McGregor l’arrange, cependant : il est à peu près sûr de pouvoir l’impressionner, et il n’a même pas à jouer ni à vraiment feindre son rôle. Gallagher est riche, Gallagher sort d’un contrat avec la Warner et la Hammer lui a fait un pont d’or pour venir en Angleterre. Il suffit qu’il claque des doigts pour avoir ce qu’il veut. Dougal parait d’ailleurs un peu déstabilisé et impressionné, ce qui est une bonne chose, un bon début du moins.
Clairement en position de force, Finn continue donc sur sa lancée, sympathique, désireux d’en apprendre plus sur son interlocuteur : « Vous vous lancez juste, si j’ai bien compris ? Bon, ça m’arrange, je me sens moins seul. On progressera ensemble, comme ça, ça vous va ? » Suivant Dougal, il s’installe au siège qu’il lui indique avec un sourire, ayant le bon gout de ne plus faire de remarques sur les lieux. Le bureau est en meilleur état, et le café qu’on leur apporte est chaud, ce qui suffit à Callahan, qui commente avec bonhommie : « Quel temps, hein ? Ça me change de la Californie, je pensais que c’était une légende, mais le smog londonien, c’est un sacré truc. Même l’Irlande est moins brumeuse que ça, et je m’y connais. Vous êtes de Londres vous-même ? » Avec un nom pareil, il le voit plutôt originaire des Highlands. McGregor l’intrigue un peu, d’ailleurs. Il n’a pas l’air bien vieux, plus jeune que Rafa, même, et il se demande comment il en est arrivé là, avec son entreprise bringuebalante.
Puis, allumant d’autorité une cigarette – il faut dire que personne ne songe aux cancers et au tabagisme passif, en 1948 - il en propose une à Dougal, avant de se disposer à lui parler du projet. Son histoire est toute prête et très bien rodée. A force de jouer, devant la caméra ou à la ville, les mensonges de Finn deviennent dans sa bouche des semi-réalités. Il faut dire qu’il brode toujours sur un canevas qui convient un fond de vérité, si bien qu’il devient difficile de discerner ce qui a vraiment eu lieu et la vie qu’il s’invente. « Eh bien…quand j’étais enfant, mon père élevait des chevaux. Nous…vivotions, il n’a jamais vraiment réussi à gagner sa vie avec ça. Vous savez ce que c’est, c’est parfois difficile, l’agriculture. »
Il est loin de se douter à quel point Dougal en a conscience. En réalité son père en a très bien vécu, mais McGregor n’a pas tellement besoin de savoir que son père possédait des chevaux ailés – il ne le croirait pas, de toute façon. « Mais ça lui tenait à cœur, et à moi aussi. C’est…familial, vous comprenez ? » Ça, par contre, c’est vrai, et c’est pour cela, avant même l’utilité du projet qui pourrait profiter à toute la mafia de Londres, que cette histoire est si importante pour Finn. Il a grandi avec les chevaux. Il lui semble parfois en être plus proche d’eux que des humains.
Passionné donc convainquant, il continue son exposé : « Nous sommes plusieurs associés, deux pour l’instant, peut-être trois – j’ai bon espoir de convaincre mon cousin. » Bon, là il s’avance un peu : Chouvalov voit le projet d’un bon œil à cause de Eve, c’est tout, rien n’est sûr. Et pour convaincre Ludovico et Chouvalov de s’allier, ça va être coton. « L’idée est d’élever des chevaux qui puissent réellement participer à des courses, soit en les vendant, soit en les proposant nous-mêmes pour les courses. » Il ne parle pas trop des paris. Parce que ça pourrait éveiller l’attention de Dougal. Alors il se contente de mentions plus neutres : « Nous avons des terrains en Irlande, vers Limerick, où les chevaux naitraient, et grandiraient. Pour les entrainements, mon associé, M. Chouvalov possède des terrains près de Londres. Nous avons donc besoin de matériel pour les deux sites. » Bon, mentionner le parrain de la mafia russe à Londres n’est pas neutre, mais il doute que Dougal en sache beaucoup sur son compte – et donner un nom permet de prouver qu’il n’invente pas et qu’il ne sort pas de nulle part son idée. « Ils vont être aménagés, prochainement, nous finalisons les dernières tractations et accord. En attendant, je voulais déjà évaluer avec vous le matériel dont nous aurions besoin et voir si nous pouvions déjà chiffrer tout cela. » Et voir si Dougal le suivra sans poser de question, évidemment.
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Mer 7 Oct - 15:04
Je hoche la tête quand mon illustre interlocuteur constate l'évidence que j'aurais bien du mal à dissimuler, à savoir que je débute seulement en affaires, et que tout reste encore à faire dans ma petite entreprise, y compris mon portefeuille client. Mais si Finn Gallagher devenait parmi les premiers d'entre eux, je pourrais être à peu près sûr que le reste coulera tout seul. En bref, il ne faut surtout pas que je me foire, quoi. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, ça. Il dit que mon inexpérience... enfin, ma nouveauté dans le milieu l'arrange, et même s'il le dit peut-être juste pour me brosser dans le sens du poil, ben ça marche un peu. Je me sens du moins un peu moins bête, ce qui est déjà franchement pas mal.
-Non, j'ai grandi en Ecosse, dans les Highlands, la météo londonienne paraît presque généreuse en comparaison, je réponds en appréciant que mon interlocuteur fasse la conversation, même si c'est pour rester dans le classique, c'est sans doute pour me mettre en confiance, je me dis. Et c'est moi qui devrait le mettre en confiance, pas l'inverse, mais peu importe.
Alors qu'il prononce ces mots, il s'allume une cigarette, m'en propose une, que je refuse. Peut-être que ça aurait pu me donner un genre et une contenance, mais il y a de bien meilleures chances pour que je m'étouffe avec, moi qui n'ait jamais fumé. En revanche, la fumée ne m'incommode pas. Mon père fumait la pipe et la fumée embaumait constamment notre ferme familial partout où il était passé. Pas le même genre d'odeur que celle de la cigarette, mais je peux m'en accommoder tout autant. En même temps, je m'accommoderait du tout si cela revient à faire affaire avec mon interlocuteur, qui peut vraiment m'aider... et sans doute qu'il le sait. Assez pour savoir qu'il pourra éventuellement choisir de me rouler en partie. Et j'accepterais de me laisser rouler. Dans une moyenne mesure.
Il me parle de son enfance, du fait que son père élevait des chevaux, que la vie a été difficile, que le métier d'agriculteur peut souvent être ingrat - ah ça ! Son père a sans doute été comme le mien, et quand il me parle de cette entreprise familiale qui tenait tant à coeur à son père, forcément, je m'identifie, forcément, ça touche une corde sensible, chez moi. Quand il en parle, je ne remets pas sa parole en doute. Il a l'air sincère. Surtout, il a l'air passionné, et ça me rassure. L'affect n'a pas besoin d'avoir sa place dans toutes mes démarches, ou bien je ne serais pas sorti de l'auberge. Mais si ça peut être le cas, je préfère. Même si ça nuit à l'image de ma boîte, je veux qu'elle reste à échelle humaine, pas qu'elle devienne une immense machine qui broierait tout sur son passage (mais j'aurais le temps de voir venir pour qu'une chose comme celle-ci arrive, il aura plu des cochons volants bien avant ça). Donc, voilà sur quoi nous partons. Un élevage de chevaux de courses, un terrain déjà établi en Irlande, un autre à Londres. Fournir tout ce beau monde en matériel peut clairement lancer ma propre entreprise.
-C'est une belle entreprise, me permets-je de dire, même si on se fiche de mon opinion, mais en le pensant sincèrement. Je ne pense pas qu'il y ait plus différent que moi et cette célébrité du grand écran, mais l'espace d'un instant, je nous trouverais presque quelque chose de commun, et j'apprécie. Pour établir avec vous le devis le plus précis possible, je vais avoir besoin du maximum de détails, dis-je avec professionnalisme. Il m'a aidé à me sentir légitime et dans mon élément, c'est une bonne chose. Je m'empare de tout le nécessaire pour prendre des notes. Combien de chevaux avez-vous l'intention d'accueillir et de combien d'hectares de terrain disposeront-ils ?
Finn Callahan
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Lun 19 Oct - 22:16
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Dougal & Finn
« Je vous remercie. On en est contents. » Étrangement, que Dougal McGregor, qu’il ne connait pas depuis plus de quelques minutes, trouve que son projet vaut quelque chose, cela fait plaisir à Finn. C’est un rêve de gosse qui se réalise, pour lui, alors il n’a pas de mal à le défendre, mais il est toujours étonné que des gens puissent croire, ou à tout le moins simplement écouter en manifestant des signes d’intérêt pour son plan. Au fond, il n’a jamais eu autant confiance en lui qu’il ne le dit, peut-être à cause de son père et du fait que contrairement à l’histoire que Callahan vend à Dougal, Eamon ne l’a jamais jugé digne de reprendre son entreprise. Finn passe donc sa vie à essayer de se prouver à lui-même, ou peut-être à ce père autant admiré que craint, que ce dernier avait tort, sans jamais y réussir totalement. Et ce, quand bien même il est capable d’expliquer avec précisions et force détails et conviction son idée. « 200 hectares de pâturages en Irlande, plus de quoi concevoir un vrai haras avec écurie, manège, cour, ferme, grange et ferronnerie. Et surtout une jumenterie. » L’idée étant bien sûr de faire de la reproduction et du débourrage pour les poulains nés sur le site irlandais. Le plan de Finn est bien rôdé, mais il guette aussi d’un œil un peu inquiet la réaction de Dougal. Il est en position de force et s’il le voulait il pourrait très bien annoncer des choses fantaisistes que McGregor s’exécuterait quand même parce qu’il a manifestement, vu l’état de ses locaux, besoin d’argent. Mais il a l’air de s’y connaitre pour de bon. Si le fait de parler avec un vrai professionnel, qui comprend la langue un peu technique d’éleveur de chevaux que l’acteur manie lui plait et que Dougal grimpe dans son estime, le manque de confiance en lui de Finn ressurgit alors aussitôt. Malgré tout, il a peur qu’on lui rit au nez. Alors il continue à dérouler son argumentaire – ses exigences, en fait – tirant de temps en temps sur sa cigarette. « Pour le second site, M. Chouvalov possède déjà des étalons de course, donc il est équipé, aussi bien en matériel qu’en bâtiments. C’est surtout ce site irlandais qu’il faudra équiper, mais tout est à réaliser. Ce qui veut dire qu’il va falloir des tracteurs et des moissonneuses batteuses pour semer et récolter le fourrage, du matériel pour les box, type mangeoire, de quoi faire des saillies, et du matériel pour le débourrage et l’entrainement. Donc évidemment, selles, obstacles, longes, mors, également. Je vous ai bien sûr apporté une liste et des plans. Je ne suis pas sûr, en revanche, du nombre, et je voudrais avoir votre avis. » Il lui tend le tout, rassemblé et constitué par Rafa dans un dossier plutôt technique, sous sa supervision directe : les détails administratifs ennuient un peu Finn, même si au final, il est capable d’en parler avec beaucoup de jugeote et de savoir quand il a besoin de conseils. Et puis ça flattera peut-être l’estime de Dougal s’il lui demande de l’aide. « Nous allons y accueillir dans un premier temps quinze juments et puis nous monterons en charge au fur et à mesure de la naissance des poulains et en fonction des achats d’étalons que nous pourrons faire – et des poulains qui deviendront eux-mêmes reproducteurs. Quand les poulains partiront eux-mêmes en entrainement, cela libérera aussi de la place. Actuellement nous avons, grâce à M. Chouvalov, cinq étalons reproducteurs. » Bon, peut-être qu’il s’avance encore un peu trop concernant Nikolai. Mais comme Eve n’est pas là, Finn se dit que personne n’ira le contredire et qu’il a tout le temps de convaincre ledit Chouvalov, qui semblait déjà intéressé.
Et d’ailleurs, passionné qu’il est par son projet, le mafieux en oublierait presque que le but de tout ceci est de blanchir un sacré paquet d’argent sale. Et qu’au-delà, le paiement fait à Dougal McGregor risque d’être très peu conventionnel. « J’ai une question qui concerne le paiement. Il est peut-être un peu tôt puisque nous n’avons rien conclu, mais je préfère être transparent. La plupart de nos financements sont liés aux activités de casinos et de paris notamment hippiques que nous avons. Beaucoup de cet argent, disons la majorité, risque d’être payé en liquide. » Sans ciller, Finn se fend d’un sourire, cherchant à voir où se trouvent les limites de son interlocuteur. « Bien entendu nous avons des licences autorisant toutes nos activités et nous aurons également un permis pour l’exploitation, la vente et la reproduction des chevaux, mais je préfères vous en parler dès ce moment. Je m’en voudrais de ne pas être clair avec vous. »
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Ven 23 Oct - 11:03
L'acteur déroule son argumentaire avec une passion manifeste, certes, mais également beaucoup de sérieux. Sa démarche n'est pas celle, comme j'ai pu le redouter, d'une star qui ferait son caprice à plusieurs milliers, voire plus, vu l'ampleur de l'entreprise. Le projet en est presque étourdissant pour moi qui m'attendais au mieux à approvisionner des fermes de la taille de celle léguée par mon défunt père, d'une ampleur déjà conséquente, mais rien à voir avec le chantier pantagruélique qui m'est ici promis. Je prends des notes aussi vite que je le peux, avec déjà à l'esprit toutes les démarches qu'il me reviendra d'entreprendre, soulagé de constater qu'aucune d'elles ne devrait me poser de difficultés. Je me sens dans mon élément, je ne me sens pas débordé par l'ampleur de la requête qui m'est faite, et c'est encourageant.
Même si ce qui m'attend là est un travail d'une grande ampleur, j'éprouve au fond une certaine satisfaction à constater que je m'en sens les épaules, la capacité véritable. Par certains aspects, ça risque d'être un casse-tête, et je n'ai pas droit à l'erreur, mais rien ne me semble insurmontable d'office. Un tel contrat, s'il est finalement signé (car rien n'est fait encore) pourra non seulement renforcer le prestige de mon entreprise (ce qui n'est pas bien difficile compte tenu du fait que ladite entreprise n'en possède pour le moment aucun), mais en générer bien d'autres... Bref, je n'ai pas peur de la charge de travail, ni même de le faire convenablement. Je redoute davantage cet élément, n'importe lequel, indépendant de ma volonté et qui viendrait tout gâcher.
-Oh... La perspective d'être payé en liquide, surtout alors que nous brasserons des sommes d'une telle ampleur, me met mal à l'aise. Ai-je pour autant le luxe de refuser une telle proposition et une telle somme, surtout... Evidemment que non. Puis-je croire dans la bonne foi de mon interlocuteur ? Je n'en sais trop rien... Mais... Si vous pouvez justifier de l'entière légalité de cette transaction, je n'ai pas de raisons de m'y opposer.
Surtout, je n'ai pas les moyens de m'y opposer.
-Avec un dossier et des informations aussi complets, je devrais pouvoir vous transmettre un devis détaillé dans les plus brefs délais, d'ici la fin de la semaine au plus tard. Je préfère ne pas avancer de somme tant que je n'aurais pas pris contact avec mes fournisseurs. Afin d'éviter tout malentendu, de votre côté comme du mien, quel somme êtes-vous prêt à allouer à votre projet ?
Finn Callahan
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Dim 8 Nov - 22:15
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Dougal & Finn
Comme au casino, et l’image est pertinente selon Finn, ça passe ou ça casse, ou plutôt, c’est quitte ou double. Il y a toujours la possibilité qu’il soit tombé sur quelqu’un qui ne soit pas prêt à faire passer l’argent avant ses principes et qui lui dise non d’un bloc. Certes, il en doute. Son projet est solide et surtout, gigantesque. De tête, il sait que ce qu’il propose à Dougal McGregor, c’est deux ou trois mille livres de revenus, d’un coup, ce qui est énorme pour 1948 et vaudrait plutôt cinquante ou soixante mille livre à l’heure où sont écrites ces lignes. Pour un jeune entrepreneur qui débute, c’est une somme plutôt colossale, surtout dans la situation qui semble plus que précaire de McGregor. Ce n’est pas pour rien que Finn a retenu son nom : on est toujours moins susceptible d’être regardant sur l’origine d’une source providentielle d’argent lorsqu’on en a désespérément besoin, ce qui semble précisément être le cas de Dougal.
Un instant, l’acteur le voit hésiter dans son fauteuil qui n’a de directorial que le nom, et il le regarde sans rien dire, penché vers lui derrière sa cigarette, attendant de voir l’issue de ce débat intérieur. Celle qu’il avait prévu, évidemment. Bingo. « Oh, bien sûr, il n’y a pas de problème. » Ment-il éhontément. Finn a-t-il des scrupules à manipuler ainsi l’entrepreneur ? Absolument pas. Il est d’un pragmatisme total et absolument cynique : il a de l’argent à blanchir et un haras et un équipement à faire construire et acheter. Dougal McGregor a besoin d’argent. Les problèmes qu’il pourrait rencontrer ? Ce ne sont pas les siens, après tout, chacun gère ses difficultés et ce n’est pas sa faute si la nature humaine est si facile à prédire. Du point de vue de Callahan, il trouve même que Dougal y gagne, parce qu’après tout, il va tout de même lui donner un sacré paquet d’argent, légal ou non.
En attendant, puisqu’il gagne du terrain, il joue le jeu, et peaufine son mensonge. Il n’a guère besoin de se forcer, d’ailleurs : mentir et jouer est devenue une seconde nature. Le rôle de Gallagher, acteur ayant fait fortune aux Etats-Unis, n’en est d’ailleurs pas un : il est vraiment acteur sous ce nom et il a vraiment fait fortune aux USA. Simplement, Dougal McGregor n’a pas vraiment besoin de savoir pour l’aspect illégal de la chose. Il suffit de lui énoncer la version la plus attrayante et édulcorée de la vérité, avec un grand sourire hollywoodien, et le tout sera joué. « C’est le désavantage d’avoir investi un peu dans les casinos et les paris par intérêt personnel, j’ai souvent droit à ces questions depuis que je suis arrivé au Royaume-Uni. Je suppose que c’est normal, aux USA on me connait, mais bon, je ne suis plus à LA et mes nouvelles affaires sont plus récentes. Et on ne sait jamais sur qui on peut tomber. »
Il hoche la tête avec sollicitude, comme s’il n’était pas précisément ce n’importe qui mal intentionné qui chercherait à profiter de l’argent de Dougal. « Je vais vous faire parvenir les licences par mon avocat. » C’est qu’il a tout prévu et qu’en apparence, tout est carré, légal, et rassurant – les avocats sont toujours rassurants, et ça montre qu’on est riche, de balancer, comme ça, négligemment, qu’on a un avocat. « Cela risque de prendre un peu plus de temps pour M. Montenza, non qu’il n’en ait pas, mais l’administration américaine est plus lointaine, mais il est associé et membre du conseil d’administration de plusieurs casinos à Las Vegas. Il n’y aura pas difficulté. » Ça non plus n’est pas vraiment un mensonge ; simplement, il ne faudrait pas regarder en détail le nom de tous les associés de Ludovico à Vegas. Mais tout bon bobard, pour être crédible, doit être basé sur un fond de vérité – un avis que Callahan partage, comme il aura bientôt l’occasion de le découvrir, avec Eve.
Dans tous les cas, son plan fonctionne à merveille et il s’offre le luxe de paraitre surpris à la dernière question de Dougal : « Bonne question. Je crois qu’aucun d’entre nous n’a réfléchi à un minimum ou un maximum. » Ce qui est faux, il a bien une idée de la somme, qu’il connait parce qu’il est passionné et que son idée est finalement loin de la lubie et qu’elle est au contraire très rationnelle. Mais se donner l’apparence d’une générosité affichée peut être utile et acheter de convaincre Dougal : « Donc vous avez carte blanche. » Et puis, avec un sourire : « Nous voulons ce qu’il y a de mieux. Tant qu’il s’agit de la meilleure qualité, nous paierons. » L’appât du gain, surtout lorsqu’on n’a pas d’argent du tout – et Finn Callahan, qui n’a jamais agi que pour éviter de retomber dans la pauvreté en sait quelque chose – est un moteur puissant. A Dougal de fixer son prix.
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Dim 22 Nov - 11:01
Je veux croire dans la bonne foi de mon interlocuteur. Je souffre semble-t-il d'un complexe qui n'oubliera jamais de me desservir. Quiconque est plus influent, a mieux réussi que moi (et ça fait un paquet de monde, je ne vous le fait pas dire), a dû savoir bâtir son succès avec plus de diligence que je n'en serais capable, et j'ai donc tout à apprendre d'eux. Bien sûr, j'ai l'intention d'éplucher très attentivement tous les documents qu'il me transmettra, je ne veux pas me mettre en difficulté alors que mon entreprise toute neuve cherche encore des rails sur lesquels se fixer, mais je veux croire que cette opportunité est la bonne. Et bien sûr, je ne veux pas m'asseoir sur cette opportunité.
C'est peut-être elle qui me permettra de me garantir cette sécurité financière dont j'ai le plus grand besoin à l'heure actuelle, pour cesser de me demander chaque jour comment je tiendrais le coup financièrement, pour pouvoir laisser le travail derrière moi quand je rentre à la maison, sans imposer mon stress et mes angoisses à Elise. Je ne suis pas pressé de me plonger dans toute cette paperasse, et il faudra moi aussi que je recoure à l'examen attentif d'un avocat, mais j'imagine que c'est la rançon d'un certain succès, car au bout du compte, l'affaire se présente vraiment bien, et j'ai le sentiment que nous allons bel et bien faire affaires.
Pas d'idée de montant minimum ou maximum... Ce paraît presque... léger de la part de mon interlocuteur de ne pas avoir fixé préalablement de budget, mais au fond, cet homme doit avoir de l'argent à ne plus savoir qu'en faire. En céder un peu plus ou un peu moins à un nouveau projet ne doit pas représenter un gouffre financier pour lui. Il veut ce qu'il y a de meilleur, alors je vais lui trouver ce qu'il y a de meilleur. J'espère que je ne donnerais pas l'impression d'avoir les yeux plus gros que le ventre, mais j'ai déjà une bonne idée des prestataires auxquels je vais pouvoir faire appel afin de donner à ce projet le visage que celui que j'espère pouvoir considérer comme un client souhaite.
-Vous ne serez pas déçu, je réponds donc avec ce que je veux être de la confiance. Si cela vous convient, nous pouvons fixer un nouveau rendez-vous la semaine prochaine et je vous proposerai un devis détaillé dont nous pourrons discuter ensemble ?
Finn Callahan
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal Mar 1 Déc - 22:09
Une offre qu'on ne peut pas refuser
Dougal & Finn
Le voilà mordu, et Callahan a ce qu’il veut. C’est qu’il sait l’impact que peut faire l’argent, surtout lorsqu’il y a beaucoup d’argent en jeu et qu’on en a pas. Il s’y connait en matière de pauvreté et de réussite, l’acteur. Il a eu faim, été pauvre, et n’a pas eu d’argent pendant un long moment, et il aurait fait n’importe quoi, et d’ailleurs, il a fait n’importe quoi, pour survivre et en avoir. L’appat du gain l’a conduit à l’illégalité, d’abord par manque de discernement et parce qu’on n’a pas le luxe d’avoir des scrupules ou de se poser des questions quand le prochain repas est en jeu, et puis ensuite parce que c’était devenu facile et que de toute façon, il ne savait plus faire autre chose. Et puis il refuse de laisser tomber ce standard qu’il a obtenu, à présent : il a payé cher pour cette fortune, pour ses rêves, pour Hollywood et le reste. En conséquence, se servir des autres lui semble tout à fait acceptable et manipuler Dougal McGregor, absolument pas un problème. Et de fait, Callahan a bien raisonné en se disant qu’il pourrait sans doute transposer son raisonnement à l’écossais. C’est qu’à promettre monts et merveilles, l’entrepreneur devient moins regardant, surtout que Finn sait se montrer convaincant. Mais c’est qu’il ne ment pas totalement et que même si ce projet servira toujours à blanchir de l’argent, c’est toujours le plus honnête qu’il a, et qu’il lui tient à cœur, pour de bon. Et puis, après tout, l’entrepreneur y gagnera vraiment quelque chose, sans compter qu’il lui plait bien, au fond. Pas seulement parce qu’il est crédule et honnête et donc parfaitement conforme à ses attentes. Non, Finn se rend compte qu’il apprécie Dougal parce qu’ils ont l’air de se comprendre et de parler la même langue des gens qui ont à un moment donné eu affaire à l’agriculture. L’irlandais est peut-être un gitan et un voleur, et son père l’était aussi, mais au fond, c’était aussi un éleveur de chevaux, et l’amour de la terre, des bêtes et des métiers qui vont avec, ça lui parle.
Alors le voilà qui se met à sourire et sa réponse à Dougal, est, elle, parfaitement sincère. « Je n’en doute pas. » Autre avantage : McGregor ne doit pas avoir beaucoup de clients, car il semble disposé à se mettre en quatre et à être très efficace. Tant mieux, cela sécurisera le projet et ça convaincra peut-être Chouvalov et Montenza s’ils sont mis devant le fait accompli et qu’ils voient physiquement quelle réussite ça peut être. « Je crains d’être pris la semaine prochaine. Je suis en tournage et j’ai un spectacle…Peut-être dans deux semaines. Je vais vous faire parvenir mes disponibilités. Mais je suis sûr que ce sera très bien. » A l’évidence, ils se reverront assez vite, et il va falloir qu’ils s’organisent. L’argent n’aveuglera peut-être pas non plus Dougal toute sa vie, et le numéro de l’acteur grand prince non plus. Il va falloir faire attention, et se montrer sérieux…ou en rajouter une couche. « Peut-être pourrions nous visiter les terrains irlandais une fois ceci fait. Je pense que votre avis ne sera pas de trop, en partenariat avec l’architecte. Je prendrais ça en charge, nous vous ferons un acompte pour votre expertise. J’ai vu que le hall avait besoin d’un rafraichissement, cela y contribuera » Suggère Finn poliment, loin de donner son véritable avis sur l’état des lieux, en remettant son manteau, avant que Dougal ne le raccompagne. Avec enthousiasme, il lui serre la main : « Je pense que nous allons faire de grandes choses ensemble, Monsieur McGregor. J’ai été ravi de vous rencontrer. A bientôt ! »
(C) CANTARELLA.
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#Sujet: Re: Une offre qu'on ne peut pas refuser + Dougal