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 Ce que souffre une mère || Callidora Londubat

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Gaïa Yaxley
Gaïa Yaxley
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En couple avec : Riyadh Shafiq

QUI SUIS-JE?
Baguette: Vigne, cheveu de Vélane, 23,7 cm, rigide
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Message#Sujet: Ce que souffre une mère || Callidora Londubat   Ce que souffre une mère || Callidora Londubat Icon_minitimeSam 14 Jan - 23:24

Ce que souffre une mère
ft. Callidora Londubat
Dans le grand miroir de pied qui trônait dans un coin de la chambre à coucher, Gaïa s’observa une dernière fois, le visage sombre, ses mains serrées sur son ventre. Elle sentait sous ses doigts la rondeur proéminente de son enfant à naître, que rien ne pouvait plus cacher aux yeux du monde. D’ici un mois, peut-être moins, son enfant viendrait au monde. Gaïa était terrifiée. La peur avait grandi au fil du développement de son bébé, et plus son ventre grossissait, plus la jeune femme s’était sentie exposée, vulnérable. Oh, les regards l’indifféraient : l’enfant était de Riyadh, c’était un fait, et elle était suffisamment féroce pour défendre son honneur et celui de sa famille bec et ongles, même enceinte de huit mois.

Non, ce qui la terrifiait, c’était de savoir que, bientôt, son enfant ne serait plus bien au chaud à l’abri de son corps, qu’elle ne pourrait plus le cacher aux yeux de ceux qui leur voulaient du mal. Quand son bébé serait là, qui pouvait dire ce qui arriverait ? On l’avait attaqué elle pour une stupide question de soi-disant « justice », que serait-on capable de faire à son enfant ?  Plus le temps passait, plus elle se posait la question, qui en entrainait constamment toute une foule d’autres interrogations, toujours plus vicieuses, toujours plus persistantes. Serait-elle une bonne mère ? Saurait-elle protéger son bébé ? Lui ferait-il un jour le reproche de toutes ces rumeurs ? Avait-elle sali sa réputation avant même qu’il ne voit le jour ?

C’était à en devenir malade. Et malgré toute l’attention dont pouvait faire preuve Riyadh à son égard, Gaïa ne parvenait pas à avancer. Sa nouvelle vie de femme mariée, sa nouvelle maison, ses nouvelles responsabilités auraient dû la garder occupée, mais la jeune femme avait désespérément besoin de parler à quelqu’un – et quelqu’un qui comprendrait ses questionnements et qui serait à même de la rassurer.

Aussi avait-elle prévu une petite sortie aujourd’hui. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas mis le nez dehors, avoir de la compagnie lui ferait du bien. Et puis, il lui faudrait bientôt revenir dans le monde, il serait de mauvais goût qu’elle ait perdu l’habitude de ce dernier d’ici là.

Descendant au rez-de-chaussée de la grande maison dans laquelle ils s’étaient installés après leur mariage, Gaïa se dirigea vers la cheminée et les flammes vertes l’avalèrent en un rien de temps. Il était désormais plus prudent pour elle de se déplacer par cheminée : tout autre moyen de transport pouvait représenter un risque pour le bébé, et Gaïa prenait très à cœur de protéger de tout ce qui lui était possible son enfant.

Lorsque la jeune femme sortit enfin de cendres de la cheminée, époussetant sa robe, elle se trouvait chez les Londubat. Un elfe apparut rapidement à ses côtés, s’inclinant devant Gaïa, ses immenses oreilles frôlant le sol. Callidora l’attendait déjà, de toute évidence, et cette simple pensée détendit un instant sa jeune cousine. Elle espérait trouver, auprès de Callidora, un réconfort que ni les médecins ni son époux ne parvenaient à lui apporter ; un soutien que seule une femme déjà mère pourrait lui apporter.

- Callidora , souffla doucement Gaïa en pénétrant dans le salon où se trouvait déjà sa cousine. Cela faisait longtemps. Je suis vraiment contente que tu aies pu te libérer du temps pour qu’on puisse se voir. Comment vas-tu ?

Gaïa était sincèrement heureuse de pouvoir passer un moment avec sa cousine. La jeune femme avait toujours étrangement trouvé rassurante la sévérité et l’exigence qui caractérisaient Callidora : c’était une femme qui savait où elle allait et qui y allait la tête haute et le regard droit. Tout ce que Gaïa voulait être, Callidora l’incarnait, et ce depuis toute petite : la jeune femme se rappelait encore de l’époque où, avec Cedrella, elles n’étaient que les plus petites des cousines, cette période où elles passaient leur temps à admirer les grandes.

C’était pour ça que Gaïa avait su que Callidora serait la plus à même de gommer efficacement ses doutes et de la recadrer : elle avait besoin qu’on lui remette les pendules à l’heure, et qui de mieux placer pour cela que sa cousine ?

- Et comment vont tes enfants ? ajouta la jeune femme, l’air de rien.

Elle n’osait pas directement mentionner Algie. Elle avait peur qu’en mentionnant le nouveau-né – plus si nouveau-né – elle ne révèle totalement sa tempête intérieure. Mieux valait amener les choses en douceur…
Codage par Libella sur Graphiorum
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