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 Don't Make Me Suffer, Love || Reha Shafiq

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SORCIER
Gabriel Rowle
Gabriel Rowle
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Message#Sujet: Don't Make Me Suffer, Love || Reha Shafiq   Don't Make Me Suffer, Love || Reha Shafiq Icon_minitimeLun 6 Fév - 23:26

Don't Make Me Suffer, Love
ft. Reha Shafiq
Gabriel s’était bien sûr attendu à ce que Riyadh soit moins disponible une fois la bague au doigt – ou la corde au cou, selon l’angle sous lequel on considérait la chose. Mais, une fois n’est pas coutume, le journaliste avait conservé un tantinet d’espoir qui avait été allègrement piétiné dès les premiers jours de bonheur conjugal. Et comment condamner son ami ? Entre la nouvelle maison, l’enfant à venir et Gaïa – qui n’était pas, qu’on se le dise, une femme facile – Riyadh ne savait plus où donner de la tête. Gabriel aurait aimé être d’un meilleur soutien pour lui, mais il ne savait guère quoi faire de plus que de rester lui-même. De toute façon, avec Gaïa dans les parages, il lui était difficile de faire autrement : la jeune femme semblait conserver une certaine rancune à son égard depuis son travail sur le cas de sa sœur, Octavia. Sincèrement, Gabriel trouvait qu’elle exagérait : si elle ne voulait pas qu’on enquête sur sa famille, ils n’avaient qu’à se tenir tranquille ; au final, il n’avait fait que son travail.

Avec une telle relation entre lui et la femme de son meilleur ami, Gabriel se faisait discret dans la nouvelle demeure Shafiq. Mais aujourd’hui, le journaliste s’était dit que, tant pis pour tant pis, il n’avait que faire des tensions qu’il pouvait bien provoquer : Riyadh était son ami, un ami qui allait bientôt devenir père, et il se devait d’être présent pour lui.

Se présentant à la porte de la résidence, il fut accueilli par un elfe qui lui fit savoir que Riyadh n’était pas encore de retour mais qu’il ne saurait tarder ; en attendant, il pouvait patienter dans le salon, s’il le désirait, sa maîtresse étant occupée à l’étage. Gabriel ne put retenir un sourire carnassier à l’idée que Gaïa le trouve installé dans son salon en redescendant et alla même jusqu’à se permettre une cigarette, accoudé à une fenêtre entrouverte donnant sur le jardin. Il fallait dire ce qui était, Riyadh s’était bien installé, ici. Néanmoins, le journaliste ne pouvait s’empêcher de penser que, désormais, sa vie était toute tracée : un enfant, probablement suivi d’un ou deux autres dans la foulée, les réceptions où il devrait vendre ses filles s’il en avait, ou faire la promotion de ses garçons ; jouer le jeu de leur caste, se reproduire pour faire perdurer la lignée, et prier pour ne pas que son nom s’éteigne avec lui.

L’amertume qui envahit la bouche de Gabriel n’avait rien à voir avec la cigarette, mais il l’écrasa tout de même violemment avant de la jeter dehors – et ce, pile au moment où la porte du salon s’ouvrait dans son dos. S’attendant à se retourner sur une Gaïa très enceinte et très irritée, Gabriel fut pris de court quand son regard tomba sur Reha.

Une fois n’est pas coutume, Gabriel ne sut quoi dire. La réponse qu’elle avait daigné lui adresser l’avait laissé amer : certes, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle accueille sa missive en fanfare, mais le ton employé n’avait rien de la taquinerie subtile qu’ils échangeaient habituellement. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que rien n’était arrangé et, un instant, Gabriel eut envie de se retirer, sentant d’ici la confrontation arriver.

Néanmoins, sans trop savoir ce qui le poussa à lutter contre cette pulsion première, il demeura à sa place, refermant lentement la fenêtre.

- Très chère, vous ici, finit-il par lâcher dans le silence de la pièce. Je vois que Riyadh est particulièrement demandé, aujourd’hui. J’espère qu’il aura conservé quelque énergie de sa journée de travail, quand il fera son entrée en scène.

Bien malgré lui, le ton de Gabriel était piquant – presque vexé. Il n’était pas dur de voir que l’attitude de sa compagne n’avait qu’à peine changé, car si elle ne l’ignorait plus, le regard qu’elle lui lançait, lui, en disait long. Et plus ce regard s’attardait sur lui, plus Gabriel sentait sa patience s’effriter. Il n’avait rien fait pour mériter ce traitement, par Salazar. Reha commençait réellement à être un sujet pénible à considérer, et c’était sûrement ça qui était le plus pesant.

Tirant une nouvelle cigarette de sa poche, Gabriel la plaça entre ses lèvres et rangea le paquet.

- Tu m’excuseras de ne pas t’en proposer, je ne voudrais pas qu’un de mes gestes soit interprété à tort, ou autre, que sais-je : il semble se passer tellement de chose dans ta tête, je ne me permettrais pas d’en anticiper la complexité.

Autrefois, Gabriel aurait été ravi de croiser Reha : ils auraient échangé de nombreuses piques, auraient ri d’eux-mêmes, particulièrement satisfaits, auraient peut-être même proposé un duel pour honorer le bon vieux temps, puis ils se seraient dit à la prochaine fois, certes dans leur façon bien à eux d’échanger, mais tout de même.

Rien de tout ça ne semblait subsister. Un baiser, un instant volé, par Merlin… Que disait-on, déjà ? Que le battement d’ailes d’un papillon pouvait créer des tempêtes ? Et quelle tempête !
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Reha Shafiq
Reha Shafiq
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Message#Sujet: Re: Don't Make Me Suffer, Love || Reha Shafiq   Don't Make Me Suffer, Love || Reha Shafiq Icon_minitimeMer 8 Fév - 16:55

❝ Gabriel & Reha ❞Don't make me suffer, LoveQuand on fait un métier comme celui de médicomage, une chose est certaine, on finit par devenir le médecin officiel de sa famille. Rhume, maladie plus grave, naissance, on fait d’abord appel à Reha avant de se tourner vers quelqu’un d’autre si, par malheur, la pathologie ne faisait pas partie de son domaine de compétence. Les Shafiq, de par leur nom, ont généralement leurs entrées partout en particulier dans le monde médical. Sarang, étant un des grands acteurs du milieu apothicaire londonien, rien d’étonnant à ce qu’une partie de ses enfants se soient tournés vers le milieu de la santé, des potions ou associés.

Si on ne peut pas dire que mettre des enfants aux mondes fassent partie des compétences de la jeune femme, ça n’a jamais empêché ses frères et faire appel à elle pour vérifier les dires du médicomage en charge ou simplement faire un check-up supplémentaire. Après tout, on n'est jamais trop prudent, en particulier quand c’est la vie des héritiers potentiels de la famille dont on parle. Que ça soit pour Keylan, Chandra ou même plus tard Hari, l’ancienne Gryffondor s’est toujours pliée bien volontiers aux demandes de ses frères même lorsqu’elle jugeait leurs inquiétudes un peu disproportionnées. Ryiadh ne fait pas exception à la règle et même si sa soeur n’entretient pas de rapport particulièrement chaleureux avec Gaïa, elle assure le suivi avec plaisir.

En arrivant, elle eut la surprise d’apprendre que son frère avait été retenu au Ministère. Qu’importe, c’est avec Gaïa seule que la médicomage fait l’examen, vérifiant l’état de santé de l’enfant à venir, mais également de la jeune maman. Avec un sourire amical, mais fatigué, elle finit par ranger sa baguette et invite celle-ci à se lever :

- Je te confirme que tout est bon. Vous êtes tous les deux en bonne santé. Tu ne devrais plus en avoir que pour quelques semaines mais je ne serais pas étonnée qu’il soit un peu en avance. Je t’ai prescrit une potion pour les jambes lourdes et un anti-douleur pour quand il pousse trop sur ton estomac. Par contre, il va falloir te ménager. Je ne dis pas qu’il faut que tu restes allongée toute la journée, mais évite les longs trajets à pied et n’en fait pas trop. Je ne dirais rien à Ryihad sinon il va refuser de te laisser sortir du lit, mais si tu ne veux pas qu’il arrive en avance, il va falloir calmer le rythme. Non, non, ne m’accompagne pas, je connais la sortie. J’ai dit à Keylan que je passerai avant la fin de la journée de toute façon Macha aurait attrapé la dragoncelle. J’ai préféré passer te voir avant, on ne sait jamais …

Laissant la jeune maman se reposer, elle se dirige vers le salon aménagé avec goût du jeune couple et s’arrête presque net en passant la porte. Impossible de ne pas reconnaître cette silhouette accoudée à la fenêtre. Gabriel. Evidemment, il fallait bien qu’ils se croisent, après tout, le monde sorcier est petit et on ne peut pas s’y éviter bien longtemps. Néanmoins, le jeune femme avait espérer encore un peu de répit. Le ton, particulièrement acide du meilleur ami de son frère, ne l'étonne pas. Sa lettre, piquante, ne laissait pas de doute sur l’exaspération qu’il ressentait. La réponse de Reha, froide et cinglante n’ayant pas dû aider, elle ne s’attendait pas réellement à le trouver gracieux lors de leurs retrouvailles. Ne pouvant pas retenir un soupir, elle hausse les yeux au ciel et se contente d’un :

- Merlin, ne fait pas l’enfant Gabriel.


Il est assez rare qu’elle l’appelle par son prénom. Il a généralement droit à du Rowle quand il l’exaspère, Gab ou Gabby quand elle se sent d’humeur charitable. Elle réserve Gabriel aux discussions sérieuses. Celles qui peuvent généralement mal finir.

- On ne fume pas dans une maison avec une femme enceinte, on ne t'a jamais appris ça ?

Reha, quoique fumeuse elle-même, a tendance à respecter l’environnement des autres et jamais il ne lui serait venu à l’idée d’allumer une cigarette dans la maison d’un autre ou autre part qu’à l’extérieur en réalité. Néanmoins, elle ne le dit pas tant pour le mettre en porte à faux que pour essayer de changer de sujet. Peine perdue, sous le couvert de pique à peine voilées, il tente de la titiller. Bien décidée à ne pas être la première à se mettre en colère, elle se contente de répliquer du ton le plus neutre qu’elle peut prendre :

- Il faudrait savoir. Quinze ans que tu cries sur tous les toits que je suis le fléau de ton existence et quand je daigne enfin m’effacer du paysage, ça ne te convient plus.

Entendant un bruit dans le couloir, elle s’interrompt, lançant un regard à son interlocuteur. Surprise, elle voit arriver Gaïa, d’un ton bien plus doux, elle l’aide à s’asseoir tout en disant :

- Je t’avais dit de te ménager. Il y a des visiteurs pour lesquels il ne faut pas se déplacer.

Connaissant l’amour que Gaïa porte à Gabriel, nul doute qu’elle pense exactement la même chose. Néanmoins, parce qu’elle a reçu une éducation convenant à son rang, sa belle-sœur même enceinte de presque neuf mois prend encore le temps de se plier aux conventions de son temps. Pour le meilleur comme pour le pire, ils sont des esclaves de leur éducation.
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