#Sujet: And the trouble begins - HariSam 25 Fév - 1:15
❝ Hari & Sa-Ri❞And the trouble beginsCe verre avec Roy, il a bien fallu le prendre. Sa-Ri ne le niera pas, c’est un peu à contre-cœur qu’elle y est allée. Néanmoins, la jeune femme est diplomate, on peut difficilement froisser sa logeuse ainsi que son fils et puisqu’il ne s’agit, d’après Kelly, que d’un verre en tout bien tout honneur, il n’y a pas de raison pour l’ancienne religieuse de refuser. Prudente, elle a tout de même insisté pour que ça se fasse au Cohan. Quand bien même elle sera l’objet de tous les ragots, ça reste un endroit familier et elle sait que Roy ne fera pas trop le malin avec le second et son patron dans les parages. Ce n’est pas qu’elle ait peur du mafieux. A tort, elle pense qu’il n’est pas le genre à faire une esclandre mais elle préfère prévenir que guérir, or elle pense que, inconsciemment, le fait d’être dans son quartier général agira comme un garde-fou.
Ce genre de pensées, Sa-Ri ne les auraient pas eues si Shafiq n’avait pas eu la bonté de pointer du doigt ce qu’elle tentait d’éviter de voir. Il faut avouer que, de manière générale, la jeune femme se sentait bien plus tranquille à l’époque où les sorciers n’étaient pas rentrer dans sa vie pour mettre ses certitudes sans dessus-dessous. Il faut croire que c’est une manie chez eux que de perturber la vie des gens sans le moindre pouvoir. Hari avait l’air de s’en amuser ; sa-Ri quant à elle, n’est pas certaine d’avoir le même sens de l’humour.
Contre toutes attentes, le rendez-vous, puisque s’en est un, s’est bien passé. La jeune femme n’irait pas jusqu’à prétendre qu’elle s’est amusée ou qu’elle a trouvé la conversation de Kelly follement intéressante mais les choses n’ont pas dérapées et il lui semble que c’est déjà ça. C’est d’ailleurs Rafa, qui vient mettre un terme à celui-ci, par pitié ou par réelle nécessité, allez savoir, en faisant comprendre à Kelly que le patron a d’autres projets pour lui et que ceux-ci n’incluent pas conter fleurette à l’infirmière de ses messieurs dames.
- Avant que vous partiez ma sœur, venez voir un peu derrière le bar, j’ai un truc pour vous.
Elle le suit derrière le sacro-saint comptoir, Cohan leur laissant la place entre les verres et bouteilles pour l’occasion. Dans une armoire, un paquet emballé dans un tissu aux couleurs chatoyantes.
- Tenez pour vous.
Alors qu’elle fait mine de l’ouvrir, le second l’arrête et murmure :
- Shafiq m’a demandé de vous le remettre, attendez peut-être d’être au calme pour regarder de quoi ça parle.
Avec un hochement de tête, elle se saisit du paquet et saluant ceux qu’elle connaît, elle prend le chemin de la sortie, Slim lui ouvrant la porte pour la laisser rejoindre la traditionnelle pluie londonienne.
Du Cohan, le chemin n’est pas long jusque chez elle. Pourtant, il lui semble interminable. Une fois arrivée, elle accroche son manteau de laine dans l’entrée pour le faire sécher et retire ses bottines mouillées. Sa logeuse est bien entendu, encore réveillée, et est impatiente de connaître les détails du rendez-vous qu’elle a eu avec son fils. Le paquet a beau lui brûler les mains, la jeune femme sait qu’il lui faudra d’abord satisfaire la curiosité de la vieille dame avant de pouvoir s’occuper de la sienne.
La théière est déjà sur le feu, les biscuits sont sortis, il ne reste plus donc qu’à s’asseoir et tenter de faire comprendre à sa logeuse que si son fils est charmant, elle est bien loin d’envisager un avenir commun. Fait-elle mine de ne pas comprendre ou de ne pas entendre, mais voilà qu’elle semble déjà songer à leur prochain rendez-vous. Un évènement improbable du point de vue de l’ancienne moniale et qui semble pourtant si certain dans la tête de la fière maman.
- Quel dommage que Monsieur Callahan ait eu besoin de Roy aujourd’hui. Sur le ton de la confidence, elle lui dit. Pas que je lui reproche quoique ce soit, il fait toujours les choses bien Monsieur Callahan, on peut lui faire confiance pour ça. Il m’a confié, tu sais, qu’il trouvait que Roy avait un talent particulier et que des gars comme lui, il en aurait bien pris cinq. C’est bien la première fois qu’on me disait qu’il avait du talent mais c’est ce qui fait la renommée de Monsieur Callahan, il voit ce que les autres ne voient pas. Depuis, Roy est vraiment épanoui et le patron semble avoir de plus en plus besoin de lui, mais tout de même un jour comme aujourd’hui …
Toute à sa fantaisie, la vieille dame ne semble pas remarquer que son interlocutrice n’est guère enthousiaste. Néanmoins, elle n’a pas le cœur de la contrarier, ni de briser ses illusions. Elle voit son enfant avec les yeux d’une mère aveugle à ses défauts et ses manquements, or c’est quelque chose que la jeune femme peut difficilement lui repprocher.
Enfin, la fatigue la gagne et après avoir pris congé de Sa-Ri, celle-ci peut enfin aller s’enfermer dans sa chambre et déballer le colis laissé par le sorcier. Le tissu de soie s’ouvre, laissant apparaître une pile de livres qui ne paraissait pourtant ni aussi haute, ni aussi lourde lorsqu’elle les portrait. Perplexe, elle regarde le tissu, se demandant comment celui-ci a bien pu contenir tout ça et surtout, comme elle ne s’est pas aperçue du poids. Parmi les titres, un bon nombre traitent de sujet que Sa-Ri désirait approfondir.
Curieuse, son doigt parcourt les belles éditions, semblables aux livres reliés que l’on pouvait trouver au prieuré. Histoire et création de la communauté magique d’Asie, Une Histoire de Poudlard, Les grands arrêts du Droit Sorcier International, Le livre des mille et un sort essentiel, etc. Des sujets aussi divers que variés qui répondent à ses questions tout en soulevant d’autres. Bien consciente que se sont loin d’être des livres de salon, la jeune femme passe ses soirées à parcourir les tables des matières et tente d’assimiler ce qui lui semble essentiel tout en ayant l’impression que plus elle en apprend, moins elle en sait.
Les deux semaines passent à une vitesse folle et bientôt, elle devra se rendre à son rendez-vous avec Hari. Une perspective angoissante puisque ça sera la première fois qu’elle ira dans le monde sorcier. Après en avoir discuté, il a été convenu qu’il vaudrait mieux qu’elle aille chez lui en premier, pour pouvoir essayer ses futures tenues. Apparemment, chez eux, tout est encore fait sur mesure. Néanmoins, quoiqu’elle ait fini par admettre que c’était la solution la plus raisonnable, elle ne peut pas s’empêcher d’être gênée par tout ce qu’il y a d'inconvenant dans la situation. En réalité, ce n’est même pas tant ça que le côté extrêmement intime et personnel de l’opération alors qu’ils sont bien loin de se connaître assez pour ça.
Samedi arrive et là voilà devant le salon de thé où ils se sont vus la dernière fois. Ils ont convenu de se donner rendez-vous là plutôt qu’au Cohan pour ne pas croiser Roy et ne pas faire parler d’eux. Hari lui a dit qu’il l'emmenait chez lui par transplannage. Or, si Sa-Ri a lu un certain nombre de livres en deux semaines, elle n’arrive toujours pas à comprendre en quoi consiste réellement ce moyen de transport. C’est donc avec une certaine appréhension qu’elle voit le sorcier arriver. Comme toujours, même s’il porte des vêtements jugés décontractés, on sent qu’il est tiré à quatre épingles. Quand on le regarde de plus près, on ne peut pas s’empêcher de remarquer qu’il y a quelques choses d’aristocratique dans son maintient, sa façon de regarder le monde ou encore de parler. C’est tellement naturel qu’il ne s’en aperçoit pas. Or, en se regardant dans la vitrine avec son chignon sévère et sa robe un peu passée, la jeune femme se demande si elle arrivera seulement à donner l’illusion qu’ils font partie de la même caste.
Pas le temps de formuler ses inquiétudes. Il est là et voilà qu’il faut se saluer sans trop savoir quoi faire. Une poignée de main semble trop formel, une embrassade bien trop intime si bien que la jeune femme opte pour un signe de tête suivi d’un amical :
- Parfaitement à l’heure cette fois-ci. Tu vas bien ? J’ai bien reçu ton paquet de livres, merci, c’était très instructif. Par contre, je n’ai jamais compris comment tu avais fait pour mettre autant de livres dans un aussi petit tissus.
Elle se recule sur le trottoir pour laisser passer une voiture qui roule à toute vitesse et agrippe le bras de l’archéologue par réflexe pour le traîner hors du chemin également. Elle secoue doucement la tête pour marquer sa désapprobation et commente :
- Ils roulent de plus en plus vite et sans faire attention aux piétons, peste-t-elle. A propos de moyen de transport, rappelle-moi comment on y va ? J’ai cherché dans tes livres mais je n’ai toujours pas compris concrètement comment le transplanage fonctionnait.
Hari Shafiq
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#Sujet: Re: And the trouble begins - HariLun 27 Fév - 1:26
And the trouble begins
Sa-Ri & Hari
Préparer concrètement la venue de Sa-Ri est relativement facile pour Hari. Peut-être parce que la partie organisationnelle est ce dont il le plus l’habitude, peut être parce que pour le moment, il n’a pas à expliquer. En tout cas, il s’y est pris à l’avance et estime ne pas s’en être trop mal sorti. Évidemment, ce qui lui a plus plu, c’était le choix des livres. En bon Serdaigle bibliophile, le briseur de sort s’est bien sûr égaré et a bien déplacé, relu, et remis en place sa bibliothèque, redécouvrant des ouvrages au fur et à mesure qu’il essayait de les sélectionner. Comme toujours dès lorsqu’on le met face à une bibliothèque, Hari lit pour lui-même et le temps n’a pas tardé à filer sans qu’il ne s’en rende compte. Au bout de l’histoire, la moitié des livres étaient étalés sur le plancher et il n’avait rien choisi du tout, ayant passé plus de temps à lire qu’à choisir. Il a du se forcer à mettre fin à ses digressions pour tenter de faire une sélection.
Ca n’a pas forcément été facile. Enseignant dans l’âme, il a toujours tendance à surestimer le niveau de connaissances de ses étudiants. A supposer que Sa-Ri le soit, elle ne connait vraiment rien du monde sorcier et constituer une bibliographie relève de la gageure. Choisir, c’est renoncer, et pour Hari, il n’y a pas de juste milieu. Qu’est-ce qui est indispensable ? Essentiel ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Tout lui semble important, à lui, y compris des livres de niche sur l’archéologie, dont les siens, parce qu’on ne se refait pas. Mais l’archéologue se méfie aussi de lui-même. Il est assez lucide pour savoir qu’étant familier de son propre monde, il pourrait passer à côté d’un ouvrage réellement indispensable. Finalement, il a réussi à retenir quelques ouvrages de base qui concernent l’apprentissage de la magie, le système politique, et l’histoire du monde sorcier, sans oublier quelques références sur les sangs purs et sur l’Asie Sorcière. Il y en a sans doute trop, mais il n’est pas parvenu à retirer d’autres ouvrages. Shafiq s’est donc résigné et a décidé que Sa-Ri ferait le tri elle-même et qu’elle lui demanderait pour le reste.
Rétrospectivement, c’était sans doute la partie la plus simple, car acheter des robes pour Sa-Ri…non, il n’est pas vraiment à l’aise avec ça. D’abord, Hari n’est pas un environnement familier. D’ordinaire, par habitude un peu snob, il fréquente plutôt Tissard et Brodette, comme la plupart des sangs purs. Or, il n’a pas tellement envie de croiser un membre quelconque de sa famille, alors il a fini chez Guipure père, actuellement occupé à former sa fille. Ensuite, acheter des vêtements pour femmes, ce n’est vraiment pas son fort. Marianne se débrouillait toute seule et acheter une robe pour quelqu’un, c’est toujours délicat…encore plus pour quelqu’un qu’il connait à peine. Il a fallu convaincre la jeune femme, que cela semblait gêner, mais même en sachant que c’est le plus raisonnable, Hari n’est pas plus à l’aise. Si elle croit que ça m’amuse, songe-t-il alors que la petite Guipure lui propose toute une sélection de robe « pour sa fiancée ». Étourdi par le tourbillon d’étoffe, le briseur de sort n’a pas la présence d’esprit de la contredire ou de s’indigner : « Et euh…non, peut être la taille au dessus, si j’en crois ce qui est écrit là ? » Se contente-t-il donc de bégayer alors qu’elle lui montre un autre modèle. « Non, bleu, je ne suis pas sûr… Vert sapin peut être ? Oui, je sais que cela serait plus facile si elle était là…bon, ça ira comme ça, nous verrons pour les retouches plus tard. » Il commence à perdre un peu patience, parce qu’il est perdu et que rien de tout cela ne lui parle vraiment. C’est la dernière mode, lui assure Guipure père, mais Hari ne s’en soucie que peu. Ses goûts sont classiques et surtout, ils sont ceux des sang purs. Ainsi, tout ce qui lui importe est que les robes en question donnent à Sa-Ri l’air d’une cousine crédible. Le seul autre impératif qu’il a pris en compte – il peut bien faire ça – ce sont ses gouts pour les couleurs, en évitant le bleu et le noir. Pour le reste, il faudra qu’elle s’habitue au violet, au pourpre, et au vert bouteille, typiques du monde sorcier.
A ce stade, Hari a pensé que tout était prêt et qu’il avait quelques jours de paix. Il a emmené les livres à Rafa pour qu’il les laisse à Sa-Ri ; il a les vêtements ; le programme, une visite à Pré-au-Lard, est défini. C’était sans compter sur une énième visite de Keylan, le jour qui précède celui de sa rencontre avec Sa-Ri. « Tu ne veux pas venir manger à la maison demain midi ? Ca ferait plaisir à maman. Reha sera là. Gaia et Riyadh aussi. Elle doit accoucher bientôt, tu sais. » En tant qu’ainé, ce dernier se sent investi de la mission d’aider son frère à recoller les morceaux. Ce café qu’ils prennent ensemble n’échappe pas à la règle : c’est même gros comme une maison. Un peu agacé, quoiqu’il apprécie toujours de parler à son frère, Hari lève les yeux au ciel, parce qu’il n’aime pas qu’on lui force la main. « Je ne pense pas. Je suis dehors pour le boulot, demain. » Son frère sourit tristement. « Toujours la même excuse, n’est-ce pas ? Il n’y en a que pour ton boulot. » Le sourire qu’il reçoit est aussi triste. C’est eux qui ont décidé de ça, ou plutôt Sélène, Reha et Riyadh, pas lui. Ils ne peuvent pas le lui reprocher, à présent. Si bien que Hari ne parvient qu’à grand peine à se réprimer de répondre qu’il ne lui reste que ça. « Hari… » Keylan parait l’avoir deviné, et finalement, l’archéologue cède : « Je sais, je sais. Vous êtes là pour moi, je suis le bienvenu, il n’y a pas de raison de me refermer comme ça, et ce serait beaucoup plus facile si je n'essayais pas de me compliquer la vie en jouant les rebelles alors que ce sont des codes faciles à respecter, comme tu l'as fait, avec un peu de bonne volonté... Peut être la semaine prochaine, d’accord ? » Comme toujours, il cède. Il n’est pas si mauvais fils que ça. Et puis au fond, il ne sait pas trop s’il déteste tant que ça ces propositions. Parfois Hari trouve sa famille hypocrite ; parfois ils lui manquent. C’est difficile à déterminer.
En l’occurrence, Shafiq avait une bonne raison de mentir, même si Keylan ne serait sans doute pas ravi d’apprendre qu’il ne vient pas aux repas de famille parce qu’il joue le guide touristique pour une moldue qu’il connait à peine. En tout cas, c’est bien ce qu’il s’apprête à faire en retrouvant Sa-Ri, le lendemain. « Ca m’arrive. » S’amuse-t-il, un brin provocateur. A vrai dire, sous sa nonchalance affectée, Hari a mis un point d’honneur à être parfaitement à l’heure, cette fois. « Ca va, et toi ? Pas trop de lecture ? Ce n’est pas grand-chose, j’espère juste que je n’en ai pas mis trop. Et c’est un sort de réduction combiné à un enchantement d’allégement, ça permet de… » Il n’achève pas : une voiture a manqué de l’emporter. Le briseur de sort ne doit son salut qu’à Sa-Ri elle-même, qui l’a tiré sur le trottoir. Pourtant, c’est avec intérêt qu’il observe les voitures : « Eh bien ! On dirait qu’on a multiplié le Magicobus par milliers. » Il va pour expliquer, mais voilà déjà une nouvelle question en matière de transport. « Eh bien…ça permet de se transporter sur un autre plan. Trans-planage. » Difficile d’expliquer la notion lorsqu’on ne connait pas le mot téléportation. « On disparait et on réapparait ailleurs, à l’endroit que l’on a choisi au préalable. » Hari a du mal à s’en sortir, et la mine perplexe de Sa-Ri lui donne l’impression de s’enferrer. « Toujours pas ? Bon, le plus simple est peut être que je te montre. » Puisqu’elle lui tient déjà le bras, autant passer par une démonstration par l’exemple… « Ca secoue un peu, par contre. Reste bien accrochée à moi. » Ce n’est pas agréable la première fois, il le sait, surtout quand on ne sait pas ce qu’est le transplanage, mais Shafiq n’a pas trouvé de meilleure solution, ni de plus discrète.
Et en un instant, ils ont disparu. « Et on y est. Tu vois, ça a été rapide. » Sa-Ri ne dit rien, mais elle lui parait soudainement flageolante. C’est donc avec sollicitude que Hari se penche vers elle pour la regarder. « Ça va ? » Question idiote. Il est évident que ça n’est pas le cas. « D’accord. Je vais prendre une bassine… » Avantage d’être chez lui, celle-ci arrive par un simple accio. « Tiens. Fiches nous la paix, Marinelli. » Avec indignation, le siamois, venu découvrir cette visiteuse inédite, s’en retourne à son palier. Hari, lui, n’a pas quitté Sa-Ri du regard, penché sur elle alors qu’elle vomit. Grimaçant, il s’installe à côté d’elle, alors qu’elle s’est laissée aller au sol, et pose une main pleine de sollicitude sur son épaule : « Je suis désolé, je suis désolé, je ne pensais pas que ce serait à ce point là…ça va mieux ? Si tu veux t’assoir on peut aller dans le salon, le terrazzo n’est pas un siège très confortable. Je vais t’amener un verre d’eau. » Comme la situation n’est pas des plus claires, il se sent obligé de préciser : « Nous sommes chez moi. Dans mon entrée, précisément. »
(C) CANTARELLA.
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Restless
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