Hagrid avait fait tout ce qu'il avait pu pour Aragog, mais il avait dû se rendre à l'évidence, il n'avait pas les compétences nécessaires pour soigner la petite araignée, enfin petite, c'était vite dit, elle avait commencé à faire un gros nid, et depuis presque quatre ans qu'elle vivait dans la forêt, elle avait bien grossit, mais elle n'avait pas encore sa taille d'adulte, qu'elle atteindrait dans quelques années encore. C'était un adolescent, si on devait comparé à une vie humaine. Aragog était donc malade, il n'avait rien mangé depuis quelques semaines, et se plaignait de douleurs dans le corps principalement l'abdomen. Le demi-géant ne pouvait pas prendre le risque de monter le territoire d'Aragog à n'importe qui, il en avait donc parler à la seule personne en qui il avait confiance, Albus Dumbledore. Ce dernier lui avait conseillé d'en parler avec Silvanus Brûlopot, le nouveau professeur de soins aux créatures magiques.
Le demi-géant était donc aller le voir pour lui présenter la situation, lui dire ce qui se passait et lui demandait de l'aide. Ce dernier avait tout de suite accepté de venir en aide à Aragog. Hagrid trouvait cela vraiment trés gentil. Les deux comparses avaient donc pris le chemin du territoire d'Aragog pour rejoindre la créature. Le professeur avait quand même prit une mallette avec lui, sans doute contenant tout ce dont il avait besoin pour soigner son ami. "C'est encore un peu plus loin"fit Hagrid, aprés que les deux sorciers (enfin à moitié pour l'un des deux) aient marché pendant un bon moment dans la foret interdite.Je vous remercie vraiment de ce que vous faîtes pour lui!"dit Hagrid, même si Silvanus n'avait encore rien fait, le simple fait qu'il essaye et soit là dans la foret, était déjà beaucoup pour Hagrid.
Il y avait une accromantule dans la forêt interdite, il y avait une accromantule dans la forêt interdite et personne n'avait jugé important de lui en parler ? Il n'en revenait pas ! Tout ce temps qu'il avait passé à arpenter la forêt de long en large à la recherche de créatures exceptionnelles, et il était passé à côté de'une telle information... Il fallait absolument qu'il y remédie. Il n'avait jamais eu l'occasion de voir une accromantule de ses propres yeux, et il avait la ferme intention de changer ça sur-le-champ. Si, en plus, la créature avait besoin de lui, il était assez sûr et évident qu'il allait foncer tête la première sans plus attendre. Ce serait un pas de plus dans sa carrière de presque deux décennies en tant que professeur de soins aux créatures magiques, comme quoi on arrête jamais d'apprendre au final.
Donc forcément, il avait répondu à l'appel quand Hagrid avait parlé de sa créature. Il avait relu attentivement le chapitre de l'excellent Vie et Habitat des Animaux fantastiques (de son idôle de toujours, Norbert Dragonneau) sur les accromantules et il était prêt à mettre à profit toutes les connaissances qu'il avait su accumuler sur le sujet avec la ferme intention de n'en omettre aucune, évidemment. Il avait dans son sac à dos tout le matériel nécessaire pour aider la pauvre bête, et c'était excité comme une puce qu'il se laissait guider par le demi-géant jusqu'au repaire de la gigantesque araignée.
"Ne me remerciez pas, c'est tout naturel", répondit Silvanus avec le sourire. Tout le monde ne serait peut-être pas de cet avis, mais ça les regardait, le professeur de soin aux créatures magiques, lui, savait seulement qu'il faisait ce qu'il devait faire. "Comment avez-vous découvert l'existence de... Aragog, c'est bien ça ?"
Car il lui avait même donné un nom. Silvanus n'en savait pas plus que ce qu'on avait pu rapidement lui dire. On l'avait maintenu à l'écart, à l'époque de l'ouverture de la Chambre des secrets, donc il ignorait que la créature qui avait valu son renvoi au garde-chasse était le fameux Aragog.
Hagrid ne savait pas si il devait vraiment raconter l'histoire d'Aragog à cet homme. Il ne le connaissait pas encore trés bien. Le demi-géant avait eu l’œuf d'Aragog par un voyageur lors d'une visite à Pré-au-Lard. Il était déjà trés grand, et faisait bien plus que son âge, le voyageur n'avait sans doute pas compris qu'il donnait un œuf d'une Acromentule à un jeune élève de Poudlard, qui n'était qu'en troisième année. Hagrid l'avait caché dans le château, au début tout se passait plus ou moins bien. Jusqu'à ce que l’agrainée sente la présence d'une créature dans le murs du château. Hagrid lui avait demandé de patienter, qu'il l’amènerait loin trés bientôt. Le but étant de la ramener chez lui durant les vacances. Sauf qu'en juin, Jedusor avait agit. Aragog s'était enfuit et Hagrid renvoyé. Enfin, on ne va pas refaire l'histoire maintenant.
"Oui, c'est bien ça... J'ai l’eut sous la forme d'un œuf, il y a quelques années". fit Hagrid en continuant de marcher dans la forêt interdite. Il n'allait pas lui mentir, mais il pouvait non plus tout dire. Le Ministère serait bien capable de pourchasser Aragog dans la forêt interdite, il était toujours soupçonner d'être la créature qui a tué une élève dans l'école. Aragog serait bien incapable de tuer qui que ce soit, et encore pas du tout de cette façon. "Je pense qu'il ait encore atteint sa taille adulte" commenta Hagrid. Il agissait d'instinct pour soigner les créatures et agir avec elle. Peut-être parce qu'il en était une lui aussi, enfin une moitié. Du coup, il ne lisait pas les livres sur le sujet. Hormis peut-être celui de Norbert Dragonneau. "Il est juste là" fit Hagrid en poussant une branche qui les empêchait de passer, pour descendre dans un creux dont la créature s'était fait un nid. Elle était roulée en boule dans un coin et portant tous ses yeux sur le duo. "Hagrid"fit-elle d'un ton las et triste.
Il y avait pas mal de raisons qui faisaient que le professeur de soins aux créatures magiques n'avait aucun mal à se reconnaître dans le jeune garde-chasse de l'école. Franchement, s'il avait pu mettre la main sur un oeuf d'accromantule à l'âge qu'avait Hagrid à l'époque où cela avait eu lieu, il l'aurait fait sans broncher. Sa passion pour les créatures fantastiques allait jusque-là. Alors même si les conséquences avaient été terribles... Silvanus l'enviait, lui aussi aurait aimé pouvoir voir naître et grandir une acromantule et gagner sa confiance, mais passons. Qu'il ait atteint sa taille adulte ou pas, Silvanus avait en tout cas très, très hâte de rencontrer cet animal mystérieux et passionnant. En espérant que cette visite ne sonnerait pas le glas de cette pauvre bête et qu'il serait effectivement capable de faire quelque chose pour lui.
Il se laissa guider jusqu'à la tanière de l'araignée géante... Et dès que ses yeux se posèrent sut la créature, ils s'écarquillèrent et le plus grand des sourires s'afficha sur ses lèvres. La bête, même malade, était majestueuse, et Silvanus était littéralement fasciné. Il se sentait ému de vivre enfin une telle chose dans sa vie. Et il espérait malgré tout être utile, parce que la bête semblait faible et lasse, pauvre chose.
"Incroyable, elle est magnifique...", ne parvint quand même pas à s'empêcher de s'exclamer le professeur, parce que ces réflexions, il ne parvenait pas à les garder pour lui. Quand il était comme ça, il n'arrivait pas du tout à faire autrement. "Bonjour Aragog", se rattrapa-t-il, s'adressant directement à l'animal. "Je m'appelle Silvanus, je suis un ami de Hagrid. Je suis là pour t'aider, je peux me rapprocher ?"
Même s'il mourait d'envie d'estimer la bestiole sous toutes les coutures, il savait quand même se contenir quand il le fallait. Il savait à quels moments parler et à quels moments tenir sa langue. Là, la priorité, c'était d'analyser et de comprendre ce qui arrivait à cette pauvre bête pour pouvoir la soigner et la secourir comme il se doit.
"Oui" fit le demi-géant en répondant à son ami Aragog, ce dernier fit un profond soupir et porta son regard sur le deuxième venu qui se présenta à son tour. Aragog porta son regard sur Hagrid qui hocha la tête pour lui dire qu'il était là pour l'aider, et trouver ce qu'il n'allait pas chez lui. La créature tourna sur elle-même pour libérer ses pattes et se mettre debout. Ainsi si cette créature à deux pattes tentait quoique ce soit, il pourrait lui envoyer un coup de pattes, ou bien l'écraser de tout son poids. Aragog ne se sentait pas bien, et Hagrid espérait que le professeur de soin aux créatures magiques saurait ce qui ne va pas, et ce qu'il faudra faire pour aider son ami. Le demi-géant avait tout essayé dans sa connaissance, mais la créature semblait toujours souffrir de son abdomen.
"Il vous laisse l'approcher" confirma Hagrid au professeur avec un sourire un peu crispé par l’inquiétude qu'il ressentait pour son ami. Hagrid s'avança à son tour pour aller poser une main sur une des pattes de son ami, pendant que Silvanus Brûlopot était entrain de l'examiner. Il ne pouvait pas vraiment grand chose de plus pour Aragog, il devait attendre le diagnostique du professeur. Il espérait que ce ne serait rien de grave, et qu'il pourrait le soigner à l'aide d'une potion, ou d'une plante à laquelle, Hagrid n'avait pas pensé. La créature n'était pas encore à sa taille adulte (j'ai oublié le "pas" dans ma réponse d'avant^), ce n'était encore au fond qu'une jeune adolescent. Hagrid s'était beaucoup attaché à lui, c'était un peu comme un enfant. "Alors?"demanda Hagrid en caressant doucement la patte de son ami pour le rassurer et le soutenir, et peut-être aussi pour l'inciter à rester tranquille.
HJ : Est-ce que ça te tente que Hagrid et Silvanus lui trouve sa fiancée Mosag. Et qu'Aragog souffrait de "stress" à cause de sa solitude? (ou quelque chose comme ça!)
Quand Hagrid lui assura que la créature lui donnait le droit de l'approcher, le professeur de soin aux créatures magiques s'exécuta avec une très, très grande prudence. Il était du genre tête brûlée, et cela se voyait sur son apparence physiques, mais s'il avait trop tendance à aller au devant du danger, il comptait quand même survivre à sa rencontre avec l'arachnide, si possible. Heureusement, Aragog était docile et se laissait faire, apaiser par la présence du demi-géant. Silvanus était impressionné par la capacité de son interlocuteur à se faire entendre et comprendre des créatures. Il avait su créer un véritable rapport de proximité avec Aragog, et clairement, cela lui simplifiait la tâche, car la bête se laissait examiner sans opposer de résistance. Malheureusement, Silvanus ne décelait rien d'anormal chez l'accromantule. C'est sûr, comme ses connaissances de ces créatures n'étaient que théoriques, il était totalement possible qu'il se trompe, qu'il soit dans l'erreur, qu'il passe à côté de quelque chose, mais malgré tout...
"Je ne trouve rien d'anormal", soupira-t-il alors tout en poursuivant quand même d'ausculter la créature pour plus de sécurité. Il prenait cette situation à coeur, et il ne voulait surtout pas donner l'impression du contraire. Ce serait vraiment injuste. "Je me demande s'il ne somatise pas...", se hasarda-t-il après un moment.
Les accromantules étaient des créatures pensantes, capables de communication et d'émotions fortes. Elles se rapprochaient des humains par de très nombreux aspects, et comme les humains, ces créatures étaient donc capables de traduire un mal psychologique en une douleur physique. Puisqu'il n'était ni blessé, ni atteint, puisque l'examen minutieux de Silvanus ne donnait rien, alors supposer qu'il somatisait, tout simplement, paraissait plus qu'envisageable. Pour quelle raison, c'était à voir, mais Aragog n'avait pas eu une histoire facile. Les accromantules étaient faites pour vivre en groupe, et la créature se retrouvait seule, et l'air de rien rejetée pour une chose qu'elle n'avait pas faite (qu'on le croie ou non, ce genre d'événements pouvaient avoir un impact notoire, même sur des animaux).
"Comment tu te sens, Aragog ? En dehors de ces douleurs ?" demanda-t-il alors dans l'espoir de voir sa théorie confirmé.
Après quoi il tourna son regard vers Hagrid, qui pourrait l'aider à y voir plus clair, peut-être.
Hagrid soupira et resta aux côtés d'Aragog, il ne savait pas trés bien quoi faire dans cette histoire. Le professeur annonça qu'il ne trouvait rien de bizarre, cela rassura le demi-géant autant que ça l’inquiéta. Il n'avait rien c'était donc une bonne chose, mais la douleur de la créature était quand même là, et si il ne pouvait rien trouvé, il ne pouvait donc pas le soigner ou l'aider à aller mieux. Le professeur ajouta alors qu'Aragog pour somatiser, sur le coup, le demi-géant ne comprenait pas de quoi il pouvait bien être question, il ne connaissait pas le sens de ce mot.
"Somatiser?" répéta Hagrid sur un ton interrogatif. Il voulait bien comprendre ce qui se passait avec l'un de ses amis. Hagrid considérait Aragog comme un ami, il lui avait confié beaucoup de ses inquiétudes, rêves et espoirs, en particulier quand il était encore élève à Poudlard, et qu'Aragog se cachait dans le château. Aprés son retour d'Azkaban, Hagrid avait mis un moment à retrouver son ami dans la forêt interdite, et depuis il venait le voir tous les jours ou presque.
"Seul"répondit alors Aragog à la réponse du professeur. Hagrid se sentit un peu triste de cette réponse, mais au fond, aussi gentil et attentif qu'il pouvait l'être envers Aragog, il ne pouvait pas remplacer une ... famille. Hagrid le comprenait bien, mais il ne pouvait pas non plus le laisser partir, en plus il doutait que le transport d'une araignée aussi grosse qu'Aragog pourrait passer inaperçu. "Qu'est-ce qu'on peut faire?" demanda Hagrid à Silvanus, plein d'espoir que le professeur ait une solution pour aider Aragog.
HJ : Chouette, j'ai proposé à Lyall de se joindre à nous, mais j'ai pas encore de réponse (à l'heure où j'écris le message, mais un RP à trois, ça peut-être sympa^)
Le professeur de soin aux créatures magiques se contenta de hocher la tête quand Hagrid répéta le mot "somatiser", il fallait peut-être qu'il se montre plus explicite, mais il était totalement accaparé par la vision de la créature, et n'avait pas totalement fini son examin. Même si la sentance semblait tout de même sans appel, surtout parce qu'il ne lui trouvait rien qui justifie son état physique. Si le trouble était psychologique (ce qui était possible avec les créatures sentiente et sensibles, et Aragog en était, comme toutes les acromantules comme lui). Il s'apprêtait à articulier un mot quelconque pour clarifier tout de même sa pensée, mais l'animal reprit la parole.
Il ne prononça qu'un seul mot, un adjectif, mais ce mot se suffisait à lui-même, il en disait bien assez pour permettre de comprendre ce qui en était. Les acromantules n'étaient pas faites pour vivre en solitaire, dans l'isolement. Hagrid avait pris grand soin de lui, Silvanus en était sûr, mais il y avait une immense différence entre la compagnie d'un ami, humain ou créature, et celle de quelqu'un qui soit susceptible de vous comprendre. Par ailleurs, c'était dans l'instinct de l'acromantule de vouloir se reproduire, de chercher à fonder une famille. Il n'y avait pas beaucoup de questions à se poser à partir de là. Il y avait effectivement une solution au problème de l'animal... mais c'était une solution qui avait toutes les promesses de l'imprudence... Une chance pour le demi-géant, les démarches imprudentes, ça n'avait jamais fait peur au professeur, loin de là.
"Je ne vois pas foule de possibilités", répondit le spécialiste en créatures magiques avec un sourire concerné. "Aragog a besoin de compagnie, alors... il faudrait lui en trouver, voilà."
Amener Aragog à un groupe d'acromantules susceptible de l'accueillir, par exemple... mais ce n'était pas gagné... si la bête avait été plus petite, ça aurait été envisageable, mais là, c'était quand même compliqué, il valait mieux éviter tout accident malencontreux, et ce serait vraiment vite arrivé. Alors... peut-être qu'il faudrait lui trouver une autre acromantule, femelle de préférence, pour partager sa vie. Ce qui n'était pas si simple que ça, bien sûr.
Hagrid se trouvait au cœur de la forêt avec son ami Aragog, ce dernier se sentait seul, et il avait besoin de compagnie, comme le conseiller le professeur e soins aux créatures magiques, sauf qu'Hagrid ne voyait pas du tout comment la chose serait possible. Le déplacer serait vraiment problématique. Surtout sans en informer tout le Ministère, pour le déplacement d'un tel animal se serait forcément réglementer, si on voulait faire les choses bien. Aprés en trouver une plus petite, et la ramener à Aragog serait peut-être plus simple. La forêt était assez grande pour qu'ils puisent fonder une colonie dans les coins sans se soucier d’empiéter sur le territoire d'autres créatures comme les centaures. Eux, ils étaient beaucoup plus à l'ouest. Le professeur disait cela comme si c'était si simple, il suffisait d'aller dans le premier magasin du coin, et de demander à acheter une acromantule, facile. Mais ce n’était pas du tout comme ça que ça se passe. Il avait déjà eu beaucoup de chance et de hasard de pouvoir récupérer Aragog, il doutait que ça arrive une seconde fois.
"Le déplacer risque d'être difficile". fit Hagrid un peu tristement, il aimait beaucoup Aragog, et se serait dommage de se séparer de lui, il lui avait raconté plein de choses sur ses cours, ses amis, sa vie en général, que ça soit quand ils étaient encore dans Poudlard tous les deux, ou bien aprés lorsqu'ils s'étaient retrouvés lors d'une visite d'Hagrid dans la forêt interdite. Hagrid ne s'attendait pas vraiment à le retrouver. "Est-ce que cela ne serait pas plus facile de faire venir une acromantule plus petite ici!"proposa Hagrid. Il y a assez de place dans la forêt pour fonder une colonie" ajouta le demi-géant en regardant autour de lui, il caressa doucement la patte de son ami. Mais il ne savait pas du tout, où une telle créature pouvait se trouver. Il fit un sourire à Silvanus, espérant que lui il saurait peut-être.
Le professeur de soin aux créatures magiques hocha simplement la tête quand son interlocuteur fit remarquer qu'il allait être plutôt difficile de déplacer Aragog pour lui permettre de retrouver les siens. Ce serait pourtant la solution la plus sûre et la plus saine. Pour Aragog, du moins. Le climat comme la végétation de la forêt interdite avaient su lui convenir, et c'était tant mieux, mais c'était un fait connu que les accromantules vivaient normalement en pleine jungle. Alors le ramener auprès des siens, dans un décor plus adapté à sa nature, paraissait la solution la plus juste.
Mais l'animal était en effet trop imposant pour empêcher de le faire voyager. On pouvait envisager de lui appliquer un sortilège de réduction, ou de le faire voyager dans une valise comme son célebrissime modèle Norbert Dragonneau... c'étaient des options à envisager. D'un autre côté, Aragog avait toujours vécu ainsi, et c'était surtout ça qui inquiétait Silvanus. S'il était acclimaté à cette situation, c'était vraiment très dangereux de le déraciner, il pourrait ne pas s'adapter du tout et être rejeté par ses semblables. Bref, l'affaire était compliquée, mais il fallait bien faire quelque chose, car l'animal dépérissait, et Silvanus était incapable de laisser une telle situation s'envenimer.
"Facile, pas spécialement", observa-t-il, déjà exalté à la perspective de trouver un partenaire à Aragog, même si la tâche allait être ardue. C'était tout l'intérêt de cette dernière. "Les acromantules ne se trouvent pas sous les sabots d'un sombral. J'ignore comment vous avez obtenu Aragog, mais il est bien loin de son milieu naturel."
Et déraciner une autre acromantule à son milieu lui posait quelques questions assez éthiques. D'un autre côté, il avait quand même envie de se lancer dans cette aventure. On lui parlait créatures dangereuses et mystérieuses, forcément ça lui parlait.
Hagrid hocha la tête, le demi-géant avait entendu parler de la valise de Dragonneau, mais pas que cela pouvait se préparer, d'autant plus que lui n'avait pas les moyens magiques de le faire. Lancer quelques sorts avec son parapluie rose (qu'il n'est pas censé avoir), mais cela restait assez simple, comme déplacer des objets, voir dans le noir, faire apparaitre de l'eau, ou bien mettre un queue en tire-bouchon à un gamin. Mais créer une valise avec tout un système à l'intérieur, c'était impossible pour lui. Hagrid fut un peu rassuré de savoir que le professeur n'envisageait pas d'envoyer Aragog loin de la forêt, il aurait été vraiment peiné de laisser partir son ami, même si il l'aurait fait sans hésiter si c'était pour qu'il puisse à son tour être heureux. Maintenant trouver une autre accromentule n'allait pas être facile. Il avait eu Aragog dans un bar, et n'excluait pas d'y retourner même si ... ce n'était pas l'endroit le plus agréable. Hagrid s'y était retrouvé un peu para hasard, la première fois, aprés s'être perdu dans les rues de Londres. Et vu sa taille et son poids, on ne faisait que peu de remarques sur son âge. Hagrid avait l'abord facile, et avait discuter avec son voisin de tabouret qui lui avait finit par lui donner l'oeuf d'Aragog.
En effet, Aragog vivait bien loin de chez lui, et les premiers temps avaient été encore moins facile, vu qu'il avait vécu dans une boite, et sous la pression d'un basilic, bien qu'Hagrid ne savait pas tout ça. Il avait été chassé par Jedusor, qui avait bien failli le tuer. Et maintenant, il dépérissait tout seul dans sa forêt, c'était bien normal qu'il ait quelques crampes d'estomac. "Je pense pouvoir trouver des informations sur le sujet"fit Hagrid en faisant un sourire à Aragog, ce dernier semblait avoir une meilleure mine en sachant qu'il allait peut-être avoir une petite copine. Hagrid espérait qu'il allait bien s'entendre, parce qu'il doutait de pouvoir en trouver cinquante pour que son ami ait le choix, et puis une fois qu'ils auront amener une nouvelle accromentule dans la forêt interdite, elle y serait pour toujours.
Silvanus ne savait pas à quoi il s'engageait exactement, mais ce qui était sûr et certain, c'est qu'il s'y engageait bel et bien, et en poursuivant sur cette lancée, pas dit qu'ils sachent revenir en arrière au bout du compte. Mais il ne pouvait pas voir cette bête souffrir sans avoir envie de lui venir en aide, et d'une certaine manière, il avait déjà promis, même s'il n'avait pas prononcé ces mots directement, de permettre à Aragog de se sentir moins seul. Maintenant, il manquait au professeur de soin aux créatures magiques de nombreux détails pour savoir à quoi il allait falloir s'en tenir exactement.
Lui, il voulait bien mener ses petites recherches de son côté pour décider de la meilleure manère de faire, parce qu'il ne pouvait rien proposer sur le vif, mais Hagrid semblait avoir une longueur d'avance sur lui et une petite idée de l'endroit où il leur serait possible de dénicher une compagne de vie pour l'accromanture. Silvanus adressa à Hagrid un regard intrigué, les sourcils arqués, quand le demi-géant lui affirma penser avoir sa petite idée sur la question. Le professeur se disait qu'il comptait sans doute s'adresser à l'homme qui lui avait vendu (s'il le lui avait acheté - peut-être avait-il simplement voulu s'en débarrasser)... Ce qui est sûr, c'est que Silvanus se posait vraiment tout un tas de questions.
"Comment comptez-vous vous y prendre ?" demanda-t-il, un minimum scrupuleux tout de même...
Il n'avait pas envie que Hagrid se mettre en danger, et si danger il y avait vraiment, il ne voulait pas que son ancien élève doive l'affronter seul de son côté. C'était tout de même de son ressort de s'assurer un minimum de la sécurité des plus jeunes, même s'il n'en donnait pas forcément l'impression tant il avait pris pour habitude de confronter ses élèves à divers dangers. Bon, Hagrid n'était plus un élève, mais ce n'était pas pour autant qu'il ne s'estimait pas avoir une certaine responsabilité à son égard, quand même.
Hagrid tapota la patte de son ami Aragog avant de s'éloigner pour retourner vers Poudlard. Le professeur lui demanda comment il allait s'y prendre pour trouver une autre accromentule. Le demi-géant hésita à expliquer qu'ils connaissaient des gens, dans ce genre de choses, de peur de leur porter préjudice, et de ne plus pouvoir aider d'autres créatures comme Aragog. Il savait que ce n'était pas trés légale, et qu'il pourrait avoir des ennuis. En même temps, que le professeur sache qu'Aragog était là pourrait lui attirer de gros ennuis, à commencer par un allée-directe en prison, à Azkaban.
"Je .. vais retourner là où j'ai trouvé Aragog"fit Hagrid en avançant dans la forêt, il commençait à bien la connaître. Elle n'était pas si dangereuse, quand on fait attention. Il y avait croisé des Centaures, et d'autres créatures intéressantes. Il ne précisa pas au professeur qu'il s'agissait d'un bar par trés fameux, et bien recommander par les gens de la haute société, et pas non plus où on verrait un jeune adulte de tout juste dix huit ans. Ils marchèrent encore un moment avant d'arriver à l'orée de la forêt interdite. Ils pouvaient voir le terrain de Quidditch, et quelques murs du château de l'école.
Hagrid s'arrêta avant de sortir de la forêt, et se retourna vers son professeur. "J'espère que je peux compter sur vous pour ne rien dire... Je veux dire ... Aragog n'est pas censé être là!"fit Hagrid en se grattant la tête, un peu mal à l'aise. Au fond, ce n'était pas trop pour lui qu'Hagrid s’inquiétait, mais plus pour le pauvre Aragog, qui en plus de ne pas être trés bien dans son environnement pourrait se retrouver chasser par les sorciers, ou dieu sait qui d'autres.
Hagrid apprit à Silvanus son intention de retourner à l'endroit où il avait cherché Aragog dans l'espoir de récupérer les informations nécessaires. Cette réponse n'était évidemment pas une surprise aux yeux de Silvanus, qui n'aurait pas su trouver de son propre côté une autre manière de faire. Encore qu'il pourrait se renseigner auprès de Mr Dragonneau, son idôle de toujours, mais il n'oserait jamais l'importuner ainsi au nom d'un motif qui lui apparaissait relativement futil à l'heure actuelle, même si en même temps, il avait son importance. Cela dit, cela inquiétait quand même le professeur de soin aux créatures magiques. L'initiative du garde-chasse n'avait rien de prudente, ça ne faisait pas de doute.
Alors qu'ils quittaient la forêt, Silvanus s'apprêtait à demander à son ancien élève dans quelles circonstances et où exactement il avait rencontré Aragog avant de l'amener dans la forêt interdite, mais Hagrid reprit la parole, l'incitant à remettre cette question à plus tard.
"J'en avais comme l'intuition", répondit Silvanus dans un fin sourire en réponse à son interlocuteur qui l'invitait à la discrétion.
Silvanus s'en doutait, oui, qu'Aragog n'avait rien à faire là, et son rôle en tant qu'enseignant responsable devrait sans doute d'en référer au professeur Dumbledore. Mais si Silvanus était un enseignant, il n'était pas du tout quelqu'un de responsable. Le nombre impressionnant de fois où il avait manqué se faire virer parlait pour lui. Alors non, ce serait motus et bouche cousue. Hagrid pouvait compter sur lui, le professeur ne dirait mot à personne concernant la situation.
"Vous pouvez compter sur moi, je ne dirai rien." Il marqua une pause et estima que c'était le bon moment pour poser la question qu'il avait jusqu'alors gardée pour plus tard. "Où est-ce que vous aviez récupéré Aragog ?" l'interrogea-t-il.
Il voulait quand même que Hagrid ne prenne pas un danger trop grand en retournant où il s'était rendu. Même s'il n'était plus son élève, Silvanus estimait encore qu'il était sous sa responsabilité. Alors certes, ça ne l'empêchait pas d'avoir mis plus d'une fois ses élèves en danger, mais ce n'était jamais malintentionné.
Hagrid fut soulagé quand le professeur lui annonça qu'il ne dirait rien à personne, ce serait autant une catastrophe pour lui, qui irait à Azkaban, et puis aussi pour Aragog qui pourrait être transporté, on ne sait où, par on ne sait qui, pour on ne sait quoi. Le pauvre, la forêt interdite, c'est tout ce qu'il avait connu, et le placard dans lequel Hagrid l'avait enfermé quand il était à Poudlard, mais c'est tout. Et c'était la première fois qu'il rencontrait un autre humain qu'Hagrid, enfin d'aussi prés. Hagrid soupira et fit un bref sourire au professeur pour le remercier de son silence. "Merci!" dit-il alors qu'il remontait l'allée pour rejoindre la cabane du garde-chasse. Hagrid ne remercierait jamais assez Dumbledore de lui avoir offert cette maison, et la chance de pouvoir rester à Poudlard. Sans lui, il serait perdu dans le monde magique, tout seul sans savoir ni où allait, ni quoi faire de sa vie.
Le professeur lui demanda où il avait récupéré Aragog. Au point, où il en était, le demi-géant pouvait bien lui raconter toute l'histoire, cela ne changerait plus grand chose, si il venait à ne parler, cela n'ajoutera pas plus de charge à sa conduite. "Et bien, il m'a été donné par un voyageur de passage dans un bar, lorsque j'étais enfant." fit Hagrid avec un sourire, c'est vrai que les choses étaient assez simple dit comme ça. Mais Hagrid n'avait jamais vraiment su qui était cet homme, ni même si ce dernier avait vraiment su ce qu'il confiait au jeune garçon. Il avait tout juste douze ans lorsqu'il avait tenu l’œuf d'Aragog entre ses mains. "Il était sous la forme d'un oeuf."ajouta Hagrid avec le sourire, au souvenir de l'avoir vu naître, il n'avait été plus gros qu'un petit chien.
Silvanus balaya les remerciements du garde-chasse d'un sourire. Bien sûr, il appréciait cet élan de gratitude, mais ce dernier n'était pas du tout nécessaire, car pour le professeur de soin aux créatures magiques, il était évident que jamais il n'aurait dénoncé le demi-géant, surtout quand il était question de créatures fantastiques. Sur ce point, l'homme serait certainement le moins bien placé de tous pour faire la leçon à qui que ce soit. Il était le premier à se frotter de trop près aux créatures les plus dangereuses (ses nombreuses blessures et sa jambe de bois en témoignaient), et il y avait eu suffisamment d'accidents, plus ou moins graves, au cours de ses cours, qui lui avaient valu l'une ou l'autre suspension (mais heureusement jamais un renvoi définitif) pour lui faire des reproches.
Il écouta le récit de l'acquisition d'Aragog, en vérité, il était moins outré par le fait que le demi-géant ait choisi d'adopter une acromantule que par le fait qu'il soit allé traîner dans un bar louche, alors qu'il était tout jeune encore (même s'il le dépassait de plusieurs têtes depuis qu'il le connaissait). Il n'aimait pas forcément l'idée que l'homme retourne chercher ses informations où il les avait obtenues, et il se disait qu'un jour, cela pourrait bien porter préjudice à Hagrid. Mais il n'avait pas envie de lui faire la morale. Et puis, il ne considérait pas que ce soit son rôle non plus. Lui, il était venu là pour l'aider, et une fois encore, le pro des situations complexes et embarrassantes était bien mal placé pour venir assommer de reproches son interlocuteur. N'empêche, quelle mouise tout ça. Le seul avantage dans l'affaire, c'est qu'Aragog n'aurait pas pu trouver ailleurs un maître plus attentif et prévenant que si n'importe qui d'autre dans ce bar avait choisi de le prendre, surtout quand on savait la valeur pécuniaire du venin d'acromantule (Aragog aurait pu finir comme vache à traire), et ça c'était quand même une chance qu'il fallait observer.
"Je n'aime pas trop l'idée que vous vous rendiez là-bas seul, cet endroit ne m'a pas l'air vraiment... fréquentable."
Un endroit où l'on se passait sous le coude des oeufs d'araignée géante, il y avait peu de chances en effet.
Hagrid ne savait pas trop quoi dire, il n'y avait pas grand monde pour venir avec lui dans ce "bar", sans qu'il ne lui attire plus d'ennuis, qu'il ne le voudrait. Le demi-géant haussa les épaules, il ne voulait faire de courir de risque à personne, mais il savait bien qu'il ne pourrait pas vraiment tout faire tout seul. (La preuve, il irait en compagnie du professeur, et de Lyall pour aller chercher la petite Accromentule pour être la compagne d'Aragog). Et effectivement, cet endroit n'était pas fréquentable, Hagrid ne pouvait pas dire le contraire. La première fois qu'il était entré dans ce bar, c'était parce qu'il s'était perdu dans la ville, et voulait retrouver son chemin. Il avait finalement assis à discuter avec un voyageur, qui lui avait laissé l’œuf d'Aragog. "Ne vous inquiétez pas" fit Hagrid, tout de même ému par la bienveillance de son ancien professeur. Mais il n'était plus vraiment un petit garçon, il était même majeur, et pouvait trés bien se rendre dans cet endroit. Et il était assez grand et assez fort pour se défendre, si d'aventure on lui cherchait les ennuis. Ce qui arrivait trés rarement dans le fond, c'était bien souvent lui qui faisait peur aux autres, et rarement le contraire.
Le demi-géant était arrivé devant sa cabane, il hésita à poursuivre son chemin au côté du professeur. Mais il saurait trés bien retrouvé son chemin, non? Hagrid hésita un moment, mais finit tout de même par dire à son ancien professeur. "Je vous tiendrais au courant de mes recherches" dit donc le jeune demi-géant. Il ne savait pas ce que pourrait faire le professeur de soin aux créatures magiques, mais il était maintenant un peu concerné par toute cette histoire. Et puis Hagrid le sentait assez curieux pour poser des questions pour en savoir où en est toute cette histoire.
Hagrid avait beau lui demander de ne pas s'inquiéter, Silvanus avait du mal à rester de marbre face à ce qu'il entendait. Il n'était pas le dernier, pourtant, à se mettre en danger (et à mettre les autres en danger par la même occasion), mais là, ce n'était pas pareil, il éprouvait une anxiété rétrospective face aux risques qu'avait pris le demi-géant. Des risques qui auraient pu lui coûter très cher. Qui lui avaient peut-être coûté très cher tout de même puisque ça avait sûrement un rapport, même éloigné, avec son renvoi de Poudlard.
Mais bon, Hagrid était un grand garçon (au sens propre comme au figuré). Si déjà à l'époque, il aurait considéré que c'était de sa responsabilité de l'avertir ou de l'accompagner, là, il n'avait rien à dire, le jeune homme était majeur, et capable de se débrouiller par ses propres moyens, alors il n'y avait plus qu'à espérer que tout se déroulerait sans anicroche et qu'ils ne rencontreraient pas de problèmes particuliers.
"J'y compte bien", répondit Silvanus dans un sourire sincère quand le garde-chasse lui assura qu'il le tiendrait au courant de ses recherches.
Il estimait en effet que c'était très important et qu'il ne prendrait pas des risques trop inconsidérés. Ils se ressemblaient, tous les deux, ils n'avaient qu'une très relative conscience du danger... ou alors ils choisissaient du moins toujours de passer outre. Il n'aimait pas tout laisser entre les mains de Hagrid, mais il se disait qu'à un moment donné, il aurait un rôle à jouer dans cette situation. Mais il ne servait à rien d'y mettre son grain de sel tant que ce n'était pas nécessaire.
De son côté, il avait l'intention de relire tous les documents sur les acromantules qu'il avait à sa disposition, afin de préparer au mieux l'accueil de cette nouvelle créature. Car il fallait quand même évaluer les conséquences de la situation. Qui disait mâle et femelle disait évidemment reproduction et donc multiplication des acromantules dans la forêt interdite. Il fallait s'assurer que cela ne pose réellement aucun problème sur le très long terme, c'était vraiment important. Et c'était un aspect qu'il avait à coeur de gérer de son côté. Il estimait même que c'était une chose importante, et qu'il fallait à tout prix ne pas négliger.
Hagrid soupira, même si Aragog n'était pas encore guérit, et que rien n'était encore fait pour améliorer sa situation. Le simple fait que le professeur l'ait examiné était déjà un début, un peu comme aprés avoir vu le médecin on se sent mieux, quand on est malade. Il dit donc au professeur qui le tiendrait au courant de ses recherches. Il fit un sourire, il accompagna le professeur jusqu'à la porte du château, puis retourna dans sa cabane.
Il n'avait pas vraiment envie de donner de faux espoir à son ami Aragog, donc tant qu'il n'aurait pas de choses concrète à lui dire, autant le laissait un peu tranquille, il lui avait donné des gros vers, il pourrait en profitait pendant quelques jours. Même si il savait qu'il irait sans doute le voir dans peu de temps, peut-être même dés le lendemain pour s'assurer qu'il était toujours là. Peut-être que lui aussi devait se sentir un peu mieux, aprés avoir reçu la visite du professeur, et de l'espoir de trouver une nouvelle compagne.
C'est bien le temps qu'il fallait pour que le demi-géant puisse faire des recherches pour trouver où il pourrait se procurer une accromentule, cela ne trouvait pas à chaque coin de rue, bien malheureusement. Il demanderait sans doute de l'aide à Lyall, parce qu'il ne savait pas trés bien ce qu'il pouvait trouver comme situation à affronter. Hagrid pensa le reste de la journée, à ranger un peu sa cabane, elle en avait bien besoin, et puis c'était aussi histoire d'occuper ses mains et son esprit. Demain, il commencerait à chercher, aujourd'hui il avait bien besoin de faire le point et de se reposer. Il verrait donc demain comment les choses vont s'arranger.
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Sam 8 Sep - 22:24
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