Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333]
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Lun 18 Mai - 18:06
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
I
l n'était pas dans la nature d'Orpheus de faire le moindre secret à ses parents. Bien au contraire, il s'était toujours montré direct et transparent avec eux, même quand il avait dû s'agir d'exprimer auprès d'eux ses pires craintes, comme celle de voir son fils ne jamais afficher le moindre signe de magie. Mais il y avait un sujet concernant lequel, et malgré toute la franchise - parfois insupportable - dont il était capable, il prenait des gants, et c'était le sujet de son frère. Orpheus était frondeur, il prenait plaisir à dire ce qu'il pensait, et quand une chose ne lui plaisait pas, il n'hésitait pas à le faire savoir... mais ses parents n'étaient pas en mesure d'entendre ce qu'il avait à dire au sujet d'Aristide, et par ailleurs, il ne voulait pas, en remuant le couteau dans une plaie qui n'avait jamais cicatrisée, blesser sa mère plus qu'elle ne l'était encore.
Alors au moment de confier Amos à ses parents pour la soirée, il leur avait menti et prétendu qu'il devait se concentrer sur son travail. Ce n'était pas entièrement faux. La reconversion professionnelle qu'il projetait exigeait qu'il règle les derniers dossiers qu'il avait sur le feu au ministère et se focalise sur le programme qu'il comptait élaborer à l'adresse des élèves de Poudlard... Mais c'était une chose qu'il trouverait le temps de faire à un autre moment, et en présence de son fils s'il le fallait. Non, ce soir, ce n'était pas à titre professionnel qu'il passait sa soirée ailleurs que chez lui. Ce soir, il allait retrouver son frère chez lui.
Un anti-Moldus aussi radical qu'Orpheus aurait pu détester profondément son frère, qui n'était jamais qu'un sang-mêlé, mais ce n'était pas le cas, loin de là. Il considérait Aristide de la même manière que sa mère : une cruelle victime des circonstances, et lui, n'aurait jamais de cesse que de repérer les cruelles horreurs commises cette sinistre soirée, et qu'il n'avait pas été capable d'empêcher à l'époque.
Orpheus était donc impatient de passer du temps avec son frère, surtout qu'ils devaient compenser le dîner de Noël que la famille s'était épargnée cette année (vu les circonstances, ça aurait été de mauvais ton). Il avait apporté avec lui une des meilleures bouteilles de sa cave, un cadeau emballé dans du ruban, et son plus beau sourire, qui s'agrandit quand Aristide lui ouvrit la porte. Au premier coup d'oeil, il semblait aller bien, tant mieux. Parfois, Orpheus s'inquiétait un peu de la santé de son frère, pas tant physique que mentale, mais Aristide pouvait le rassurer en un mot... Ou inversement.
-Salut frangin. Comment tu vas depuis la dernière fois ? lui demanda-t-il tout en prenant soin d'entrer chez son frère.
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Aristide Beurk
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Mar 19 Mai - 13:13
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
Cet appartement était beaucoup trop silencieux. Aristide était allongé sur son canapé depuis son retour de Azkaban, le regard planté sur le plafond. Il attendait que quelqu’un fasse du bruit quelque part, parce qu’il ne supportait pas le silence. Mais à force, le silence disparaissait petit à petit puisque sa tête devenait tout simplement un brouillard de bruit, de son et de paroles, pas forcément audible cela dit. De temps en temps, quelques mots sortaient de la bouche de Aristide, se parlant à lui-même, ou parlant à quelqu’un d’autre ? Dans tous les cas, le jeune homme ne se rendait pas forcément compte de ce qu’il faisait, de la déclinaison de son état mentale. En même temps, il ne s’était jamais aussi senti vivant que depuis qu’il travaillait à Azkaban, cet endroit où il avait enfin réellement une place, où il avait prouvé sa valeur, où il avait prouvé qu’il valait vraiment quelque chose et qu’il pouvait faire quelque chose de sa vie.
On l’avait accepté dans la prison et maintenant, il avait quand même une haute fonction qui le rendait lui-même fier. Autant dire qu’il ne risquait pas d’avoir envie de changer la perspective de son avenir, même si en même temps ça pouvait peut-être le faire couler de plus en plus vers le bas. Mais il ne s’en rendait pas compte, il n’avait aucune envie de s’en rendre compte. Ce ne fut que quand il entendit frapper à la porte de son appartement que le jeune homme reprit un peu son esprit. Il n’attendait personne, enfin… il ne pensait pas. Il attendait quelqu’un ? Peut-être.
Quand il s’approcha de la porte, ce fut son frère qui se trouvait derrière la porte. Aristide ne saurait dire s’ils avaient prévu de se voir ou pas, mais dans tous les cas le jeune homme afficha un large sourire en voyant son frère et surtout en voyant la bouteille qu’il avait dans la main. Ce dernier entra dans son appartement, lui demandant comment il allait depuis la dernière fois.
« Très bien, encore mieux depuis que tu es là mon frère adoré ! » Répondit-il vivement, avant de prendre la bouteille des mains de son ainé. « C’est parfait, j’ai plein de truc pour accompagner ça ! » Dit-il avant de se rendre dans la cuisine et de sortir tout un tas de truc à manger. « Et toi comment ça va ? »
Il y avait eu noël, qu’ils n’avaient pas fêter, pour le plus grand plaisir de Aristide. Soit il n’était pas spécialement convié et bon, ça l’emmerdait quand même sacrément d’être constamment rejeté, soit il l’était mais ça ne se passait pas bien dans tous les cas. Et puis forcément, sans la présence de Theodosia, ce n’était quand même pas aussi agréable. Clairement, ne pas fêter noël avait été la meilleure chose pour Aristide, il ne pouvait que s’en porter mieux. D’ailleurs, en parlant de noël.
« Tiens, j’ai un truc pour toi frangin ! » Il s’approcha de la commode du salon dans le but de fouiller un tiroir, qu’il mit un peu de temps à fouiller avant de sortir un paquet qu’il tendit à son frère. C’est un portefeuille, mais pas un truc de pauvre, un truc qui valait super cher.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Mar 19 Mai - 18:33
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
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rpheus eut comme la désagréable impression qu'Aristide avait totalement occulté le fait que son frère devait lui rendre visite, mais il décida de ne pas s'attarder sur ce sentiment peut-être trompeur pour se concentrer davantage sur l'enthousiasme qu'Aristide avait à le voir, et qui lui faisait toujours du bien. Il avait le sentiment d'échouer, toujours, à protéger les personnes qu'il aimait le plus : sa mère, sa soeur, Despina, Amos... Il ne semblait faire du bon boulot qu'avec Aristide, et donc il ne boudait pas son plaisir à voir Aristide si heureux de le voir. D'autant que c'était complètement réciproque. Aristide était son frère, certes, mais il était surtout son meilleur ami.
Une fois à l'intérieur, Aristide vida ses placards et accumula de quoi nourrir un régiment afin d'accompagner sa bouteille. Cela convainquait de plus en plus Orpheus du fait que son frère avait totalement occulté leur rendez-vous, mais peu importe, au moins il ne tombait pas comme un cheveu sur la soupe, et Aristide avait visiblement sa soirée à lui consacrer malgré tout.
-Je vais bien aussi, répondit Orpheus, un peu fatigué, ajouta-t-il afin de se montrer complètement honnête, même s'il ne voulait pas non plus accabler Aristide avec une inquiétude inutile. Oui, il était fatigué, mais ce n'était rien d'ingérable. Le fait d'être sur tous les fronts, entre Amos, le ministère, Poudlard, Despina, les mangemorts, ne lui laissait que peu de temps à consacrer au repos. Mais ça passerait et ça finirait par aller mieux. Il croyait encore dur comme fer dans une situation plus simple et plus apaisante, même si ça devait paraître singulièrement utopiste.
Orpheus s'apprêtait à ajouter autre chose quand Aristide lui tendit un paquet. Le jeune homme le remercia avec un sourire sincère avant d'en déballer le contenu avec précaution, des fois que ce dernier soit fragile. Il s'agissait d'un porte-feuille magnifiquement ouvragé. Il avait dû coûter une fortune à Aristide. L'attention lui allait droit au coeur.
-Merci, tu n'aurais pas dû, ça a dû te coûter une fortune, observa-t-il tout en acceptant tout de même le cadeau de bon coeur. J'ai aussi quelque chose pour toi, ajouta-t-il dans la foulée en fouillant dans son sac sans fond à la recherche du paquet d'Aristide, qu'il tendit à ce dernier.
C'était un scrutoscope. Par les temps qui couraient, Orpheus estimat que ce ne pouvait qu'être une bonne chose que son frère en possède un. Le danger était omniprésent et ne pouvait pas être négligé. Même s'il était probable qu'il s'agite de façon constante dans son bureau à Azkaban, entre les détraqueurs et les détenus tous plus dangereux les uns que les autres qui occupaient cet endroit.
-J'ai aussi... Orpheus s'éclaircit la gorge tout en tirant un deuxième paquet de sa poche. C'est pour Despina... Tu crois que tu pourrais le lui transmettre ?
Ce n'était pas très légal, mais...
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Jeu 21 Mai - 0:20
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
Son frère lui apprit qu’il allait bien, même s’il était un peu fatigué. Forcément, ces dernier temps Orpheus ne s’arrêtait jamais. Entre son fils qu’il devait gérer tout seul, son travail au ministère et son changement de travail pour Poudlard, les mangemorts et tout ce genre de chose, clairement le jeune homme se doutait que son frère devait être bien occupé et donc fatigué. Mais malgré ça, il lui accordait du temps, forcément c’était quelque chose qui faisait plaisir à Aristide. Parce qu’on ne pouvait pas dire qu’il avait eu beaucoup l’habitude qu’on l’apprécie dans sa famille en dehors de Orpheus et de sa sœur… mais puisque cette dernière ne voulait plus entendre parler d’eux, forcément il ne pouvait que compter sur son grand-frère.
En attendant, fatigué ou pas, Aristide avait quand même l’intention d’en profiter pour qu’ils puissent fêter un peu noël ensemble. Après tout, ils n’avaient pas pu fêter noël comme il le fallait, ce qui avait arrangé grandement Aristide. Mais du coup, le jeune homme avait quand même envie d’offrir son cadeau à son frère. Il afficha un sourire quand son frère le remercia, en affirmant quand même qu’il n’aurait pas dû parce que ça avait coûté une fortune. C’était le cas, mais il n’en avait que faire, ce n’était pas comme s’il avait des raisons de se retenir de dépenser son argent. Ça allait vider grandement son coffre à la banque, mais au moins ça servait à quelque chose. Son frère avait aussi un cadeau pour lui. Aristide attrapa vivement le cadeau de son frère.
« Oh génial, merci ! » Lança-t-il en découvrant le scrutoscope. C’était une très bonne idée en effet. Enfin, Aristide se doutait qu’en l’aillant dans son bureau à Azkaban ça allait sans doute être compliqué de le faire taire, mais en même temps ça pouvait quand même être grandement utile. Il n’avait pas spécialement envie de s’attirer les ennuis, mais en même temps il ne pouvait quand même pas évider ces fameux ennuis. Il pensait dire autre chose, mais son frère sorti un deuxième paquet.
Forcément, il avait pris quelque chose pour sa femme. C’était clairement impossible normalement de faire passer des colis aux prisonniers d’Azkaban, s’ils se trouvaient en prison ce n’était pas pour rien. Certains avaient le droit à de la visite, quand ils n’étaient pas les plus dangereux. Mais on ne pouvait pas faire passer de colis, normalement.
« Je peux m’arranger, si ça te fait plaisir. » Répondit-il, en prenant le paquet et en le posant sur sa commode. Il avait réellement l’intention de répondre à la requête de son frère, il ferait tout pour lui en même temps, parce qu’il n’était pas seulement son frère, il était son meilleur ami. Il ne pouvait rien lui refuser. « Mais… tu sais qu’elle n’en voudra pas hein ? » Aristide se montrait direct, parce qu’il n’avait aucune envie de tourner autour du pot. Despina n’aimait déjà pas quand Orpheus lui rendait visite, alors recevoir un présent… elle ne l’acceptera pas.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Jeu 21 Mai - 7:57
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rpheus afficha un sourire, heureux de constater que son cadeau faisait mouche et plaisait sincèrement à son frère (même s'il pouvait bien faire semblant pour lui faire plaisir... ceci dit, Aristide était sincère de nature, c'était l'une de ses grandes qualités). Sourire qui s'affaissa un peu quand son frère lui assura que même s'il acceptait de transmettre son paquet à Despina, ce n'est pas pour autant que cette dernière accepterait quoi que ce soit. Il en avait conscience, bien évidemment. Il savait pertinemment que Despina n'allait pas tout à coup se montrer plus amène et joviale sous le prétexte qu'il lui aura fait un cadeau. Mais s'il n'essayait plus rien, il ne saurait jamais...
Au moins, Aristide acceptait de transmettre le cadeau sans broncher, sans même lui demander ce qu'il contenait. Il lui faisait confiance. Et il avait raison de lui faire confiance, par ailleurs, car Orpheus ne ferait jamais rien qui pourrait compromettre les fonctions de son frère. Il n'allait pas fournir à Despina tout le nécessaire pour s'évader, il n'était pas fou... Il lui avait juste offert quelques vêtements, de quoi se changer, ce qui en prison pourrait ne pas être un luxe, plus quelques friandises qu'il savait qu'il aimait particulièrement. Que des choses innocentes, donc. Mais oui, ce n'était pas parce que c'était innocent... et peut-être même nécessaire, que ça allait changer quoi que ce soit. Despina était... terriblement fière.
Il hocha la tête. Aristide n'était clairement pas le tact incarné... C'était même tout l'inverse. Mais Orpheus préférait ça, qu'il ljui parle franchement, plutôt qu'il tourne autour du pot, fasse semblant, ou lui mente. Il poussa un soupir, même si c'était en vain, il continuerait d'essayer, encore et encore. C'était la moindre des choses qu'il pouvait faire... puisqu'il ne pouvait rien faire d'autre. Oui, Despina chercherait peut-être à le tuer de nouveau à la moindre occasion si elle endormait sa confiance et s'il lui en donnait les moyens, mais c'était un risque qu'il voulait courir. Parce que c'était ainsi que sa vie devrait être. Il voulait son épouse, docile et amoureuse, à ses côtés. Il voulait leur fils auprès d'eux, un fils que serait totalement normal, et dont les pouvoirs se seraient bel et bien manifestés en temps et en heure.
-Oui... Eh bien... Essaie quand même, tu veux bien ? On ne sait jamais. Il y a une lettre aussi... et une photo d'Amos, peut-être que ça la fera changer d'avis. Il marqua une pause, poussa un nouveau soupir. C'était son premier Noël sans sa mère. Il m'a harcelé de questions. Il en souffre beaucoup. Je suppose que ça n'aide pas... son état.
Même si en vérité, si Amos souffrait, c'était surtout parce que son père le torturait régulièrement. Chose qu'il n'avouait évidemment pas. Parce qu'il ne s'en rendait pas compte.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Dim 24 Mai - 16:12
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Orpheus lui demanda d’essayer tout de même, ce que Aristide avait l’intention de faire réellement. Il n’avait pas l’intention de refuser quoi que ce soit à son frère, de toute façon, surtout quand cela concernait sa femme. Il savait bien que Orpheus avait à cœur qu’elle se montre plus douce avec lui, sinon il ne prendrait pas la peine de venir régulièrement la voir et Aristide avait vraiment envie d’aider son ainé, sinon il ne le laisserait pas rendre autant visite à sa femme que ce qu’il faisait présentement. C’était l’avantage d’avoir le sous-directeur de la prison dans la poche. Aristide ferait tout pour Orpheus, même s’embêter à donner ce paquet à sa belle-sœur en aillant bien conscience que ça n’allait rien changer du tout.
Mais il allait essayer oui, parce qu’il ne pouvait pas faire autrement. Parce que son frère y tenait et que de son côté, il avait forcément envie de faire plaisir à ce frère. Il avait envie de croire au fait que Despina puisse finalement se dire qu’elle devait pardonner à son mari, qu’elle puisse enfin s’ouvrir un peu plus à Orpheus. Sauf qu’évidemment, ça n’était pas aussi facile que ça, rien n’était aussi facile que ça. Son frère avait donc joint une lettre et une photo de son fils, peut-être que Despina changera d’avis… ou pas, dans tous les cas ils le sauront forcément.
Orpheus parla un peu plus de Amos et du premier noël sans sa mère de son neveu. Forcément, ça n’avait pas dû être évident que ce dernier de supporter ce moment sans la présence de sa mère. Cela dit, Aristide ne pouvait pas réellement témoigner de son côté, d’aussi loin était-il capable de se souvenir, les noëls n’étaient jamais une partie de plaisir pour lui. Il n’y avait pas grand-chose de beaucoup plaisant quand ça pouvait concernant ses parents. Est-ce que la souffrance de l’absence de sa mère n’arrangeait pas l’état de Amos ? Peut-être bien. Aristide n’avait pas forcément d’avis, mais il espérait quand même que son neveu allait finalement montrer des signes de magie (il ne voulait pas imaginer comment les choses allaient se passer sinon).
« Je suis sûr que ça finira par aller. » On ne pouvait pas être si sûr que cela en réalité, mais Aristide avait envie de croire que ça allait s’arranger. Quand bien même, il n’y avait aucune preuve que ça allait être le cas, il fallait simplement y croire. « Pourquoi tu ne l’emmènes pas voir sa mère, ça pourra peut-être lui faire du bien ? »
D’accord… ce n’était clairement pas une bonne idée, mais Aristide ne voyait pas le mal que ça serait de faire venir voir sa mère à Amos. Cela dit, il n’avait pas du tout la même perspective de la prison que le commun des mortels, tant c’était son élément maintenant. Preuve en était du fait qu’il se sentait bien mieux à Azkaban que chez ses parents.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Dim 24 Mai - 16:38
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rpheus esquissa un fin sourire. Il ne demandait qu'à croire dans la parole terriblement optimiste de son frère. La vérité, c'est que s'il devait observer la situation avec toute la lucidité qui s'imposait, force lui serait de reconnaître que non, rien n'irait, à aucun titre. Amos ne se remettrait jamais de l'emprisonnement de sa mère, lui qui avait été aux premières loges pour assister à sa tentative d'assassinat, et rien n'irait pour lui puisque ses pouvoirs magiques ne se réveilleraient pas quoi qu'il en soit. Parce qu'il n'en avait pas. Mais Orpheus préférait s'abreuver d'espoirs, même s'ils devaient être vains en définitive, et il aimait entendre les paroles encourageantes d'Aristide. Il avait besoin que son entourage le plus proche croit en lui et dans l'évolution de sa situation. Dans le cas contraire, il se laisserait tout simplement sombrer, et rien n'irait. Alors oui, même si Aristide était... eh bien, Aristide. Il prenait le plus grand soin de l'écouter quoi qu'il en soit.
De l'écouter, mais pas toujours d'appliquer ses conseils à la lettre malgré tout. Amos ? Aller voir sa mère en prison ? Non... Il ne voulait pas qu'Amos voit Despina dans cet état, ça lui fendrait le coeur. Et puis, il ne comprendrait pas. Alors dans un premier temps, sa décision, évidente, était de répondre non, même s'il comprenait le disours de son frère et meilleur ami, et qu'il savait que ça partait d'une bonne intention. La meilleure intention du monde...
-Non, je ne pense pas que ça lui ferait du bien. Voir sa mère dans cet état, ce serait un choc pour lui...
Tout en prononçant ces mots, il eut comme un déclic. Un choc. Provoquer un électrochoc chez son fils, c'était ce qu'il cherchait à faire depuis plusieurs années, dans l'espoir que cela occasionne une réaction chez lui. Est-ce que le choc brutal d'Azkaban, la présence de sa mère, la compagnie des détraqueurs... Est-ce que ça pourrait avoir un effet sur lui... ?
-En fait..., se reprit-il, c'est peut-être toi qui as raison. Toute cette situation n'aide vraiment pas le développement d'Amos, c'est certain, mais s'il pouvait passer un peu de temps avec sa mère...
Et, qui sait, peut-être que Despina accepterait aussi de lui adresser la parole si elle le voyait accompagné de Amos ? Au final, à bien y regarder, ce n'était pas grand-chose en comparaison de tout ce que ce pauvre gamin avait subi jusqu'ici. Mais Orpheus ne voyait, une fois n'est pas coutume, pas les choses de cette manière. Il était capable de reconnaître que c'était une solution des plus brutales mais... Et si elle portait ses fruits ? Et pourquoi ne les porterait-elle pas ? Il devait tout tenter. Et ça, de toute évidence, il ne l'avait pas encore fait.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Mer 5 Aoû - 11:41
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Quand Orpheus répondit, dans un premier temps, à la proposition de Aristide d’emmener son fils voire sa mère en prison, le sorcier ne fut pas surpris de sa réponse. Évidemment que c’était « non ». Aristide proposait cette solution, en sachant parfaitement que son frère risquait de répondre non. Ce n’était pas qu’il tenait spécialement à lui donner de fausses bonnes idées, il se contentait surtout de dire ce qu’il pensait et de son côté, il se disait que ça pouvait fonctionner. Mais Azkaban était quand même un peu un endroit particulier et beaucoup de personne avait du mal avec cet endroit, contrairement à lui qui était comme un poisson dans l’eau.
Aristide ne fut donc pas surpris, mais avant même qu’il n’ait le temps de dire quelque chose, Orpheus reprit la parole, se reprenant. En fait ? Aristide afficha un léger sourire quand son frère affirma que c’était peut-être lui qui avait raison, mine de rien il aimait quand même entendre ce genre de mot. Cette situation n’aidait pas le développement de Amos… le fait qu’il nait pas encore fait signe de ses pouvoirs magiques ? S’il pouvait passer du temps avec sa mère…
Quand Orpheus avait conscience que ça pouvait être un peu brutale pour son fils de le conduire à Azkaban, Aristide de son côté ne voyait pas vraiment de raison de considérer que ça allait être brutale. Franchement, il y avait quand même pire que de se retrouver à la prison, entouré des détraqueurs, il ne fallait pas exagérer. Lui, il se disait simplement que son neveu allait peut-être pouvoir être mieux en compagnie de sa mère, tout simplement.
« Je vais organiser ça. » Répondit-il dans un fin sourire, avant de poser une main sur l’épaule de son frère. « On fera ça discrètement, c’est mieux je pense. Ce n’est pas vraiment dans nos habitudes de faire venir des gosses à la prison. Mais on fera ça bien. Je te tiendrais au courant de quand tu pourras venir avec lui. Je m’en occupe rapidement. » Pour son frère, en même temps, il était à quelque chose prêt à tout.
Même à faire entrer un gamin innocent à Azkaban, un gamin qui n’avait clairement pas besoin de ça en plus pour être traumatisé. Mais bon, c’était pour son bien, tout ce que Orpheus faisait pour son fils c’était forcément dans le but de l’aider, il ne lui ferait pas de mal. En tout cas, Aristide savait être suffisamment peu objectif pour le penser.
« Je suis sûr qu’il va adorer, il va en découvrir des choses ! » Ajouta-t-il enjoué, bien trop enjoué sans doute pour la situation qu’ils étaient en train de mettre en place.
Mais lui, sérieusement, ça le bottait bien de faire venir son neveu sur son lieu de travail. Et il pensait vraiment que Amos pouvait apprécier l’atmosphère du lieu, qu’il pourrait peut-être même apprécier la présence des détraqueurs. Ils n’étaient pas si pires que cela quand même.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Mer 5 Aoû - 12:24
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rpheus avait bien conscience de ce que sa requête (si on pouvait parler de requête, puisqu'elle lui avait très largement été soufflée par son frère, tout de même, et encouragée par lui qui plus est) avait d'insensée et de dangereuse. Mais il n'était plus à une décision dangereuse et insensée près, et à dire vrai, il en était à un tel stade de détresse concernant son fils qu'il se sentait capable d'à peu près n'importe quoi. S'il avait ne serait-ce que l'assurance que sacrifier sa propre vie permettrait à Amos d'en avoir une, en devenant le sorcier qu'il devait être et en menant une existence normale et digne de son statut, il n'hésiterait pas. Depuis l'emprisonnement de Despina, ne comptait plus que son fils et les moyens qu'il pouvait mettre en oeuvre pour le protéger, le sauver. S'il fallait qu'ils soient inconsidérés, eh bien très bien. En attendant, il le faisait en parfaite bonne conscience.
Donc oui, il devait tenter le tout pour le tout, et il choisissait, pour se faire, de conduire son fils à Azkaban, de l'amener voir sa mère, chose qui n'aurait été évidemment pas possible sans le poste qu'occupait son frère au sein de la prison sorcière. Il le lui fit bien comprendre, avec ce qu'il lui restait de lucidité (pas assez tout de même pour refuser à son aîné de prendre cette décision complètement folle), que les enfants n'étaient normalement pas autorisés à la moindre visite à Azkaban, ce qui semblait logique, et qu'il faudrait donc être discret. Orpheus y comptait dans tous les cas. Même s'il estimait que ne pourraient lui reprocher sa démarche que ceux qui n'accepteraient pas de comprendre à quel point cette dernière était légitime et essentielle, il voulait bien reconnaître qu'elle comprenait une part de risque (nécessaire) et qu'elle serait forcément mal vue par les principaux concernés. Si Dosia ou encore Kenneth devaient avoir vent de ce qui était en train de se tramer, il en entendrait éternellement parler, il le savait bien, et il n'avait pas particulièrement envie de donner du grain à moudre à ses détracteurs.
-On verra bien, répondit Orpheus avec un fin sourire, qui n'irait quand même pas jusqu'à partager l'opinion d'Aristide quant au fait qu'Amos allait s'amuser comme un petit fou à Azkaban. Non, ce ne serait pas le cas, c'était évident. Ce serait au contraire une expérience traumatisante. Et c'était ce qu'Orpheus voulait en effet : traumatiser son fils. Pour son bien. Il est impératif que personne d'autre que nous ne l'apprenne, ajouta-t-il d'un ton très sérieux. Les Aurors et la police magique me surveillent de très près, je ne peux pas me permettre qu'ils aient vent de toute cette situation.
Il se sentait obligé d'insister, il ne voulait pas qu'Aristide commette une imprudence, même si ce serait sans voir à mal, les retombées sur lui seraient terribles.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Dim 13 Déc - 13:17
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Maintenant que c’était lancé, Aristide devait bien avouer qu’il avait quand même hâte de voir son neveu venir à la prison, afin de confronter sa mère. Il se disait que cette expérience allait être particulièrement enrichissante, elle n’allait pas manquer d’intérêt. Sans doute que Amos allait passer le pire instant de sa vie, mais ce n’était pas ainsi que le sous-directeur de la prison voyait les choses. Il était particulièrement emballé par l’histoire, il avait hâte de la mettre en place. Même si Orpheus se montrait un peu plus réticent à sauter de joie tout de suite. Aristide ne pouvait pas lui en vouloir, il savait bien que son frère vivait mal que son fils n’ait pas encore manifesté ses pouvoirs. Ce qui voulait dire que Amos était un cracmol, non évidement Aristide ne pouvait pas penser de la sorte. Parce que si son frère ne pensait pas comme ça, il était hors de question qu’il pense de cette façon.
Son frère qui ne manqua pas de reprendre la parole d’un ton sérieux. Aristide ne put s’empêcher d’afficher une grimace en entendant les paroles de son ainé, alors que ce dernier mentionnait la police magique et les Aurors, qui avaient un peu trop tendance à le surveiller de près. Comme Dosia, qui ne manquait pas d’être sur le dos de leur frère depuis l’incident avec sa femme. Il en avait bien conscience et il avait un peu le sentiment que son frère doutait de lui.
« Tu me prends pour le dernier né ? » Demanda-t-il, en croisant les bras. Il n’avait pas vraiment l’habitude d’être sérieux, mais ça pouvait lui arriver par moment. Quand il se sentait un peu blessé par ses interlocuteurs. Il savait bien que son frère était dans le collimateur de la justice magique et qu’il ne fallait pas qu’on découvre qu’il allait emmener son fils voire sa mère. « Tu sais ce que je risque de perdre, moi, si on apprend que je fais rentrer ton fils dans la prison ? » Non parce que ce n’était pas vraiment permis de le faire. Il y avait d’autres chose que le jeune homme faisait qui était loin d’être légale bien sûr, ça ne le dérangeait pas de le faire surtout pour son frère, mais il avait bien conscience de la gravité de la situation. « Je ne risquerais pas ma place et tout ce que j’ai enfin réussi à obtenir de bien dans ma vie en dévoilant à quelqu’un nos plans. » Il ne perdrait pas sa place à Azkaban pour Amos. Il aimait son neveu, parce qu’il était le fils de son frère, de son meilleur ami, mais il aimait bien plus sa vie, sa condition et le bien être qu’il ressentait aujourd’hui qu’il avait enfin trouver sa place. Parce que malgré tout, même s’il était proche de son ainé, il n’oubliait pas à quel point toute sa vie il avait eu le sentiment de ne pas avoir le droit d’exister. « Je croyais que tu me faisais confiance frangin. Je suis déçu. » Reprit-il, d’un ton plus léger, en croisant les bras un sourire en coin sur le visage. Non, là il se contentait de plaisanter.
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Dim 13 Déc - 13:33
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
E
n entendant la réponse de son frère, Orpheus s'en voulut immédiatement. Il était loin, très loin de prendre son frère pour un idiot, au contraire, il estimait qu'Aristide était un homme intelligent, sans doute plus intelligent que lui, mais voilà, il n'avait pu s'empêcher de remettre en question sa discrétion... Difficile, en même temps, de connaître les limites d'Aristide quand l'instant d'avant il vous assurant qu'un enfant de dix ans allait prendre une visite à Azkaban pour une véritable sortie pédagogique et ludique. Si l'impact qu'une telle visite pouvait avoir sur Amos échappait éventuellement à Aristide, alors l'impact qu'une telle visite pouvait avoir sur lui, sur eux, pourrait également leur échapper.
Mais bon, donc, il s'était lourdement trompé, en s'en voulait franchement. Bien sûr qu'Aristide connaissait mieux que lui les règles de la prison, ce qu'il était tenu de faire et ce qu'il ne devait surtout pas faire, sous aucun prétexte, bien sûr qu'il n'allait pas compromettre son poste et ses fonctions alors que - même si Orpheus avait bien du mal à comprendre pourquoi, Arisitide semblait tant aimer son travail au sein de la prison sorcière. Bon, heureusement, Aristide n'était pas entièrement susceptible ni rancunier, la dernière phrase qu'il prononça, avec plus de légèreté, le lui confirma. C'était un peu étrange d'inverser les rôles. Souvent, c'était Orpheus qui faisait tout pour protéger son frère, et là, c'était l'inverse, de sa bonne volonté et de son silence dépendaient sa sécurité, sa place, et peut-être même l'avenir de son fils.
-Je te fais confiance, répondit Orpheus avec lui beaucoup de sérieux. D'accord, la réplique d'Aristide avait été légère, mais il ne voulait tout de même pas qu'Aristide puisse s'imaginer une chose pareille. Ils raisonnaient seulement de manière très différente, et la confiance n'excluait pas l'erreur. Ceci dit, difficile de répondre cela sans froisser son frère une fois de plus. Il n'y a personne au monde en qui j'ai plus confiance que toi.
Ce n'était pas du tout un discours exagéré, il en pensait chaque mot. Il avait confiance dans ses parents, il avait confiance dans certains de ses amis les plus proches, mais s'il devait un jour décider de laisser reposer son destin et sa vie entre les mains de quelqu'un d'autre, ce serait à coup sûr celles de son frère, même si ce dernier était parfois... en dehors de certaines réalités.
-Désolé, je ne voulais pas t'infantiliser, c'est moi... Je suis sous pression. Je me sens constamment scruté, épié, comme si le moindre de mes faits et gestes étaient passés au crible. Et c'est en train de devenir invivable.
Et à ceux qui lui rétorqueraient qu'il l'avait bien cherché, il répondrait que non, pas du tout, certainement pas.
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Aristide Beurk
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Sam 4 Sep - 12:02
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
Aristide plaisantait en affirmant à son frère qu’il pensait qu’il lui faisait confiance, mais en même temps cela fit énormément de bien au jeune homme d’entendre quand même Orpheus lui préciser qu’il lui faisait confiance. Aristide ne donnait pas forcément l’air habituellement, mais il n’avait pas complètement confiance en lui et il pouvait avoir réellement besoin d’être rassuré quand même. Autant dire que Aristide ne pouvait qu’appréciait d’entendre Orpheus affirmer qu’il lui faisait confiance. Son frère était tout pour lui, l’une des personnes qui comptait le plus à ses yeux. Il donnerait clairement sa vie pour son ainé, il n’était pas seulement son frère, mais aussi son meilleur ami. Autant dire qu’il ne pouvait qu’apprécier de savoir qu’il avait la confiance de ce dernier. Le jeune homme savait bien que ce n’était pas toujours facile pour Orpheus, et qu’il avait beaucoup de personne autour de lui. Mais le fait d’affirmer qu’il n’y avait personne au monde en qui il avait le plus confiance, ça lui faisait tellement de bien.
Cela dit, Aristide n’attendait quand même pas que son frère se mette à s’excuser, ce n’était pas du tout quelque chose qu’il avait eu envie d’entendre. Il savait bien que l’homme n’avait pas eu l’intention de l’infantiliser. Cela dit, il comprenait que ce n’était pas vraiment la question… c’était surtout que son frère se trouvait dans une situation horrible. Clairement, le jeune homme devait bien avouer qu’il n’apprécierait pas réellement d’échanger sa place avec son frère, d’avoir autant de monde sur son dos, de devoir supporter tout ce qui se passait avec Amos.
« Je sais, ne t’en fais pas. » Reprit-il d’une manière plus sérieuse.
Il avait vraiment conscience qu’il n’était pas forcément le plus facile à vivre, qu’il fallait aussi beaucoup de patience à Orpheus pour le supporter à longueur de temps. Mais ce qu’il savait aussi, c’était qu’ils pouvaient s’en sortir, simplement parce qu’ils avaient la possibilité de se soutenir.
« J’ai bien remarqué que tu étais sous pression… » Il s’approcha de Orpheus, pour poser une main sur son épaule. Il savait que ce n’était peut-être grand-chose, mais c’était quand même une façon pour lui de montrer son soutien à son ainé. « Mais tu as raison de me faire confiance, parce que je serais toujours là pour toi quoi qu’il arrive d’accord ? Tu pourras toujours tout le demander si besoin… je ferais n’importe quoi pour toi. »
Et en disant ces mots, Aristide n’avait jamais été aussi sérieux depuis… eh bien, depuis des années. Son frère était son dernier repère en ce bas monde, la seule personne de sa famille qui comptait encore. Il serait prêt à sacrifier sa propre vie pour l’aider, si cela devait s’avérer nécessaire. Ça pouvait donner le sentiment d’une grande extrémité, mais c’était comme ça. Il ferait tout ce qu’il fallait pour servir les intérêts de Orpheus, même s’il avait conscience qu’il n’avait pas forcément toutes les cartes en main non plus. Malheureusement, concernant sa situation et le fait qu’il était constamment passé aux cribles, ils n’y pouvaient pas grand-chose. À part… faire en sorte que Amos soit enfin un sorcier.
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Sam 4 Sep - 12:27
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
D
ifficile de ne pas remarquer qu'Orpheus Beurk était sous pression, et c'était là encore une chose que le jeune homme n'appréciait pas franchement. Il n'avait aucune envie de se faire remarquer ou d'afficher ses faiblesses. S'il le pouvait, il préférerait passer pour un parangon d'assurance, un exemple de fermeté et d'autorité, qui à aucun moment ne redoutait quoi que ce soit ou qui que ce soit.
Sauf que ce serait prétendre à être ce qu'il n'était pas dernièrement. Certes, il était toujours aussi sûr de lui, mais il n'était en revanche pas du tout sûr des circonstances. S'il voulait donner l'impression de savoir ce qu'il faisait, de gérer la situation, de ne rien avoir à redouter... dans les faits, il se sentait très franchement démuni. Il avait la net impression de faire les choses mal, ou de travers, il avait l'inquiétude de plus en plus vive de tout échouer et de tout perdre, pour ce qu'il n'avait pas déjà perdu, et en premier lieu son fils, qui était la prunelle de ses yeux.
Si même Aristide, qui n'était pas toujours le plus attentif (surtout parce qu'il se plaisait bien souvent à penser différemment, ce qui n'était pas forcément un tort en soi au demeurant), avait remarqué qu'il était dans cet état-là, alors n'importe qui le pouvait, et Orpheus redoutait quelque peu la malveillance de ceux qui cherchaient le plus à le nuire : Nobby Leach, Kenneth, Dosia... c'était à devenir dingue, d'ailleurs, cette affaire, et à ne plus réussir à en trouver le sommeil.
Alors dans ces circonstances, très clairement, c'était effectivement important pour elle que d'entendre que son frère était présent pour lui et le soutiendrait quoi qu'il arrive. C'étaient là des mots qu'Orpheus n'envisagerait pas une seule seconde de remettre en question. Il était entièrement convaincu de l'absolue sincérité de son interlocuteur à ce sujet, et cette même sincérité lui faisait honnêtement du bien.
-Je le sais, confirma Orpheus en adressant un fin sourire à son frère afin de bien lui faire comprendre qu'il ne prenait passes propos à la légère et les entendait bien au contraire très sérieusement.
Oui, il le savait, et il était très franchement reconnaissant à Aristide d'être présent quoi qu'il advienne, car la situation n'était certes pas simple pour lui, mais elle ne l'était pas toujours davantage pour son frère non plus, qui de son côté devait faire face à d'autres formes de conflits et de complications.
-Et je n'hésiterai pas à faire appel à toi si nécessaire, malheureusement, il n'y a pas grand-chose que nous puissions faire, c'est justement ça le problème, observa-t-il d'un ton morne. La seule chose que j'ai envie de te suggérer, c'est de m'accompagner pour tuer Nobby Leach de nos propres mains, mais j'ai comme l'intuition que cela n'arrangerait pas nos affaires.
Faux trait d'humour pour une réalité certaine.
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Aristide Beurk
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Sam 11 Mar - 12:37
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
Orpheus et Aristide n’étaient pas toujours d’accord, ils entraient par moment en conflit et le sous-directeur de la prison d’Azkaban avait conscience que c’était parfois un peu de sa faute parce qu’il n’était pas toujours facile à supporter, parce qu’il n’était peut-être pas toujours là où il fallait quand il le fallait. Orpheus portait beaucoup de chose sur ses épaules, il avait une famille – compliquée en prime – à gérer, il avait des responsabilités. Aristide se plaignait souvent de sa vie, mais par moment il devait bien avouer qu’il était mieux loti que son frère, parce qu’il n’avait pas autant de pression personnelle.
Le jeune homme appréciait d’entendre son frère affirmer qu’il avait bien conscience qu’il pouvait compter sur lui. Il y avait bien une chose que Aristide voulait que ça ne change jamais c’était bien ça. Il était important qu’ils puissent compter l’un sur l’autre, parce que ce n’était pas sur les autres qu’ils devaient compter. Ils n’étaient pas complètement seuls, mais soyons honnête, ils ne pouvaient pas faire confiance à tout le monde. Alors qu’eux, il n’y aurait aucune trahison possible. Même si ça ne suffisait pas forcément pour faire avancer les choses. Aristide aimerait bien pouvoir arranger les affaires de son frère d’un claquement de doigt. Mais il n’y avait pas de solution miracle, rien qui puisse les aider vraiment dans le long terme.
« Franchement, si tu me dis qu’on y va maintenant, je te suis sans problème ! » Répondit-il quand Orpheus parla de l’idée de l’accompagner tuer directement Nobby Leach chez lui de leurs propres mains. Aristide avait beau être la plupart du temps inconscient des risques et capable d’être particulièrement irréfléchi, il savait par moment être raisonnable surtout quand Orpheus était là. Heureusement que l’aîné était donc plus raisonnable, parce que si ce dernier décidait de ne pas l’être, Aristide le suivrait quoi qu’il puisse arriver. « Ce Leach me sort par les yeux, il est temps qu’il nous lâche la grappe, ça va nous faire des vacances ! » Aristide marqua une pause, tournant son regard vers son frère. « Un seul mot de ta part. »
Il n’avait pas envie de le pousser à prendre une décision irréfléchi, mais il se devait juste de bien confirmer à son frère que s’il décidait d’agir d’une quelconque manière, il était prêt à le suivre quoi qu’il puisse arriver, peu importait les risques qu’ils prendraient. De toute façon, pour son ainé, Aristide était prêt à prendre tous les risques possibles. Surtout quand c’était dans le but de pouvoir arranger leurs affaires et leur permettre un peu de tranquillité. Mais il savait que ce n’était pas maintenant qu’ils devaient agir et certainement pas de cette façon.
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Re: Aucun homme au monde n'est préférable à un frère. [pv Aristide <333] Sam 11 Mar - 14:23
Aucun homme au monde n'est préférable à un frère.
O
rpheus afficha un fin sourire amusé quand son frère lui assura qu'il n'aurait qu'un mot à dire pour que tous deux se lancent dans la traque de Nobby Leach. Le pire, c'est qu'il était convaincu de la sincérité de son frère à ce sujet. Avec Aristide, il était toujours difficile de savoir sur quel pied danser tant ce dernier pouvait se montrer... eh bien... lui-même, dira-t-on, mais Orpheus était convaincu d'une chose, et c'était du fait qu'il serait capable de se plier en quatre pour lui, et sans l'ombre d'une hésitation. L'inverse était vrai. Leur famille était peut-être imparfaite et disloquée, mais ils se protégeaient et ils s'aimaient. Enfin, eux deux... C'était un constat qu'il était difficile d'étendre au reste de la famille, en revanche.
Orpheus n'était pas blanc comme neige, par ailleurs. Il avait du sang sur les mains. Et ça, c'était une chose que Aristide n'était pas sans ignorer. Après tout, ils appartenaient aux mangemorts tous les deux, et on ne rejoignait pas une telle organisation sans accepter de se salir, ne serait-ce qu'un tant soit peu, les mains. Mais il y avait malgré tout des extrêmes qu'ils devaient éviter, car à aucun moment ils ne leur rendrait service. Il y aurait quelque chose de satisfaisant, probablement, sur le moment, dans le fait de tuer Nobby Leach. En revanche, cette satisfaction serait de courte durée quand elle viendrait ajouter des problèmes à ceux qu'Orpheus rencontrait déjà, et qui n'étaient pas des moindres, malheureusement.
-Le problème, c'est que Leach n'est pas juste un petit emmerdeur qui ne manquera à personne. Même en faisant passer sa disparition pour un accident malencontreux, tu peux être sûr que quelqu'un finira tôt ou tard par s'en servir contre moi... Je ne peux pas prendre ce risque.
C'était la pure et stricte réalité. Quoi qu'il puisse en dire, ce n'était ni plus ni moins qu'un fait : non, effectivement, il ne pouvait pas se permettre de prendre un risque à ce point inconsidéré. Cela devrait être considéré en tout point comme une mauvaise idée. Alors non, ils ne cèderaient pas à cette tentation, si grande puisse-t-elle être, et même si Orpheus se surprenait à rassembler, en esprit, toutes les manières dont il pourrait s'assurer de parvenir à ses fins.
-Nous avons fort à faire déjà, je parviendrai à m'arranger autrement. Du moins je l'espère.
En réalité, il n'était certain de rien. Ce constat n'était pas agréable, mais en revanche véridique. Ne lui en déplaise, il n'était effectivement certain de rien du tout, et il n'était guère plaisant d'avoir à l'admettre, quand bien même il n'était plus à un constat d'impuissance près, maintenant. Sa vie en était jonchée.
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