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#Sujet: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Mar 7 Fév - 23:46
❝ Rafa, Finn, Eve et Robin ❞That time of the yearQui eut crû que voir son petit-ami demandait autant de logistique - ou presque - qu’une rencontre avec la Ministre de la Magie ? Pas elle. Néanmoins, cette pensée lui tire un sourire attendrit tandis qu’elle regarde avec distraction les vitrines du Chemin de Traverse. Son petit-ami, les mots lui ont une résonance particulière et lui viennent agréablement. Avant, jamais elle n’aurait osé l’appeler de la sorte. Trop possessif, trop officiel, trop oppressant ? Une envie de ne pas le faire fuir parce que, après tout, Rafael est comme ça. Il l’avoue lui-même, tel un chat sauvage, il est prompt à décamper au moindre signe de danger ou pour peu qu’il se sente étouffé. A présent, tout est différent, les choses sont claires. Il y a d’un côté, comme de l’autre, sans que ça soit explicitement dit une envie, voire un besoin de possessivité. Savoir qu’enfin les choses sont réglées et qu’ils ne se quitteront plus sur un malentendu suffit au bonheur de Robin.
Ce n’est pas pour autant que les choses sont simples. Loin de là. Le métier de Rafa est une source d’inquiétude pour Robin. Elle n’en dit rien, parce qu’elle ne souhaite pas l’accabler, mais la jeune femme est loin d’être rassurée. Comment peut-on, songe-t-elle, se protéger sans magie ? Elle voudrait que Rafa prenne la peine de revoir quelques notions de base, ne serait-ce que par précaution mais c’est peine perdue. Elle le connaît, la magie ne lui inspire aucune confiance et quand il est braqué comme ça, on peut tout aussi bien parler à un chaudron et l’on obtient le même résultat.
Se voir est également toute une logistique. Entre les différences d’horaires, la liberté limitée de Robin en terme de sortie et le travail de Rafa parfois très demandeur, les choses n’ont finalement pas été aussi aisées que prévu. Si la jeune femme avait accepté de passer la soirée, voir la nuit chez lui, leur plan a du être remis à plus tard devant l’impossibilité de trouver une soirée de libre pour eux deux.
Heureusement, la période de Noël est promptement arrivée, donnant à Robin l’occasion de faire un pas de côté chez H&A. Son père offrant gracieusement une semaine de congé entre Noël et la nouvelle année. L’occasion pour eux de profiter des fêtes de famille en grande pompe. Robin a toujours adoré la période de Noël. Le froid, la neige, les décorations scintillantes, la bonne nourriture mais aussi l’occasion de voir toute sa famille réunie à l’occasion des dîners de famille. Cette année, ce sont chez ses grands-parents paternels que s'est déroulée Noël, à Newcastle dans le nord de l’Angleterre. Deux jours à manger, boire, jouer avec ses nièces, ses cousins et sa cousine. Même son parrain et sa tante Jill ont daigné signer une armistice pour l’occasion et ont mis leurs différents de côté pour permettre à Rebecca de profiter des fêtes.
Le seul point noir sur le tableau ? L’absence de Rafa. Un peu égoïstement, l’ancienne Poufsouffle enviait sa sœur et son mari, rêvant d’avoir son compagnon à ses côtés pour partager avec lui l’esprit des fêtes. Il aurait probablement détesté, songe-t-elle. Elle l’imagine un peu mal à l’aise dans ce genre de réunion, un peu comme son parrain bien des années auparavant. Un peu gauche, parfois un peu sur la défensive devant tous ses sorciers auprès desquels il ne se sentait pas toujours à l’aise. Ca viendra, aurait-elle envie de dire si elle n’avait pas peur de provoquer de la malchance en souhaitant si fort quelque chose de si improbable.
L’est-ce vraiment ? Après tout, c’est elle qui va passer Noël où le lendemain de Noël au côté de O’Riordan. A son grand étonnement, il lui a proposé de le rejoindre chez Finn, son patron pour fêter Noël en compagnie de lui et sa compagne, Eve. Une proposition qu’elle a accepté avec plaisir, sans même réfléchir, mais qui l’a poussée ensuite dans des affres d’angoisses. Et si Eve ne l’aimait pas ? Et saura-t-elle fêter un noël moldu ? Quel cadeau faut-il apporter ? La voilà partie, assaillant Rafa de questions, tracassée de ne pas faire bonne impression. Non, pas besoin de cadeau lui a-t-on fait savoir. C’est informel. Rien qu’un petit truc entre eux quatre. C’est mal connaître la juriste, qui peut être aussi têtue que l’irlandais si on lui en donne l’occasion. Hors de question d’arriver les mains vides !
La bourse pleine de gallion et de l’enthousiasme à revendre, elle a donc écumé les boutiques pour trouver des cadeaux pour tous. Ses parents étant restés à Newcastle encore une nuit, la voilà tranquille pour la journée et la soirée. Elle est repassée chez elle pour prendre le temps de se changer et elle a sorti de ses tiroirs une jupe longue en tartan rouge et vert, un joli pull vert bouteille et des bottines brunes qu’elle a acheté pour l’occasion. La vendeuse lui a bien proposé une jupe courte arrivant aux genoux, plus à la mode selon elle mais Robin ne se sentait pas à l’aise aussi est-elle allée vers des vêtements plus familier. Dans ses bras, un grand paquet recouvert d’un lourd tissu en velours et à son épaule son sac fétiche, extensible, contenant les cadeaux qu’elle a achetés pour ses hôtes. Rafa ayant proposé de venir la chercher en voiture, elle le rejoint à leur endroit habituel du côté moldu.
- Hmmm, tu m’as manqué ! C’était vraiment long une semaine sans te voir ! Non, non, pas touche, lui intime-t-elle lorsqu’il fait mine de prendre son paquet. Je m’en occupe.
Elle le pose sur le siège arrière avec son sac et vient s’asseoir à ses côtés devant :
- C’est loin d’ici ?
Rafael O'Riordan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Jeu 9 Fév - 14:23
That time of the yearEve, Finn, Robin & Rafa
Cette année, on révolutionne tout. En tout cas, ça y ressemble. Personne ne sait exactement comment l’idée est venue, mais c’est décidé : rendez-vous chez Callahan le 25 décembre, pour fêter Noël tous ensemble, en famille, à l’ancienne. Tous ensemble, c’est-à-dire le patron, Eve, et le tout jeune couple formé par Rafa et Robin. Ces messieurs ont donc renoncé à leur manière traditionnelle de célébrer Noël, consistant essentiellement à se foutre une race au Cohan avec tous les gars du clan non chargés de famille, à commencer par Liam lui-même, dont la femme s’est tirée à la Noël 1941 avec un assureur et qui a l’alcool triste ce soir-là. Ils ont chaudement recommandé le barman à Sean, Connell et quelques autres habitués des festivités du Cohan, le patron a gentiment vannée Rafa sur sa prétendue présence à la messe de minuit, et puis chacun est rentré chez soi, anormalement tôt.
Loin d’aller pointer à une messe de minuit dont il n’a que foutre, Rafa a regagné son logis pour une soirée solitaire, un brin tristounette. Pas que Noël ait une quelconque importance pour lui ; ce n’est qu’un jour comme un autre dans l’année, tout au plus une occasion de se prendre une cuite, mais rien de vraiment cher à son cœur. Ce qui lui plombe surtout le moral, c’est d’être tout seul, comme un con, chose dont il n’a plus l’habitude. Le patron et Eve profitent de la soirée, de leur dernier Noël à deux. Au Cohan, ça doit picoler ferme, et bramer des chants irlandais à faire dégueuler un sourd. Et Robin est dans sa famille, à Newcastle. Elle sera là demain, songe Rafa pour se remonter un peu le moral. Sur les conseils de Callahan, il s’est rendu, durant la semaine, dans une bijouterie où il a fait l’emplette d’une paire de boucles d’oreilles et d’un collier assorti. “Pourquoi pas une bague ?” s’est marré le patron, en remarquant que son second évitait soigneusement ce secteur-là.
Non, pas de bague. Le bijou aurait quelque chose de trop solennel, de trop symbolique. Le collier et les boucles d’oreilles, d’argent et d’ambre, sont plus innocents. Est-ce que ça lui plaira ? se demande Rafa pour la vingtième fois en regardant les deux petits paquets. Pas que Robin soit une femme matérialiste ou exigeante, mais quand on n’a jamais acheté de cadeau de Noël, surtout pour une personne aussi spéciale qu’elle (“c’est pour votre fiancée ?”a demandé l’employée de la bijouterie, faisant piquer un fard mémorable à O’Riordan), on est forcément anxieux de savoir si on a visé juste.
Avec Finn et Eve, ils ont décidé de ne pas se faire de cadeaux ; c’est plus simple. “De toute façon, patron, je suis déjà un cadeau à moi tout seul”, a osé Rafa, ce qui a tiré un rire de hyène à Eve et un soupir consterné à Finn. Pas de cadeaux, c'est entendu, mais il a promis de ramener le dessert, et il a donc commandé un assortiment de gâteaux dans une pâtisserie renommée. Pour faire bonne mesure, il a aussi chargé quelques bouteilles dans la Bentley, dont du champagne français - un luxe, mais on n’a pas encore arrosé ce bébé dans les règles de l’art.
Le matin de Noël, il s’est habillé plus simplement qu’à l’accoutumée - pas de cravate, un pantalon de velours noir, un pull gris et une chemise blanche à fines rayures bleues - et s’est rasé avec un soin tout particulier, sachant que Robin le préfère rasé de près. Sa commande chez le pâtissier récupérée, il est allé garer la Bentley sur Charing Cross Road. Un peu en avance, mais Robin est en avance aussi, et elle est encore plus jolie que dans ses souvenirs.
-Moi aussi, tu m’as manqué,murmure Rafa à l’oreille de la blonde.J’aurais juré que ça avait duré plus d’une semaine. Je te débarrasse ?
Nenni. Tout au plus consent-elle à le laisser ouvrir la porte arrière de la voiture, pour déposer sur le siège son mystérieux paquet, avant de s’installer à côté de Rafa.
-Viens voir un peu par là, toi,lance le jeune homme en l’attirant près de lui pour lui voler un baiser, et puis un autre, et puis tout un chapelet, avant de démarrer la Bentley comme si de rien n’était. C’est parti ! c’est vraiment pas loin, un quart d’heure à tout casser, ça circule pas beaucoup aujourd’hui.
Sa main frôle plus que nécessaire le genou de Robin lorsqu’il passe les vitesses, mais elle ne se dérobe pas. Le quart d’heure de trajet passe dans un clignement d’yeux, et avant d’avoir compris ce qui leur arrive, les voilà devant la porte de Callahan avec tout leur chargement, et tout à coup un peu de trac, pour Rafa, tandis qu’il appuie sur la sonnette.
Finn Callahan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Ven 10 Fév - 1:02
That time of the year
Eve, Rafa, Robin & Finn
Finn a amené la question du ton le plus neutre possible, comme s’il ne comptait pas proposer à Eve de passer Noel chez lui, comme si c’était un sujet tout à fait normal pour eux deux. « Tu fais quoi le 24 ? » Sa compagne a tenté de noyer le poisson, sans vraiment répondre. L’acteur en a déduit, que, comme il s’y attendait, que le seul plan de la rousse était sûrement de ne rien faire, sinon de passer la soirée seule à l’ancienne maison de ses parents. Pour la mettre à l’aise, il reprend sans attendre une réponse dont il se doute qu’elle ne viendra jamais : « Je ne fais jamais grand-chose, d’habitude, on va juste au Cohan boire un verre. Mais si ça te dit, on peut faire un petit diner ici. » Finn ne lui jetterait pas la pierre. Il n’aime pas beaucoup Noel non plus. Lorsqu’il était à LA, c’était l’occasion de voir son oncle et de réunir Santina, l’autre Tonio, et puis Ludovico et Rafa. A part cette courte période, il n’a plus vraiment fêté Noel depuis l’année de ses quatorze ans, lorsqu’il s’est enfui. Ca ne lui manque pas trop. En tout cas ça lui semble être, depuis toujours, une fête où il n’est pas vraiment invité. Alors d’ordinaire, leur beuverie au Cohan, ça convenait très bien à l’acteur. Mais cette année il y a Eve. C’est leur premier – et ce sera peut être le seul avant un bout de temps – Noel tous les deux, ce serait dommage de rater ça. Et puis il répugne à la laisser seule, même s’il ne lui dira pas comme ça et qu’il ne veut pas lui forcer la main. Mieux vaut, a-t-il compris, lui laisser croire que ça vient de lui et qu’il ne veut pas rester seul. Ce qui est sincère, comme Callahan a fini par le préciser d’un ton dégagé, avant d’embrasser la rousse : « Ca me ferait plaisir de passer Noel avec toi. »
Et puis, finalement, elle a accepté, et c’était gagné pour Finn, ou presque. Preuve de son inexpérience et de son manque d’habitude – Eve n’étant pas mieux – il s’est aperçu le 23 décembre qu’ils n’avaient ni sapin ni décoration. Alors il fallu tout acheter et installer au dernier moment. Mais ce n’était pas déplaisant, au contraire. Il a même plutôt aimé ça. Trouver des cadeaux a été tout aussi complexe, et une occasion de se plaindre avec Rafa.
Au final, c’était bien plus facile de supporter les blagues vaseuses la fois où ils se sont retrouvés à boire un verre avec Eve - elle voulait absolument un chocolat chaud, il n’a pas eu le cœur à dire non, ils se sont retrouvés dans un salon de thé où il ne met que rarement les pieds – et qu’ils ont décidé sans que personne n’y réfléchisse trop de fêter le 25 ensemble en invitant Robin. Ou de charrier Rafa quant aux cadeaux qu’il va acheter à Robin. Une bague, eh, l’idée était pourtant bonne, et Callahan s’est retenu à grand peine de dire que ça viendrait bien assez tôt. Il a déjà oublié son pressentiment, mais ça le fait marrer, rosse qu’il est. C’était l’occasion de partager son désarroi aussi, sans même imaginer que Eve a pu partager le même quant aux cadeaux à lui offrir à lui : « Je sais pas si ça va être plus facile pour Eve, de toute façon, de mon côté. Elle m’a dit de faire simple, ça a sabré la moitié de mes idées ! Pourtant, c’est bien, un stradivarius, non ? J’avais un plan honnête pour l’acheter, en plus. » Finn a finalement opté pour un joli pendentif en argent et des places pour un ballet russe dont Eve elle-même lui a parlé. Il garde également en réserve un berceau qui leur a plu à tous les deux. Après tout, il faut bien commencer à préparer l’arrivée du bébé, même s’ils ont encore le temps, et ils étaient d’accord.
La soirée elle-même a été tranquille et reposante, cosy comme toutes celles qu’ils passent chez Finn, autour d’un bon repas. « J’espère que ça va aller pour Rafa. Je suis content qu’on les voit demain, en tout cas. » C’est la première fois depuis un moment qu’il passe Noel sans son meilleur ami et malgré tout, ça lui fait un peu de peine, comme s’il était un lâcheur. Si O’Riordan passait la soirée avec sa petite amie de son côté, ce serait différent, mais à le savoir tout seul, Callahan culpabilise un peu. Son second se foutrait probablement de lui – « bah alors, je vous manque ? vous vous ramollissez, patron ! » - et ça lui ferait dire que ce petit con est ingrat, mais tout de même. Peut-être que c’est pour ça que lui est venu l’idée de passer le 25 tous les quatre. Ou qu’il a approuvé l’idée. L’acteur ne sait plus trop. Ca c'est juste décidé comme ça : le 25, on se retrouve à quatre chez lui. Un peu égoïstement, c’est vite oublié lorsqu’ils échangent les cadeaux et qu’il guette la réaction de sa petite Ivy préférée. « Joyeux Noel, Eve. », souffle-t-il, un peu ému, une main posée sur le ventre de sa compagne, qui s’est encore un peu arrondi, lorsqu’elle l’embrasse, au cours de la soirée.
Le lendemain, c’est l’effervescence. Si le berceau, faute de place, est rangé dans un coin du salon, la table est mise. Santina a laissé les jeunes entre eux, alors c’est Finn lui, le meilleur cuisinier du lot, qui a pris le contrôle de la cuisine et qui en a poussé Eve à l’extérieur, un tablier passé par-dessus son pull over crème et sa une veste en tweed à motif tartan, : « Mais non, va te reposer, va, j’ai presque fini, je me débrouille. » Déjà qu’elle a absolument voulu du gigot à la menthe en plus de la dinde – ces anglaises enceintes à qui on ne peut rien refuser, décidément – il ne manquerait plus qu’elle crame une nouvelle poêle. De toute façon, c’est bientôt fini. Il y a quatre douzaine d’huitres, un fois gras, du saumon, la traditionnelle dinde rôtie qui cuit encore, le gigot de Eve, qui cuit aussi, et Rafa apporte le dessert. Rien que de très simple, selon Finnegan, qui se demande s’il n’aurait pas pu trouver des minces pies au rhum en plus. Au moins, tout est prêt.
Il en est à demander à Eve si elle se sent assez bien aujourd’hui pour boire un apéritif avec eux quand ça sonne. « Salut Rafa, joyeux Noel ! Ca va bien, Robin ? Ca me fait plaisir de te voir. » C’est presque étrange, tant ça fait mondain et normal. « Tu fais les présentations officielles pour les filles, Rafa, ou c’est moi ? Même si vous vous connaissez déjà, cela dit ! Robin, je te présente Eve Talbot. Mon amie. » Il devine une pointe de gêne chez Eve face aux mots qu’il prononce, mais elle ne se dérobe pas lorsqu’il passe un bras autour de son épaule dans un geste rassurant. « Je vous débarrasse ? Non, vraiment ? Il ne fallait rien amener, tout est prévu. Qu’est-ce que c’est que ce gros paquet ? »
C’est marrant, de voir Rafa et Robin ensemble. De constater combien il la couve des yeux, sans rien dire, alors qu’elle découvre l’appartement. Étrange aussi, d’être tous les deux là à regarder les filles se saluer. Les filles, déjà, c’est étrange – il y a un an, ils n’imaginaient même pas leur existence. Callahan espère qu’elles s’entendront bien, et il se demande d’un coup si Rafa pense à la même chose. Et puis, évidemment, il y a une autre interrogation, qui concerne la grossesse de Eve. Peut-être est-ce parce qu'il sait, parce qu'il est avec elle tous les jours, en ce moment, mais il trouve que ça comme à se voir un peu. Peut-être qu'il va falloir s'expliquer, en dire un mot. Le mafieux se demande aussi si Rafa en a parlé à sa petite amie. Lui n'a même pas pensé à Robin, tellement elle est neuve dans son logiciel de pensée, si bien qu'il ne sait pas s'il serait mécontent ou non s'il l'avait fait. Ni vraiment ce qu'en penserait Eve. Ca dépend sans doute de la capacité de Robin à tenir sa langue...et à ne pas juger. L'acteur ne la croit pas dans cette disposition d'esprit, mais on ne sait jamais, surtout qu'il n'en faut pas beaucoup pour hérisser la rousse. De tout façon, c'est une aventure en soi, parce qu'ils en parlent, ce sera la première fois, eux qui ne savent pas encore eux même très bien comment ils vont s'organiser et qui s'y mettent en improvisant un peu.
Amicalement, Finn désigne le salon aux invités :« Installez vous au salon si vous voulez. Ne fais pas attention à Shane, Robin, sinon il va passer sa vie à te réclamer à manger. Vous voulez boire quoi ? » L’occasion de rester en arrière avec Rafa pour sortir le champagne et d'en mettre au frigo. Et de lui demander avec curiosité : « Dis...tu lui as dit à Robin ? Je veux dire , pour Eve et moi ? » Callahan est un peu gêné, ce n'est pas un reproche, d'ailleurs. « Je sais pas comment il faut faire dans ce genre de cas. On verra si ça vient dans la conversation, qu'est-ce que t'en dis ? » Lui a oublié le berceau, indice majeur et immanquable. En fait, le mafieux est déjà parti sur un nouveau sujet de curiosité : « Ca lui a plu, le cadeau, alors ? » Le regard paniqué de son second l’intrigue : « Qu’est-ce que t’as ? Tu lui as pas donné ? »
(C) CANTARELLA.
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Ven 24 Fév - 12:01
❝ Rafa, Finn, Eve et Robin ❞That time of the yearSans vraiment savoir pourquoi, Eve n’arrive pas à se rappeler de son dernier Noël. La période qui précédé la mort de ses parents lui semblent désormais floue. Comme si sa mémoire se délitait au fur et à mesure du temps. Ses souvenirs sont brumeux, fumeux et quand elle essaie de fixer les images dans sa mémoire, tout lui échappe. Souvent, la jeune femme préfère ne pas y penser. Son ancienne vie lui semble tellement extraordinairement ordinaire qu’elle a l’impression qu’elle est celle de quelqu’un d’autre. C’est un peu comme si elle ne l’avait pas réellement vécue. Parfois, elle se dit qu’elle n’arrive pas à renoncer à cette vieille maison dans le Poplar exactement pour cette raison. Ce tombeau ouvert comme l’appelle son oncle, c’est un moyen de se rappeler que ce fut sa vie et pas celle d’une autre. Un peu comme si elle risquait de se perdre en tournant totalement la page. Ses souvenirs restent donc là, un peu obscur, souvent douloureux mais au moins sont-ils là même si elle s’efforce de ne pas y penser. Après tout, Eve n’est jamais à un paradoxe près.
De Noël, elle ne se souvient pas de grand-chose. La lueur des bougies, les huîtres et le champagne. Les apparitions de son oncle, les bras pleins de cadeaux ; la sœur pardonnant le métier du frère pour la soirée, les rires. De Poudlard, elle garde le souvenir des décorations enchanteresses, les énormes sapins partout dans le château, les armures décorées aux champs dépareillés de noël, elle se souvient de tout ça, mais pas d’y avoir participé.
Depuis longtemps, Noël n’évoque plus rien pour elle si ce n’est une soirée comme les autres. Quand Finn lui propose de faire quelque chose, la jeune femme est prise de court. Un peu mal à l’aise. Ne serait-ce pas une imposture ? Néanmoins, ils seront bientôt trois et finalement n’y a-t-il pas quelque chose de normal de fêter Noël ensemble ? En famille ? Eve n’oserait pas le dire, encore moins le penser. C’est trop étouffant comme notion, non, ce n’est pas quelque chose qu’elle est encore prête à assimiler mais Noël, ça, elle peut le faire.
Une fois son accord donné, Finn prend les choses en main. Or, quand Callahan est à la barre, rien n’est jamais simple. Si on fait les choses, on les fait bien dira-t-il. Prise dans un tourbillon Callahanesque, elle a vu sapin, décoration et nourriture en tout genre arriver dans l’appartement de Finn qu’elle partage désormais presque à mi-temps. L’ensemble, une fois installé par son compagnon, a rendu l’endroit encore plus chaleureux qu’il ne l’est déjà. C’est comme toujours, un joyeux désordre dans lequel la jeune femme se sent à son aise. Pour elle, il n’y a pas besoin de tout ça mais elle connaît Finn. Il veut toujours faire les choses au mieux et elle devine que, pour lui aussi, c’est un peu une première. La soirée se passe calmement dans leur cocon dans l’attente du repas de midi du lendemain où Rafa doit venir accompagné de Robin. Blottie contre lui dans le divan, un plaid sur ses genoux, Shane pas très loin, elle commente distraitement en regardant le feu :
- N’empêche, je n’arrive pas à m’y faire. Rafa avec une sorcière, qui l’aurait cru.
Ironique de sa part mais, tout comme le second, elle-même ne se considère pas comme une sorcière. Plutôt comme une opportuniste qui emploie la magie pour son propre bénéfice ; son allégeance allant au monde moldu. Est-ce que ça restera le cas après la naissance de l’enfant ? Ils n’en n’ont pas parlé mais le risque est là, Eve a des pouvoirs et Finn descend d’une famille de sorcier, la probabilité que leur enfant en hérite est forte. C’est un sujet qu’elle ne souhaite pas aborder pour le moment, il est donc bien plus facile de se moquer de Rafa et de son obsession pour la petite sorcière blonde.
Des moqueries qui se transforment en gêne quand il est l’heure de sortir les cadeaux. Il lui a fallu faire preuve de beaucoup d’imagination pour trouver quelque chose. Pour l’occasion, elle n’a pas hésité à se plaindre à Rafa, soulignant que ça lui semblait superflus. Néanmoins, elle s’est pliée aux convenances et a finalement trouver une vieille édition datant de début du siècle de Sherlock Homes et, pour la blague, elle lui a racheté un beretta neuf à la crosse discrètement gravée, en remplacement de celui qu’elle ne lui a jamais rendu.
Le lendemain, le pendentif est discrètement porté sur une jolie robe bleu nuit en soie à manche longue que Eve ne porte que très rarement, préférant généralement des vêtements plus confortables comme un pantalon, une chemise ou encore un pull. La robe laisse un léger rebondissement sur son estomac, preuve que la vie en elle grandit doucement. Ce n’est pas les nausées matinales qui lui diront le contraire. Le matin, un peu souffrante, elle s’est finalement allongée dans le fauteuil après avoir passé trente minutes au-dessus de la cuvette dans la salle de bain, laissant Finn s’occuper du repas ce dont elle le remercie secrètement. Son absence de talent en cuisine est légendaire et il vaut mieux pour l’estomac de tout le monde, le sien compris, qu’elle laisse l’irlandais aux commandes.
Quand on sonne à la porte, elle est assez bien pour se mettre debout et tenter de contrôler Shane qui est tout prêt à faire la fête. C’est peine perdue et le voilà à sauter dans les pattes de Rafa et Robin. Le premier semble parfaitement à l’aise et la seconde regarde autour d’elle avec une curiosité sincère, peut-être un peu de réserve. Un sourire illumine néanmoins son visage en voyant Finn et se fait plus timide en la voyant, un peu comme si elle ne savait pas comment réagir.
- Robin, c’est ça ? Viens, le salon est par là.
Voyant le grand paquet qu’elle transporte, elle demande :
- Tu veux le poser sous le sapin ?
Shane de son côté, semble intrigué et tenter de tirer le tissus mais rien ne bouge ce qui tire un rire à Robin alors que Eve tente de contrôler l’animal.
- Ça ne peut mal, ça ne bougera pas, c’est enchanté. J’avais peur qu’il tombe pendant le voyage, ça aurait gâché la surprise.
Eve n’a pas vraiment le temps de répondre que Rafa et Finn arrivent avec ce qui semble être l’apéritif et les zakouskis. Se dirigeant vers Rafa, elle se moque amicalement :
- Alors comme ça tu as réussi à la convaincre de venir faire Noël avec nous. Elle doit vraiment t’aimer dis-moi.
Dernière édition par Eve Talbot le Mer 8 Mar - 10:46, édité 1 fois
Rafael O'Riordan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Mer 1 Mar - 17:35
That time of the yearEve, Finn, Robin & Rafa
Rafa a tout juste le temps de réaliser, entre le coup de sonnette et l’ouverture de la porte, à quel point la situation est étrange et inédite. Pour la première fois, Robin et lui sont invités en tant que couple, monsieur et madame, michkine et michkinette, comme des adultes. Bien sûr, ils sont déjà allés ensemble au restaurant, en balade, faire les boutiques, mais cette fois, c’est différent. Finn Callahan et son lieutenant ont franchi une sorte de cap, à quelques mois d’intervalle, et les voilà qui ont goupillé un Noël on ne peut plus classique, entre jeunes amoureux. Il ne manque à ce tableau traditionnel que la présence d’enfants, mais ce sera bientôt un problème réglé ; au prochain Noël, un Callahan miniature sera là, et si Rafa ricane en évoquant la progéniture du patron, c’est un peu pour ne pas admettre qu’il est angoissé à l’idée de son arrivée. Parrain, c’est pas rien, comme il a essayé de le dire, la bouche un peu pâteuse, un soir de cuite de la semaine passée - ce qui a fait pleurer de rire le futur papa, encore plus beurré que lui et peu porté à la charité. Non, c’est pas rien. Ce n’est pas, évidemment, la même responsabilité que celle des parents, mais voire : c’est quand même un sacré costume qu’on lui fait endosser, au Rafa, un costard un peu grand pour lui, et il se demande s’il saura le porter. Au fond, malgré ses airs teigneux, il y a encore du gamin perdu en lui, et ça lui semble curieux qu’on choisisse un môme pour s’occuper d’un autre môme. Il n’en a parlé à personne, pour ne pas avoir l’air d’un crétin, pas même à Robin. C’est peut-être ça, grandir, en fait. Il le découvre à presque vingt-sept ans, avec un étonnement sincère. Il ne pensait pas que ça lui arriverait un jour. Et pourtant…
La porte ne tarde pas à s’ouvrir, coupant court à ces réflexions à peine esquissées. Heureuse distraction que l’apparition de Finn Callahan en tablier, manifestement arraché à une intense session de préparation culinaire. Rafa se marre gentiment en lui retournant son “joyeux Noël”, une vacherie sur le bout des lèvres, mais il se retient pour observer la réaction de Robin. L’appartement de Finn est autrement plus chaleureux que celui de Rafa (pas difficile d’être plus accueillant qu’une cellule de moine, dirait Callahan) et il y a des tas de choses à voir. Des tableaux, des bibelots en tout genre, des lampes, des livres, tout un monde d’objets moldus qui semblent étourdir la blonde. Et puis il y a Eve, qu’elle avait gratifiée d’un regard assassin lorsqu’elles se sont croisées au Chaudron Baveur. Connaissant Robin, Rafa sait qu’elle a dû se reprocher ce mouvement d’humeur, mais il ne peut s’empêcher de se sentir soulagé de voir que le courant semble passer entre ces dames. -Allez, une fois n’est pas coutume, Eve, on s’embrasse, lance-t-il en déposant un baiser sur les joues de la rousse, dont la robe a quelque chose d’intimidant. Ce n’est plus Eve la terreur, la virtuose du démontage de Beretta, presque un gars du clan, c’est une vraie dame - mais ça ne la garantit pas contre les vacheries du second, qui ajoute : Tu sais que ça te va bien, de te déguiser en fille. Un regard de la mort qui tue plus tard, il file rejoindre Callahan pour ramener à la cuisine le champagne et les gâteaux :
-Tenez, patron, mettez ça au frais, ce serait dommage que ça prenne mal. Mais parole… vous avez fait à bouffer pour combien ? on est que quatre, vous savez. Champagne, du coup ?
Lui, familier de la maison, s’occupe de sortir quatre verres, sans prendre vraiment la peine de consulter personne sur le choix de la boisson. La question du patron l’arrête un instant, et il répond à mi-voix, avec son sourire narquois :
-Non, à vrai dire… sauf votre respect, patron, on a pas tellement parlé de vous. Peut-être même pas du tout, en fait.
Et le cadeau ? Un peu ennuyé, Rafael explique :
-Non, je lui ai pas encore donné. Je trouvais ça bizarre de lui donner dans la rue, ou même dans la voiture. J’aurais dû, vous croyez ? C’est pas terrible, quand même. Ça fait pas vraiment Noël, je veux dire. Tout à l’heure, on ira chez moi, ou alors on ira boire un thé et je lui donnerai à ce moment, ce sera mieux. Ce sera un petit moment à eux, rien qu’à eux, loin du monde - mais il n’arriverait pas à formuler cette pensée, alors il hausse les épaules pour signifier qu’il préfère passer à autre chose. Shane tourne dans leurs pieds en espérant glaner un morceau de quelques chose ; peine perdue, si ce n’est que Rafa, ayant trouvé par hasard un morceau de ruban rouge et doré, l’attache au collier de l’animal en une sorte de noeud papillon, en déclarant qu’au moins, comme ça, il est dans le thème. Repassant au salon avec ses verres et une bouteille de champagne, il claironne : -Mesdames, qu’est-ce que vous buvez ? Pour moi, ce sera bulles, mais si vous voulez autre chose…
Et comme Eve lui envoie à son tour une vanne, il ajoute :
-Par contre, Eve, j’te déconseille les bulles, paraît que ça fait gonfler. Eh, patron, mollo sur les calottes, c’est Noël !
Robin Hammond
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Mer 8 Mar - 10:45
❝ Rafa, Finn, Eve et Robin ❞That time of the yearStressée ? Oui, un peu. Honnêtement, ce noël chez Finn, ça ne semble pas aussi “casual” que Rafa semble lui dire. Du point de vie de la jeune femme, ça ressemble un peu à un rite de passage. Évidemment, personne ne l’a formulé comme ça et nul doute que ce n’était pas l’intention derrière cette petite sauterie improvisée mais Robin veut faire bonne impression. Elle a l’impression que c’est maintenant ou jamais. Ce sont les gens les plus importants de la vie de Rafa et donc il faut que le courant passe. De Finn, elle n’a pas vraiment peur, ils se sont déjà vu et se sont entendus comme des larrons en foire ; Eve par contre, c’est une autre paire de manches. L’ancienne Poufsouffle n’a pas été nécessairement gracieuse lors de leur seule et unique rencontre et s’en veut un peu. Rafa, si elle prenait la peine de lui expliquer ce qui l’inquiète, balaierait probablement ses inquiétudes d’un revers de la main. Eve a eu d’autres chats à fouetter et ce n’est pas le style à s’attarder sur ce genre de détails. Non, elle n’a décidément aucun souci à se faire, mais ça ne l’empêche pas de froncer le nez et de s’interroger sur son choix de cadeau quand elle pense que son compagnon est concentré sur la route.
Enfin ils arrivent sans encombre dans Soho. Il n’y a pas foule dans les rues, après tout, c’est le lendemain de Noël et chez les moldus, comme chez les sorciers on ouvre les cadeaux en famille autour d’un bon repas. Les effluves de nourriture que l’on sent du couloir sont d’ailleurs particulièrement prometteuses et c’est un Callahan en grande forme qui vient leur ouvrir la porte. Il tire un sourire à Robin tant il y a quelque chose d’amical chez lui. Enfin Eve apparaît et Robin est un peu intimidée, c’est qu’elle est vraiment belle. Fine et élancée dans sa jolie robe bleue, elle a l’air fatiguée mais de bonne humeur, ne semblant pas lui tenir rigueur pour sa froideur au Chaudron Baveur. Il n’en faut pas plus pour mettre la jeune femme à l’aise tandis qu’elle répond à Finn avec un clin d’œil :
- Oh une surprise, ça devrait t’amuser.
Espiègle, elle n’en dit pas plus et suit la rousse au salon tandis que Rafa suit son patron en cuisine pour s’occuper des boissons.
- Ah je peux ? Parfait. Il n’est pas lourd, c’est enchanté, mais autant ne pas le garder sur mes genoux. J’ai pris quelques petites choses en plus, je vais en profiter alors.
Peut-être aussi peu dans la demi-mesure que Finn quant il s’agit de faire plaisir, la jeune femme a pris ce qui lui passait par la tête en se demandant ce qui pourrait faire plaisir à ses hôtes. Le regard d’Eve la suit, un peu étonnée peut-être de tout ce qui sort de sa petite bourse et Robin explique :
- C’est une bourse extensible, j’avais peur que les emballages fassent tâches du côté moldus.
Et en effet, en dehors du fait que ce sac, un cadeau de son frère pour son entrée à Poudlard, soit son préféré ; Robin avait peur que les motifs des papiers cadeaux brillants et parfois animés ne soient de trop pour la population moldue londonienne. Une petite boîte de chez Honeydukes aux rayures roses et vertes ornée de petits lutins de Noël pour l’occasion se faisant la course intrigue d’ailleurs Shane qui quitte sa maîtresse pour l’occasion et vient renifler les différents paquets en s’attardant sur le plus grand. Robin, toujours amicale avec les animaux, n'hésite pas à le caresser et jouer avec tout en conversant avec Eve dont elle regarde le petit ventre arrondis avec une certaine curiosité. Rafa ne lui a rien dit, peut-être n’est-ce même pas officiel d’ailleurs mais Robin a vu sa soeur enceintes plusieurs fois et elle jurerait que ce n’est pas un simple embonpoint chez la jeune femme. Néanmoins, ce n’est pas une question que l’on pose à quelqu’un que l’on vient de rencontrer, même quand on est aussi étourdie que Robin. Sagement, elle préfère donc ne rien en dire, se contentant de converser avec son aîné en attendant le retour du maître de maison et de Rafa. Incapable de rester en place, elle discute tout en regardant autour d’elle touchant du bout des doigts, sans les déplacer, les nombreux objets qui encombre l’appartement de Finn et Eve. Elle trouve l’ensemble fascinant, il faut admettre que ce grand désordre à quelque chose de chaleureux. Les murs sont colorés, encombrés de photos et de cadres en tout genre et même si ceux-ci sont parfaitement immobiles, ils arrivent tout de même à donner une atmosphère accueillante à la pièce. Pas étonnant, se dit-elle, en voyant le décor, que Finn voit l'appartement de son second comme un lieu triste et austère.
Shane, qui estime qu’on ne prête pas assez attention à lui, est aller retrouver les hommes en cuisine, se demandant sûrement s’il n’arriverait pas à glaner un peu de nourriture avant le repas. En tendant l'oreille, on entend d’ailleurs le bruit de la vaisselle qui est déplacée et d’une conversation indistincte entre les deux amis. Curieuse, la jeune femme se demande ce qu’ils peuvent bien se raconter :
- Ils en mettent du temps pour sortir des verres. Ils ont peut-être décidé de commencer à boire sans nous pour se donner du courage, s’amuse-t-elle.
Il faut dire que ce genre d'événement, ce n’est pas vraiment habituel pour Rafa. Elle l’a deviné sans qu’il ait besoin d’en parler. De son côté, il n’y a rien auquel elle ne soit pas habituée si bien que si elle n’était pas dans un endroit si peu familier, elle se sentirait tout à fait à l’aise. L’arrivée de Rafael lui tire un sourire et amusée par Eve, elle se retourne pour répondre avec l’assurance qui la caractérise :
- Évidemment, j’aime tout chez lui, même son caractère de chien à trois têtes !
Avec une petite tape sur le bras de Rafa, qui témoigne de leur familiarité, elle gronde un sourire toujours sur les lèvres :
- Ce n’est pas poli ça, on ne commente jamais le physique des filles !
Elle-même n’ayant jamais fait partie des fils de fer ornant les rues de Londres. Robin n’en a jamais tiré aucun complexe, elle se trouve jolie et a cette assurance de celle qui ne s’est jamais posée de question sur son physique. Elle s’aime comme elle est.
- Et moi je prendrais des bulles évidemment. Sers-nous au lieu de dire des bêtises.
Finalement, c’est qu’elle est rapidement à son aise. C’est le cas partout. Le premier malaise avec Eve passé, elle n’y pense déjà plus et complimente Finn sur son intérieur tout en chipant un petit toast qu’elle partage volontiers avec Shane venu gémir près de ses jupes.
- C’est joli chez toi, très coloré. Si j’avais du imaginé ton intérieur, je crois que c’est comme ça que je l’aurais vu. Je reste perturbée par les photos immobiles mais ça me passera je crois. Rafa m’a dit que tu étais passionné de photos d’ailleurs !
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Mer 12 Avr - 0:53
That time of the year
Eve, Rafa, Robin & Finn
« C’est trop ? J’avais peur qu’il n’y ait pas assez. » Lance Finn en jetant un coup d’œil interrogateur à son second, alors qu’ils sont en quête de verre. N’importe qui verrait, en regardant sa cuisine remplie à craquer des éléments du festin qu’il leur destine, que c’est bien assez et qu’il s’est mis en quatre, mais pas lui. Ce n’est pas seulement son héritage italien ni son tempérament qui le porte à l’excès qui l’y ont poussé. Pour Callahan, il y a toujours quelque chose à combler et la peur de manquer est bien présente parce qu’il l’a vécue et qu’il la craint. Comme tous les affamés, il n’a jamais assez de tout. Et à côté de ça, le manque qu’il cherche à combler n’est pas matériel. Ce n’est pas seulement de dinde et de buche que Finnegan Callahan a manqué, mais bien des fêtes elle mêmes. Ce dont l’acteur a peur, c’est de ne pas savoir faire. Que ce ne soit pas assez bien. Si bien qu’il ne s’aperçoit pas vraiment qu’il s’en sort au contraire très bien et qu’une fois canalisé, son enthousiasme débordant le rend plutôt productif.
Pour l’heure, commenter la situation de Rafa est une distraction bienvenue et un bon moyen d’oublier le reste, comme le fait de savoir comment – et s’il faut – annoncer la grossesse de Eve. « Je vois, on se la joue tourtereau transi d’amour ! » S’amuse l’irlandais, faussement indigné. Il ne l’est pas, ne s’attendant pas à être un grand sujet de conversation entre le jeune couple. En tout cas, voir son second aussi perdu que lui le rassure : c’est nouveau pour tout le monde, alors personne ne le jugera, et puis c’est simplement bien d’être ensemble. Et puis à vrai dire, lui non plus n’a pas la réponse, alors Finn serait bien en peine de juger Rafa. Autant pour son rôle de grand frère de substitution, mais à vrai dire, Callahan lui-même ne sait pas trop quelles sont les règles. Avec Eve, c’était facile parce qu’il sait comment faire, mais il n’est pas le mieux placé pour répondre en ce qui concerne Robin. « Ben, je sais pas, peut être. Je me faisais la réflexion parce qu’elle a amené un truc et que ça ferait peut être bizarre si tu n’offres rien de ton côté. Mais ça lui plaira sans doute si tu lui proposes de passer le reste de la journée ensemble, ouais. Elle n’a pas l’air de vouloir se passer de toi. » Se marre-t-il, jugeant que c’est peut être un bon projet. En amour, il n’y a pas de règle, ça, Finn l’a compris depuis longtemps. Peut-être qu’il faut effectivement improviser – un truc qu’il sait bien mieux faire que ces deux psychorigides que sont Eve et Rafa, quand ils s’y mettent. En tout cas, c’est le meilleur conseil qu’il peut offrir : il vaut mieux parler quand on a quelque chose à dire, et en tout cas, il faut suivre son instinct.
Leurs compagnes semblent en train de faire connaissance lorsqu’ils reviennent au salon : « T’as vu, elles ont l’air de bien s’entendre, c’est bien. » Souffle Finn en donnant un coup de coude complice à à O’Riordan. Il est vraiment heureux que ça se passe comme ça. Et comme toujours lorsqu’il s’agit de s’entendre comme larrons en foire, Eve et Rafael ne sont pas en reste non plus, même si c’est un peu vachard. Posant son plateau, il manque d’asséner une torgnole à son second. « C’est pas trop tard pour inventer le concept de baffe de Noel, tu sais ! Qu’est-ce que je t’ai dit à propos du fait d’être gentil avec Eve ? » Gronde-t-il, pas vraiment fâché. C’est simplement que si Robin est assez fine, à force d’allusion, il n’y aura plus besoin de rien lui dire. L’irlandais préférerait, sur ce point, faire les choses en bonne et due forme, ne serait-ce que pour pouvoir décider du tempo des révélations en accord avec sa compagne. En attendant, c’est Robin qui se charge de maintenir l’ordre et de clouer le bec de son petit ami. Soudainement, Rafa a l’air de vouloir disparaitre sous terre, semblant chercher le soutien d’un patron, hilare, qui accueille la réflexion d’un rire et d’une bourrade amicale : « Tiens, bah c’est le bon Dieu qui t’a puni, ça ! Regardez-moi cette tomate ! Si j’avais su qu’elle te clouait si bien le bec, j’aurais fait venir Robin plus tôt. » Pas vachard, il lui tape amicalement sur l’épaule et ajoute à mi voix entre deux rires : « Allez, ça va aller, va, c’est bien qu’elle pense ça de toi la petite. » On est sur le même niveau que les adolescents qui jouent aux durs et se donnent des coups de coude alors que l’un dit « t’as vu ? elle t’a regardé », ce que l’autre feint d’ignorer. C’est ce qu’ils sont, dans le fond, de grands gosses. Mais à côté de ça, l’acteur est vraiment content pour O’Riordan. « Ils sont mignons, non, qu’est-ce que tu en penses ? » Lance-t-il à sa compagne, attendri. Puis il poursuit comme si de rien n’était : « Champagne aussi pour moi, allez. » Ceci dit, ça ne résout pas la question de l’apéritif de Eve. Se souvenant de sa crise de nausée matinale, il lui demande avec sollicitude : « Tu en prends aussi ? Il y a autre chose, si tu préfères. Ca va mieux que tout à l’heure ? »
Cette question réglée, la conversation se déroule des plus naturellement avec Robin. Entre deux commentaires sur l'appartement - et un regard éloquent pour son second et son appartement cellule de moine - voilà Finn qui entreprend d'expliquer à la sorcière blonde le concept des polaroids : « Hmm ? Ah, oui ! On a des petits appareils qui permettent de faire des instantanés, ça s'imprime directement, je trouve ça génial. On pourra en faire une tout à l’heure, si tu veux, comme ça je pourrais te montrer comment ça marche. C’est Rafa qui t’a dit ça d’ailleurs ? Lui déteste ça. » Curieusement, Finn n’est pas étonné que ça plaise à Robin. « Eve aussi, d’ailleurs. Je crois que je les agace. J’ai pas raison ? Pourtant tu étais jolie sur celle-ci. » Il a sorti la photographie qu’il a pris il y a quelques semaines, un peu après l’annonce de la grossesse de sa compagne, représentation d’une Eve souriante qu’il aime beaucoup et qu’il conserve dans son portefeuille. Alors qu’il la fait passer à Robin, assise en face de lui, pour la lui faire admirer, le mafieux se fend d’un sourire malicieux, un peu crâneur, et commente pour la blonde : « Elle râle, c’est que ça lui plait. Quoi ? j’ai tort, peut être ? » La rousse vient de le fusiller du regard, et joueur qu’il est, l’Irlandais n’a pas su résister à cette provocation. Hilare, il lui souffle un baiser, mêlant insolence et excuse à la fois. Mais c’est sincère. Finn voudrait bien déclarer au monde entier comme il l’aime et comme il est fier d’elle – il suffit de voir comme il regarde Eve pour en être convaincu - alors il commence par Robin, avec qui il continue ensuite sa conversation comme si de rien n’était. « En tout cas, j’aimerais bien voir ces photographies qui bougent. Je crois que mes parents en avaient quand j’étais gosse. Je me suis toujours demandé comment ça marchait. Bon, évidemment, je ne crois pas que je saurais faire…si c’est un sort, je veux dire… » L’acteur cherche le regard de sa compagne pour s’en assurer. Comme à chaque fois qu’il parle du monde sorcier, Callahan craint de passer pour un idiot, et ces photographies magiques ne font pas exception à la règle.
Un peu mal à l’aise parce que la conversation se rapproche bien vite de son statut de cracmol, l’acteur décide de changer de sujet. Faisant passer le plateau d’apéritif à la ronde, il annonce : « Servez vous,a allez ! Après on passera à l’entrée. On trinque ? A Noel ? D’ailleurs vous voulez ouvrir les cadeaux maintenant ? Y en a un paquet, c’est le cas de le dire…» Profitant de l’agitation ambiante et d’un moment de distraction de la petite amie de son seconde, il se penche à l’oreille de sa compagne pour lui souffler : « Tu…euh…peut-être qu’il faudrait qu’on lui dise, pour nous ? Rafa n’a rien dit, mais bon ça commence à se deviner, et puis je suis étonné qu’on ait pas encore eu de questions sur le berceau. »
(C) CANTARELLA.
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Ven 14 Avr - 22:10
That time of the yearEve, Finn, Robin & Rafa
La chaleur, tout d’un coup ! C’est pas possible, quelqu’un a monté le chauffage à fond, pile poil à l’instant où Robin déclarait qu’elle aimait tout chez Rafa, y compris son caractère de chien à trois têtes. L’intéressé, soudain, se sent terriblement gêné, les joues brûlantes, et il n’a plus qu’une envie : disparaître, n’importe où, sous le plancher, derrière un rideau, sur le palier. Bordel, ça se dit pas, des trucs comme ça ! et surtout pas de cette manière très naturelle, sans sommations, et en public en plus ! Pour la peine, le patron, oubliant toute idée de baffe de Noël, se marre comme un bossu devant la mine déconfite de son second, et Eve de même. La voilà abondamment vengée de la petite vacherie que Rafael a balancé sur son compte. Il va falloir se méfier, songe O’Riordan en essayant de retrouver une contenance, si ces dames font l’union sacrée. Pas trop vachard, le patron trouve tout de même une seconde pour rassurer Rafa et lui dire que c’est chouette qu’elle dise ça. Oui, c’est chouette. Atrocement gênant quand elle vous le balance comme ça, mais au fond, c’est plutôt agréable. Ça n’empêche pas Rafa de grogner en servant quatre verres, vexé qu’il est d’avoir fait marrer tout le monde :
-Bon, bon, OK, champagne pour tout le monde, j’dis plus rien, c’est bon…
Il ne parvient pas à rester renfrogné bien longtemps, cependant. Impossible quand Robin est dans les parages. Il ne faut que quelques secondes pour qu’il se remette à la suivre du regard, un petit sourire aux lèvres, tandis qu’elle observe les objets exposés dans l’appartement, et surtout les photos. Le courant passe drôlement bien entre elle et Finn, et ça s’annonce plutôt bien avec Eve aussi ; c’est rassurant pour la suite, vu que ces deux-là sont ce qui se rapproche le plus, pour Rafa, d’une famille, et donc de la belle-famille de Robin. C’est marrant, de penser à eux en ces termes.
-Miséricorde, ils vont se mettre d’accord pour faire de la photo, souffle Rafa à l’intention d’Eve en entendant Callahan parler polaroïd. On a pas fini.
Leurs regards se croisent, et il sait qu’elle pense la même chose que lui : que cet appareil photo serait bien mieux au fond de la Tamise, ou chez les voisins, ou n’importe où du moment qu’ils ne risquent pas de le retrouver sous leur nez sans préavis. Ils n’ont pas oublié la photo prise traîtreusement certain lendemain de bringue au Red Lion, quand ils ronflaient avec allégresse dans le même plumard. Une chance que Callahan ne soit pas assez chameau pour la sortir, tiens. Outre le ridicule de l’image, il y a des chances que voir Rafa le front couvert des mèches rousses d’Eve indispose Robin, même si cette nuit sous les mêmes draps n’a rien eu de torride. La conversation sur les photographies se poursuivant, Rafa se sent tenu de rétablir la vérité :
-Soyez honnête, patron, c’est pas qu’on aime pas, c’est que vous vous arrangez toujours pour nous prendre en traître avec votre appareil, là… avec vos histoires de “pris sur le vif, zéro mise en scène” et je sais pas quoi, on a toujours l’air d’une paire de cons ! à croire qu’il fait exprès, ajoute-t-il vaguement indigné, sans s’adresser à personne en particulier.
Inutile de claironner, pour le moment, qu’il a lui-même proposé à Robin de se faire tirer le portrait tous les deux, manière d’avoir au moins sa photo lorsqu’il n’a pas l’original avec lui. Callahan n’en finirait pas de triompher et de se foutre de lui en le traitant de girouette. Les deux amateurs de photographies se décident d’ailleurs à revenir vers leurs conjoints, et on oublie momentanément toutes considérations artistiques pour trinquer et faire honneur aux amuse-gueules que le patron a préparés.
-Rien qu’avec l’apéro, on pourrait faire un repas,se poile Rafa en tapant dans les petits canapés au saumon.Shane, t’es pas convié ! Il est mal élevé, ce clebs, parole !
Le chien essaie de faucher quelque chose, ni vu ni connu, mais on est assez habitué à ses manœuvres pour ne pas s’y laisser prendre. Qu’à cela ne tienne, il ne tarde pas à identifier le nouveau maillon faible du groupe : c’est devant Robin qu’il vient s’asseoir, en tirant sa tronche de chien abandonné qui n’aurait rien mangé depuis six semaines.
-T’es repérée, Robin. Si tu commences à lui donner à manger, t’auras plus jamais une seconde de tranquillité avec lui,murmure Rafa à l’oreille de la blonde.
Sans vraiment y penser, il prend la main de la jeune femme dans la sienne, sans raison, juste pour le plaisir du contact. On est bien, là. Apparemment, le patron pense la même chose ; son regard, lorsqu’il croise celui de Rafa, est en tout cas celui d’un homme heureux. Ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas sentis aussi bien, en vérité. Peut-être même jamais. Ils ont eu leurs moments de bien-être, évidemment, mais Rafa se rend compte, à présent, qu’il y manquait toujours quelque chose. Trois fois rien. Une blonde, une rousse. Se laissant nonchalamment aller contre le dossier du canapé, il interroge le patron :
-Quels cadeaux ? Je croyais qu’on avait dit qu’on faisait pas de cadeaux…
On offre quoi, d’ailleurs, à un Finn Callahan, et à une Eve Talbot ? La bienséance voudrait qu’on fasse dans la layette ou les ours en peluche, mais ça colle mal aux personnages. Et puis la bienséance, c’est emmerdant. Ils ne s’en sont jamais encombrés, ce n’est pas pour commencer maintenant, si ?
-Ah, juste, maintenant que vous m’en parlez, c’est vrai que j’ai quand même prévu un petit truc,conclut Rafa en se levant.
De la poche intérieure de son manteau suspendu dans l’entrée, il tire un assortiment de sucres d’orge, trouvés par hasard à la pâtisserie où il a acheté les gâteaux.
-Allez, hop. Les dames d’abord, alors le rouge pour Eve, le jaune pour Robin, et puis le vert pour vous, patron. Là, joyeux Noël,ricane-t-il, fier de sa petite blague et de la mine stupéfaite des trois autres.
Robin Hammond
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Lun 22 Mai - 22:33
❝ Rafa, Finn, Eve et Robin ❞That time of the yearRobin sait-elle qu’elle gêne Rafa avec ses déclarations d’amour spontanées et surtout, très publiques ? Probablement un peu. Elle n’est pas bête. Elle voit bien cette légère rougeur chez son compagnon et son regard qui ne sait plus où se mettre. Pourtant, elle ne changerait pas sa façon de faire. Elle aime Rafa, l’admire même dans une certaine mesure et elle veut que ça se sache. Qu’il le sache. Alors, elle le répète et peut-être que comme ça, même lui finira par y croire. Si elle se répète, ce n’est pas uniquement pour son bénéfice, ni pour faire rire Eve et Finn qui n’en perdent pas une miette, mais également parce que c’est sa façon d’être. Restreindre ses sentiments et leur expression n’est pas une combinaison qui marche avec la jeune femme si bien que c’est à prendre ou à laisser. Si Rafa est gêné, ça semble faire le bonheur de ses amis. Eve en particulier, ne peut pas s’empêcher de l’asticoter avec une familiarité qui pourrait rendre la jeune femme jalouse si elle ne voyait pas Finn et elle si amoureux.
- Eh ben Rafa, t’as perdu ta langue ? Il faut vraiment qu’elle vienne plus souvent, ça me reposera, l’asticote Eve.
Robin, à la fois curieuse et surprise par cette proximité ne peut s’empêcher d’interroger la jeune femme et Rafa tandis qu’il lui sert un verre de bulle.
- Je vais finir par croire qu’on était dans la même maison. Je ne me souviens pas du tout de toi Eve, je suis désolée, tu étais à Poufsouffle aussi ?
Ca semble étrange que Robin ne l’ait pas remarqué. Après tout, elle l’aurait sûrement reconnue si ça avait été le cas. Néanmoins, elle a le même âge que Rafa ou presque et puisqu’elle n’avait d’yeux que pour lui à l’époque, il n’est peut-être pas étonnant que, finalement, elle n’ait pas fait attention aux autres. Eve finit par lui répondre par la négative :
- Oh non, j’étais à Serdaigle moi. Rafa, il faisait partie des mordus de Quidditch. Moi, je n’ai jamais aimé monter sur un balai. Il y avait peu de chance qu’on se croise à part pendant les cours. On a été partenaires en potion quelques fois si mes souvenirs sont bons mais c’est tout.
L’idée qu’on puisse ne pas aimer monter sur un balai tire une exclamation indignée à l’ancienne poursuiveuse et grande fan de Quidditch qu’elle est :
- Il faut croire que je ne trouverai personne pour aller voir des matchs avec moi, soupire-t-elle. Rafa jure par Helga qu’il ne veut plus remonter sur un balai …
Evidemment, il a ses raisons. La jeune femme ne peut pas le savoir puisqu’il c’est une partie de l’épisode du lac qu’elle ne connaît pas. Néanmoins, elle s’attriste un peu de voir ces sorciers si hostiles à leur propre monde. Préférant changeant de sujet pour ne pas s’appesantir sur un thématique qui fâche, elle continue :
- Vous êtes tellement complices, j’aurais juré que vous êtes amis depuis Poudlard. Parfois ça me rappelle quand je me chamaillais avec mon frère.
Elle a un sourire doux en pensant à Asthon. Il aurait aimé Rafa, elle en est certaine. Son frère appréciait tout le monde mais, surtout, il appréciait ce qui la rendait heureuse. De toute évidence, vu le sourire qu’elle aborde, on ne peut pas faire plus heureuse qu’elle aujourd’hui. La discussion s’engage avec Finn et s’oriente rapidement sur la photo. Merlin sait que si on lui expliquait que Finn fait trembler quand il passe dans le quartier, elle n’y croirait pas tant il est sympathique et tant le courant passe bien entre ces deux grands amoureux de la vie un peu lunatique. La jeune femme observe les photos avec intérêt tout en se disant que son cadeau sera bien à propos. Avec sincérité, elle commente la photo qu’il a prise de sa compagne en se tournant vers elle :
- Elle est superbe. Je ne comprends pas pourquoi tu fais cette tête là. J'aimerais bien être aussi jolie sur les photos.
Eve, comme Rafa, n’aime pas l’objectif et la fusille du regard, s’attaquant ensuite à Finn qui n’a pas l’air spécialement ébranlé, preuve que cette façon de fonctionner est probablement celle qui leur convient. Reprenant sa conversation, elle balaie les craintes de Finn d’un revers de main.
- Oh non, n’importe qui pourrait s’en servir. Ça marche exactement sur le même principe que vos polaroïds figure toi. C’est juste que les appareils sont enchantés au préalable et les films aussi mais ça, tu peux en trouver partout sur le Chemin de Traverse. Ils livrent même par hibou, il suffit de remplir le coupon dans Sorcier Photo.
Puisque c’est l’heure de faire honneur au repas pantagruelique que Finn a préparé, Robin s’installe dans le canapé aux côtés de Rafa. C’est le moment que Finn, un peu gêné, mais heureux comme un paon choisit pour expliquer l’heureux évènement qui explique la mine un peu fatiguée de sa compagne.
- Oh vraiment ? Félicitations ! Rafa ne m’a rien dit, déclare-t-elle avec une indignation de façade. J’aurais su, j’aurais apporté quelque chose ! A combien de mois en es-tu ? Pour être honnête, je m’étais posée la question mais je n’ai pas osé demander. On allait encore dire que je mettais les pieds dans le plat, s’amuse-t-elle consciente de ses propres défauts.
Rapidement, le chien du mafieux vient jouer près de ses jupes, un regard désespéré braqué sur elle. Bon public, la jeune femme n’hésite pas à fondre et commente :
- Comment peux-tu rester insensible, Rafa ? Regarde comme il est beau !
De sa main libre, elle caresse la tête de l’animal qui ne demande pas mieux et lui donne discrètement un petit toast avant d’en prendre un pour elle-même et de féliciter le maître de maison pour ses qualités de cuisinier. Le moment est parfait et convivial, il ne manque rien à son bonheur, si bien qu’elle a l’audace de râler quand Rafa se lève pour aller chercher ce qui s’avère être sa petite blague.
- Idiot, s’amuse-t-elle en l’embrassant sur la joue. Cela dit, Finn fait bien de parler de cadeaux. J’ai pris quelques petites choses même si Rafa m’a dit de ne rien prendre. Je ne voulais pas arriver les mains vides ! Vous permettez que je commence le bal ?
Sans vraiment attendre, elle se lève et va chercher un paquet carré emballé dans un joli tissu en velour rouge carmin surmonté d’un gros nœud qui s’agite un peu par magie.
- Je commence par le maître de maison, en te remerciant pour l’invitation.
Finn Callahan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Dim 28 Mai - 22:10
That time of the year
Eve, Rafa, Robin & Finn
« Surtout pour me faire tourner en bourrique… » Grogne Finn alors que Robin mentionne la complicité évidente de Rafa et Eve. S’il ne lui viendrait pas à l’idée d’être jaloux ou de s’imaginer quoique ce soit à propos de ces deux là, force est de constater qu’ils s’entendent comme larrons en foire, au point qu’on pourrait se demander s’il ne s’agit pas de frères et sœurs perdus de vue. D’aucun diraient aussi que ça révèle peut être quelque chose de Callahan lui-même et des raisons pour lesquelles il s’attache aux gens – quelqu’un comme Benson, par exemple, parce que lui n’a pas assez de recul sur lui-même pour le voir. « Moi, j’irais bien voir un match de Quidditch. Ca fait longtemps que je n’en ai pas vu… » La déclaration pourra paraitre surprenante, venant du mafieux, surtout pour Eve qui l’a accompagné sur le chemin de Traverse et qui a pu voir la réaction de tristesse et de mélancolie que pouvait provoquer chez lui le fait d’être confronté concrètement à ses origines sorcières. Mais d’un côté, Finnegan cherche sauver provisoirement la mise de son second en lui laissant le choix de raconter à Robin, un jour, plus tard, lorsqu’il le décidera, quand ils ne seront pas avec un couple d’ami, toutes les saloperies qu’ont pu lui faire ces connards de sang pur à Poudlard. Et puis d’un autre côté…il a rêvé petit de faire du quidditch, comme tous les sorciers, et c’est bien la boutique de fourniture de sport qui l’a ravalé à son statut de cracmol incapable de jouer. Mais au fond, comme un papillon attiré par une flamme, il est aussi curieux qu’il est terrorisé, et puis il essaye de prendre sur lui. Après tout ce n’est qu’un match, ça ne peut pas être si terrorisant que ça, si ? Ce n’est pas comme si on lui demandait de monter sur un balai ou quoique ce soit d’autres qui l’exposerait à vraiment gérer de la magie, ce qu’il ne pourrait pas faire, tant à cause de son absence de pouvoir que de son vertige chronique…
La conversation se poursuit naturellement. C’est comme si, finalement, tout le monde connaissait tout le monde depuis toujours, et Finn trouve ça très bien comme ça. Pour la première fois, lui qui a toujours ignoré la vie normale, classique, des gens autour de lui, se prend à comprendre ce qu’on peut trouver à Noel. Peut être avait-il simplement besoin de cette famille choisie, qu’il s’est constitué au fur et à mesure, sans le savoir. Bientôt ça dérive sur la photographie, et Callahan s’amuse : « Ca c’est parce que tu n’as aucun sens de l’auto-dérision. Ou parce que tu fais la gueule dès que je prononce le mot appareil photo. Je laisserais Robin te demander, je suis sûr que tu changeras d’avis. J’ai dans l’idée qu’il ne peut rien te refuser. » Commente-t-il pour la jeune femme, hilare, alors qu’il entreprend de montrer à la blonde celle qu’il a déjà pris. « La plupart sont bien, en plus. Vous n’y connaissez rien. C’est moche d’être paranoïaque au point de penser que je me fous de vous à chaque fois. Je connais pas de meilleurs moyens de garder des souvenirs que la photo. » Si on devait comparer Finnegan Callahan a un animal, on lui trouverait sans doute des ressemblances avec une pie voleuse. Patiemment, il accumule les possessions et les photos sont ses objets qui brillent avec une précaution maladive, comme pour se donner des preuves que sa vie est bien réelle. Comme cette photographie de Eve, qu’il range avec un sourire amoureux, à côté du mot où elle a écrit qu’elle l’aime, avant de revenir comme si de rien n’était à sa conversation avec Robin sur la photographie chez les sorciers. « Oh, vraiment ? Je pourrais peut-être essayer, alors. Enfin, il me faudrait un hibou, je suppose, mais voilà… »
Et puis, avec l’accord de Eve, voilà Finn autorisé à parler de sa grossesse et de l’enfant qu’ils vont avoir. C’est la première fois qu’il annonce ça à quelqu’un en dehors de Rafa, et il estime ne pas trop mal s’en sortir. « Ca n’est pas encore officiel, c’est pour ça. On attendait que ce soit sûr…Tu es l’une des premières à savoir. » Lance Callahan avec un sourire, encore nerveux, mais terriblement fier, alors qu’il a posé une main sur le petit ventre de Eve, qu’on commence à deviner. C’est peu dire qu’il est fier lorsque Robin les félicite. Fier d’eux, fier de ce qu’ils ont construit, d’avoir écouté Eve et de s’être lancé dans cette aventure, parce qu’il n’a jamais été aussi heureux que maintenant, même si l’avenir est incertain, que des tas de questions pratiques se posent et qu’ils commencent à peine à s’organiser. « Oh, on a encore un peu de temps, c’est pour mai, ne t’en fais pas. » Tout à son bonheur, il ajoute dans un rire confiant : « Allez, je parie que ce sera une fille. J'ai le nez pour ces choses là, y avait des voyants dans ma famille, faites moi confiance ! »
L’instant d’après c'est à son chien qu'il s'intéresse, amusé par l’attitude de Shane qui tente d’apitoyer Robin, laquelle lui cède volontiers un des toasts de l'impressionnant apéritif : « A croire que je ne le nourris jamais, il a fait le même plan à Eve. Et fais gaffe, Rafa, tu vas te retrouver avec un chien en moins de deux, telle que Robin est partie. » Et comme il est bien parti sur cette voie impliquant, comme toujours, de se chamailler avec son second, le voilà parti à suggérer d’ouvrir les cadeaux : « Mais non, voyons, je parlais de ceux de Robin. On en a déjà échangé avec Eve, nous, et venant de ta part, un sucre d’orge c’est déjà un progrès. Au moins cette année tu m’as pas balancé que ta seule présence est un cadeau. » Il lève les yeux au ciel avec un sourire : « L’ego de ce garçon, je te jure. » Un cadeau peut être pas, mais la vie a été drôlement bien faite lorsqu’elle lui a envoyé ce frangin de substitution qui va bientôt devenir le parrain de son enfant.
Pour l’heure, c’est de vrais cadeaux qu’on parle, car Robin a semble-t-il tout prévu : « Oh, c’est gentil, il ne fallait pas, vraiment. Maintenant je vais me sentir coupable de n’avoir rien prévu en dehors du repas… » Dit-il en déballant son cadeau avec enthousiasme. « Ah, mais tu as pensé à tout ! Il va falloir que j’essaie ça, formidable ! » S’exclame l’irlandais en découvrant l’appareil photo. « Merci Robin. Ca me touche beaucoup. » Comme toujours chez Finn, il ne fait pas dans la demi-mesure, et touché, il l’est sincèrement. Son père a très vite arrêté de lui offrir des cadeaux de Noel ; l’oncle Tony était du genre sérieux et traditionnel. Une montre, un jeu d’échec, ce genre de chose, voilà ce qu’il donnait. Finn allait avec lui à la messe de minuit, même s’il n’y comprenait pas grand-chose. Au final, peu de gens, même ses amis du cinéma avec qui il a souvent fêté son anniversaire, ont offert quoique ce soit à Finn. Finalement, Eve est quasiment la première, et Robin la deuxième, et ça le touche presque autant que les cadeaux de sa compagne, au point que Callahan se sent véritablement coupable de ne pas avoir fait la même chose.
C’est une chic fille, va-t-il pour redire à Rafa, mais ce dernier est aussi en train de déballer son cadeau. « Et qu’est-ce que…attends, c’est un chaton ? Viens par là, Shane. » Le chien s’est avancé avec curiosité vers la petite boule de poils. Prudemment, Finn l’attrape par le collier pour éviter tout mouvement brusque. Mais son chien n’a rien d’un molosse et rapidement, il est clair qu’il est simplement heureux de se trouver un potentiel compagnon de jeu : « Il est trop petit pour toi, je crois, compadre, il va falloir attendre un peu. Fais voir ? Hello, le chat… » Amicalement, il grattouille la tête du chaton. « Il est mignon, non, tu ne trouves pas ? » Lance-t-il pour sa compagne, se disant qu'un compagnon comme ça plairait à Shane.
« Bon, je vais voir la dinde, je reviens et je ramène le reste. » Le temps de tout prendre, le revoici dans le salon avec de nouveaux plats : « Attention, attention, donc les huitres et le saumon. » Rafa bataille encore avec le petit monstre poilu qui lui sert de cadeau, semblant mal à l’aise avec. Finn décide donc de lui donner un coup de main en lui tendant un toast : « Tiens, donne un bout de saumon au chat...il va falloir que tu lui trouves un nom, d’ailleurs ! » Il attrape un morceau de saumon qu’il dévore à belles dents et entreprend de resservir à tout le monde du champagne, proclamant au passage : « Et j’ai pas oublié la photo, il faut immortaliser ça avec le nouvel appareil, tiens ! Et puis on devrait faire un portrait de vous deux, qu'est-ce que vous en dites ? »
(C) CANTARELLA.
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Rafael O'Riordan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Mar 30 Mai - 14:49
That time of the yearEve, Finn, Robin & Rafa
-J’avais promis de rien dire,précise Rafa avec un sourire d’excuse lorsque Robin s'exclame qu’il ne l’a pas mise au courant de la grossesse d’Eve.
Pour qui le connaît - et les trois personnes présentes dans ce salon le connaissent bien - la précision est superflue. On sait que malgré sa langue trop bien pendue et son infernal caquet, O’Riordan est une tombe lorsqu’il a juré le silence. Et pour qu’il n’ait rien dit à Robin, il ne fallait rien moins qu’un serment solennel. La boucle est bouclée. Un sourire vaguement narquois aux lèvres, il observe le patron, qui cache à grand-mal une fierté assez énorme pour le faire exploser. Il est marrant, avec sa main posée sur le ventre d’Eve - geste de protection ou de communion avec la petite créature en germe dans le ventre de la rousse, pour le plus grand malheur du genre humain ? Car Rafa est sûr d’une chose : le monde n’est pas prêt à accueillir un être mi-Callahan, mi-Talbot. La drôle de bestiole que ça va être ! Les enfants prennent forcément tous les défauts de leurs parents, et là, le moutard a l’embarras du choix. Qu’en fera-t-on s’il devient cabot comme son père, ombrageux comme sa mère, sournois comme un Anglais, têtu comme un Irlandais ? Heureusement qu’il va y avoir un parrain premier choix dans le paysage pour lui venir en aide, pauvre môme. Soucieux d’informer pleinement Robin, Rafa précise d’ailleurs, une nuance de fierté dans la voix : -Et tu sais quoi ? C’est moi le parrain. Va falloir que tu m’aides à trouver un cadeau, j’ai pas la moindre idée de ce qu’on offre à son filleul, moi. De son côté, Callahan fait des pronostics sur le sexe de sa progéniture. Une fille. Sûr et certain. Narquois, Rafa réplique :
-Vous avez une chance sur deux, hein, patron, c’est pas non plus de la voyance trop risquée votre truc…
Et puis en fait, il vaudrait mieux un garçon, ne serait-ce que pour le nom. On l’a bien vu, à LA, lorsque le clan Montenza est devenu clan Callahan ; les gens n’aiment pas le changement, et certains en auraient volontiers pris prétexte pour ruer dans les brancards. Sans compter qu’un petit mec, on peut lui apprendre à boxer, lui parler filles, tout ça… Alors qu’une filleule, on en fait quoi ? On joue à la poupée avec elle ? On sert de tête à coiffer ? Très peu pour le futur parrain, tout ça.
-Robin, commence pas à donner à manger à ce chien, c’est un puits sans fond, lance Rafa en essayant de repousser Shane. Et je veux pas l’adopter, hein, vous savez que j’ai jamais été un grand ami des bêtes, patron.
Encore Shane a-t-il le bon goût de schlinguer moins à présent que lorsqu’ils l’ont trouvé, à Los Angeles. Ce n'est pas encore idyllique, mais il y a du mieux. Comme pour défendre sa bestiole, Callahan en remet une couche sur l’ego démesuré de son second (et pourtant, quel meilleur cadeau que moi, jurerait Rafa une main sur le coeur). Cela lui vaut d’être menacé à bout portant avec le dernier sucre d’orge qu’O’Riordan avait gardé pour lui :
-C’est pas de l’ego, c’est vous qui m’avez dit qu’il faut être conscient de sa valeur. Scusez-moi de vous avoir écouté, hein.
Robin arrive à pic avec ses cadeaux pour empêcher Finn de riposter. Rafa oublie un instant d’ouvrir son propre paquet - le plus gros du lot - pour observer le patron. On dirait un môme, tout d’un coup, avec son paquet, et encore plus avec son cadeau. Un appareil photo sorcier, rien que ça. Rafa ne peut s’empêcher de remarquer que c’est bien la première fois qu’il reçoit un objet sorcier sans râler ou avoir peur. Alors, tout en dénouant le ruban qui entoure son propre cadeau, il déclare : -Si c’est qu’un hibou, c’est pas un problème, patron, j’peux m’en occ… Mais ? Il demeure interdit en découvrant le contenu du paquet : un chaton roux et blanc, à poils longs, qui semble très étonné de voir ce type tenir sa cage de transport. La surprise de l’animal persiste moins longtemps que celle de l’homme : très vite, le chat essaie de passer ses petites pattes et sa truffe à travers les barreaux, dans un appel évident à le libérer. Pourtant pas très calé en bestioles, Rafa saisit le message et déverrouille la cage : le chaton en sort posément pour s’installer très naturellement sur les genoux de son nouveau maître et observer les environs. O’Riordan, tout à sa stupéfaction, ne songe même pas à caresser l’animal ; il regarde alternativement Robin, Eve et Finn, dans l’espoir que quelqu’un vienne à son secours.
-Mais… pourquoi un chat ? finit-il par demander à Robin, en se décidant à imiter le patron qui gratouille la tête du bestiau.
Le chaton accepte avec plaisir un petit morceau de saumon, puis une crevette, puis il se love sur les épaules de Rafa en ronronnant, visiblement partant pour une sieste. Complètement désarçonné, O’Riordan ne songe même pas à protester quand le patron lance l’idée d’étrenner son nouvel appareil photo en immortalisant sa bobine et celle de Robin. Avec le petit chat couché sur lui, ce serait l’instant parfait. C’est doux, n’empêche, et le ronronnement n’est pas désagréable, mais Rafa ne sait pas vraiment s’il est content de ce cadeau. C’est vivant, et jusqu’à présent, il s’est toujours bien gardé de prendre la responsabilité d’un autre être vivant que lui - Callahan, ça compte pas, même si parfois il est pire qu’un môme.
-Un nom ?réfléchit-il à haute voix tandis que le chat pétrit avec conviction la laine de son pull pour s’en faire un nid. Je sais pas, moi… C’est un mâle ? OK… Bon, c’est comment, ton nom, machin ? Guinness ? Beretta ? Uppercut ? Felix ? Ce dernier nom est ponctué d’un coup de griffe un peu plus appuyé, qui traverse le pull et la chemise pour atteindre la peau de l’épaule. Riant devant la mine du patron, qui ne sait pas vraiment s’il cautionne l’usage de son second prénom, Rafa valide donc :
-Bon, OK, va pour Felix. On boirait pas un coup à la santé de Felix, du coup ? Et puis de votre môme, hein, tant qu’à y être…
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Robin Hammond
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Mar 30 Mai - 21:42
❝ Rafa, Finn, Eve et Robin ❞That time of the year- Oh vraiment ?, s’exclame la jeune femme avec enthousiasme quand Finn lui dit que lui irait bien voir un match avec elle. Je peux avoir d’excellentes places ! Je ne sais pas si Rafa t’a dit mais ma famille a une grande entreprise qui fabrique des balais, on est généralement invité à presque tous les matchs de la saison !
Tout à son enthousiasme, elle omet de mentionner que son oncle Nobby les rejoint parfois avec sa cousine Rebecca. Nul doute que ni Finn, ni Rafa ne seraient enthousiastes s’ils le savaient. En réalité, elle ne s’inquiète pas outre mesure. Son oncle travaille énormément et elle sait qu’il lui suffit de choisir une date où le sait au travail pour éviter tout risque.
Le sport est vite relégué au second plan devant l’annonce de la grossesse d’Eve. Robin, toujours pleine d’entrain félicite avec chaleur les deux futurs parents tout en reprochant à Rafa d’avoir tenu sa langue.
- J’aurais pu faire semblant, bougonne-t-elle pour le plaisir
Il y a tant à dire que Robin se lance dans la conversation avec passion. Tante de deux adorables petites filles, elle adore l’idée des familles qui se créent. Elle-même issue d’une famille particulièrement heureuse, elle n’imagine pas un plus grand bonheur. Son sourire devient doux à l’idée de Rafa en parrain. Elle lui prend la main et commente avec sérieux :
- Il ferra un bon parrain. C’est important d’avoir une belle relation avec son parrain ou sa marraine. J’ai beaucoup de chance, je sais que je pourrais toujours compter sur le mien. Tout le monde ne peut pas dire ça.
Or, s’il y a bien quelque chose que Rafa est, c’est sérieux. S’il s’engage à faire quelque chose, il le fait bien et elle est certaine que sous ses remarques pleines de sarcasmes, lui aussi est fier comme un paon de ce nouveau rôle qu’on vient de lui octroyer.
- Un cadeau ? Oh, il n’y a pas besoin de réfléchir longtemps. Je connais un superbe magasin pas très loin de Pré au Lard où ils ont une superbe sélection. Pas consciente qu’elle risque de choquer l’ensemble de son auditoire, elle continue : Et puis fille ou garçon il lui faut un balai pour bébé ! Mes nièces en ont eu un presque avant de savoir marcher, elles adorent.
Se méprenant sur la tête de Finn qui n’a probablement pas envisagé le fait qu’il y avait 95% de chance que sa progéniture soit sorcière, elle nuance ses paroles pour rassurer les futurs parents.
- Ce sont des balais vraiment sûrs hein. Rien à voir avec ceux qu’on utilise en tant qu’adulte. Il y a un champ de protection pour ne pas les faire tomber et ils ne peuvent pas s’élever à plus d’un mètre. C’est beaucoup plus sûr que les tapis volants.
Shane l’interrompt, lui tournant autour comme une âme en peine. La jeune femme, excellent public lorsqu’il s’agit de laisser les animaux l’attendrir n’hésite pas à tomber dans le panneau de son honteux chantâge, procurant douceurs et carresses sans réserve et protestant quand Rafa parle de son absence d’amour pour les animaux.
- Mais enfin, regarde comme il est adorable ! Comment est-ce que tu peux résister à cette bouille ? Et puis moi aussi je suis un puit sans fond, on se comprend entre nous, pas vrai Shane ?
Il est vrai que l’ancienne Poufsouffle n’est pas timide quand il s’agit de son coup de fourchette. Rafa a déjà pu le constater. Ce n’est pas elle qui risque de se laisser affamer à l’inverse d’Eve. Celle-ci semble d’ailleurs beaucoup s’amuser en regardant le couple. Ce n’est pas une grande bavarde. On voit bien que le social du couple, c’est Finn. Ça ne l’empêche pas de rire, lancer quelques remarques incisives à Rafa où d’essayer d'entamer la discussion avec elle. Néanmoins, la future maman semble fatiguée et parfaitement heureuse dans sa situation d’observatrice privilégiée.
Au moment de déballer les cadeaux, Robin est un peu stressée. Est-ce que ça plaira à tout le monde ? En particulier à Rafa ? Rien n’est moins sûr mais elle avait une idée en tête et a préféré aller jusqu’au bout. Finn, de son côté, semble conquis. Il n’est pas difficile à cerner, songe-t-elle et elle est ravie d’avoir tapé juste.
- Oh non, je n’avais besoin de rien. C’est déjà très gentil de m’avoir invité et d’avoir fait le repas. Je ne voulais pas arriver les mains vides par contre, ça ne se fait pas !
Pour Eve, un cadeau plus classique puisqu’elle n’avait pas vraiment d’idée sur ce qui pouvait faire plaisir à la rousse. Quant à Rafa, elle retient son souffle alors qu’il découvre le châton qu’elle a choisi. Finn rattrape Shane qui semble particulièrement intéressé par ce nouveau compagnon potentiel. Elle le rassure :
- Il ne risque rien, il est plus débrouillard qu’il en a l’air.
De son côté, Rafa ne semble pas savoir quoi faire de son cadeau et ça tire un rire à la sorcière qui se met, elle aussi, à caresser la petite bestiole qui semble déjà avoir trouvé ses quartiers sur les genoux de son propriétaire.
- Parce que ça te ressemble comme animal. Solitaire, très débrouillard, ne se laisse pas approcher facilement, s’amuse-t-elle au dépend de son compagnon. Et puis d’un air plus sérieux, elle ajoute : Je ne voulais pas que tu sois toujours tout seul. Tu verras il est très indépendant et ne demande pas beaucoup d’attention. Ce n’est pas un chat classique.
Et pour cause, il provient d’une portée dont on sait que la mère avait des capcités magiques. On en attend autant de ses rejetons. Le propriétaire de la ménagerie lui a assuré que l’animal savait transplaner -quoique pas loin- et qu’il n’était pas impossible qu’il développe d’autres capacités avec le temps.
- Oh oui, je veux bien une photo, s’exclame-t-elle lorsque Finn lance l’idée. Ça ne te dérange pas ?, demande-t-elle en se tournant vers Rafa. J'aimerais bien avoir une photo de toi avec moi.
Alors que le nom du chaton est approuvé accompagné d’un rire de connivence entre Eve et Rafa, ressemblant d’ailleurs plus à un ricanement, ils lèvent leur verre au bébé à venir.
- Félicitations encore une fois ! Mai, c’est pour bientôt, vous avez déjà des idées de prénom ?
La discussion se poursuit un moment tout en grignotant parlant du bébé et d’autres choses le tout dans un joyeux chaos et dans la bonne humeur. Rafa lui ressert un verre d’alcool quand elle voit que Shane auquel on ne faisait plus attention, s’est approché en bon fourbe qu’il est pour aller lécher Félix et faire connaissance. Et alors que Robin se tourne vers Finn désignant le tourne disque du doigt et suggérant :
- Est-ce qu’il ne faudrait pas un peu de musique ? Rafa m’a dit que ça servait à ça je crois.
Félix lui, se décide à transplaner justement sur le meuble où se trouve l’appareil pour échapper à celui qui a décidé d’être son nouvel ami. Robin applaudit avec enthousiasme, pas surprise le moins du monde.
- Regarde Rafa, il a transplané. Je ne pensais pas qu’il le faisait vraiment. Je croyais que le vendeur exagérait ses capacités ! Je vous avais dit qu’il pouvait se débrouiller. Maintenant que même ton chat sait le faire, il va vraiment falloir que tu finisses ces leçons, s’amuse-t-elle en déposant un bref baiser sur le bout de son nez.
Finn Callahan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Jeu 1 Juin - 0:57
That time of the year
Eve, Rafa, Robin & Finn
« Oh eh bien, pourquoi pas. Tant que tu ne me fais pas monter sur un balai, ça devrait aller. » Est-ce que c’est vraiment une bonne idée ? Rien ne dit, concernant Finn, qu’il ne se débinera pas au moment d’aller effectivement voir le match. Son rapport avec le monde sorcier reste difficile. S’il a envie de voir, une fois qu’il y est, ça l’épuise rapidement et il se sent vite inadapté. Mais un match. De Quidditch, il se dit que ça devrait aller. S’il y a bien un truc dont il juge qu’il doit être universel, c’est bien d’être parmi une horde de supporters surexcités de voir une dizaine de types se disputer une balle. Qu’il y en ait six – ou sept ? – et qu’elles volent, comme les joueurs, ça ne doit pas beaucoup trancher avec les gueulards, dont il fait habituellement partie avec Rafa, qui se réunissent chaque dimanche sur le terrain de rugby, à Kilburn, pour voir l’équipe locale éclater la tronche de leurs adversaires…
Ils passent ensuite à un sujet plus sérieux, quoique pas moins joyeux, lorsque Finn annonce la grossesse de Eve. Dire qu’il est heureux, c’est peu dire. Et à voir Rafa, il se demande si finalement, il n’a pas réussi aussi à convaincre le sceptique qu’était son second. « Oui, je crois aussi. » Confirme d’ailleurs l’acteur à la blonde lorsqu’elle lui dit que O’Riordan fera un bon parrain. Il le sera forcément, lui qui a dit qu’il s’occuperait de cet enfant quoiqu’il arrive, même s’il désapprouvait. Ca compte pour quelque chose, pour Finn. « De quoi ? Un balai ?... » Il regarde Robin avec incrédulité, mais celle-ci ne voit pas le problème. Non que ce soit le fait qu’elle compte offrir un balai miniature à son enfant qui le dérange – enfin si, en fait, ça le dérange, il ne veut pas d’un artefact magique pour enfant chez lui. En réalité, c’est surtout que la juriste vient gentiment mais brutalement de rappeler à Finn que ce bébé à naitre risque bien d’avoir des pouvoirs. Ou de ne pas en avoir. Et qu’il ne sait pas quoi en penser. Si c’était un cracmol, ce serait sa faute, et il s’en voudrait toute sa vie. Si c’était une sorcière ou un sorcier, ça rendrait aussi triste l’acteur. Et inquiet. Triste de ne pas pouvoir partager quoique ce soit de la scolarité de son enfant, inquiet de ce qu’on ferait subir au rejeton d’un cracmol et d’une née-moldue…c’est donc peu dire qu’il ne partage pas vraiment l’enthousiasme de Robin. « Oui, enfin…je ne sais pas ce que t’en penses, Eve…c’est peut être un peu tôt, non ? Enfin, on verra. »
Quoiqu’incertain, Callahan reprend vite du poil de la bête, sa main toujours posée sur le ventre de sa compagne, avec ses prédictions amusées : « Tu verras, tiens. » L’acteur hoche la tête, convaincu, derrière son verre. Est-ce qu’il préfère une fille, ou un garçon, lui, tient, à faire ces prédictions là ? Bonne question. Comme Rafa, Finn serait peut être plus à l’aise avec une sorte de « mini-lui » mais d’un autre côté, une fille…une petite princesse, aussi jolie que sa maman, tiens, ça ne lui déplairait pas. Et puis il lui apprendra à ne pas se laisser faire. Ouais, ce sera bien. De toute façon, pour Callahan, c’est un peu accessoire. Ce gosse, il l’aime déjà, peu importe si c’est une fille ou un garçon. Parce que c’est son petit ou sa petite, justement, sa chance de briser le cercle, d’avoir une famille à lui, et que l’histoire se finisse bien.
Ces échanges se poursuivent sur un ton amical, leur ton habituel, entre commentaires sur le repas, Shane, ou les cadeaux eux-mêmes. Il suffit de voir comment ils se charrient pour comprendre qu’ils forment, finalement, une vraie famille. Choisie et dysfonctionnelle, certes, mais au fond, toutes le son, alors ce n’est pas grave. Un frère de sang pourrait répliquer à Rafa sans vergogne, comme Finn le fait : « C’est pas ta valeur que je perçois, là, c’est ta vantardise. »
Au moins, le cadeau que Robin offre à Rafa a le mérite de lui couper le sifflet. Amusé par le chaton -Finn a toujours aimé les animaux, lui – il lance avec amusement : « Parce que c’est ton animal totem, au hasard ! Encore que celui-ci est moins sauvage que toi. » Ca pourrait ressembler à Eve, aussi, ce côté chat sauvage. Curieux qu’elle ne lui en ait pas ramené un, d’ailleurs, puisqu’elle aussi est tombée amoureuse de ce vieux matois qu’est Shane. En attendant, c’est bien Rafa lui-même qui décide de lui coller un coup de griffe en retour en choisissant le nom du chaton. Un peu surpris, il grogne : « T’es quand même incroyable. » D’aucun n’apprécieraient pas, en tant que patron, qu’un animal de compagnie soit nommé d’après eux. Pour être honnête, Callahan ne sait pas trop non plus ce qu’il en pense. Est-ce que c’est encore l’insolence légendaire de Rafa qui frappe ? Peut être, en tout cas ça semble décidé, alors autant trinquer.
« Tu mets sur le même plan ton chat et mon enfant ? Charmant ! » Il trinque quand même, heureux comme un pape. « Hmm, pas encore. C’est vrai qu’il faut qu’on y réfléchisse. Je sais déjà que Eve voudra pas d’un prénom irlandais, elle m’a dit que Saoirse c’était horrible. Faut avouer qu’on a un don pour les prénoms ridicules, et je sais de quoi je parle, parce que Finnegan, faut se le carrer… Et puis moi, je veux pas d’un prénom de la famille royale – imaginez ce que ça donnerait, un Charles Callahan ou une Elizabeth Callahan, tiens. Mais en dehors de ça, on a de la marge. On va bien trouver un truc qui nous plait à tous les deux. » Il faudrait y réfléchir, comme pas mal de choses relatives à l’organisation pratique. Mais ça ne sera pas cet après-midi, et ils ont le temps. Même si Finn voudrait tout prévoir et tout arranger en avance, parce qu’il faut que ça se passe bien et qu’il a besoin de garder le contrôle, ou d’avoir l’illusion qu’il a, là-dessus. C’est encore neuf, surtout pour Eve, et il sait, avec l’expérience, qu’il lui faut du temps pour dire ce qu’elle veut. Alors tant que ce n’est pas lié à sa santé, il propose et lui laisse l’initiative. Elle finira par s’en saisir ou lancer elle-même le sujet – même si ça doit laisser une Robin curieuse comme un chat sur sa faim, en l’occurrence.
Ceci dit, il ne faut pas grand-chose pour distraire celle-ci. Callahan se doutait qu’il aurait du succès avec la photographie et il est heureux de revenir à un de ses loisirs favoris. Attrapant son polaroid, il s’amuse : « Non, pas du tout. Attends. Mets toi là…voilà, avec le chat c’est très bien. Fais semblant de sourire, Rafa, allez ! » Avec un petit bruit mécanique, la photo se développe et il doit l’agiter un peu pour faire sécher l’encre et faire apparaitre le cliché avant de la montrer à tout le monde, à commencer par Eve : « Tiens, regarde, est-ce qu’ils ne sont pas absolument adorables, tous les deux ? Attention à vos doigts, ça peut tâcher. » Puis à Robin, en lui tendant l’appareil photo : « Tu veux essayer ? Tiens. Il suffit d’appuyer là. Bouge pas, Rafa, tu vas servir de cobaye. Je te laisse garder les photos ? Ce sera mon cadeau de Noel. »
Après quelques clichés, Robin ayant accepté de les prendre lui et Eve, la jeune femme a l’idée de mettre de la musique. « Ah, oui, attends. Voyons ce que j’ai comme viny…qu’est-ce que ! » Finn a un mouvement de recul, se demandant comment le chat est apparu là, et les explications de Robin ne l’aident finalement pas vraiment. « Mais ça ne transplane pas, les animaux, pas vrai ? » C’est à Eve, dont il a nerveusement agrippé le bras, interdit, qu’il a demandé ça, plus que perplexe. Déjà, les humains, c’était quelque chose – Callahan préfère ne pas repenser à sa seule expérience de transplanage, plus qu’humiliante, même s’il continue de juger ça pratique. Mais si en plus on lui met des animaux magiques chez lui, où va le monde ? L’idée que ce n’est qu’un chat et qu’il y a sans doute des créatures qui peuvent faire bien pire le frappe d’un coup. L’acteur n’est pas sûr d’aimer ce qu’il perçoit. C’est qu’il a de vieux souvenirs des chevaux ailés de son père – ça, ça va encore - mais aussi de trafics de putain de peaux de dragons. Et Finn vit beaucoup mieux en oubliant l’idée que de gros lézards cracheurs de feu pourraient un jour apparaitre dans sa vie.
Alors, maugréant dans sa barbe, il revient à son entreprise initiale, qui était de choisir un disque. « C’est Frank, ça plaira à tout le monde, » Lance-t-il, amusé, à Rafa. Sinatra, bien sûr, qu’ils connaissent un peu via leurs liens avec la mafia de la Côte-Est. Alors que les premières notes de You go to my Head retentissent, il tend la main à sa compagne : « Tiens, tu veux danser avec moi ? » Il ne veut pas la fatiguer, mais il aime tellement danser avec Eve qu’il ne peut pas s’en empêcher de demander. Et sa suggestion a fait mouche. Du côté de Robin, elle ne semble attendre qu’une chose, que Rafa l’invite. Poussant gentiment son second dans le dos, Finn se marre : « Allez, camarade, on se lance. » De son côté, c’est déjà fait, peut être parce qu’ils sont plus à l’aise. Ca n’empêche pas le mafieux d’être ému, heureux de la tournure que prend ce Noel, probablement le meilleur de toute sa vie, heureux tout simplement, d’être avec Eve. « Je t’aime. » Il l’embrasse dans le cou, et manque de se faire réprimander : « Quoi, ils s’en moquent, regarde-les. » Et c’est vrai qu’ils sont dans leur bulle, ces deux là – peut être que c’est leur cas aussi. « Ca va ? Viens, on va aller s’assoir. » Pensif, Callahan observe son ami qui danse encore avec sa compagne, qui n’ont pas remarqué non plus qu’ils avaient cessé de danser. Doucement, il tend la main pour attraper le polaroid resté sur la table, s’attirant un regard curieux de Eve : « Attends, attends, dis rien. » Souffle-t-il. Un premier cliché sort. Puis un second, qu’il montre d’un air complice à la rousse, posant un doigt sur ses lèvres. Se tournant vers le buffet, le mafieux s’empare d’une enveloppe qui trainait là et y glisse les deux photographies avant de les ranger dans sa poche, avant de se remettre à discuter comme si de rien n’était avec Eve.
Arrivé à la fin de la face A, le tourne-disque finit par s’arrêter, ce qui pousse Callahan à se lever : « Tiens, ça doit être cuit, maintenant. On passe au plat principal ? Il n’y aura qu’à le retourner pour avoir la face B tout à l’heure. Amène toi, Rafa, tu vas m’aider. » Un grand sourire aux lèvres, il devance son second dans la cuisine et annonce avec un air de conspirateur : « J’ai pas vraiment besoin d’un coup de main, en vrai. T’auras juste à ramener la dinde. Je voulais surtout te donner ça. » Tel un magicien, il sort l’enveloppe fermée de sa poche avant de la glisser dans la poche de la veste de O’Riordan. « Il se peut que j’ai trouvé un cadeau de Noel. Tu me remercieras plus tard. Joyeux Noel, gamin. » Et sans regarder en arrière, Finn s’en retourne au salon, laissant Rafa découvrir le contenu de l’enveloppe. Les photos ? Une de Robin, souriante – on se demande bien qui elle regarde. Sur l’autre, elle danse avec Rafa, étroitement enlacée avec lui. S’il fallait une preuve de leur amour, Callahan se dit que ces clichés là y pourvoiront très bien. De son côté, il claironne pour Eve, décidemment gâtée, et Robin : « Bon, le gigot de madame. Et la dinde arrive pour les autres. »
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Rafael O'Riordan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Ven 2 Juin - 21:57
That time of the yearEve, Finn, Robin & Rafa
Un balai pour bébé. Trois regards incrédules se tournent vers Robin lorsqu’elle énonce cela comme une évidence, puis Eve, Finn et Rafa se consultent en silence, espérant manifestement que la blonde revienne sur ses propos. Mais non, je blague ! Ce serait la meilleure chose à leur dire, à cet instant, mais elle persiste et signe. Ses explications ne convainquent personne, surtout pas le patron qui a toujours eu un vertige à crever. Même Rafa, pourtant enclin à l’indulgence, ne peut se retenir de marmonner un“vous êtes vraiment cinglés, les sorciers”en oubliant au passage que Robin va probablement lui répondre de sa voix patiente“mais tu es un sorcier aussi, mon amour”. N’empêche. Elle a beau expliquer qu’il y a des sorts pour sécuriser l’objet, que l’enfant ne risque pas de tomber, Rafa n’est pas certain d’être d’accord pour que son neveu monte là-dessus. Son neveu ? Son filleul. Les bulles commencent à lui embrouiller l’esprit, probablement, pour qu’il fasse le lapsus. En tout cas, le parrain poule commence déjà à démontrer tout son potentiel, avec cette histoire de balai. Le voilà parti à s’inquiéter pour un môme qui n’est même pas né, parce que d’abord on ne met pas un bébé sur un balai, et parce qu’ensuite, le monde magique est foutrement dangereux. Son regard croise celui du patron une fraction de seconde, et c’est suffisant pour qu’ils se comprennent. Ils sont aussi méfiants l’un que l’autre à l’égard des sorciers, et Robin, sans penser à mal, vient d’y projeter le futur héritier Callahan, alors que tout le monde s’était bien gardé, jusque-là, de penser à ses éventuels pouvoirs. Ce sera un sorcier, forcément, se dit Rafa. Mère sorcière, père cracmol, il a presque cent pour cent de chances d’être sorcier. Les cracmols sont rares, et de ce que sait O’Riordan, ce serait exceptionnel que deux générations se suivent. Il faudra qu’il demande à Hari, à l’occasion. Mais lui est à peu près sûr que le mioche, en plus de porter les gènes de deux terreurs, aura des pouvoirs. Tout un programme, dites. En attendant, on a le temps de voir venir, et aussi de s’envoyer des vannes, ce dont Rafa ne se prive pas :
-Ouais, je verrai, mais je maintiens que c’est pas de la prédiction trop risquée. On dirait ce que je bavais en cours de divination. Mon seul ASPIC, tiens ! Un Effort exceptionnel en divination, alors que c'était du flan du début à la fin. Il se marre en repensant à cet examen, première reconnaissance de ses talents de bonimenteur, une compétence qu’il a par la suite fait fructifier dans ses activités professionnelles. Robin est probablement surprise d’apprendre qu’il n’a eu qu’un seul ASPIC ; pourtant, il serait plus juste de saluer la performance. C’est un exploit, vu ses dispositions de l’époque, qu’il ait décroché un diplôme magique, et ça en dit long sur le sérieux de la divination.
L’irruption du cadeau griffu de Rafa fait diversion ; on se charrie gentiment, Callahan traite son second de sauvage, et l’intéressé grogne sans conviction que c’est pure malveillance. Robin ne dit rien, mais elle serre doucement ses doigts entre les siens, comme pour dire qu’elle l’aime malgré sa sauvagerie. Ça suffit à Rafa, qui se remet à verser du champagne en se marrant :
-Qui a dit que je les mettais sur le même plan ? C’est juste que c’est le baptême de Felix, ça s’arrose. Attendez de voir le baptême de votre lardon, tiens. Et puis on l’a déjà fêté, cet enfant, et quelque chose me dit que c’est pas fini. Il peut bien laisser la vedette cinq minutes à un chat magique.
Le chaton n’a pourtant rien de bien impressionnant, songe-t-il en l’observant, quoi qu’en dise Robin. Un chat tout ce qu’il y a de plus chat, envahissant et assez malpoli pour roter sa crevette pile dans l’oreille de son nouveau maître, mais doté de pouvoirs ? Celui-ci ne formule pas ses doutes à haute voix, par égard pour sa compagne, mais il mettrait son billet sur l’absence de pouvoirs de la bestiole.
Difficile, avec Finn et Robin, de couper à une séance photo ; assez vite, c’est la blonde qui prend l’appareil photo, et elle s’applique à shooter son compagnon comme s’il était une véritable vedette de cinéma. Le chat, de son côté, estime qu’il est l’heure d’aller vadrouiller dans le salon ; Shane se précipite pour faire connaissance, et…
-Mais… il a pas vraiment transplané ?
D’une voix faible, Rafa cherche confirmation de ce qu’il croit avoir vu. Robin approuve joyeusement, tandis que lui se dit avec fermeté qu’il a mal vu et que l’animal a simplement bondi. Tandis que le patron se remet de ses émotions en fouillant dans sa collection de disques, Rafael grommelle, le nez dans sa coupe de champagne :
-Ouais, j’ai compris, si un chat peut le faire, je suis un peu neuneu de pas y arriver, c’est ça ? Je les reprendrai, tes leçons, s’il n’y a que ça.
Les premières mesures de Sinatra le dérident, en lui rappelant quelques soirées passées à Los Angeles. Ah, Frank ! Il ne sourit pas longtemps, cependant ; lorsque le patron le pousse vers Robin pour qu’il l’invite à danser, c’est une mine inquiète qu’il affiche. La blonde, de son côté, semble ravie ; soucieux de ne pas l’induire en erreur, Rafa, tout en l’enlaçant, murmure :
-Je te préviens, je ne sais absolument pas danser.
Cela passe très vite au second plan ; il se laisse guider par la jeune femme, et se prend à profiter de l’instant, sans rien dire, les yeux fermés, les cheveux de Robin caressant son visage. Une parenthèse, quelques minutes à peine, et puis la vraie vie reprend ses droits, avec le patron qui réclame son second en cuisine.
-Ça vient !
La suite le laisse pantois. Callahan lui fourre une enveloppe entre les mains, et détale littéralement avec le plat d’agneau, apparemment très fier de lui. Décachetant l’enveloppe, Rafa découvre deux clichés qu’il contemple un long moment, la gorge bizarrement nouée. Ça fait tellement drôle de se voir avec Robin, tendrement serré contre elle… Et l’autre photo, celle où elle le regarde… Il ne se lasse pas de voir cette expression d’amour sur le visage de la jeune femme. Il reste planté là un bon moment, avant de se rendre compte qu’on l’attend., et de planquer l’enveloppe sur une étagère. Pour trouver une excuse, il donne quelques coups de couteau au hasard dans la dinde, et se pointe au salon en annonçant :
-Bon, j’ai essayé de la découper, mais je trouvais pas la jointure. J’ai préféré arrêter avant de tout massacrer. Patron, à vous l’honneur.
Finn est vraiment fier de son coup, et lorsque son regard croise celui de son second, il a une sorte de sourire complice - mais Rafa, les yeux encore pleins de ces photos, n’arrive pas à lui rendre davantage qu’un signe de tête. J’vous en dois une, là, non ?
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Mer 2 Aoû - 15:03
❝ Rafa, Finn, Eve et Robin ❞That time of the yearPour une raison qui échappe à Robin, son idée de balai volant pour enfant ne semble pas faire l’unanimité. De quoi étonner, quand on sait la popularité qu’à ce jouet chez les sorciers. Quel enfant n’a pas eu l’occasion - pour peu que ses parents en aient les moyens - de commencer à apprendre à voler sur un de ces balais mignatures ? Sport le plus populaire du monde sorcier, les sept places titulaires à obtenir dans l’équipe de sa maison durant sa scolarité Poudlard, sont parmi les plus convoitées. Après tout, comment ne pas rêver d’entendre son nom crier dans l’ensemble du stade par des supporters acharnés tandis que l’on aide son équipe à atteindre la victoire ? Bien entendu, le Quidditch n’est pas le seul sport du monde sorcier mais il reste le plus populaire. D’ailleurs, c’est souvent celui que les nés-moldus comprennent le mieux et apprécient le plus. Une camarade, d’origine moldue, lui avait expliqué que c’était l’utilisation des balles qui donnaient cette impression de familiarité avec leur monde d’origine.
Pourtant, à voir l’expression de ses compagnons, elle comprend que l’idée ne séduit pas et ce même après avoir expliqué à quel point ceux-ci sont sûrs et différents des balais pour adultes. C’est peut-être la réaction de Rafa qui l’étonne le plus. Lui-même était féru, comme elle, de Quidditch et vu son occupation professionnelle, la jeune femme l’aurait cru moins timoré. Décidément, songe-t-elle, ils n’ont pas la même perception de ce qui est dangereux ou non. Nul doute que si elle connaissait mieux le monde dans lequel son compagnon évolue, elle pourrait lui retorquer qu’un tas de choses que les moldus utilisent lui semblent dangereux. Néanmoins, devant son manque de connaissance du monde moldu, elle ne peut que hausser les épaules, un peu étonnée de leur absence d’enthousiasme et la discussion se clôture avec Eve qui déclare d’un ton irrévocable :
- On laissera peut-être cet enfant apprendre à marcher sans tomber avant de songer à le mettre en lévitation sur balai même s’il ne va pas plus haut qu’un mètre.
Si la jeune femme, un peu comme le futur père, a encore du mal à réaliser qu’elle sera bientôt mère, nul doute que son instinct de protection est déjà développé concernant cet enfant à venir. Cela dit, quoiqu’elle ne se risquerait pas à l’avouer, la jeune femme reste peu objective quand il s’agit des artefacts sorciers. Elle apprendrait plus volontiers à son enfant à se servir d’une arme à feu que d’un balai, l’un étant pourtant beaucoup plus dangereux que l’autre.
Heureusement, les jeunes parents n’en sont pas encore au stade où ils sont obsédés par leur futur enfant au point d’en parler sans discontinuer à leur entourage. C’est même un peu l’inverse. Eve est réluctante à l’idée de partager ce moment avec d’autres personnes que Finn et quelques-uns de ses proches. La jeune femme a toujours été une personne très privée et la grossesse ne fait qu’accentuer ce trait de caractère.
Les divagations de Finn sur le futur sexe de l’enfant amuse sa compagne tout comme Robin qui rit ouvertement de l’échange piquant entre les deux amis.
- Toi, en divination, s’exclame la blonde. J’aurais voulu voir ça. - Moi aussi, renchérit Eve avec un sourire goguenard. - Oh ça peut peut-être se faire, lui répond Robin avec un sourire presque machiavélique. Il suffirait que je transforme quelque chose en jeu de cartes.
La métamorphose n’est pas la matière dans laquelle la jeune femme excelle mais nul doute qu’elle devrait arriver à faire quelque chose d’aussi simple.
- Si c’est Rafa qui doit nous lire notre avenir, on n'est pas sorti de l’auberge Robin. Si j’étais toi, je resterai dans une joyeuse ignorance.
Il règne, dans le salon de Callahan, une joyeuse ambiance où l’on boit, on parle, on rit, on passe d’une conversation à l’autre pour revenir sur la précédente tout en surveillant les babines toujours affamées de Shane. Robin, toujours très à l’aise en société, est parfaitement intégrée à ce petit groupe fermé si bien que l’on pourrait les croire amis depuis longtemps.
L’échange de cadeaux se déroule avec bonne humeur. Robin, ravie de faire des photos, n’héiste pas à matraquer Rafa, Finn et Eve. De bonne grâce, elle prend la pose au côté de son compagnon, pas du tout gênée par l’objectif. Félix fait sensation. En particulier auprès de Shane qui voit là un potentiel nouveau compagnon de jeu. Alors que les adultes débattent entre eux, l’animal sentant une grosse bête poilue s’approcher de trop près finit par transplaner, manquant de faire mourir de surprise celui qui a inspiré son nom. Robin, de son côté, est ravie. Après tout, qui ne rêve pas d’un chat avec des pouvoirs ? La magie est si naturelle pour elle qu’elle en oublie parfois qu’elle est au milieu de trois personnes qui y sont, au mieux, profondément réfractaires.
- Je ne te force à rien. Je suppose que je ne pourrais pas vivre sans, c’est tellement utile. Un peu comme toi si on te privait de voiture. Je dis juste que ça serait tellement pratique. J’apprendrais à conduire en échange si tu veux. Comme ça, tu ne seras pas le seul à galérer. Enfin, ça ne doit pas être très compliqué !
La musique envahit la pièce et Eve lance un sourire radieux à Finn alors qu’il prend sa main pour danser. Il suffit de les regarder pour voir qu’ils sont heureux ensemble. Evidemment, Robin ne peut pas deviner que leur première rencontre s’est faite autour d’une danse (presque aussitôt transformée en fusillade) et qu’Eve sourit en y repensant. De son côté, elle inviterait bien Rafa elle-même mais ne veut pas le gêner alors quand il finit par lui demander elle affiche son plus beau sourire et balaie ses objections d’un revers de main.
- Ce n’est pas grave, moi non plus. Enfin pas les danses moldues en tout cas.
Ils dansent un moment ensemble, serré l’un contre l’autre au rythme de la musique, murmurant dans l’oreille de l’autre, partageant un rire de temps à autre mais principalement en silence, profitant du moment sans même s’appercevoir que Finn a fini par guider Eve sur le divan bien avant la fin du vinyle.
La rousse, une main distraitement posée sur ce ventre qui s’arrondit, l’autre enlacée dans celle de l’irlandais les observe sans un mot, un sourire amusé sur le bout des lèvres. C’est qu’il est différent Rafa, en compagnie de la petite blonde. Un changement étrange mais qui ne lui va pas mal. Etonnant quand on sait que la jeune femme est tout ce qu’il y a de plus sorcière. Pourtant, il lui faut reconnaître ça, si la magie fait intégralement partie de la petite blonde, il n’y a rien d’agressif dans la manière dont elle partage son monde. On ressent une grande bienveillance chez la jeune femme si bien que Eve comprend rapidement pourquoi le second de Callahan est tant à l’aise avec elle.
Les deux femmes se retrouvent encore une fois seule tandis que Finn entraîne Rafa en cuisine. Il y a un bref silence durant lequel Robin joue avec Félix qui s’écharne à essayer de grimper sur ses épaules tandis que Shane est venu poser sa truffe sur les genoux d’Eve, l'œil humide en quête d’une caresse.
- Alors comme ça, tu as réussi à percer la carapace de Rafa.
Elle lève son verre.
- Pas facile. Il est comme moi, pas très expressif mais tu ne trouveras pas mieux. Ne lui dis pas que je l’ai dit, je ne finirai jamais d’en entendre parler.
La nourriture arrive promptement, évitant à Robin de répondre quoique ce soit. Une fois à table, elle se penche vers Finn :
- Et donc, le reste des invités arrivent quand ? Parce que ça me semble une bien grosse dinde pour trois personnes seulement ? Quatre si tu comptes Shane qui est occupé à me lécher les doigts sous la table.
Tout chez Finn, est fait à l’excès, la jeune femme commence à le comprendre. Evidemment, elle ne peut pas savoir que pour eux trois, c’est leur premier vrai Noël depuis parfois des années, si bien qu’il y a une pression pour que tout se passe bien et que tout soit parfait. Or, en vérité, pour Robin, rien n’aurait pu mieux se dérouler.
- Un toast à Finn pour ce superbe repas et encore merci pour l’invitation.
Finn Callahan
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve Dim 27 Aoû - 1:02
That time of the year
Eve, Rafa, Robin & Finn
Méfiant envers la magie, lui ? A l’évidence. C’est une chose d’assister à un match de quidditch ; une autre de laisser sa progéniture à naitre monter sur un balai, d’autant que Finn ne s’y risquerait pas lui-même. Il ne veut pas vexer Robin, certes, et son rapport à la magie est celui d’un papillon hésitant à se bruler les ailes auprès d’une flamme trop vive, mais tout de même…il n’est guère enthousiaste. Eve clôt la conversation fermement, à son grand soulagement, dans un échange inquiet qui laisse déjà voir en germe la répartition des rôles qui se fera entre les futurs parents – à Eve sera clairement dévolu le rôle de l’autorité. Mais c’est trop tard, Robin a déjà planté dans l’esprit de Callahan la graine du doute et d’une nouvelle angoisse à propos d’une question qu’ils avaient, lui et sa compagne, soigneusement évité : les pouvoirs de ce bébé à naitre. Profondément perdu et perplexe à ce sujet, le mafieux ne sait pas s’il préférerait que l’enfant en ait ou non. Eve a beau dire qu’il s’en moque, il ne pourrait s’empêcher d’être triste d’être absent d’une partie de la vie de son gosse dans le premier cas et de culpabiliser dans le second…
Forcément, c’est plus facile de dégoiser de fausses prédictions – parce que Finn a beau croire, pour les avoir vues, aux crises de son grand-père et à la divination, il ne se prend certainement pas pour un vrai voyant – sur le sexe du bébé et de protester face aux vantardises de Rafa. « Effort exceptionnel ? C’est la meilleure note j’espère, pour que ce soit à la hauteur de ton baratin. » Puisque ça promet monts et merveilles et que l’irlandais est d’humeur à rire un peu, il fait signe à Eve de laisser faire en riant : « Mais si, laisse-le. Après il me dit qu’il n’aime pas jouer et faire l’acteur et qu’il ne comprend rien à mon métier, comme quoi… » Son second n’a jamais eu la fibre artistique – hormis en tant que faussaire pour lequel on peut véritablement le qualifier d’artiste. Callahan a abandonné depuis longtemps l’idée de le convaincre de l’intérêt des films qu’il peut jouer ou même simplement qu’une pièce de théâtre peut être belle. Mais cela ne lasse jamais de l’étonner : comment Rafa, si prompt à baratiner, justement, ne s’est-il jamais aperçu que s’inventer un rôle devant une caméra ou un public n'était jamais que cela, du baratin ? Puisqu’il ne résoudra pas cette question aujourd’hui, Finn se contente d’enchainer sur une plaisanterie : « Il va nous souhaiter tout un tas de trucs horribles juste pour le plaisir d’un bon mot, vous allez voir. »
Ils ont les cadeaux à échanger avant cela, et des photos à faire, et puis bientôt ils dansent, pour le plus grand plaisir de Finn qui ne rate jamais une occasion d’inviter Eve. Si la rousse n’aime pas plus que Rafa son côté artiste et bohème, ils ont au moins cela – assorti d’un gout prononcé pour les Beretta - en commun et ce depuis leur première rencontre, au point qu’elle fut placée sous le signe de ces deux passions communes. C’est encore l’occasion de photos et de trouver une idée de cadeau pour Rafa.
Fier de son coup, il attend le retour de son second pour juger de son effet. Réussi, s’il en croit la figure de ce dernier. « Tu as perdu la main sur la coutellerie ? Toi ? C’est bien ma veine. » D’ordinaire, Callahan plaisanterait plus crument, évoquerait des souvenirs passés, et parlerait sang et bidoche, humaine cette fois. Robin étant présente, il s’abstient, ne voulant pas mettre en Rafa en difficulté face à la blonde ou gâcher la fête, d’autant que de son point de vue, ce n’est pas à lui de faire ce genre de révélations. Et puis, le regard qu’il échange avec son second lui apprend qu’il a bien réussi son coup et que ce dernier est plus touché qu’il ne veut bien – ou ne peut bien – le montrer. Alors Finn conclut simplement en lui envoyant une bourrade amicale et s’empare des couverts « Allez, donne-moi ça, va. » Manière de dire qu’il comprend – it’s on me, tout simplement, dit-il de façon muette. Robin, elle ne semble rien avoir remarqué et s’amuse des plats. Toujours affairé à découper la dinde, qu’il sert aux convives, Finn sourit : « Tu oublies Félix. J’ai du deviner ça en cuisinant, aussi. »
Disposé à l’indulgence et à se laisser gagner par l'esprit de Noël, il concède un morceau à Shane, qui ne demandait pas mieux, avant d’en pousser un petit morceau de blanc vers le chat qui baguenaude dans le salon, peut-être pour voir s’il va reproduire son exploit. Mais le petit félin décide que la dinde est à son gout sans transplaner. Callahan reporte alors son attention vers la table, qu’il jauge d’un œil critique. « C’est la première fois que j’organise un repas de Noël moi-même et que je cuisine comme ça. Je voulais que ça soit bien. » C’est un aveu honnête quoiqu’un peu gêné, parce que Finn n’a pas envie qu’on s’apitoie sur son sort. Reste que c’est sans doute excessif, à son image, donc. Mais excessif, précisément, ne l’est-il pas parce que, plus jeune, il n’avait rien, rien du tout ? parce qu’il compense cette pauvreté passée, la faim et l’absence totale de fêtes de Noël ? C’est vrai, Finnegan ne se contente pas de quelque chose de bien, ce n’est pas suffisant. Il veut le mieux, parce qu’il a eu droit au pire. Ainsi du repas de Noel, ainsi de la manière dont doit se dérouler la grossesse de Eve, ainsi de ce qu’il veut pour leur enfant. Le mafieux a au moins le bon gout d’en rire lorsqu’il s’assoit à son tour pour déguster le plat principal. « Mieux vaut trop que pas assez, non ? »
De toute façon, chose qu’il apprécie, il n’y a pas réellement de jugement chez la blonde, comme elle ne tarde pas à le prouver en portant un toast en son honneur. « Merci, Robin, c’est gentil. Je suis content de vous avoir tous ici. » Oui, il est vraiment content. Ce n’est peut être pas un Noël classique – quoiqu’il le soit déjà un peu plus que ceux passés au Cohan – mais Finn ne l’échangerait pour rien au monde, parce que lui, ça lui va. La discussion s’enchaine joyeusement autour de la dinde. Ils remettent de la musique. Reparlent des talents pour le boniment de Rafa - aura-t-on enfin une démonstration de divination ? Portent de nouveaux toasts. Cela rappelle à Finn quelque chose : « Tiens, on devait pas trinquer au chat ? Avant qu’il ne finisse ma dinde, tiens… A Felix. » Ils trinquent encore, et puis, plus sérieux, Finn ajoute : « A nous, les amis. Joyeux Noël. » Comme il ne veut pas paraitre trop grave, ou pire, trop sentimental, il ajoute : « D’ailleurs j’espère que vous avez encore une petite place pour les mince pies. Café, avec, quelqu’un ? » Mais intérieurement, il pense autre chose, et il faut comprendre : « il faudra remettre ça. » Quand ils seront six…enfin, cinq, qu’est-ce qu’il raconte, voyons.
Parce que voilà, il y a le dessert, et ça rigole encore un moment, mais il se fait tard, et il faut plier les cannes. « Bon, eh bien, à la prochaine, alors. On se voit après-demain ? Oublie pas ton cadeau, toi. » C’est que Rafa partirait sans les photos et que Callahan sait que son second le regrettera. Il lui fourre donc l’enveloppe entre les mains, et ajoute en flanquant une tape amicale sur l’épaule de Rafa : « Et oublie pas le sien, hein ? » Sait-on jamais, quand on a la tête ailleurs, comme les nouveaux amoureux qu’ils sont. La preuve, ils en oublient presque le chat. « Bah, voilà, bravo, je savais que ce serait à moi qu’on le refilerait ! » Râle Callahan, en vérité amusé. On convient que O’Riordan repassera prendre la bestiole quand il reprendra du service au Cohan, mais pour l’heure, c’est relâche pour tout le monde, et c’est l’heure de prendre congé. « Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas rester diner ? Bon, allez, filez, dans ce cas. Robin, à bientôt, j’ai été vraiment content de te revoir. » Finn sait bien qu’il ne peut pas rivaliser ; il ne s’en offusque pas, d’ailleurs. Après tout, il a une jolie rousse, qui vient de saluer tout le monde, à retrouver aussi. Il écoute un moment l’ascenseur descendre, espérant que Rafa appliquera son conseil, glissé alors que les portes de la cabine s’ouvraient avec fracas : « Saisis ta chance, gamin ! »
Lorsqu’il revient dans le salon, Eve est penchée vers la fenêtre. « Ils sont encore là ? » Finn s’approche à son tour, curieux comme un chat – plus qu’un chat, même, car le seul occupant félin de l’appartement s’est endormi sur le canapé. « Qu’est-ce que tu en penses ? Elle est mignonne, la petite, je trouve. Pile ce que lui fallait. » Il se marre : « Ca le change, hein ? On ne le reconnaitrait pas, Rafa. Mais je suis content pour lui. » Dans la rue, il n’y a plus personne. Pensif, Callahan passe un bras autour des épaules de sa compagne : « Par contre…tu crois qu’on fait cet effet là, nous aussi, aux gens qui nous voient ? » Eve ne semble pas y avoir pensé, et le regard qu’ils échange est presque horrifié. Non…non, ce n’est pas leur genre. Vraiment pas. Ils en viendraient presque à oublier qu’ils passent Noël ensemble. Mais tout plutôt qu’avouer que eux aussi, être amoureux a pu les changer.
(C) CANTARELLA.
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#Sujet: Re: That time of the year - Finn, Rafa & Eve