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 L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi]

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Message#Sujet: L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi]   L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi] Icon_minitimeDim 16 Mai - 16:11

- M…. !

Harry eut juste le temps de se jeter sur le côté afin d’éviter la pile de grimoires qui dévalait l’étagère. Il atterrit dans un carton poussiéreux rempli d’antiquités qui lui esquintèrent les côtes avant qu’il puisse enfin se relever sans danger. Et contempler le désastre.

La totalité de l’étagère du haut avait été vidée de son contenu qui s’étalait à présent sur le sol, à l’endroit exact où Harry s’était tenu quelques instants plus tôt. L’adolescent se pencha et entreprit de ramasser les vieux livres afin de vérifier leur état et les remettre en place. La plupart avaient relativement bien vécu leur chute, hormis quelques grimoires qui avaient perdu leur couverture ou plusieurs de leurs pages. Il fourra les pages arrachées au hasard parmi les ouvrages et replaça le tout à la hâte.
Encore une nuit perdue à fouiller les lieux à la recherche d'un livre qui pourrait l'aider, lui et ses amis, à regagner le vingt-et-unième siècle.

Eh oui, ce n'était pas la première fois que Harry s'offrait une petite virée à la bibliothèque au milieu de la nuit. Il avait déjà inspecté tous les rayons de
la pièce, sans résultat, et s'attaquait à présent à la réserve. Mais jusqu'à présent, il n'avait trouvé aucune évocation d'évènement semblable à celui qu'il avait vécu avec ses compagnons. Ni dans "implication de la magie dans le temps de l'antiquité à nos jours", ni dans "faits non chronologiques du XVIIIe siècle" et encore moins dans "Ce qui laisse à penser qu'un autre monde existe". Pas l'ombre d'un indice, rien, nothing, nichts, niente, nada.
Et Harry commençait sérieusement à désespérer.

Non pas que quelqu'un lui manque au XXIe siècle. Ron et Hermione, ses deux meilleurs amis, qu'il considérait comme sa seule famille avec Sirius, étaient avec lui. Mais une question le taraudait: est-ce que le temps continuait de s'écouler dans le monde d'où ils venaient? Chaque fois qu'il y pensait, il ne manquait jamais de s'embrouiller entre cette époque et celle où il était né et finissait par abandonner, ne sachant même plus où il se trouvait. Hermione, avec son excellence coutumière, avait quand à elle plus de facilité à se représenter la situation, tout en restant bien perdue tout de même... Aucun d'eux ne connaissait les circonstances exactes de cet étonnant retour en arrière. Ils se rappelaient simplement la chute d’un gigantesque retourneur de temps, plongeant dans leur direction. Ensuite les versions variaient selon les narrateurs : Harry et Neville se souvenaient d’un tourbillon de couleurs, Ginny se rappelait uniquement d’une spirale noire et blanche, Hermione avait simplement eu l’impression d’une très longue chute. Ron et Luna, quand à eux, ne se rappelaient de rien. Le trou noir, disait Ron avec force gestes horrifiés et grands cris.


Le temps continuait t’il de s’écouler dans leur monde ? Les pensées de Harry auraient pu se limiter à cette seule question. Si oui, c’était la fin des haricots. La fin des cornichons à babille, aurait dit Luna. Sirius et les autres pouvaient aussi bien être morts, à l’heure qu’il était. Peut-être même Voldemort avait-il pris le contrôle du Ministère de la magie, auquel cas il semait actuellement désordre et malheur dans le monde des sorciers. Et des moldus, d’ailleurs.
Le jeune homme referma l’ouvrage qu’il tenait entre les mains –le dernier- et le reposa à son tour sur l’étagère. Surtout, arrêter de ressasser tout ça. Le futur se décidait en ce moment même. Ce qui était somme toute très déstabilisant : Harry et ses amis se trouvaient dans un monde passé qui allait donc décider du futur, c’est à dire de l’époque dans laquelle ils auraient dû vivre, futur qui se déroulait peut-être en ce moment même et qui ne pouvait donc pas être changé par le passé dans lequel ils étaient… Si ?
L’apprenti sorcier se passa la main dans les cheveux, pensif. La stratégie que Ron avait exposé récemment reposait sur le fait que s’ils parvenaient à changer le passé, c’est à dire à éviter que Voldemort –il fallait qu’il cesse de l’appeler ainsi.- A éviter donc que Jedusor ne devienne Voldemort, et ainsi à éviter qu’il ne pourrisse l’existence des gens en 1990… et caetera. Mais si cette hypothèse se révélait inexacte, leurs efforts seraient réduits à néant pour le futur –si toutefois ils parvenaient à y retourner-.

Retourner dans le futur. Etrange paradoxe… Harry s’ébouriffa une nouvelle fois les cheveux, complètement perdu. Dans tous les cas, aucun d’eux n’avaient le choix : il leur fallait se mêler aux autres élèves jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une solution de repli.

Les autres élèves. Il y avait un avantage non négligeable à se trouver dans le passé : Harry n’était pas Harry Potter, le célèbre Harry Potter, qui avait réduit à néant le Seigneur des Ténèbres par un acte de magie surpuissant et inespéré chez un garçonnet de douze mois. Non, il était simplement William Black, un élève parmi tant d’autres, raisonnablement doué mais surtout raisonnablement normal. Pour la première fois depuis sa naissance, il goûtait à l’anonymat.

Seule ombre à ce tableau : il présentait toujours autant d’aptitudes en Quidditch, mais les balais de cette époque étaient désespérément lents et inconfortables, ce qui lui faisait languir son Eclair de Feu à l’assise rembourrée, répondant à la moindre caresse, montant à 400km/h en un instant. Mais il devait composer avec ces inconvénients, et nul doute que…

Un bruit ? Harry venait d’entendre un craquement tout proche. Il se figea, s’arrêta de respirer, priant tout bas pour que ce ne soit ni le concierge –il ne savait toujours pas qui c’était à propos, mais tout était préférable à Rusard- ni un professeur, ni un quelconque membre du personnel susceptible de l’amener dans le bureau du directeur. Si par malheur il se faisait renvoyer, il serait obligé de quitter Poudlard, pour aller Dieu savait où d’ailleurs, et il serait obligé d’abandonner ses amis. Et surtout, comment rentrerait-il dans leur monde ?

Nouveau craquement sur la droite. Le jeune homme se changea littéralement en statue et crispa ses mains sur le rebord de l’étagère, s’enfonçant au passage de belles échardes de la paume droite.

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Message#Sujet: Re: L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi]   L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi] Icon_minitimeDim 16 Mai - 20:08

Quelle heure était-il ? Assez tard pour qu’il n’y est plus un bruit dans les couloirs, pas même les plaintes d’un fantôme ou les comptines bizarre de Peeves. Tout semblait mort et calme à bien des étages, et pourtant, comme chaque nuit, Miyria du se faire violence pour ne pas laisser l’adrénaline la gagner alors qu’elle refermait le plus doucement possible l’entrée des serpentards. Maintenant il fallait qu’elle soit discrète, silencieuse, mais surtout sur ses gardes, une mauvaise rencontre était trop bien vite arrivée. Eh oui, le prix du savoir était franchement lourd : N’ayant pas le droit de se rendre à la réserve et encore moins d’emprunter des livres là-bas, elle profitait que la nuit lui prête son manteau sombre pour y aller le plus discrètement possible. Bien sur, il arrivait parfois qu’elle dû annuler ses plans car le concierge semblait décidé à ne plus quitter le hall, mais en règle général elle arrivait à s’y rendre, avec quelques difficulté, sur les coups de deux trois heures du matin. Mais tout de même, il n’était franchement pas pratique d’avoir sa salle commune au sous sol. Miyria était certaine qu’elle était la maison la plus éloigné de la bibliothèque.

Tout en montant les escaliers menant au deuxième étage, elle grommela qu’elle aurait du écouter choixpeau et aller à Poufsouffle ou Serdaigles, elle ne savait pas où était les salles communes, mais surement plus proche que la sienne… Cependant elle cessa bien vite de penser a ses bêtises pour guetter le moindre bruit qu’elle pouvait entendre, voulant être certaine que personne ne pouvait la surprendre en plein milieux de la nuit en direction d’un lieu interdit. Cette bibliothèque était vraiment trop haute ! Quelle injustice … Malgré sa mauvaise volonté devant tout ces escaliers, Miyria entama la montée pour arriver au troisième, enfin ! Respirant doucement, la bouche entrouverte, elle reprit le plus silencieusement possible sa respiration tout en guettant qu’aucune lumière ne venait vers elle. Elle avait déjà faillit se faire avoir une fois comme ça, tendis qu’elle reprenait laborieusement sa respiration, le concierge avait bien faillit l’attraper, et elle avait du fuir a toute jambe, oubliant pour l’instant la réserve…
Toujours avec précaution elle entra dans la bibliothèque dans le silence le plus absolu. Aucune lumière à l’horizon? Bien. Fermant la porte, elle avança rapidement, comme glissant sur le sol, ses jambes cachés par sa lourde cape noir qu’elle portait pour ne pas être reconnue au cas où. Elle lui donnait l’air d’un fantôme, ou d’un vampire assoiffée de connaissance. Si elle avait été un peu plus concentrée, elle aurait remarquée que quelque chose n’allait pas, que son instinct lui criait qu’il y avait déjà quelqu’un, elle aurait alors fait demi-tour plutôt que de tomber sur n’importe qui ou quoi. Oui, c’est ce qu’elle aurait fait, si son envie dérober quelques livres en plus n’était pas presque vital pour elle…

Avançant prudemment, elle regarda l’étagère fixement pour réussir à déchiffrer les titres des livres malgré l’obscurité ambiante. Ses yeux s’attardèrent sur "l’histoire des créatures de ténèbres", mais bien vite elle s’en désintéressa, non, elle l’avait lue l’an dernier, elle en était presque certaine, et au pire elle le prendrait une prochaine fois. Il lui fallut bien une bonne demi-heure et presque tout autant de minute de désenchantement pour être certaine que les sorts posés sur les livres étaient enlevés, lui permettant ainsi de les dérober impunément de la bibliothèque. Quoi ? Du vol ? Roooh, Tout de suite les grands mots! Miyria pour sa part préférait dire « un emprunt a durée indéterminée ». Et puis personne ne pouvait plus apprécier ses livres qu’elle, elle en était sûre, par même Prudence, la nouvelle venue qui avait une révulsion pour tout ce qui touchait la magie noir, et encore moins cet insupportable Jedusor se croyant bien trop supérieur pour un peu tout en faite… Quel être exécrable tout de même, a vouloir tant paraitre parfait, tellement qu’il n’est pas dur pour Miyria de voir que ce n’est qu’un mensonge, peut-être est-ce pour ça qu’elle n’arrive pas à l’apprécier comme les autres serpentards qui font tout pour faire partie de sa cours ?… Secouant doucement la tête elle préféra penser a autre chose, si elle voulait rester neutre dans cette histoire il valait mieux qu'elle garde tout ça pour elle, et puis il ne valait pas la peine qu'elle se gâche la soirée pour lui… Surtout que voila déjà plusieurs soirs qu’elle n’avait pas pu venir car a chaque fois il semblait que les lieux étaient déjà visités, or Miyria n’appréciait que très peu la compagnie des autres. Qu’on la prenne pour un ermite, soit, mais pour une voleuse, jamais ! D’ailleurs elle n’en était pas une, et je vous interdis de parler de mauvaise foi, c'est juste qu'elle a un point de vue différent sur la question...

Au final elle ne repartirait qu’avec 5 livres ce soir, pas grand-chose en somme. Elle aurait bien voulu en prendre plus, mais elle n’avait plus la patience de chercher et se consumait littéralement d’impatience à l’idée de lire le premier qu’elle avait trouvée, « les sorcières noires de Salem » surement follement intéressant tout cela ! Quittant doucement la réserve, elle s’arrêta à chaque croisement des étagèrent pour surveiller qu’aucun autre intrus n’était présent dans la salle, ce qui inévitablement ralentit son avancé. Encore trois rayons et elle n’aurait plus qu’a sortir de la bibliothèque en vitesse et rentrer dans le nid des vipères au plus vite.

Mais encore une fois il semblait que les choses s’était décidées autrement, et alors qu’elle avait enfin atteins la sortie, un vacarme monstre comme elle n’en avait jamais entendue, ou si peu, faillit lui éclater le cœur, à tel point qu’un petit crie aiguë sortie de ses lèvres sans son accords. Posant très vite une main sur sa poitrine, elle alla immédiatement se cacher derrière une étagère, la panique n’étant pas une bonne chose pour quitter les lieux en silence. Il fallait avant tout qu’elle se calme sinon aucun doute qu’elle serait repérée. Mais qui donc était assez fou pour faire un tel boucan à trois heures de matin ? Appuyée à l’étagère, Miyria s’en donnait a cœur joie pour maudire la personne dans les deux langues confondue, ses mains tremblante de peur, quelle frayeur ! Par Merlin, si c’était Peeves, elle se promettait de le tuer avec tous les sorts qu’elle connaissait, et il y en avait un paquet… D’ailleurs qu’importe qui c’était, elle lui promettait le même sort, faire un tel boucan a une heure pareille !

Laissant la colère prendre le dessus sur sa peur passagère, elle retourna a l’intérieur, cachant ses livres dans la poches intérieur de sa cape, mettant préalablement sa capuche au cas où. Au diable sa lecture, il fallait a tout prix qu’elle tue le fauteur de trouble avant de partir… Dans sa colère elle ne fit plus vraiment attention à s’il fallait ou non faire du bruit, et marcha « accidentellement » sur une vielle couverture qui avait décidée de se faire la malle et qui craqua légèrement sous les chaussures plates de la jeune femme. T’en pis, voir même tant mieux si l’inconnu prenait peur en croyant que c’était le concierge, au moins elle, elle savait désormais que ce n’était pas lui, car elle avait comprit d’office que ce n’était pas lui, jamais il n’aurait fait un boucan pareil… Tournant au croisement d’une étagère elle trouva enfin le lieu du crime. Que dis-je, du sacrilège ! Damned ! Des dizaines de livres par terre, comme de vulgaire chiffon alors qu’ils détenaient en eux plus de connaissance que tout la bibliothèque de poudlard aux yeux de la serpentard. Relevant ses yeux or brillant de colère vers l’inconnu, elle l’examina alors qu’il semblait s’être transformé en statue de sel. Jamais Miyria n’avait lancée un regard aussi noir à quelqu’un. Ça y est, elle le reconnaissait ! Black, William Black, le nouvel arrivé, avec sa bande, tous plus bizarre les uns que les autres. Ok, lui, déjà, elle l’aimait pas, les choses était dite. Et puisqu’elle n’appréciait pas encore Prudence, il prendrait pour deux. D’ailleurs elle ne prit même pas la peine d’enlever sa capuche pour ainsi montrer son visage, après tout il n’avait pas besoin de savoir qui elle était, non ? Il devinerait sans mal en ne l’entendant pas lui enlever une centaine de point qu’elle était aussi une élèves, Seulement, elle au moins, elle respectait les livres ! Sortant sa baguette d’un geste rapide, elle détourna son regard d’ambre du jeune homme pour le poser doucement sur les livres au sol. On aurait dit une sainte au supplice ! S’y prenant comme si elle soignait des enfants malades, elle fit un léger mouvement pour lancer un informulé portant les livres pour qu’ainsi ils puissent retourner sans un bruit à leurs places, les pauvres petits.
Puis son regard redevint dur dans la seconde, se posant à nouveau sur le blasphémateur, lui parlant a voix basse, mais d'un ton si acide qu'il n'était vraiment pas dur de comprendre qu'elle le détestait deja.

« Ma parole mais tu es complètement malade Black ! Tu aurais pu nous faire repérer, ou pire, abimer ces livres dont la valeur dépasse facilement ta misérable vie! Tu ne pouvais pas les empêcher de tomber avec un sort ? Tu fais fonctionner ta tête parfois ? Quoi que à tout les coups j’présume que tu n’a même pas de cerveau !»

Bon, ok, elle n’était pas d’assez bonne humeur pour concevoir qu’il ne contrôlait pas encore les informulés étant données qu’ils venaient à peine d’entrer en sixième année. Elle était aussi de trop mauvaise humeur pour se dire que l’agresser ainsi sans lui laisser le temps de s’expliquer amincissez les chances d’une trêve pour cette nuit entre les serpents et les griffons, pour qu’ainsi les deux puissent partirent chacun de leurs coté comme si rien ne c’était passée. Non, faire tomber ainsi une étagère était une véritable abomination pour Miyria, un crime de la pire espèce…

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Dernière édition par Miyria alliane le Jeu 10 Juin - 2:25, édité 1 fois
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Message#Sujet: Re: L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi]   L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi] Icon_minitimeDim 23 Mai - 18:57

Les pas se rapprochaient. La personne ne semblait pas s’occuper d’être entendue par quelqu’un, à en juger par la façon dont elle martelait le sol en marchant. Harry supposa donc que c’était un professeur ou un membre quelconque du personnel de l’école et comprit que sa dernière heure était arrivée. Il ferma les yeux quelques instants et essaya de trouver une excuse, une justification, une raison bref, n’importe quoi qui puisse justifier sa présence ici. En vain.

Pour Mme Pince, la bibliothécaire actuelle de Poudlard –enfin, actuelle… la bibliothécaire du XXIe siècle, plutôt- les livres étaient sacrés. Lorsqu’on rendait un ouvrage emprunté, elle l’auscultait sous toutes ses coutures avant d’abreuver de reproches l’élève qui avait eu le malheur d’y déposer malencontreusement une tache d’encre ou de chocolat, ou encore de corner une page du précieux volume. Quand à la réserve… Le malheureux qui osait s’y aventurer en plein jour était immédiatement incendié et ses restes envoyés par colis postal dans sa famille. Alors si elle avait un jour découvert un élève errant en pleine nuit dans la réserve, elle lui aurait sans doute infligé les pires souffrances. Surtout après avoir renversé une étagère pleine de bouquins comme Harry venait de le faire !

Le martèlement incessant qui habitait les lieux cessa brutalement. L’adolescent ouvrit les yeux et découvrit à trois pas de lui une silhouette encapuchonnée qui le fixait en silence. Le noir était presque total dans la réserve, seule une minuscule ouverture au plafond –une persienne peut-être ?- garantissait un vague éclairage. Grâce à cela, Harry aurait été capable de distinguer le visage de l’inconnu… s’il n’y avait pas eu la capuche. Même en plissant les yeux, il ne pouvait donc être certain d’avoir affaire à un adulte ou non. Or le nouveau venu ne semblait pas décider à ouvrir la bouche, et Harry lui même ne pouvait donc rien dire non plus, puisqu’il ne savait pas à qui –ou à quoi- il avait affaire. Le silence s’allongea et s’alourdit. Soudain la silhouette, qui semblait le fixer depuis une éternité –comment en être sûr ?- se détourna brusquement et se mit à agiter sa baguette en marmonnant dans sa barbe. Les derniers ouvrages étalés par terre, ceux que l’apprenti sorcier n’avait pas eu le temps de remettre sur l’étagère, regagnèrent un à un leur place originelle. Alors que la personne encapuchonnée se retournait vers lui, la lumière de la lune éclaira son visage un quart de seconde. C’était un visage féminin, indiscutablement. En revanche, l’éclaircie avait été trop rapide pour que le jeune homme puisse émettre un quelconque avis sur son âge. Une femme, donc. Ou une fille ? Il tenta de se remémorer les noms des professeurs enseignant à cette époque à Poudlard, Sans résultat. Il se rappelait clairement que Hermione les avait tous énuméré un à un, du prof de sortilèges jusqu’à l’infirmière en passant par le concierge, mais de là à se rappeler leurs noms… Son amie les récitait par cœur grâce à sa mémoire éléphantesque et à sa connaissance sans faille de l’Histoire de Poudlard, du tome un au tome douze, à la syllabe près. Mais Harry et ses amis avaient, quand à eux, beaucoup plus de mal à assimiler toutes les nouveautés qui leur tombaient dessus. L’adolescent avait déjà du mal à se rappeler son propre nom de substitution, alors de là à connaître ceux des autres…

Le plus étrange dans ce qu’il avait pu voir du visage de l’inconnue, c’était son expression. Un mélange indescriptible de tristesse, de tendresse et de colère, un peu comme… comme une mère verrait son enfant blessé par un autre. Une expression tout à fait banale, en somme. Sauf que là, il ne s’agissait pas d’enfants, mais de livres… Cette constatation laissa Harry sans voix plusieurs secondes. Non qu’il essayât de dire quoi que ce soit, mais s’il l’avait voulu, il n’aurait pas pu articuler un mot. Cette femme –ou cette fille- aimait ces livres. Au sens strict et premier du terme.
La première pensée à peu près censée qui lui vint à l’esprit fut que cette attitude était typique d’Hermione. Il se ravisa aussitôt. Hermione considérait les livres qu’elle lisait –c’est à dire, en gros, touts les bouquins ayant existé sur cette planète à travers les âges- comme une source inestimable de savoir, quelque chose de précieux de part son apport de connaissance.
Pas comme des enfants !

Harry se figea soudain. La silhouette se penchait vers lui. Elle se décida enfin à parler, mais à voix basse et sur un ton très désagréable. On aurait dit qu’elle crachait des serpents au fur et à mesure de ses paroles. C’était comme un long sifflement dépourvu de saccades, à tel point qu’une fois qu’elle eut terminé sa tirade, il s’attendit presque à ce qu’elle tombe morte à ses pieds à cause du manque d’air. Mais non, elle inspira d’un coup sec et continua de le fixer de ses yeux sombres –enfin peut-être pas, mais en tous cas d’après la luminosité ambiante, Harry voyait des yeux noirs.

« Ma parole mais tu es complètement malade Black ! Tu aurais pu nous faire repérer, ou pire, abimer ces livres dont la valeur dépasse facilement ta misérable vie! Tu ne pouvais pas les empêcher de tomber avec un sort ? Tu fais fonctionner ta tête parfois ? Quoi que à tout les coups j’présume que tu n’a même pas de cerveau !»

Les doutes que Harry avait pu entretenir sur l’identité de son interlocutrice fondirent aussitôt comme neige au soleil. Non seulement une prof ne l’aurait jamais tutoyé, mais elle n’aurait pas non plus employé ces mots-là, et surtout elle n’aurait pas manqué d’enlever sur le champ une centaine de points à Gryffondor. Il restait toutefois à apprendre le nom, l’âge et la maison de la jeune fille. D’après son excellente humeur et ses remarques extrêmement agréables sur l’état du cerveau de Harry, il supposa qu’elle était à Serpentard. Sa voix lui disait vaguement quelque chose, mais il ne se rappelait pas d’avoir rencontré une fille qui tenait aux bouquins comme à la prunelle de ses yeux. Il fit fonctionner ses méninges. Encore. Et encore. Le silence s’installa… Et soudain, l’illumination. Hermione lui avait montré un jour en cours une fille assise loin d’eux pour qui, selon les dires de son amie, les livres étaient une vraie drogue. Mais de là à savoir son nom… Maria ? Myriam ? Harry se maudit de n’être même pas capable de savoir le nom des gens dont il partageait les cours et se promit de les apprendre tous dès le lendemain. Enfin… Après quelques heures de sommeil bien mérité et réparateur, évidemment.

La parfaite inconnue –ou presque- continuait de fixer Harry d’un œil noir et ne semblait pas avoir l’intention de moufter tant qu’il ne se serait pas expliqué sur son inacceptable conduite à l’égard de ces pauvres petits ouvrages martyrisés. Haha. Si les yeux de la fille avaient été des revolvers, nul doute qu’il serait mort depuis longtemps. Le jeune homme décida qu’il était parfaitement inutile de perdre son calme pour une idiotie pareille et s’appuya sur le rebord d’une étagère. Qui produisit aussitôt un son à réveiller une armée de morts. Nom d’une bouse d’hippogriffe, cette nuit était-elle donc destinée à abriter le plus grand nombre de catastrophes possibles ? Il fit un bond de côté, faisant au passage craquer le parquet dans un son abominable, et sortit sa baguette, décidé à ne pas commettre la même erreur une deuxième fois. Mais la chute tant attendue ne se produisit pas. Soulagé, Harry murmura simplement « Lumos » et attendit que la lumière tremblotante au bout de sa baguette se soit stabilisée pour ouvrir enfin la bouche.

- Si j’étais toi, j’éviterai ce genre de sautes d’humeurs à une heure pareille. Un de mes cousins l’a fait et a failli mourir d’une attaque cardiaque
, fit simplement le jeune homme. Et la moindre des choses lorsqu’on se défoule comme ça sur quelqu’un, c’est de se présenter… Dure journée, non ? ajouta t’il, un sourire ironique aux lèvres.

BRRRAOUM ! L’étagère de droite s’écroula soudain dans un bruit de fin du monde. Harry se jeta en avant, percutant au passage la fille et les envoyant tous les deux valser à l’autre bout du couloir. Ouf, sa vie était sauvée. Et, accessoirement, celle de l’autre tarée accro aux bouquins.

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Message#Sujet: Re: L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi]   L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi] Icon_minitimeJeu 10 Juin - 2:21

Miyria aurait rit si elle n’était pas tant en colère devant le blasphème. Le fait de voir ainsi ce jeune homme la prendre pour un professeur, terrifié ou presque alors qu’il n’en était rien été fort amusant, pour peu elle se serait trouvée une vocation de professeur si son ambition dévorante ne l’obligeait pas à voir les choses différemment. Si elle voulait accumuler le plus de connaissance possible, bien que poudlard soit un puits de sagesse, il lui faudrait plus tard voyager à travers le monde, elle n’avait donc absolument pas le temps de s’éterniser ici après ses études, tant de livres et de secrets n'attendaient qu'elle…
Cependant avant cela il lui fallait récupérer les ouvrages les plus riches et intéressant de la réserve. Se contentant de simplement « emprunter les moins important », elle avait commencée sa petite œuvre l’année dernière en fin d’année, et avait bien l’attention de continuer jusqu'à l’achèvement de son but, c'est à dire la récupération de plus de 45% de la réserve. De plus, la serpentard était bien trop égoïste pour se contenter de les lires et de retenir le plus important, non, ces livres auraient une meilleurs place dans sa bibliothèque au manoir, ou du moins, en attendant les vacances de noël, dans sa malle, en mode miniature. Cependant, cet idiot de Black venait tout juste d’abimer une étagère complète de ces si précieux livres, et à tous les coups la personne chargé de la bibliothèque se fera un plaisir de changer leurs place si elle s'en rendait compte, raison pour laquelle Miyria prenait le temps de les ranger avec tant de soin, si jamais un inventaire de la réserve venait à être fait, aucun doute qu’on remarquerait vite la disparition de plusieurs ouvrage, et qui d'autre que Miyria, le rat de bibliothèque, serait le premier suspect?

La capuche devait quand même donner un bonne effet se dit Miyria, et elle ne fut plutôt contente de l’avoir mise, empêchant ainsi le nouveau de la reconnaitre tendit qu’elle pouvait l’examiner de pied en tête, sans que ceci soit réellement faisable pour lui… Peut-être que le fait qu’elle restait silencieuse rajoutait un instant suspense à la scène ? Hum, esprit sadique quand tu nous tiens… Car oui, c’était purement par sadisme et peut-être un peu par amusement qu’elle jouait ainsi avec les nerfs du gryffondor, chose qu’elle ne regrettera absolument pas quand elle remarquera l’étendu des dégâts. Faisons durer le plaisir, encore un peu… Quoi que non, vu l’état des livres ce n’était plus possible, leurs bonnes santés passaient avant l’amusement d’imaginer le cœur du William se cogner frénétiquement contre sa cage thoracique. Mais alors qu’elle se retournait vers l’élève, la lune la trahit, faisant apparaitre au grand jour son visage qui pour l’instant était restée à l’abri des regards. La jeune fille maudit un instant l'astre céleste, espérant tout de même qu’il n’est pas eu le temps de trop en voir. Manquerait plus qu’il cafarde au directeur ou à n’importe qui d’autre, aucun doute que venir voler… Enfin emprunter des livres pour une durée indéterminée deviendrait un vrai challenge après, si déjà elle ne se faisait pas virer à grand coup de coup de pied dans le postérieur… C’est pour cette raison que Miyria n’aimait pas trop les autres maisons, trop souvent baignées dans un esprit d’honnêteté à faire vomir même le plus doux des serpentards. La blonde n’était peut-être pas des pires, mais loin d’être des meilleurs des vert et argent.
Aller, avec un peu de chance il n’avait pas réussit à savoir clairement si elle était une élève ou un professeur, et peut-être réussira-t-elle à l’étriper, puis repartir sans qu’il ne sache ni son nom, ni sa maison, quoi qu’une fois étripé ces informations ne lui serviront plus à grand-chose. Le plus important était qu’il ne voit pas ses yeux, car elle était la seule dans tout Poudlard à avoir des yeux pareil, à son grand damne, essayez d’être discret et de vous faire oublier quand vos yeux luise d’un éclat d’or brut étrange et presque effrayant, cependant, tant qu’elle gardera sa capuche, l’ombre de cette dernière devrait atténuer l’éclat ambré…

Quoi qu’il en soit, la réaction disproportionnée de l’ermite par rapport aux livres le laissa sans voix, et c’était compréhensible… Miyria aimait les livres plus que tout au monde, comme tous les érudits qui se respecte, voir peut-être plus. Elle y trouvait une source de savoir et de connaissance qu’il était bien rare de trouver en un être humain, eux ne mentaient pas, ils n’étaient pas fourbes et ne cachaient pas les vérités et les connaissances pour s’assurer le pouvoir. C’était peut-être pour ça qu’elle avait plus de considération pour les ouvrages, bien qu’elle savait qu’elle ne devait en aucun cas avoir une confiance aveugle dans leurs dires, après tout ils avaient tous été écrit par des humains - ou du moins en grande partie, car on pouvait trouver, à qui cherche bien, quelques livres de gnomes, de nains et même de gobelins parfois, mais ces dernier ne parlaient pas souvent d’autre chose que de richesse, choses qui intéressait moyennement Miyria qui n’avait rien a faire des trésors perdus Gobelin. Une fois elle avait quand même réussit à en trouver un d’elfe de maison, mais cela ressemblait plus à un cahier scolaire d’enfant de primaire qu’à un livre proprement parlé, et forcément elle s'en était vite désintéressée, la SALE n'existant pas à son époque nous le rappelons …

Si Miyria avait eu le choix, comme dans le compte "les fées", à choisir entre cracher des perles et des fleurs à chacune de ses paroles ou cracher différentes sortes de serpents, aucun doute qu’elle aurait prit les serpents. de un : parce que c’est plus classe et que pour une Serpentard ça gère. De deux : car elle ne parlait pas souvent et le plus souvent elle le faisait pour être désagréable, alors avec un serpent ou deux par-ci par-là, pourquoi pas, ça met vite fin à la conversation. Et enfin de trois : car ça aurait servit de leçon a ce sale petit idiot de gryffondor qui venait d’outrager ses très cher et tant aimés livres (ça, si on le sait pas…). Pour la peine elle lui offrit des paroles dite sur un ton digne des pires serpentard, ton qu’elle ne donnait qu’à ses ennemis, chose qu’il était devenu la seconde d’avant sans son accord. Elle avait dit tous ces mots d’une traite, laissant la colère envenimer ses mots n’arrangeant en rien les choses.

Bien, l’heure n’était plus à s’amuser du garçon en lui faisant croire être un professeur, l’heure était à le réprimander sévèrement pour son sacrilège ! Si elle avait été prof de toute façon elle aurait enlevée directement milles point à Gryffondor avant de le coller pour le reste de ses années d’études à Poudlard ! Par chance pour lui, elle n’était qu’une simple élève, enfin, chance, cela restait à voir, si elle était une professeur, par éthique elle n'aurait pu le tuer … D’ailleurs, peut-être qu’il commençait à savoir utiliser son cerveau (peut-être hein, ne soyons pas non plus trop optimiste) et qu’il devinait légèrement son identité ? Mais vu qu’il ne disait toujours rien, la jeune fille en conclue que non. Tant mieux, si elle finissait cette entretien assez vite et qu’elle disparaissait tout aussi vite, peut-être que demain au réveil il serait incapable de la reconnaitre même si elle se pointait devant lui avec une pancarte avec écrit « c’est moi la fille d’hier »… Après tout c’était un Gryffondor. Non, Miyria n’avait pas d’apriori sur les maisons, ou presque pas à vrai dire, disons qu’elle refilait tout ses aprioris à ceux qu’elle ne pouvait pas supporter, genre lui quoi…

Que cela devait être bien de pouvoir tuer d’un seul regard… Pour une fois Miyria aurait voulu être un Basilic pour détruire cet immonde petit être abject (oui, on a aussi comprit qu’elle lui en voulait). Mais malgré le regard meurtrier, malgré les remarques sarcastiques et mauvaises de la jeune fille, et malgré les mauvaises ondes qu’elle lui lançait à ne plus savoir quoi en faire, William sembla garder son calme, comme s’il était habitué à être ainsi traité… Peut-être que de l’école ou il venait, là-bas aussi il était détesté, ce qui n’aurait pas choquée Miyria. Cette hypothèse commença à sonner dans sa tête comme l’unique vérité; pour elle ceux qu’elle n’aimait pas n’était forcément pas aimé, chose démentie à l'heure actuel par l’existence de Tom Jedusor cependant…

Avec nonchalance, le pauvre idiot prit appui sur l’une des étagères vielles d’au moins cent ans, qui protesta férocement contre le geste, sous le regard paniqué de Miyria. Ça suffit maintenant ! Il a déjà assez fait de bêtise pour la soirée, pas besoin d'un désastre en plus ! Baguette en main, la jeune fille s’attendit au pire. Cependant rien ne se passa, et après quelques secondes de silence lourd, les deux jeunes reprirent leurs souffles… Un lumos retenti et une faible lumière éclaira à peine le deuxième élève. Prenant enfin la parole, il lui réprimanda ses sautes d’humeur…"Saute d’humeur à une heure pareille"?! Et qui venait de produire par deux fois un boucan monstres ?! Puis il lui proposa de se présenter… Alors là, il pouvait toujours aller se cuir un œuf de dragon fraichement pondu ! Ouvrant la bouche pour répondre sur un ton plus calme bien que toujours aussi polaire, la jeune fille n’eut cependant rien le temps de faire car l’étagère s’écroula dans un vacarme assourdissant, et dire qu'il était deja minuit passée depuis des heures... Pauvre Poudlard...

Miyria n’eut pas le temps de comprendre ce qui se passait qu’elle se retrouva à terre, plus loin, William a ses cotés, ou dessus, au choix… "Reste calme, ne l’étripe pas tout de suite, le sang abimerait les beaux livres", se disait-elle en essayant de prendre une respiration calme… S’il avait crut sauver sa vie en faisant cela, il aurait du alors laisser Miyria mourir sous les décombres pour éviter une mort imminente et douloureuse lui tomber dessus. S'il s'attendait à des remercient, il allait être déçu...

Black, tu es un sorcier mort… Si tu ne me suis pas je jure sur Merlin tout puissant de tester le Doloris sur toi avant de partir et laisser le personnel te finir…

Dit-elle d’un ton lent et glacial, bien décidée à le tuer des qu’ils sortiront de cette fichue bibliothèque d’où elle entendait à l’autre bout les pas ce précipiter. Par le temps de ranger le tout cette fois. Après un dernier regard désolé vers l’étagère, Miyria Empoigna le gryffondor par le col, et l’entraina sans même lui demander son avis hors des lieux. Il fallait qu’ils se cachent le temps de se faire oublier. Au début elle avait bien pensée à le laisser là pour qu’il se fasse attraper, mais elle voulait finir le travail elle-même, ce crime ne restera pas impunie… Bien, ou se cacher? Les cachots ou la tour? N'ayant pas vraiment la motivation de montrer jusqu’en haut, elle partie au pas de course vers les sous-sols... Quoique... Les toilettes de Mimi! A cette heure là, le fantôme ne devait surement plus y être… tenant toujours l’écervelé d’une main, mais ayant lâché le col pour tenir la manche, sa baguette dans l’autre main, elle fila dans les escalier tel un fantôme, l’adrénaline lui donnant des ailes…

[La voila ta réponse =p]

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Message#Sujet: Re: L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi]   L'art de sortir en silence... Ou pas [PV Mimi] Icon_minitimeJeu 17 Juin - 16:05

Harry n’aurait jamais cru être capable de faire un bond pareil. Son élan les avait propulsés, lui et l’inconnue, jusqu’au bout de la rangée d’étagères. Qui n’en finissait pas de s’écrouler. Leur chute apparemment sans fin en eut finalement une puisqu’il entendit soudain la fille s’écraser sur le sol dans un craquement sinistre, et atterrit sur elle l’instant d’après. A ce moment précis, l’adolescent aurait largement préféré qu’elle pèse deux cents kilos de plus, histoire de se poser avec un minimum de grâce sur un coussin moelleux, et non pas de s’écraser sur l’inconnue avec l’impression d’arriver sur un tas de cailloux. Sur le coup, il crut s’être brisé les os, et s’inquiéta du coup pour la fille qui devait avoir subi un choc doublement violent, puisqu’elle s’était pris dans un premier temps le sol, et dans un second temps le jeune homme dont il est question.

Cependant cette fille devait avoir les os aussi solides que ses yeux étaient glacials, puisqu’elle se releva d’un bond sans s’inquiéter une seule seconde de l’état de son corps ni de Harry qui, propulsé par le brusque regain d’énergie de son coussin humain, s’envola littéralement vers une étagère toute proche. Ses réflexes d’Attrapeur lui permirent d’atterrir sans trop de mal à quelques centimètres de la dite étagère, et non pas de s’aplatir dessus comme il aurait dû le faire. Heureusement d’ailleurs. Il avait déclenché suffisamment de catastrophes en une seule nuit pour le restant de sa scolarité.


Le jeune homme n’avait pas plutôt atterri qu’il n’était déjà plus au sol. Enfin, plus vraiment. Suffoquant, essayant tant bien que mal de retrouver son souffle, il mit plusieurs instants à comprendre ce qui se passait. La fille l’avait en fait empoigné par le col de sa cape de voyage et était donc en train de le trainer à travers la réserve sans plus de ménagements. Et l’étranglait du même coup, ce qui ne semblait pas lui déplaire. Elle lui murmura à l’oreille quelques mots assassins et il ne douta pas un instant qu’elle mettrait ses menaces à exécution dès qu’elle en aurait l’occasion. Harry tenta bien de se débattre, mais elle le tenait d’une poigne de fer. A l’autre bout de la bibliothèque des voix, puis des pas précipités se firent entendre. Au même instant, la fille lâcha son col… pour attraper la manche de sa robe. Elle recommença à le tirer derrière lui mais l’apprenti sorcier, pouvait à nouveau respirer, était à présent capable de la suivre sans trop de mal, bien qu’il manquât quelque peu de souffle. Sur le moment, il ne songea absolument pas à lui demander où elle les emmenait. La seule chose qui importait aux yeux de Harry était la distance grandissante qui les séparait de la bibliothèque et par la même occasion des voix entendues sur place. On l’a déjà dit, si jamais il se faisait prendre et venait à se faire renvoyer de l’école, toute chance de retourner dans son monde d’origine était fichue à jamais. Les « voyageurs », comme ils s’appelaient pour éveiller le moins de soupçons possibles –ce qui n’était pas très réussi, mais bref- devaient absolument rester groupés. Déjà qu’ensemble ils ne trouvaient pas de solution, alors séparément… Un second problème de taille se posait : Harry ne tenait pas à être envoyé dans un orphelinat londonien dont tout le monde connaissait les conditions de vie médiocres. Et encore moins à dormir dans un carton au beau milieu de la rue.

Au fur et à mesure qu’ils dévalaient les escaliers interminables de Poudlard et que s’éloignait donc la menace d’un renvoi immédiat et définitif, l’adolescent sentit son sang-froid revenir. C’était dans ces moments-là qu’il enviait Hermione, son calme et sa logique à toute épreuve, capable de faire face en une fraction de seconde à n’importe quelle situation. Il tenta de comprendre ce qui lui arrivait. La fille descendait à une telle vitesse qu’elle n’avait apparemment pas l’intention de s’arrêter tout de suite. Ils devaient donc être en partance pour le rez de chaussée de l’école. Elle voulait sans doute sortir de l’enceinte de Poudlard pour le tuer là bas ? Dans le parc, peut-être ? Ou la forêt interdite, pourquoi pas. L’inconnue avait l’air suffisamment timbrée pour envisager sérieusement plus de dix secondes d’affilée l’éventualité d’une balade nocturne en pleine jungle magique.

Bon d’accord, la fille considérait les bouquins comme ses enfants. Elle devait donc se sentir obligée de les protéger contre toute intrusion et par la même occasion de réduire en bouillie tout individu attentant à la vie de ces pauvres ouvrages. Mais quand même ! Il venait de lui sauver la vie en l’empêchant de mourir écrasée par deux mille volumes dégringolant des étagères comme des fous furieux, et tout ce qu’elle trouvait à dire étaient des menaces de mort ! Certes, la chute des étagères étaient un peu de la faute de Harry. Beaucoup. Bref. Mais enfin, il avait rattrapé son erreur en les sauvant tous les deux d’une mort certaine. Et puis si elle ne s’était pas trouvée dans la réserve au beau milieu de la nuit, elle n’aurait pas eu tous ces soucis. Etait-il donc impossible d’être tranquille, même à deux heures du matin dans un endroit censé être fermé à clé et interdit de jour comme de nuit à tous les élèves et au personnel non autorisé ?

Tout en se trouvant des excuses toutes plus ridicules les unes que les autres et en toute mauvaise foi, Harry fut soudain frappé par une destination qu’il n’avait pas envisagé. Et si elle l’emmenait aux sous-sols ? Avec ses manières de vipère et ses airs supérieurs, l’inconnue pouvait très bien être un Serpentard, et donc un sbire de Voldemort, qui était adulé par tous les vert et argent. Soudain paniqué à l’idée de se retrouver entouré de futurs mangemorts, le jeune homme fut un brusque mouvement du bras, libérant ainsi sa manche de l’emprise de la fille, et sortit sa baguette d’un même mouvement pour se retrouver face à…

Un robinet ? Déboussolé, Harry jeta un bref coup d’œil autour de lui. Des piliers en pierre, des cabines en pierre, des murs en pierre et, au centre de l’immense pièce, une série de robinets en pierre. Oubliant immédiatement la présence de la fille, l’adolescent s’approcha des robinets et en fit lentement le tour, les scrutant avec attention. Au bout d’une poignée de secondes, il trouva ce qu’il cherchait : sur la poignée de l’un des objets était gravé un serpent. Harry n’eut alors plus aucun doute sur la pièce dans laquelle il se trouvait et se retourna vers l’inconnue qui les avait trainés jusqu’ici, surpris.

- Les toilettes de Mimi ? lança-t-il sans réfléchir.

Il se mordit aussitôt les lèvres. Le manque de sommeil ne lui réussissait pas, de toute évidence. Il pria pour que Mimi, qui devait être morte depuis quelque temps déjà, ait déjà eu le temps de venir hanter les toilettes, sans quoi il était foutu. Mais bon, d’après ses souvenirs, elle n’avait pas mis beaucoup de temps à revenir hanter les lieux… Dans un ultime effort pour se redonner une contenance, il s’adossa à l’un des lavabos et fit face à la fille. Elle n’allait surement pas lui révéler son identité, craignant sans doute qu’il n’aille répéter qu’elle se promenait la nuit dans la réserve de Poudlard dans le seul but, à en juger par la bosse que formait sa cape, de voler des livres censés rester inaccessibles aux élèves.

- Tu sais, tu devrais me dire ton nom. Car même si tu ne me le donne pas, il n’y a pas deux cent tarés capables de se comporter comme tu le fais avec des bouquins, et je te rappelle que ma meilleure amie est une habituée de la bibliothèque. Et visiblement, notre avenir à Poudlard dépend du silence de l’autre, pas vrai ? Je sais bien que tu adorerais me tuer mais malheureusement ça ne va pas être possible…

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