Âge : xx Surnom : Dosia Origine : Britannique Dâte de naissance : 13 avril Statut : sang pur Travail/année : Auror
Theodosia Beurk
CARACTERE
Theodosia est une femme de caractère, qui ne s’en laisse pas compter, par personne, à plus forte raison qu’elle a longtemps dû taper du poing sur la table pour faire entendre son opinion et ses convictions. Elle a beau être née parmi les privilégiés, elle a tout de même dû se battre pour obtenir ce qu’elle désirait, et c’est encore le cas aujourd’hui, car rien n’est acquis, loin de là. D’ailleurs, Theodosia ne se repose jamais sur ses lauriers. Toujours convaincue que l’on peut faire davantage, que l’on peut faire mieux, elle ne renonce jamais, n’abandonne jamais. Quels que soient les obstacles, elle se bat toujours becs et ongles, fidèle à ses convictions.
Très fière, elle a du mal à reconnaître ses torts. Elle est bornée et tête brûlée. Elle a tendance à foncer tête baissée sans se soucier du danger, et cela a déjà pu lui poser quelques soucis. Soucieuse de justice, elle ne tolère pas les inégalités et la persécution. Elle a nourri, au fil du temps, un dégoût et un rejet profond pour le milieu dans lequel elle a grandi, et dans lequel elle ne se reconnaît plus du tout.
Combattive, Theodosia n’hésite jamais à partir au front quand il le faut. Elle est toujours la première volontaire quand il est question de partir en mission. Elle ressent le besoin certain et constant de se rendre utile. Elle ne supporte pas l’attente ou l’inactivité, elle doit constamment être en action, même si cela revient, par moments, à brasser du vent. Elle veut avoir une place, jouer un rôle… peut-être est-ce une affaire d’ego, mais Theodosia estime surtout qu’elle doit prouver que l’on n’est pas conditionné par sa naissance… même si de ce point de vue, rien n’est fait, et parfois, il serait tentant de faire marche arrière, pour retrouver sa famille comme elle était avant.
PHYSIQUE
Theodosia ne se trouve pas belle, mais elle sait qu’elle plaît… Même si elle ne sait jamais trop quels compliments sont à prendre au sérieux et quels compliments sont l’unique conséquence de l’ego masculin qui cherche à tester son potentiel de séduction. Elle-même ne cherche pas particulièrement à plaire, elle fait peu de cas de son apparence, elle n’est pas spécialement coquette, ni élégante. Elle porte les mêmes robes de sorcière devenues usées depuis des années, se coiffe toute seule si bien que ses coupes sont souvent approximatives et inégales, et elle ne se maquille jamais. De constitution moyenne, peut-être un peu plus petite que la moyenne (elle ne s’en rend pas trop compte, elle est assez souvent entourée d’hommes dans son métier, même s’il y a des exceptions), elle est assez musclée, résultat des heures passées à s’entraîner… puisque son physique ne l’intéresse que dans la mesure où elle doit être la plus performante possible.
Son visage n’a rien de désagréable. On pourra lui reprocher son teint assez pâle, c’est à peu près tout. Ses traits sont assez fins, ses yeux d’un marron profond, de la même couleur que ses cheveux, qu’elle coupe souvent relativement courts, question de praticité.
Histoire
Theodosia est la dernière-née de la famille Beurk. Elle a grandi, comme l’on s’en doute, dans un univers clos, restreint, et a été abreuvée dès sa plus tendre enfance de discours radicaux sur la primauté du sang pur, sur l’intérêt de la magie noire (impossible de faire autrement quand on savait que le commerce familial était spécialisé en la matière). Elle a été, tout comme ses frères aînés, Aristide et Orpheus, conditionnée à croire ces discours sans les remettre en question… mais à l’inverse de ses frères, qui se sont radicalisés avec le temps, Theodosia, elle, a suivi un chemin totalement inverse.
Ce changement ne s’est pas fait en un claquement de doigt, mais un premier déclic s’est produit quand, à son entrée à Poudlard, le choixpeau ne l’envoya pas à Serpentard, comme cela était attendu, mais dans la maison ennemie : Theodosia fit ses classes à Gryffondor. Et entourée de camarades de tous horizons, elle fut bien contrainte de confronter sa vision étriquées et ses principes mathusalémiens à une réalité bien plus complexe. Elle se fit des amis de toutes origines, aux histoires et aux vies bien différentes de la sienne, et elle comprit, bien vite, que c’était sa propre existence, sa propre éducation, qu’elle devait remettre en question. Ce n’était pas chose facile, mais c’était une nécessité, et qu’elle ne pouvait plus ignorer.
Au fil du temps, elle eut à cœur de se démarquer de sa famille, d’emprunter le chemin opposé à celui que l’on avait tracé pour elle. Par esprit de contradiction et besoin de tracer sa propre voie, peut-être… L’adolescente rebelle, quoi qu’il en soit, s’éloignait irrémédiablement de sa famille, et son père désespérait de la voir reprendre, comme il l’avait souhaité, le commerce familial, alors qu’elle caressait une ambition très différente, renforcée à chaque horreur commise par Grindelwald et ses fidèles : elle deviendrait Auror.
La vraie rupture avec sa famille intervint après l’« incident ». Theodosia n’avait pas attendu ce moment pour s’inquiéter du comportement de son grand frère Orpheus avec son neveu, le petit Amos… mais quand elle apprit que sa belle-sœur avait été envoyée en prison après avoir tenté d’assassiner son mari, Theodosia n’a certainement pas adopté la thèse officielle. Pour elle, c’est évident, son frère est responsable de ce qui s’est passé, et elle compte bien réparer cette injustice… tout comme elle a la ferme intention de retirer son neveu des mains de son frère. Et si elle a dû tourner le dos à toute sa famille pour ça, tant pis, elle est sûre de ses convictions. Elle ne trouvera aucune circonstance atténuante à son frère. Elle est déterminée à réparer les torts qu’il a commis, tout comme en parallèle, assoiffée de justice, elle compte bien se consacrer corps et âme à son métier d’Auror, puisque c’est ce qu’elle est à présent, une Auror encore débutante, mais terriblement motivée. Et dans ces temps obscurs, elle est plus que jamais heureuse d’avoir trouvé sa place. Elle veut combattre le mal jusqu’à ce qu’il disparaisse pour de bon.
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