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 Un soir de fête... et de fiançailles !

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Message#Sujet: Un soir de fête... et de fiançailles !    Un soir de fête... et de fiançailles !  Icon_minitimeLun 25 Avr - 16:25

Il n'y avait personne d'autre que lui dans sa chambre, alors Arthur ne prenait pas la peine de sourire. Il était immobile face à son reflet, il guettait le moindre défaut que sa tenue parfaite pourrait présenter. Il n'en voyait qu'un. Il lui semblait que son visage impassible lui faisait des grimaces à travers le miroir. Il s'approcha de son double mesquin et observa. C'était peut-être la disparition de ses fossettes d'enfant qui lui assombrissait le visage, ou bien ce petit bout de lèvre cyniquement tordu sous sa joue gauche. C'était peut-être l’absence de sourire.
Arthur se retrouvait rarement seul : il avait sûrement oublié à quoi il ressemblait « en vrai », quand le seul qui posait son regard sur son visage, c'était lui-même. C'était pour cette raison qu'il évitait les miroirs depuis quelques temps. Il lui semblait ne plus pouvoir se supporter. Supporter ce visage qui n'était plus vraiment le sien. S'était-il jamais possédé lui-même ?
De loin, Arthur préférait l'image que la société lui renvoyait. Il préférait largement l'idée qu'on pouvait se faire de lui et à laquelle il travaillait beaucoup plutôt que celle dont il devait se contenter lorsqu'il était seul face à la glace de son armoire. La société, voilà pourquoi il existait. Il ne se sentait bien qu'entouré. Seul, il se trouvait triste. Il se trouvait laid. Son reflet en riait. Il appartenait à cette société. Complètement, totalement. Il était fait pour elle, et elle le contrôlait. Il avait d'abord appartenu à sa mère, et ce soir elle l'offrait entièrement à la société. C'était la finalité de toute son éducation, de tout ce qu'elle lui avait appris : être un visage rayonnant et puissant de la grande maison Everard & Cie. Et comme ce visage n'était pas fait pour être seul, et comme personne ne verrait jamais la laideur que la solitude lui conférait, alors il était parfait. Il était parfaitement abouti. Mona Everard avait réussi.
Les lèvres d'Arthur tremblait, et il ne parvenait plus à détacher son regard des yeux moqueurs de son reflet. Celui-ci hurlait de rire, était pris d'un fou rire dont il ne parvenait plus à reprendre son souffle. Le poing d'Arthur se serra, et ses traits se tendirent
.

Arthur, mais comme tu es beau... !

Il sursauta violemment, bien plus tendu qu'il ne l'aurait voulu. Sa mère fronça les sourcils face à cet écart de conduite et de sang-froid, puis se détendit : ils étaient seuls, personne n'avait rien vu. Elle sourit, amusée :

Nerveux, trésor ?

Elle s'approcha lentement de lui puis l'enlaça tendrement. Elle avait peut-être fait de lui une machine, elle avait beau l'effrayer parfois un peu, mais Arthur adorait sa mère. Il la serra à son tour. Fort. Comme le petit garçon qu'il aurait voulu rester, mais dont les si brusques fiançailles le tiraient vers le monde des Grands. Il avait l'impression d'être poussé hors du nid alors qu'il n'avait encore rien qu'un unique duvet de plume. Ce mariage le terrifiait déjà. Dans les bras de sa chère maman, il se sentait en sécurité, et c'était comme si plus rien n'avait d'importance.
Le temps se suspendait.
Mais si elle l'aimait, même d'un amour de mère, pourquoi l'envoyait-elle dans les bras d'une autre femme ? Pourquoi l'envoyait-elle loin d'elle ? N'allait-elle pas en souffrir ? Arthur le savait : lui, il en souffrait. Lui, il avait besoin de son soutien et de son éternelle présence. Arthur en était entièrement dépendant, il n'avait que seize ans !
Du calme, Œdipe.
À quoi rêvait-il ? Comme s'il avait eu l'intention de passer sa vie entière dans la demeure familiale !
Si il était normal qu'il la quitte un jour, Arthur espérait ce jour le plus tardif possible. Le mariage n'était pas prévu avant leur majorité, bien sur, et Jo était plus jeune que lui. Mais c'était comme si il était déjà dehors
.

C'est normal d'avoir peur, murmura-t-elle en se dégageant prestement de son étreinte.

Elle se recula un peu pour pouvoir l'admirer. Ses prunelles brillaient de fierté. Sa création, son œuvre était éblouissante vêtue de ce costume bleu marine, cette chemise immaculée et ce nœud papillon turquoise sombre, qui permettait de mettre en valeur la pâleur de ses yeux. Arthur paressait être un homme puissant. C'était ce que Mona avait toujours chercher à le faire attendre. Elle sentait que ce soir un accomplissement se déroulait. Arthur, au fond de lui, ne se sentait pas bien. Il perdait son assurance, il avait l'impression de plonger dans sa gouffre énorme aux relents nauséabonds et malsains. Il avait la sensation de faire une erreur terrible en n'agissant pas. Mais il restait imperturbable et souriait doucement. Son regard reflétait une sérénité démonstrative de son assentiment à tout ce que dirait sa mère.


Mon grand garçon... s'amusa-t-elle.

Elle passa délicatement le bout de ses doigts vernis et bagués le long de sa joue, puis dans ses cheveux bruns. Durant un instant, elle joua avec l'une de ses mèches avant de profiter de son contact pour lui attraper les oreilles, l'attirer vers lui et l'embrasser sur le front, ce que leurs deux tailles ne lui permettaient plus de faire autrement, alors que ce geste était l'un de ses préférés. Même s'il n'y avait personne dans la pièce pour s'émouvoir devant leur très belle relation filiale, Mona aimait Arthur et le lui montrait. Il était son bien le plus précieux, ce pourquoi Charles et ses millions ne l'abandonneraient jamais. Et il était parfait dans le rôle qu'elle lui avait créé. Parfait.
Elle le lâcha.

Il est temps de descendre, tu sais, continua-t-elle en arrangeant son nœud, lissant sur son ventre le tissus de sa chemise et réajustant ses manches. Le ministre est déjà là.

Arthur sentit une boule naître dans sa gorge pendant que ses intestins décidaient de prendre leur indépendance. Arthur connaissait plutôt bien Howard Fletchey, mais prendre soudainement conscience de tous ces gens qui n'attendaient que lui et Jo, un étage sous ses pieds, le paralysaient. Il avait l'habitude de prendre le centre de l'attention. Mais qu'une fête de cette ampleur eut pu tourner complètement autour de sa personne l'angoissait, alors qu'il aurait du se sentir flatté. Peut-être parce que c'était une soirée qui jouait avec l'avenir, et plus encore, des sentiments très intimes. Très. Le mariage. C'était très intime.


*Pardon, Eden... *

Un bref éclair de panique fit vaciller ses traits figés durant un quart de seconde. Il n'échappa pas à Mona, qui connaissait Arthur mieux que personne. Et pour cause, elle l'avait fabriqué. Elle lui adressa un regard sévère, froid, et, déjà agacée, lui rappela :

Et puis, n'oublie pas de sourire, d'accord ?

Arthur obéit immédiatement. Il était redevenu lui même. Soulagement.
Lui qui n'était que minauderies, il était intéressant de voir son besoin d'être parfois encore rappelé à l'ordre au sujet de son sourire. Intéressant. Était-il donc sur le déclin ? Certainement pas. Juste fatigué et oppressé. Juste.
Mona tourna encore un peu autour de son fils chéri. Elle lui tira les épaules un « Tiens toi droit ... » qu'Arthur connaissait particulièrement. Il obéit et garda son sourire. Les remarques n'avaient jamais été un problème. Mona souriait aussi. Elle réajusta une dernière fois le bas du dos de sa veste, épousseta ses épaules et remonta son pantalon.


Bien, allons-y !

Arthur acquiesça. Il lui prit le bras comme elle le lui avait appris et nota son air de satisfaction, malgré la correction qu'elle ne pût s'empêcher d'apporter à la position de son coude. Il traversèrent un sombre corridor parés de vert et des illustres photos, gravures ou portraits de famille des Everard, en échangeant quelques mots au sujet des invités.
Ils apparurent ensemble en haut de l'immense escalier qui surplombait la salle de réception de la demeure Everard et Arthur fût soudainement pris d'un vertige profond, d'une nausée sourde. Il y avait une foule dont même lui il n'aurait pu imaginer sa mère capable. Il y en avait dans tous les coins. Des robes de toutes les couleurs, des costumes de toutes les coupes, tous les âges, tous les sexes: c'était comme si la totalité de l'aristocratie sorcière s'était donnée rendez-vous dans leur salon. Ça virevoltait, ça dansait, ça mangeait, ça bavassait, un quartet de jazz jouait des morceaux à la mode sur une petite estrade, les buffets croulants de pains, viandes, boissons, canapés, fromages et gâteaux s'alignaient sagement dans cette agitation le long des murs. Démesure. Excès. Il avait donc tant de valeur.. ?
Toutefois, Arthur avait sa mère à son côté et ne devait, ne serait-ce que pour lui faire plaisir, laisser paraître le moindre trouble. Il se contenta d'élargir davantage l'espace qui séparait les deux coins de ses lèvre. Sourire splendide. Brillance.

Ils descendirent précautionneusement l'escalier de marbre, leurs souliers et talons s'enfoncèrent sans bruit dans le moelleux du tapis qui recouvraient les marches. Tout le monde devait avoir pu les remarquer, savoir que leurs hôtes étaient parmi eux.

Au pied des marches, les attendait Charles, au côté de quelques vieux messieurs très soignés, fumant et parlant fort. L'un d'entre eux, notamment, était d'une corpulence forte, il avait une moustache grise bien fournie, de petits yeux brillants et un énorme cigare aux lèvres. Il riait à gorge déployé et semblait l'objet d'une attention particulière auprès des invités qui passaient autour de lui et remarquait sa présence, ce qui n'était pas difficile étant donné son extravagance et la puissance de sa voix
.

Bonsoir, Monsieur le Ministre, salua Arthur proposant sa main. J'espère que vous vous êtes bien remis de votre convalescence... ?

Howard Fletchey, car c'était bien lui, rit plus et serra vigoureusement de sa large main rougeaude la main, plus jeune et plus ferme, d'Arthur. C'était une main molle, et la poigne était énergique. Une poigne très travaillée. « Prends en de la graine, poussin. » voulait lui dire le regard insistant de Mona.

Très certainement mon garçon ! On m'interdit dorénavant tout un tas de trucs, mais on fait bien avec.. !

Il prit un air faussement sérieux et se rapprocha d'Arthur.

Ne vieillis jamais, petit !

Et il partit d'un grand éclat de rire.

Mais il semble que tu prennes déjà le mauvais chemin, sacré Arthur !

Il lui lança une bourrade taquine dans l'épaule, puis toisa le reste du petit groupe de politiciens, certains accompagnés de leurs épouses. Il préparait son effet.

Fiancé à seize ans ! reprit-il. Sais-tu ce qu'est une fille, au moins?

Il rit très fort de sa boutade, et lança un regard complice à Arthur auquel il répondit par un rire aussi léger que feint. Ça n'avait rien de drôle, et tout le monde savait, sinon se doutait, de l'arrangement de ce mariage.

Mais oui, répondit Mona sans montrer son irritation. Mademoiselle Benett et Arthur étaient déjà très proches.

*Faux. * songea Arthur.

Il était proche de Jo. Pas « très ». Et Arthur était amoureux d'Eden. Ça n'avait rien à voir. Mais Arthur savait pertinemment qu'il ne s'agissait que d'un jeu de rhétorique, car tout ce qui n'était pas dit était su par tous. Ça n'avait donc aucun intérêt. L'intérêt, c'était de montrer son intelligence et son habileté à jouer avec les mots, à être « drôle ». Il fallait défendre ses positions, et en dénaturant la réalité de la relation qu'Arthur entretenait avec Jo, elle justifiait toutes ses actions sans s'éloigner entièrement de la vérité. C'était vrai : Arthur et Jo s'appréciaient. Il avait suffi d'être excessif.
Fletchey reprit Mona immédiatement.


Ah, mais le mariage, s'exclama-t-il, c'est un tout autre degrés de proximité !

*Juste. *

Arthur se sentait débordé. Howard Fletchey avait beau être sympathique, ses manières, par leur brusquerie, étaient oppressantes.

Pas vrai, Charles ? continua Fletchey en donnant un coup de coude complice à son vieil ami Everard.

Charles approuva énergiquement. Mona ne prit pas la peine de relever. Monsieur le Ministre était quelqu'un de spirituel. Fin et subtil.
Mona mit une main tendre sur l'épaule de son fils et se hissa à son oreille 
:

Arthur, je t'en pris, va dire bonjour.

Elle accompagna ces quelques mots d'un hochement de tête, désignant l'assemblée. La foule. Il fallait bien que tous ces gens qui s'étaient déplacés en le prenant pour prétexte aient pu le voir au moins une fois. Mona, le poussa du bout des doigts.
Il salua le petit groupe d'hommes, son père et le Ministre d'un signe et se laissa emporter dans le salon.
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Daniel Chaser
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Message#Sujet: Re: Un soir de fête... et de fiançailles !    Un soir de fête... et de fiançailles !  Icon_minitimeMer 4 Mai - 19:01

Rentrer chez soi était parfaitement déprimant. Dan ne s’était pas rendu compte de ce que ça impliquerait pour lui, de rentrer chez ses parents. À la base, il pensait juste que ce serait comme d’habitude, il rentrerait, retrouverait ses frangines et ses parents, passeraient ses journées à glander parfaitement inutilement en attendant de recevoir tous ses cadeaux de Noël. Une semaine de glandouille… En soi, ça avait l’air pas mal, comme projet, mais ça, c’était de la théorie. Quand il rentra chez lui, il se passa quelque chose de bizarre. Toute cette tristesse qu’il pensait ne pas avoir, tous ces sentiments qu’il avait refoulé au fond de lui, étaient remontés d’un coup. Il avait été accueilli par ses parents, et par Gwen et Emmy… là, il avait vu le vide entre ses deux sœurs. Il manquait Johanna, Johanna n’était plus là. Evidemment, il le savait bien, mais même pendant son enterrement, il s’était senti si extérieur à tout ce qui s’était passé! Il n’avait jamais vraiment réalisé, en fait. Et là, d’un coup, c’était clair et net. Sa sœur n’était plus là, sa sœur était morte. Sa chambre était encore pleine de ses affaires, ses parents n’avaient pas eu le cœur de les ranger. Epourtant, tout avait l’air si vide… Voilà, ses vacances commençaient mal, il était déprimé Il avait cherché quelqu’un à qui écrire, quelqu’un qui lui tiendrait compagnie pendant cette semaine… et maintenant, il déprimait doublement. Parce qu’il réalisait enfin la mort de sa sœur, et parce qu’au final, il était vraiment seul. Il ne pouvait pas en parler à Tom, Tom n’en aurait rien eu à faire, de toute façon, il n’en parlerait pas à Ines, elle avait perdu sa mère, elle avait son propre deuil à gérer. Il aurait p’têt pu le dire à Jo, mais en ce moment, leur relation était telle que Dan n’était pas vraiment sûr de vouloir se confier à elle.

Il en était à ces pensées particulièrement déprimantes alors que ses vacances ne devaient qu’empirer. Quand est-ce que ça dégénéra? Quand les parents de Dan vinrent lui annoncer la bouche en cœur qu’ils avaient été invités le 27 chez les Everard. Rien que ça… Dan n’aimait pas franchement cette idée. Enfin, surtout, il n’avait aucune envie de voir Arthur pendant les vacances, au moment même où il pouvait espérer ne pas avoir à le supporter. Enfin ça, à la limite, il aurait pu le laisser passer, mais quand il apprit les raisons de ce rassemblement, il eut l’impression que son cerveau s’était déconnecté plusieurs secondes (oui, il lui arrivait de fonctionner), et il espérait un peu avoir mal enregistré l’informations.

Hein quoi? Jo et Arthur, fiancés? On nageait en plein délire, là! De toute évidence, on ne leur avait pas demandé leur avis. Il y a quelques semaines encore, Jo lui avouait qu’elle l’aimait, et là elle était fiancée? À un crétin comme Everard, en plus?… ça le laissait franchement perplexe. L’idée ne lui plaisait pas du tout. Puis pauvre Jo, quoi! Elle ne méritait vraiment pas ça… ouais bon, elle ne méritait ,pas non plus qu’il la rembarre comme il l’avait fait, mais ça c’était une autre affaire. Quelle idée, ces mariages arrangés! Heureusement, dans sa famille (enfin pour lui, pas pour ses soeurs), ça n’avait jamais été mis en question. Mais en même temps, Dan sortait depuis deux ans avec Ines, qui faisait partie d’une respectable famille de sang purs, s’ils finissaient par se marier, tout le monde serait content… Sauf que ça n’arriverait certainement jamais puisque, rappelons-le, Dan était destiné à aller crever la gueule ouverte quelque part dans un caniveau avant d’avoir eu le temps de dépasser la trentaine.

Bon, il fut bien obligé d’y aller, à cette soirée, plein de gens influents seraient là, même le ministre, apparemment, et la famille Chaser se devait d’être là elle aussi. Dan n’était pas du tout enthousiaste à cette idée, mais en même temps, il espérait que cela lui laisserait l’occasion de parler un moment avec Jo, histoire de savoir comment elle appréhendait la situation (et en espérant qu’elle serait contrariée, il n’avait pas envie que son amour propre en prenne un coup par la même occasion). Sur place, Dan ne fit pas beaucoup d’efforts pour se mêler aux autres, il préféra rester debout dans son coin, et attendre de repérer Jo. Pas envie de parler, de toute façon.

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Message#Sujet: Re: Un soir de fête... et de fiançailles !    Un soir de fête... et de fiançailles !  Icon_minitimeMar 31 Mai - 12:29

    Jo était chez elle, assise sur son lit, et elle voyait son reflet dans le miroir, elle portait une belle robe de couleur rose clair, assez longue, avec des collants blanc et des petites chaussures d'un rose clair également, bien qu'étant des chaussures "magiques", elle pouvait changer de couleur d'un simple sort. Elle soupira et essaya différents sourires, et mimiques pour paraître plus contente qu'elle ne l'était. Si Arthur et elle, pouvaient arriver à se parler seul à seul, sans doute à Poudlard aprés la rentrée, peut-être parviendraient-ils à se mettre d'accord, et à éviter cette mascarade dansante. Elle se leva de son lit, et vint vers prés de son bureau, au dessus, se trouvait une étagère où était étalé une dizaine de petites figurines en bois représentant des animaux. Un cadeau de Sebastian, des petits cadeaux du jeune Serdaigle. Elle sourit et repensa à la soirée du Professeur Slughorn, elle s'était plutôt bien passée. Dans une illumination soudaine, la jeune fille ouvrit sa valise et en sortit la petite balle colorée, qu'il lui avait donné, et se mit à lui faire des rebonds dans sa chambre, et bientôt de multiples couleurs dansèrent dans sa chambre. Jo se mit à rire un peu bêtement...
    "Jo, nous y allons" cria sa mère. Le rire de la jeune fille s'éteignit rapidement, un peu trop rapide. Elle reposa la balle avec les autres figurines, et prit sa veste pour descendre les escaliers et rejoindre sa mère, bientôt ils seraient chez les Everard et la mascarade dansante pourrait commencer.

    Les trois Benett se retrouvèrent une fois de plus dans le Magicobus, moyen de transport magique le plus simple en dehors du transplanage. Sa mère étant encore un peu souffrante, il lui avait conseillé de ne pas transplaner avant plusieurs semaines, même en escorte. Donc rester le Magicobus, mais au bout de la troisième fois, ça devenait moins drôle de voir son père dans cet endroit, il ne semblait pas à sa place du tout. Et puis être ici voulait dire que sa mère n'était encore tout à fait remise. Tout ça à cause d'un mage noir, elle n'avait pas parler de ce que le Professeur Dumbledore lui avait dit, bien que cela lui avait brûlé la langue plusieurs fois. Le Bus s'arrêta non loin de la proprièté des Everard et en sortant du Magicobus, la jeune fille entendait déjà la musique.. Elle laissa son père passait devant, et marchait aux côtés de sa mère, pria à moitié pour que la foudre tombe et que la fête prenne fin, ou qu'elle se réveille et que ça soit qu'un cauchemar. Mais ils arrivèrent aux premiers invités qu'il fallait saluer. Jo connaissait trés bien la révérence et les compliments à faire, tout comme sa mère. Bien que Jo ne soit pas totalement sincère...
    "Vous avez un trés beau chapeau, Mme Chanel" fit Ellen, Jo acquiesça en souriant, alors qu'avec ce machin sur la tête, elle avait l'air plutôt ridicule.

    Jo entra enfin dans la maison, aprés avoir salué sans doute une bonne vingtaine d'invités qui ne représentait finalement qu'un quart des personnes dans la propriété de cette famille riche. Elle se demandait qui d'autres étaient invités, sans doute toutes les familles de sang-pur d'Angleterre. Donc elle verrait sans doute Daniel, quoi lui dire. Il y a à peine une semaine, elle lui avouait qu'elle l'aimait et maintenant, elle se retrouvait fiancé avec Arthur. D'ailleurs comment réagir face à lui, quoi dire et quoi faire. Elle soupira et salua encore une dizaine de personne, dont deux collègues de son père, qu'elle était plutôt contente de voir, dans l'absolu où elle avait envie d'être ici.
    "Bonjour" fit-elle dans un maigre sourire, bien que la femme d'un des deux hommes, semblaient la regarder étrangement...Puis en s'éloignant d'eux, elle capta les paroles de cette femme.
    "Ma fille aurait été beaucoup mieux pour Everard"!
    Jo prit conscience que beaucoup enviait sa place, et ce n'était une chose qu'elle voulait. Elle voulait souhaiter du bonheur à Arthur, elle voulait avoir un homme qu'elle aime à ses côtés, elle voulait être aimé. C'était trop triste! Elle croisa le regard de son futur fiancé, et sentit des larmes montaient dans ses yeux... Lui ne l'aimerait pas comme elle en avait envie, et puis elle était amoureuse de Daniel, d'ailleurs elle repéra de loin et lui sourit. Elle avait hâte de voir Olive, Lou et Ines, se serait comme à Poudlard, et on pourrait oublier toute cette histoire


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Message#Sujet: Re: Un soir de fête... et de fiançailles !    Un soir de fête... et de fiançailles !  Icon_minitimeMer 15 Juin - 13:26

    Ce début de vacances n’avait rien eu de particulier, pour Tom. N’étant pas encore conscient des problèmes qui le guetteraient sous peu, il s’était contenté de… profiter des vacances.. Enfin, bon, dans la mesure où Tom était capable de profiter de quelque chose -notons qu’il ne le faisait jamais à la manière des autres membres du genre humain. Tom n’appréciait jamais autant Poudlard que lorsque c’était les vacances. Non pas parce qu’il rejoignait l’opinion publique, qui voulait que la vie soit meilleure sans les cours - Tom faisait partie de ces rares individus qui appréciaient effectivement aller en cours - mes parce que durant les vacances, l’école de magie se laissait découvrir sous un jour nouveau. La plupart des élèves rentraient chez eux pour les vacances, et Poudlard était alors presque vide. Presque, parce qu’il y avait évidemment toujours quelques élèves pour empêcher une sensation de solitude et de silence total. Mais on s’en rapprochait, ce qui, en soi, était déjà une excellente chose. Ne plus avoir à supporter la présence insistante de tous ceux qui lui collaient aux basques était particulièrement plaisant.

    Rien à signaler en ce début de vacances, donc, si ce n’est que Tom pouvait savourer un peu de solitude, avoir ce château qu’il appréciait tant pour lui tout seul ou presque, et qu’il était loin de s’en plaindre. Il n’y eut rien à signaler jusqu’au premier lundi des vacances, quand un hibou grand-duc, au petit déjeuner, vint se poser devant lui, tendant une patte à laquelle un message avait été accroché. Fait pour le moins surprenant. En règle générale, Tom ne recevait jamais de courrier, du moins pas tant qu’il était à Poudlard, et c’était ce qu’il y a de plus logique, il n’avait pas d’amis ou de famille à l’extérieur pour avoir envie de lui écrire (ils se passaient bien de sa présence, à l’orphelinat), et il ne disposait certainement pas de l’argent nécessaire pour disposer d’un abonnement à la gazette des sorciers (Tom pouvait cependant la lire régulièrement, étant donné que Daniel y était abonné et abandonnait toujours son journal à peine avait-il jeté un coup d’œil à la première de couverture). S’il avait du courrier, cela ne pouvait signifier qu’une chose : il devait s’agir de l’invitation à la soirée organisée par la famille Everard qu’Arthur lui avait promis de lui faire parvenir. Rien d’illogique à ce qu’elle lui parvienne plus tardivement que les autres.

    Tom détacha la lettre de la patte du hibou, qui s’envola aussitôt, la déplia, et commença à la lire.
    …Intéressant. De toute évidence, au cours de la conversation qu’il avait avec Arthur au sujet de cette fameuse soirée, ce dernier n’avait absolument pas conscience de ce qui en était l’objet. Les fiançailles d’Arthur avec… Jo Benett. Si Tom avait eu le sourire facile (ce qui n’était certainement pas le cas), ses lèvres auraient certainement formé ce très léger demi-cercle caractérisant un mélange de surprise et de satisfaction malsaine. Un mariage arrangé, voilà qui pouvait porter un coup fatal au moral de la jeune Benett, et aux vue de leur contentieux, Tom était bien loin de compatir à son malheur, quant à Arthur… peu lui importait également. Il savait qu’il s’était acoquiné avec Eden, une élève de serdaigle (serdaigle… tss..), il imaginait très aisément quel devait être son état d’esprit, et une fois de plus, il ne ressentait pas le moindre élan de compassion. Il ne ressentait rien du tout, à vrai dire, mise à part, peut-être, une très légère satisfaction. La situation avait quelque chose d’un brin comique… et Tom presque certain qu’il y avait matière à exploiter par rapport à cette situation. Il y réfléchirait plus tard.

    Plusieurs jours s’écoulèrent entre la venue de la lettre et les festivités, des jours qui se ressemblaient tous. Et enfin, le 27 arriva. Pour l’occasion, Tom avait revêtu sa tenue la plus élégante - la plus cher, aussi, il mettait un point d’honneur à ne jamais laisser deviner qu’il était sans le sous. En règle général, son charisme et sa rhétorique suffisait à convaincre ceux à qui il s’adressait. Pour se rendre chez les Everard, Tom ne disposait pas de beaucoup de possibilités, il n’avait pas encore l’âge de passer son permis de transplanage, et il était évidemment hors de question de se rendre là-bas en balai. La seule solution qu’il lui restait était le magicobus, une alternative peu élégante, certes, mais efficace, au moins.. Ayant intimé au contrôleur de le déposer un peu à l’écart, et évidemment assez loin de la propriété des Everard pour que personne ne puisse constater quel avait été son moyen de transport, Tom acheva son trajet à pied. Quand il arriva, les festivités avaient déjà commencé, et de toute évidence, la grande nouvelle avait déjà été clamée haut et fort. Tom ne mit pas longtemps à s’intégrer au milieu des invités. Après tout, il avait tout à fait sa place parmi ces gens. Il repéra Daniel, dans un coin de la pièce, mais ne chercha pas à aller vers lui, il craignait fort que le jeune homme se charge de lui-même d’aller le voir. Il adressa un léger signe de tête à Arthur, quand il l’aperçut, puis intervint dans une conversation dont il avait manqué le début au milieu de parfaits inconnus. Il était temps de se faire quelques relations. Il était là pour ça, après tout.

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