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 Flic ou voyou + Rafa

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RÉSISTANCE
Nobby Leach
Nobby Leach
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En couple avec : Mal marié à Jill Leach. Une fille, Rebecca.

QUI SUIS-JE?
Baguette: Poirier, Plume de Phénix, 30,7 cm.
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Message#Sujet: Flic ou voyou + Rafa   Flic ou voyou + Rafa Icon_minitimeDim 10 Sep - 1:16



Flic ou voyou
Rafa et Nobby
« Je vais voir Eleanor, Jill ! Je serai rentré ce soir pour le diner ! » Nobby n’obtient pas de réaction particulière. Dans un sens, tant mieux. Il n’aimerait pas devoir expliquer où il va à sa femme, ni pourquoi il a revêtu un complet des plus moldus. Le directeur de la police magique jauge ce dernier d’un œil critique dans le miroir. C’est noir et gris, le pardessus est un pardessus tout ce qu’il y a de plus pardessus.  Ça lui ressemble et donc ça hurle « flic en civil » - déformation professionnelle, sans doute - mais au moins ça ne détonnera pas dans le paysage. Rien de plus insupportable que ces sorciers qui ne savent pas – ou refusent de - s’adapter au monde moldu, selon Leach. L’uniforme de la police magique le préserve au moins de ça, et les robes de sorciers lui ont toujours semblé désuètes. S’il s’est habitué et a adopté beaucoup de choses de son nouveau monde, ça, il n’y est jamais parvenu.

Bref, le voilà parti. « Ce qu’il ne faut pas faire… » Grogne-t-il en courbant l’échine sous la pluie battante, faisant abstraction du fait que c’est lui qui a exigé de voir O’Riordan. Mais il faut bien : ce n’est pas Robin qui va être lucide sur ce garçon. Alors Nobby s’est arrangé avec Eve, même si ça ne lui plait pas de faire des cachotteries à sa nièce. Pour que chacun soit à l’aise – il ne veut pas d’un malfrat chez lui et la rousse lui a clairement dit que Rafael prendrait une rencontre dans le monde sorcier pour un traquenard – ils ont convenu d’un rendez-vous dans un endroit neutre, un café de Camden. Eve lui a écrit ensuite pour lui dire que c’était bon et qu’elle trouverait un moyen pour qu’ils se reconnaissent.

Nobby a naïvement pensé que ce serait la jeune femme elle-même. Il se trompait. Eve est peut-être bien dans le coin comme elle l'a dit. Mais le grand type carré qui l’attend devant le café et qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau dans son costume élimé, c’est son cadet, Walter. Leach croit comprendre. « Walt ? C’est toi le contact ? » Son frère se tourne vers lui avec un sourire gêné, mais ulcéré, le flic ne lui laisse pas le temps de répliquer. « C’est donc ça que tu fais ? Tu travailles pour eux ? Mer…Bon Dieu, je crois que je préférais encore quand je te croyais traine-savate… » Il était maussade et méfiant ; le voilà franchement en colère. « Oh, va te faire foutre, Nobby. Je t’emmerde pas alors que t’es flic pour les anglais, moi.  » En fait, la gêne est passée très vite chez Walt, qui a l’habitude des sermons un peu traditionalistes de son ainé. Nobby s’inquiète pour lui, de ne pas le voir marié, sans enfant, sans travail, depuis sa vie sorcière où il ne peut pas l’aider car il le croise peu, et surtout depuis sa vision un peu conservatrice du monde – être flic, ça rigidifie. Ils se sont éloignés, aussi. Il y a encore un vieux fond patriote irlandais chez Nobby, fier de son père représentant syndical, venu de Dublin, qui se frittait avec les contremaitres anglais. Mais ce sont des enjeux lointains, qui n’ont presque plus de sens pour lui. Pourtant, Walt continue à râler : « Tu vis pas avec ce que verse le DWP et avec ma patte folle personne ne voulait m’embaucher. Et puis Callahan et O’Riordan sont arrivés et ils ont donné du boulot à tout le monde à Kilburn.  Je sais pas ce que tu leur veux. Mais c’est pas de sales types. Rafa, c’est un bon petit gars. Il m’a toujours fait penser à toi quand t’étais gamin. »

Leach en reste coi. C’est assez rare pour être noté. Est-ce le fait que Walt dise qu’il ressemble à Rafa ? Non. Tout flic est un gangster qui a mal tourné, tout gangster est un flic raté. Non, c’est plutôt le fait que son frère défende ses patrons jusqu’à la mort et contre lui. Comme Robin. Comme Eve. A croire que tout le monde a perdu la carte. Ou alors qu’il faut vraiment qu’il prenne la peine d’écouter le premier concerné. Ca tombe bien, il est là pour ça. En attendant, pour son frère…« Je t’emmerdes aussi, Walt. » Il lui propose une cigarette en ronchonnant et ajoute : « Je suppose que c’est ça d’être frères. » L'autre grogne : « Ouais. » Ca finit par sourire : « On se voit toujours pour l’anniversaire de Lenny ? » Walt se fend d’un signe de tête approbateur : « Sûr. »

Et puis c’est fini. Après tout ils sont frères – quasiment des copies conformes, à les voir côte à côte. Il n’y a rien à faire à propos de ça. Alors, comme toute les autres fois, ce mensonge un peu plus gros que les autres est oublié, parce que Walt ne va pas si mal et qu’il ne mendie pas, et que Nobby ne veut pas savoir. Alors ça parle de Jill, de Rebecca, du « non toujours pas de gosses pour moi » côté Walt. Et puis – noblesse oblige – Nobby en revient à Rafa. Oh, pas directement. Via la petite-amie. Pour savoir ce qu’on en pense, dans le milieu. Pour savoir comment ça se passe. « Elle est pas comme nous, elle. » Affirme Walter d’un air sûr de lui. « C’est-à-dire ? » Son frère hausse les épaules : « Bah, anglaise. Et sophistiquée surtout. Je sais pas où il est allé la chercher, mais elle vient clairement de la haute. C’est pas une poule comme les filles du Cohan - tu verrais la tête qu'il a fait quand j'ai eu le malheur de demander ! Ma faute, j'ai pas l'habitude de voir des filles comme ça, là-bas. J'aurais du me douter. Elle est pas comme la patronne, non plus, d'ailleurs. »

Bon, évidemment, il y a de quoi faire la grimace, même si ce n’est pas faux en soi et que la comparaison n’est guère heureuse. Comme il n’a pas envie de préciser à Walter que Robin est sa nièce – il ne connait guère la famille de Jill – ni de parler des sorciers en général – la connexion qu’ils font là est déjà hasardeuse – Nobby rebondit sur autre chose : « La patronne ? » Walt hausse les épaules : « Ouais, la copine du patron, quoi… Ah bah le voilà. » Il lève une main vers un type qui arrive, costume cravate comme eux, mais plus jeune, et puis, dès que celui-ci est à portée de voix, annonce : « Bon, bah moi j’y vais, hein, Rafa. Je sais pas si vos trucs vont marcher mais bon courage. Et toi écoute le Nobby, je te dis, c’est un type bien. » Et il file sans demander son reste, alors que Nobby en est encore à se demander ce qu’il doit penser du fait que le clan Callahan considère Eve comme sa cheffe avec Finn.

Cela dit, il faut dire quelque chose. « Alors c’est vous, O’Riordan. » C’est marrant, il ne le voyait pas comme ça. Habitué à lire les gens, Nobby note les détails à la volée. Brun, taille moyenne, un peu monsieur tout le monde. Pas l’air d’un mafieux, plutôt d’un comptable. Un peu austère. Propre sur lui. Une bonne tête de caboche irlandaise, ça oui, par contre. Il comprend ce que Walt voulait dire. Beau garçon, sans doute, mouais, dans ce genre là, pour ce qu’il peut en juger. Mais au fond, ça ne l’intéresse que moyennement. « Et donc vous avez embauché mon frère. Ca s’arrête là ou je dois comprendre que toute ma famille vous connait ? » Ca l’agace et il a du mal à le cacher. Ils le feraient pour le contrarier qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Alors forcément, Nobby doit prendre sur lui pour déclarer : « Je ne vais pas vous mordre ou vous passer les menottes. Ni vous balancer de sort. Il y a des règles. Au-delà de ce que j’ai promis à Eve. Je voulais voir à quoi vous ressembliez. Et vous parler. » Le blanc s’éternise, alors qu’ils se regardent dans le blanc des yeux. Serrant les dents, il finit par désigner le café : « On s’assoit ? » A une table au fond, Eve. Elle est donc bien là. Quel bordel...

Par réflexe, il allume une cigarette et en propose une à son interlocuteur avant de poursuivre. « Ma nièce vous aime beaucoup. Pour une raison qui m’échappe, elle serait prête à tout vous pardonner. Moi…moi j’ai l’habitude de juger sur pièce et je ne suis pas sûr de pouvoir pardonner beaucoup de choses, dans votre cas. Vous comprenez sans doute pourquoi. »

(C) CANTARELLA.

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Message#Sujet: Re: Flic ou voyou + Rafa   Flic ou voyou + Rafa Icon_minitimeDim 10 Sep - 11:57

Flic ou voyouNobby & Rafa

Ca ressemble un peu - toutes proportions gardées, bien entendu - à la conférence au sommet qu’il avait fallu organiser au lendemain des obsèques de Tony Montenza, entre les héritiers du défunt et les têtes d’affiche de la côte Est. Même défiance réciproque, même répugnance à faire la moindre concession à la partie adverse. Bien sûr, Nobby Leach n’est pas Lucky Luciano, mais il n’en demeure pas moins que la situation est comparable : des hommes qui doivent se parler mais qui n’en ont guère envie. Rafa a exigé que la rencontre se déroule côté moldu : ce n’était pas négociable pour lui. Pas question de se jeter dans la gueule du loup en se rendant de l’autre côté, avec ses piètres compétences en magie et son absence de contacts fiables là-bas. De son côté, il a dû accepter de se déplacer en terrain neutre ; comme il fallait s’y attendre, Leach, aussi méfiant que lui-même, n’entendait pas se rendre à Kilburn. Le choix s’est porté sur Camden ; Walt Leach, envoyé en éclaireur, a suggéré de fixer le rendez-vous dans un pub appelé le Black Bird, un établissement relativement calme en journée, à l’angle de deux rues.

Va pour le Black Bird, donc. Comme pour être raccord avec le lieu du rendez-vous, Rafa a endossé son costard des jours de tournée des popotes, celui qui le fait ressembler, dixit le patron, à un croque-mort ; cependant, il a noué une cravate bordeaux à très fines rayures dorées, que d’aucuns pourraient prendre pour un clin d’oeil à la maison de Leach à Poudlard. Il a troqué sa casquette pour un chapeau, histoire de faire un peu moins gangster, mais sans abandonner l’accessoire fétiche du voyou, son flingue, bien au chaud dans sa ceinture. Un manteau en tweed gris complète une panoplie classique, très passe-partout, mais dont la qualité générale dit assez que l’homme qui la porte a du répondant. Le contraste est d’ailleurs saisissant lorsque Walt, choisi pour faire le trait d’union, vient à sa rencontre ; comme d’habitude, Leach porte un complet fatigué, surmonté d’un imper auquel manque un bouton. Il ne s’arrête pas pour parler à Rafa, et leur échange se résume à quelques mots.


-Merci, Walt. T’oublies pas ce qu’on a dit, hein…
-T’en fais pas, Rafa,
rétorque l’autre en touchant sa casquette.

Ce qu’on a dit, c’est que l’absence du second ne devait pas excéder une heure. Au-delà, Walt est prié d’envoyer un gars vérifier ce qui se passe, et si besoin de dépêcher la cavalerie. C’est étrange de confier ainsi sa peau au propre frère du chef de la police magique, mais O’Riordan espère bien ne pas avoir besoin de ses services. Eve a proposé de se pointer elle aussi au rendez-vous ; pas pour parler, mais pour tempérer toute velléité, d’où qu’elle vienne, de régler les choses à l’ancienne. La garantie a semblé excellente à Rafa ; Robin a décrit Leach comme un type droit, pas le genre à faire un coup de pute en présence d’Eve.

Difficile de rater Nobby Leach, quand on connaît son frangin. C’est le même, à quelques détails près. Rafa s’approche précautionneusement, le salue d’un doigt porté au chapeau, et répond tranquillement :


-Me semble que c'est déjà pas mal, Robin et Walt. On va tâcher de s'en tenir là, pour le moment.

Beaucoup trop, comme liens avec un flic rempli de soupçons à ras la gueule. Les mains dans les poches, Rafa écoute le laïus de son interlocuteur ; pas de menottes, pas de sort.

-Eve m’a répondu de vous, sans ça j’aurais jamais accepté de venir. Je suppose qu’elle en a fait autant pour moi. Y aura pas d’entourloupe de mon côté, tant que vous tenez votre parole.

Après ces préliminaires pleins de cordialité, les voilà qui entrent dans le pub. Au fond, comme promis, Eve qui semble passionnée par un journal étalé devant elle. Elle ne manifeste rien à l’entrée des deux comiques, mais Rafa a un petit sourire en la voyant.

-Minute, faut commander au comptoir. Vous prenez quoi ? Choisissez une table, j’arrive avec les verres.

C’est l’affaire d’un instant. Le pub est tranquille, et O’Riordan n’a guère à attendre pour récupérer les consommations. Il les dépose nonchalamment sur la table, ôte manteau et chapeau, et prend place alors que Leach sort son paquet de clopes. Accepter ou pas ? Chaque geste a un sens, dans leur situation. Rafa prend une cigarette, mais c’est lui qui allume son briquet pour donner du feu au flic. Donnant, donnant. Ça donne le ton de la rencontre. Tant que t’es civilisé, je le serai aussi. Il écoute attentivement le préambule de Leach, sans le lâcher des yeux. L’homme a le visage fermé, mais il semble sincère. Derrière sa cigarette, Rafa a un sourire un peu narquois pour répliquer :

-Je crois qu’on va commencer par le commencement, monsieur Leach. La seule qui ait des choses à me pardonner, comme vous dites, c’est Robin. Et s’il en reste, c’est Dieu qui s’en chargera, en temps voulu. Comme vous n’êtes ni l’un, ni l’autre, je suppose que vous n’avez rien à me pardonner. Je n’ai jamais rien fait de répréhensible qui vous concerne.

Leach ne doit pas goûter ce discours, mais Rafa a embrayé :

-Il se trouve que moi aussi, j’aime beaucoup Robin. Enfin, c’est même pas que je l’aime beaucoup. Juste que je l’aime. Et je crois que c’est réciproque. C’est sans doute pour ça qu’elle m’a pardonné le passé, et pour tout vous dire, c’est pour ça que j’ai accepté de vous voir. Pour elle. Parce qu’elle est ce que j’ai de plus cher.

Curieux comme c’est plus facile de le proclamer à la face de Leach, presque d’en faire un cri de guerre, que de le murmurer à l’oreille de la blonde. On a des pudeurs idiotes, parfois. Soucieux de trouver un terrain d’entente, Rafa lève sa pinte :

-Je suppose qu’on peut donc boire à Robin ?

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