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 And the bells were ringing out for Christmas day || Robin

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Rafael O'Riordan
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Message#Sujet: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeMer 22 Mar - 17:00

And the bells were ringing out for Christmas dayRobin & Rafa

-Non, vraiment, patron, c’est gentil, mais on va y aller…

Un clin d’oeil complice a ponctué cette déclaration de Rafa, et Finn, comprenant le sous-entendu, n’a pas insisté. Pas besoin d’être voyant pour deviner que son second trouve qu’il n’a pas assez de temps à passer avec sa blonde, et Callahan l’est justement un peu, sur les bords. Il se rend bien compte que sa proposition de rester dîner ne fait pas le poids contre une balade sous la neige avec Robin, surtout quand tout le monde se sent déjà un peu alourdi par le copieux déjeuner.

L’ampoule de l’ascenseur a grillé ; à peine aperçoit-on, tandis qu’on descend lentement les étages, les veilleuses de chaque palier. Dans cette pénombre rassurante, les mains des deux jeunes gens se cherchent, et Rafa, se rappelant les conseils du patron
(“mais dis-lui, bordel de tête de mule !”), profite qu’on ne le voie pas pour se pencher à l’oreille de Robin :

-Tu sais quoi ? Je t’aime.

C’était à peine un murmure, le plus faible des souffles, mais Rafael a soudainement affreusement chaud. Pour gagner un peu de temps, il dépose un baiser dans le cou de la sorcière, et s’aventure même à mordiller un instant le lobe de son oreille. Elle te fera faire n’importe quoi, cette fille, si elle veut. Il peut presque voir le patron, sur son palier, tendant l’oreille dans le noir pour surprendre leur conversation. Il les a gentiment couvés du regard toute la journée, comme si la jeune femme qui a apprivoisé Rafa le fascinait. Ou comme si leur bonheur irradiait autour d’eux et pouvait le contaminer. Il n’a pourtant rien à envier à son second, avec Eve dont le ventre commence à s’arrondir. Mais il se sent, il s’est toujours senti responsable de son cadet, alors il le contemple à présent avec la satisfaction d’un tuteur qui peut se dire à bon droit qu’il a mené son pupille à bon port.

La lumière de la rue et la clarté de la neige surprennent les yeux, après l’obscurité de l’ascenseur et du hall qu’ils ont traversé sans allumer. Les flocons continuent de tomber ; il y a du monde dans la rue, mais il règne un silence inhabituel, si bien que Rafa propose en enfonçant sa casquette sur son crâne :


-On pourrait laisser la voiture et partir à pied, non ?

Partir où ? Peu importe. Juste se balader, profiter d’une soirée à eux tout seuls, jouer aux petits amoureux qu’on voit dans ces films américains un peu cucul la praline… Fou qu’un Rafael O’Riordan se sente soudain l’âme au romantisme, au cucul la praline. Eve en crèverait de rire. Le patron aussi, probablement. Machinalement, Rafa lève les yeux vers les fenêtres de l’appartement de Callahan, mais il est trop loin pour voir s’il y a quelqu’un. Sont bien foutus de les regarder partir, les deux chameaux. Et puis il les chasse de son esprit, eux, et tout le reste, pour qu’il n’y ait plus que Robin et lui, sous un réverbère, alors que la neige semble se calmer.

-Robin, attends…

D’une pression douce sur le bras, il l’arrête, pris d’une soudaine inspiration. L’écrin du joaillier est resté dans la poche intérieure de son manteau, et tout à coup, il ne trouve plus ça inconvenant de lui offrir son cadeau en pleine rue.

-Joyeux Noël. J’espère que ça te plaira.

Et de lui voler un baiser, juste comme ça, avant de la laisser ouvrir le petit paquet.


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Robin Hammond
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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeMer 22 Mar - 22:38

❝ Rafa et Robin ❞And the bells were ringing out for Christmas DayComme souvent lorsque l’on est en bonne compagnie, le temps file sans qu’on le voit passer. C’est encore plus vrai quand Rafa est avec elle. Un peu intimidée à l’idée de passer un lendemain de Noël en compagnie du meilleur ami de Rafael et de sa compagne, Robin peut affirmer qu’elle a passé un agréable moment. Sociable, la jeune femme aurait volontiers accepter l’invitation de Callahan de rester dîner si elle n’avait pas eu envie d’avoir un moment d’intimité avec son compagnon. Ils se sont peu vu dernièrement ; ils ne se voient d’ailleurs jamais assez à son goût, si bien qu’elle ne peut pas résister à l’idée d’une promenade nocturne. Emboîtant le pas à son ancien camarade, elle rassemble ses affaires à sa suite, certains cadeaux restant chez Finn pour l’occasion :

- Merci encore pour le repas. Ça ne te dérange pas si je laisse le grand paquet ici. Rafa passera le chercher demain.

Il y a un rire dans sa voix et le regard complice qu’elle échange avec Callahan ne trompe pas. En dépit de leur différence, et de la méfiance de Finn envers les sorciers, ils se sont tout de suite compris et ce sont les prémisses d’une solide amitié qui est en train de se nouer. Nul doute que Nobby serait horrifié mais Robin, qui n’a pas vraiment eu de pensée pour sa famille cet après-midi, se dit que ce que son parrain ne sait pas ne lui fera pas de mal.

Ils s’éclipsent, un sourire aux lèvres, heureux de se retrouver tous les deux, main dans la main, discutant à voix basse de la soirée en attendant l'ascenseur. Une fois dans celui-ci, il profite d’un moment de silence pour la surprendre d’un murmure qu’elle ne se lasse pas d’entendre tant il est rare qu’il se permette de faire ce genre de déclaration. S’il y avait de la lumière, il pourrait voir ses joues rougir et ses yeux s’illuminer. Elle fait partie de ces personnes le visage est un livre ouvert, aucune pudeur chez la jeune femme et ça se traduit dans sa réponse sans hésitation :

- Moi aussi, tu ne sais même pas à quel point.

Pas portée sur la compétition, Robin jurerait pourtant que c’est elle qui aime le plus simplement parce que depuis longtemps. Le sentiment est venu bien plus tard pour Rafa. Difficile de lui reprocher, elle-même aurait trouvé étrange qu’un homme fait s’intéresse à l’enfant qu’elle était encore du temps où elle rêvassait encore sur lui dans son dortoir à Poudlard.

Dehors, la nuit est tombée et la neige s’est permise de venir se rappeler à leur bon souvenir pour le plus grand plaisir de la jeune femme. C’est un tableau absolument parfait et en ce moment, elle se sent plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été. Se saisissant du bras de Rafa, elle approuve sa proposition de balade sans un mot et s’étonne de voir le jeune homme changer d’avis - pense-t-elle - en quelques secondes.

- Hmm ?

Elle reçoit la boîte avec curiosité et se doutant bien de ce qu’elle contient, elle la serre contre elle, rose de plaisir devant l’intention.

- Il ne fallait pas, souffle-t-elle, un peu émue alors qu’il l’embrasse.

Curieuse, elle n’attend pas pour l’ouvrir et sourit en voyant les bijoux.

- C’est trop, proteste-t-elle, peut-être plus pour la forme que par scrupule.

D’une main experte, elle enlève ses propres boucles d’oreilles pour mettre les jolies perceuses de Rafa et lui tend le collier :

- Tu peux l’attacher, s’il te plaît ?

Une fois le collier autour de son cou, elle en chipote le pendentif, sa main toujours dans la sienne et une idée lui vient en tête. Un peu intimidante, un peu indécente pour Robin peut-être mais qu’elle formule quand même avec une certaine envie.

- Dis, je me disais. On pourrait peut-être la faire jusque chez toi la ballade ? On s’était dit que je viendrais dormir chez toi à l’occasion et je suis libre jusqu’à demain soir. Tu n’as pas grand-chose non plus à faire demain, si ? Il faudrait juste que l’on passe jusqu’à chez moi pour que je prenne quelques affaires. On transplane et on revient. On fera un transplanage d’accompagnement, comme ça tu vois à quoi ça ressemble si un jour tu avais besoin de venir. Qu’est-ce que tu en penses ?

C’est bien beaucoup d’explications pour quelque chose que Rafa n’hésitera pas à accepter. Le transplanage semble probablement un moindre mal puisqu’ils ont l’opportunité de passer la soirée ensemble. Les rues ne sont pas très peuplées mais ce n’est pas une raison pour ne pas faire attention. L'entraînement dans une allée déserte, elle tient fermement son bras et par égard pour lui, fait un décompte avant de transplaner. L’action est tellement naturelle pour elle que la jeune femme n’est pas du tout ébranlée une fois arrivée à destination. Rafa, lui, même s’il a eu un peu d'entraînement, n'a pas l’air aussi bien.

- Ca va ?, s’inquiète-t-elle

Vomir n’a pas l’air d’être au programme, aussi attend-elle qu’il soit remis de ses émotions pour l’inviter à la suivre. Si l’endroit est illuminé, il n’y pas grand monde sur la place du hameau où ils viennent d’arriver. Ils sont en réalité en pleine campagne, Robin habitant à plusieurs heures de route de Londres. Sans être un village de la taille de Pré-au-Lard, l’endroit où elle habite est réservé aux sorciers et se sont en tout une vingtaine de famille et de petits commerces qui constituent l’endroit.

- Ne t'inquiète pas, il n’y a que des sorciers ici, ce n’est pas grave si on nous voit. C’est par ici, il y a des protections anti-transplanage autour de la maison donc on arrive toujours sur la place.

En réalité, la plupart des sorciers ne permettent pas le transplanage à l’intérieur des limites de leur propriété si bien que quand la fin de la journée arrive, il n’est pas rare de voir une dizaine de personnes arriver sur la place en même temps dans un grand “pop”. La maison est un peu à l’écart au bord d’un chemin qui est généralement fleuri lorsque le printemps arrive. C’est une jolie bâtisse, en brique rouge dans le style des cottages de l’époque de la régence avec un très grand jardin. Quoique grande, elle n’a rien d’ostentaoire, il s’en dégage plutôt une atmosphère chaleureuse qui s’exprime encore mieux en été. Un peu embarrassée, la jeune femme ouvre la porte et allume les lumières d’un coup de baguette laissant apparaître un bel intérieur plein de boiserie, tableau photo de famille. Le hall, rempli de cape en tout genre, de parapluie et d’un grand miroir, laisse apparaître un salon aux airs confortables.

- Voilà, c’est chez moi ! Tu veux que je te fasse visiter.

Elle est tout de suite interrompue par le miroir qui semble sortir d’un long sommeil.

- Oh miss Robin, on ramène de la compagnie ! C’est une tête que je n’ai jamais vue. Quel accoutrement étrange, ça fait plusieurs fois que je voulais vous le dire mais je ne vous encourage pas à suivre les nouvelles modes ! C'est un peu vulgaire !
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Rafael O'Riordan
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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeLun 3 Avr - 17:16

And the bells were ringing out for Christmas dayRobin & Rafa


Rafa peut presque les voir, les deux concierges, le nez au carreau, à essayer de voir ce qui se trame dans la rue. Il les entend presque, Eve qui ricane et le patron qui marmonne, entre inquiétude et fierté :
“Ben pourquoi tu t’arrêtes, gamin ? Ah, le cadeau, bien, ça ! Tu vois, quand tu veux. Oui, embrasse-la ! Tu lui as dit que tu l’aimais, j’espère, hein ? Sûr ? Redis-lui quand même, je préfère...”

Malheureusement pour eux, s’ils espéraient un peu de spectacle gratis, ils sont de la revue, puisque Rafa a sagement attendu d’avoir tourné le coin pour s’arrêter. Il y a des moments qu’on préfère ne pas partager, fût-ce avec Finn Callahan, qui doit pourtant être l’homme qu’il connaît le mieux sur terre - ou peut-être parce que Callahan, justement, est l’homme qu’il connaît le mieux sur terre, et que c’est encore plus gênant. Pas de méfiance dans tout ça - il s’en voudrait, Rafa, d’oser se méfier du patron - mais une espèce de gêne paralysante, assez incompréhensible lorsqu’on connaît un peu les turpitudes de leur jeunesse. C’est Robin, se répète O’Riordan, c’est pas pareil. Rien à voir avec ces greluches qu’ils emballaient à LA en leur faisant miroiter une carrière de star de cinéma, ou à Vegas, en se faisant passer pour des nababs en tournée des grands-ducs. Ils n’avaient aucune gêne, alors, pour commenter sans retenue les performances de ces dames, ou pour s’afficher à leur bras, en sachant pertinemment qu’ils partiraient le lendemain sans laisser d’adresse, comme deux enfoirés.

Là, c’est pas pareil. C’est Robin. Rafa profite de l’aide qu’elle lui demande pour appliquer une seconde ses doigts gelés sur le cou, juste pour le plaisir du petit cri qu’elle pousse dans le silence de la rue.
“Bien sûr que non, c’est pas trop”, marmonne-t-il en regardant la jeune femme parée des bijoux qu’il a eu tant de peine à choisir. Ils lui vont bien, autant qu’on peut en juger dans la pénombre, et ils ont l’air de lui plaire. Rafa a un sourire discret, qui ne tarde pas à s’effacer lorsqu’il voit la mine un peu embarrassée de la jeune femme. Que se passe-t-il ? Prompt à s’inquiéter, il s’imagine déjà le pire, et la proposition de la blonde de passer la nuit ensemble le désarçonne un peu. Eh bien, c’est pour ça qu’elle avait l’air si déconfite ? Sans réfléchir, il commence à objecter que son domicile est quand même très éloigné, mais elle a pensé à tout ; elle offre de transplaner et de l’emmener avec elle, ce qu’il accepte malgré son peu de goût pour la magie.

-Comment il faut faire ? Juste te tenir le bras, c’est ça ? C’est facile, ça.


Plus que le déplacement en lui-même, qui fait tourner la tête - plus que lorsqu’on transplane soi-même, estime O’Riordan qui a tout de même réussi l’exercice à quelques reprises. Il en fait la remarque à sa compagne :

-Oh, oui, ça va. C’est juste que ça secoue un peu plus quand on est passager. C’est marrant, ça fait pareil en voiture. Moi, quand je conduis pas, je suis facilement malade…

T’es tout le temps malade, rétorquerait Callahan qui charrie volontiers son second sur la fragilité de son estomac. Cette fois, cependant, ça ne dure guère ; faire quelques pas au grand air, dans ce village silencieux sous une nouvelle averse de neige, remet l’estomac d’aplomb assez vite. À moins que ce ne soit la présence de Robin, dont la main n’a pas quitté celle du jeune homme depuis qu’ils ont atterri. Ou la perspective de cette nuit ensemble, qu’il n’imagine même pas crapuleuse - c’est dire s’il est mordu, dirait Florence.

-On est où ?


Pas évident de savoir, dans le noir, si c’est la plaine, des collines ou le bord de mer. Rafa trouve ça un peu angoissant, tout à coup, de débarquer comme ça en pleine nuit dans un bled inconnu. Et plein de sorciers, lui souffle une petite voix. L’ombre d’Avery voudrait-elle planer sur leur soirée ? Essaie voir, raclure. Y a pas de place pour toi ici. Il y serait pourtant à son avantage, face à un Rafa qui n’a même pas pris la précaution d’emporter sa baguette.

La maison de Robin a quelque chose de chaleureux et de rassurant, après ces pensées oppressantes, du moins jusqu’au moment où le miroir juge bon d’interpeller la jeune femme d’une voix haut perchée. Son intervention fait sursauter Rafa, presque autant que son jugement sur la tenue de la blonde.


-Un peu vulgaire ? Il est resté bloqué en 1806 lui ? Moi je te trouve très bien, bien mieux qu’avec ces robes sans forme.

Et, posant ses mains sur les hanches de Robin, sans se soucier des hauts cris du miroir, il attire la jeune femme contre lui pour l’embrasser, encore une fois. C’est drôle comme il a l’impression qu’il ne pourra jamais s’en lasser.

-Tu me fais faire le tour du propriétaire ?


À son tour de regarder autour de lui avec curiosité : il n’a jamais mis les pieds dans une maison sorcière, et voilà presque dix ans qu’il a quitté Poudlard. Les personnages des photographies qui plissent les yeux pour le regarder, les sujets des tableaux qui se regroupent - manifestement pour commenter sa présence - lui font faire les yeux ronds. Et que dire des objets qui tiennent tout seuls en l’air, des éléments de décoration parfaitement inconnus, et des multiples éléments rappelant le Quidditch ? Sans parler d’une chouette, qui dort sur son perchoir, la tête cachée sous l’aile, dans un coin du salon, et se réveille pour saluer les deux nouveaux arrivants d’un hululement sonore.

-Mais je te connais, toi, murmure O’Riordan, pourtant pas grand ami des animaux, en caressant le plumage de l’oiseau du bout de l’index.

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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeMar 4 Avr - 15:15

❝ Rafa et Robin ❞And the bells were ringing out for Christmas DayLorsqu’ils arrivent sur la place, difficile de se repérer pour qui n’est jamais venu ici. Placé en plein milieu de la campagne, le petit village dont est originaire Robin est bien entendu entouré de protection magique. Aucun moldu ne pourrait venir se perdre ici. La place et sa fontaine ne sont d’ailleurs pas illuminées par de l’électricité, la source d’énergie qu'utilisent les moldus, mais bien par des flammes magiques conservées dans de grandes lanternes. Ca donne à l’endroit un aspect un peu particulier que la jeune femme a toujours trouvé très cosy et déjà ici, on sent que, comme sur le Chemin de Traverse, on a changé d’univers.

Rafa, de son côté, ne semble pas trop secoué par le trajet. Elle en est à la fois fière et amusée si bien qu’elle ne peut pas s’empêcher de le taquiner un peu, simplement pour le plaisir :

- Tu vois, il ne te manque vraiment qu’un peu d’entraînement pour pouvoir le faire toi-même, c’est trop bête !

Cela dit, ce n’est pas le soir pour parler de ses leçons de transplanage et la jeune femme abandonne vite le sujet pour lui donner leur localisation.

- On est près d'Ipswich dans le Suffolk. Ici, ça s’appelle Bourghwich, ils ont repris une partie du nom de la ville moldue ou l’inverse, je n’ai jamais trop su. C’est très joli en été et puis la mer n’est pas trop loin, c’est toujours agréable.

Evidemment, Robin aime bien Londres mais s’il y a bien un avantage au mode de transport sorcier, c’est que l’on est jamais limité dans ses déplacements. Or, si elle aime bien la grande ville, la jeune femme a une préférence pour la campagne où elle a passé son enfance. Quoi de mieux que de pouvoir courir de manière insouciante dans le champ avec son frère et sa sœur et quoi de plus agréable que, plus grand, leur excursion sur la plage pour ramasser des coquillages dès qu’il y avait un rayon de soleil.

Il ne faut pas longtemps pour arriver chez la jeune femme et elle ressent une petite pointe de stress et d’anticipation à l’idée de lui montrer l’endroit où elle vit. Peut-être Rafa a-t-il ressentis la même chose en l’emmenant chez elle. Or la différence entre leur habitation respective est plutôt marquée. C’est fou le nombre d’éléments auxquels Robin ne prêtait pas attention avant que Rafa ne rentre dans sa maison. Pour elle, quoi de plus normal qu’un miroir qui parle et donne son avis sur tout et rien ? Quoi de plus logique que les portraits qui voyagent de cadre en cadre, participant à la vie de la maison. L’horloge magique n’indique pas l’heure mais la position des planètes, autour d’eux, certains objets semblent presque douée d’une vie propre et il n’est pas rare qu’un livre s’agite dans la bibliothèque parce qu’il demande à être lu. C’est un ensemble de bruit, une ambiance, qui semble tellement familière à la jeune femme mais qui doit être plus qu’étrange pour Rafael qui n’a plus pénétré dans une maison sorcière depuis longtemps.

Le miroir le fait presque sursauté et il semble indigné alors que Robin se contente de rire, habituée au discours caustique du miroir. Même son père n’y échappe pas mais tous ont l'habitude de le considérer comme un système de sécurité un peu hautain mais jamais vraiment méchant.

- Evidemment ! Les miroirs de ce genre garde dans l’esprit l’époque de leur création, c’est ce qui les rend amusants. Je crois qu’il appartenait à mes arrières grands-parents donc il est probablement resté coincé au début du siècle dernier. Tu aurais dû entendre ses commentaires quand ma mère a commencé à mettre des robes au-dessus de la cheville.


Son discours est vite interrompu par un baiser impétueux qu’elle retourne avec autant d’enthousiasme, euphorique de la journée qu’ils ont passée ensemble et de la soirée à venir. Le miroir, lui, est scandalisé ce qui ne manque pas de faire rire la jeune femme. D’un coup de baguette, elle allume les lampes et les bougies pour éclairer le reste de la maison tandis qu’elle suit la suggestion de son compagnon de lui faire faire le tour du propriétaire. Réveillée, sa chouette hululle pour les accueillir tout en marquant son contentement quand Rafa vient la caresser. Attiré par le bruit, un chat noir, inhabituellement grand pour un chat fait son apparition et vient ronronner dans les pâtes de sa maîtresse tout en regardant Rafa avec suspicion.

- Ah voilà Myrte, c’est un des chats de ma mère. Le deuxième doit se cacher quelque part mais je parie qu’elle a faim et n’aime pas ce qu’on lui a mis à manger. Viens, je vais te montrer la cuisine.

Ils traversent le salon, Myrte dans les bras de Robin pour arriver dans une cuisine digne du début du siècle. Le tout a un côté champêtre avec ses grands comptoirs en bois avec d’un côté la partie cuisine et de l’autre deux grands chaudrons destinés à la préparation de potion. On ne s’y trompe d’ailleurs pas puisque les étagères supérieures sont remplies de pots provenant de chez l’aphoticaire plutôt que de chez l’épicier du coin. Alors qu’elle fouille les placards pour trouver ce que Myrte veut, elle explique :

- Maman a tendance à se servir de la cuisine comme atelier. Elle ne travaille pas mais elle a toujours adoré les potions. C’est elle qui fait nos baumes depuis la naissance, ça l’amuse. Tu veux quelque chose à boire au fait ? Je suis sûre qu’il y a des bouteilles de vin d’elfe à la cave.

Une fois la nourriture dans son bol, le chat se désintéresse de sa maîtresse et du nouveau venu qu’elle n’a manqué d’aller renifler avec intérêt sentant peut-être l’odeur de Shane sur lui. Prenant la main de Rafa, elle l’entraîne à travers les pièces. La maison est grande et l’intérieur ne suit pas exactement le modèle de l’extérieur - comme souvent dans les maisons sorcières.

- Papa a fait refaire l’architecture par un sorcier, il adorait la façade mais il voulait quelque chose de plus grand avec trois enfants.

Et en effet, on trouve quantité de pièces, le bureau et l’atelier de son père, l’ancienne salle de jeux des enfants qui contient un tas de jouet hétéroclites allant du dragon volant au balai de quidditch et un set de balle miniature qui sert maintenant à ses nièces.

- Les cognards font des bulles de mousses quand ils te touchent, c’est trop violent pour les enfants sinon. Il faut attendre un peu avant qu’ils se recomposent mais on a déjà pu faire des parties enflammées avec ça.


La suite est à l’étage et il passe devant une grande chambre ouverte qui semble avoir été figée dans le temps. La jeune femme explique :

- C’est la chambre d’Ashton. Tu ne t’en souviens probablement pas mais j’avais un frère aîné, il avait dix ans de plus que moi donc tu ne l'as probablement pas connu à Poudlard. Il était très populaire, ajoute-t-elle avec un sourire. Il avait toujours un mot gentil pour tout le monde. Il est mort de la dragoncelle, les médicomages n’ont jamais compris ce qui c’était passé. C’est quand il est mort que tout à commencé à aller de travers.

Il y a la chambre de ses parents, le boudoir de sa mère, les salles d’eau et la jolie terasses qui donne une vue plongeante sur la vallée.

- Mon père et celui de Thorn ont fondé l’entreprise ensemble. On était très proches, comme une famille. On faisait tout ensemble en réalité mais l’oncle Mery, le père de Thorn était un très mauvais gestionnaire d’après ce qu’on en a dit. Hawthorn était fiancée à ma sœur, Amy. Quand Ashton est mort, Thorn a eu un accident de Quidditch, il était professionnel, Jeremy est tombé malade et on s’est aperçu qu’il était criblé de dettes. Papa a racheté ses parts dans la société pour l’aider à éponger et il a rompu les fiançailles de Amy et Thorn et puis quand le père de Hawthorn est mort, il l’a engagé chez H&A puisqu’il ne pouvait plus jouer au Quidditch. Il en veut à Papa parce qu’il pense que c’est de notre faute s’il est endetté et ne peut plus hérité de sa part dans la société. Je crois que c’est pour ça qu’il a été aussi violent quand on a rompu, il m’a reproché de faire pareil que mon père.

Elle hausse les épaules, non pas avec indifférence, les propos de Thorn la blesse toujours mais bien parce qu’elle est philosophe et sait qu’elle ne peut rien y faire. Après tout, même Nobby, pourtant prompt à défendre la veuve et l’opprimé avait compris la décision de Setor. Une décision à la fois commerciale mais également pragmatique, Hawthorn n’allait peut-être jamais se remettre et il ne voulait pas risquer l’avenir de sa fille aîné.

- Bon voilà ma chambre, tu m’excuseras, ce n’est vraiment pas aussi rangé que chez toi mais je n’avais pas prévu que tu viennes.


En réalité, si la maison est rangée, il y règne quand même une certaine activité. C’est une maison où les gens vivent et on y voit les traces du temps mais simplement aussi de l’activité des maîtres de lieux avec des objets un peu partout, des miroirs qui s’activent, les tableaux qui murmurent. La chambre de Robin est à son image. De façon surprenante, alors que de l’extérieur elle ressemble à une petite pièce carré, elle est en réalité octogonale. Les trois murs en face sont occupés par de grandes fenêtres qui font office de baie vitrée. Le plafond, sans avoir l’ampleur de celui de Poudlard, est magique et rempli de plantes et d’oiseaux divers qui semblent presque réels. Les murs de la pièce, dans un joli parme, donnent une impression de fraîcheur et de calme. Il y a un grand lit baldaquin qui trône dans un coin de la pièce, deux petits fauteuils individuels et une petite table devant les fenêtres où sont disposés tout un tas de magazines et un bureau qui croule sous un tas de documents que Robin jure qu’elle va ranger. Au sol, le parquet dans des tons de bois dorés est recouvert de tapis divers.

- Mes parents l’ont fait faire quand j’étais jeune, dit-elle en désignant le plafond. J’ai toujours trouvé ça apaisant même si là, tous les oiseaux dorment alors je ne l’ai jamais fait enlever.

Soudainement, elle est un peu gênée. Cette chambre est celle de son enfance et de son adolescence, il y a quelque chose de très intime finalement, alors pour se donner une contenance, elle trie les innombrables robes qu’elle a laissé traîner sur son lit ne sachant que mettre pour aller chez Finn avant de se décider à faire des emplettes.

- Je vais prendre ce que j’ai besoin pour chez toi. Installe-toi fais comme chez toi. J’imagine que tu n’as pas une seconde brosse à dent ? Tu es libre toute la journée demain ?
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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeJeu 6 Avr - 15:12

And the bells were ringing out for Christmas dayRobin & Rafa


-Mais !

Emportée par son enthousiasme, la chouette a saisi le doigt de Rafa dans son bec, dans ce qu’elle croit sans doute être une preuve d’affection. Pour O’Riordan, sans que cela constitue une déclaration de guerre en bonne et due forme, c’est tout de même une forte incitation à cesser les caresses et à remiser ses mains au fond de ses poches. Le chat noir qui s’approche ne recueillerait aucune grattouille, si tant est qu’il en veuille ; l’étranger semble lui inspirer plus de méfiance que de curiosité, et il le fixe intensément, ses pupilles réduites à une simple fente. Étrangement, ce regard met Rafa un peu mal à l’aise, comme souvent avec les animaux. On ne sait pas ce qu’ils pensent, dit-il pour se justifier lorsqu’on lui demande ce qu’il a contre les bestioles. Il a eu une conversation mémorable avec le patron à ce sujet, au début de la présence de Shane parmi eux, un summum de l’absurde comme il en commet parfois : “Pourquoi t’aimes pas les chiens ? - Ils sont là, ils vous regardent, et on ne sait pas ce qu’ils pensent. - Les gens non plus, tu sais pas ce qu’ils pensent. - Oui, mais les gens, on s’en fout de ce qu’ils pensent, pas vrai ?’ Fait rare, le patron n’avait rien trouvé à objecter à cette conclusion. L’affaire en était restée là, et il avait à peu près admis que son second ne condescendrait jamais à caresser le chien, ou alors juste par politesse.

-Myrte, répète Rafa machinalement en suivant Robin dans la cuisine.

Impossible de dire s’il dit ça parce qu’il aime le nom, ou au contraire parce qu’il le trouve ridicule, ou juste pour dire quelque chose. La maison, si chaleureuse qu’elle soit, l’intimide un peu tant on y sent l’omniprésence de la magie. Si bien qu’avant d’avoir pris le temps de réfléchir, Rafa refuse, par principe, le mystérieux “vin d’elfe” que lui propose Robin. Quelque part dans son imagination, il voit des elfes morts en train de mariner dans des tonneaux pour faire de la liqueur, et ça ne lui dit rien qui vaille.


-Merci, mais je préfère garder le ventre vide si on doit transplaner à nouveau. Simple précaution, hein…

Plus par politesse que par réel intérêt, il considère un instant le nécessaire à potions, qui lui rappelle vaguement les heures passées dans les cachots de Poudlard, sans que la moindre nostalgie s’en dégage. La suite de la visite l’intéresse davantage, essentiellement parce qu’elle s’accompagne d’explications sur la famille de Robin et sur ce loser d’Avery. Comme à son habitude, Rafa ne répond guère, mais il emmagasine les informations pour s’en resservir le moment venu - déformation professionnelle. Tout en écoutant, il observe les alentours, toujours vaguement mal à l’aise dans cet univers magique, jusqu’à ce que Robin pousse la porte d’une chambre qui pourrait être celle d’une petite fille : la sienne. Rafael n’avait jamais imaginé à quoi pouvait ressembler la chambre de la jeune femme, mais s’il l’avait fait, il aurait certainement eu en tête quelque chose de ce genre : chaleureux, lumineux, avec un gentil bazar et une décoration poétique. Tout l’inverse de chez lui, donc. Bizarrement, il se sent un peu ému par ce décor, tandis qu’il répond à mi-voix :

-C’est… très joli.

Il ose à peine s’aventurer dans la pièce, comme s’il craignait de salir quelque chose par sa présence, et c’est du bout des fesses qu’il s’installe dans un des fauteuils en attendant Robin qui rassemble ses affaires. Les yeux toujours perdus sur le plafond décoré, il répond distraitement :

-Alors si, aussi étrange que ça puisse te paraître, j’ai une seconde brosse à dents. J’aime bien avoir quelques trucs d’avance, on sait jamais. Gouverner, c’est prévoir, énonce-t-il sentencieusement.

Ce n’est pas pour rien que Callahan l’appelle, pour rigoler, son Premier ministre, comme l’était Frank Costello pour Lucky Luciano. À une échelle bien plus modeste, c’est effectivement le rôle tenu par Rafael O’Riordan dans le clan ; si bien qu’à force de veiller au grain pour le patron, il a pris le même pli dans sa vie privée, de sorte que son domicile est suffisamment équipé en objets de toutes sortes pour parer à toute éventualité. Des provisions pour plusieurs jours, de la flotte, plusieurs flingues et des munitions, un petit nécessaire de chirurgie de guerre, de quoi se laver ; si un jour on décidait de l’assiéger, on trouverait à qui parler. La précaution est probablement superflue, mais il n’y renoncera pas de sitôt. Quittant du regard le plafond, il regarde Robin qui entasse tout un tas d’affaires dans un minuscule sac, et reprend :


-Demain ? On n’en a pas vraiment parlé, avec le patron, mais je pense que ça posera pas de problème. Il voudra rester avec Eve, lui aussi, et c’est plutôt calme en ce moment. Je lui passerai un coup de fil quand on sera chez moi, comme ça tu verras comment ça marche. Mais il fera pas d’histoire. Il t’aime bien, et puis il nous surveille comme le lait sur le feu, une vraie mère poule, c’est infernal.

Il ne charrie qu’à moitié en disant cela. La curiosité du patron a quelque chose de presque paternel et Rafa, quoi qu’il en dise, se sent flatté de l’intérêt que Callahan lui porte. Il faut bien râler un peu, ne serait-ce que pour le principe, mais l’indifférence le vexerait bien plus que les interrogatoires en bonne et due forme qu’il subit régulièrement. C’est parce que je t’aime bien, gamin, grogne à chaque fois le patron en lui tapant dans le dos, pour désamorcer ses protestations. Tu ferais pareil avec tes frangins, pas vrai ?

Si, c’est vrai. Rafa a un instant de mélancolie en repensant aux trois mômes qui lui servaient de frères, jadis. Dire qu’il ne les reconnaîtrait même pas s’ils s’avisaient de venir boire un coup au Cohan. Curieux, qu’il pense à eux à cet instant précis. Ce doit être à cause de la tendresse avec laquelle Robin a évoqué son propre frère, et qui fait contraste avec l’espèce d’amertume de Rafa. Que sont-ils devenus, ces trois-là ? Des prolos, à n’en pas douter, des pue-la-sueur, surtout une fois que leur aîné n’a plus été là pour leur montrer le mauvais exemple. Grand bien leur fasse, après tout. Il a toujours mis son adresse sur la carte qu’il envoie chaque année à sa mère pour lui souhaiter la bonne année ; et s’il n’a pas cherché à les retrouver, eux non plus n’ont pas mis à profit cette information, ne serait-ce que pour lui répondre. Robin s’avance vers lui juste à temps pour couper court à ces réflexions saumâtres.


-On peut y aller ? Voyons, je suppose qu’on doit ressortir pour transplaner, c’est ça ?

Cinq minutes plus tard, ils marchent à nouveau dans les rues enneigées du village, quand Rafa s’inquiète d’un coup :

[color=#009966]-Ça va te sembler très vide, chez moi, non ? C’est pas du tout pareil que chez toi. Tu veux pas rester là, sûr, pas de regrets ?/color]


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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeVen 7 Avr - 11:56

❝ Rafa et Robin ❞And the bells were ringing out for Christmas DayRobin se doutait-elle que Rafa serait mal à l’aise en venant chez elle ? Pas vraiment. Ce n’est pas le genre de choses auxquelles elle pense. Ce n’est pas par indifférence envers les autres mais bien parce qu’elle-même ayant toujours été immergée dans un monde magique, elle en oublie que ce n’est pas naturel. Pour elle, si elle trouve le monde moldu exotique et intéressant, ce n’est tout de même pas chez elle pour autant. Or, dès qu’elle remet les pieds dans le monde sorcier, elle a l’impression d’enfiler une paire de chaussettes confortables qu’il faudra tout de même repriser à un moment. Dans sa tête, Rafa reste un sorcier. Un sorcier qui n’assume pas mais un sorcier quand même.

En le faisant venir chez elle, la jeune femme lui offre une part de son intimité et de sa vie familiale. Quelque chose qu’elle n’a jamais fait avec personne d’autres, même pas Hawthorn qui est personna non grata chez elle depuis la mort de son père. Une fois Myrte laissé à son repas, c’est le tour de l’étage et l’angoisse prend un peu la jeune femme à l’idée de lui montrer sa chambre. Et s’il trouvait ça ridicule, songe-t-elle ? Après tout, sa chambre ressemble, à quelques détails près, à celle qu’elle avait quand elle était enfant.

Un compliment, il suffit de ça pour voir le sourire de Robin revenir sur son visage. Elle n’est pas difficile après tout et l’approbation de son compagnon compte beaucoup pour elle, même pour des choses aussi anodines.

- Oh vraiment, déclare-t-elle avec un plaisir évident. Je pensais que tu trouverais ça trop … Tu sais…

Elle ne finit pas sa phrase, amusée par le regard de Rafa qui se perd dans le plafond magique. Quelques lucioles enchantées sont de sortie et entre les feuilles, on aperçoit quelques points qui virevoltent, amenant un peu de lumière.

- Ah bon ? Dans ce cas, tu ne m’en voudras pas si je te la pique ?, s’amuse-t-elle.

La question cache en réalité autre chose. Après tout, si elle a sa brosse à dent attitrée , est-ce que ça ne veut pas dire qu’elle sera régulièrement chez lui ? C’est une forme d’engagement un peu étrange pour un homme qui fuyait, jusqu'à il y a peu, l’idée du couple comme la peste. Pourtant, lorsque l’on connaît Rafael, on sait qu’il n’est pas du genre à revenir sur ses engagements. Si bien que Robin se dit qu’à moins qu’il ne tienne réellement à sa brosse à dent de secours, la réponse risque d’être oui.

Occupée comme elle est à retrouver son pyjama, la jeune femme se tait, laissant à Rafa tout le loisir d’examiner sa chambre. Dans son désordre, elle met la main sur une robe de nuit et, brièvement, elle frissonne en se rappelant celle qu’elle portait lorsqu’elle est allée à la mer avec Hawthorn. Elle n’a pas su garder le vêtement, ça lui rappelait de trop mauvais souvenirs. D’un geste presque rageur, elle roule le vêtement en boule et le rejette dans un coin de la pièce, fouillant de nouveau ses tiroirs pour trouver un pantalon et une chemise de pyjama.

- Une mère poule. Tu n’exagères pas un peu ?

Finn ne lui a pas semblé SI inquisiteur que ça. Néanmoins, ils ne se connaissent pas encore fort bien et peut-être y-a-t-il des choses que la jeune femme ne perçoit pas. Ca ne manque pas de l’amuser et elle en fait part à Rafa :

- C’est amusant l’idée qu’il puisse le surveiller comme le ferait un mère. Je parie que ça n’en finit pas de te faire râler. Toi qui adore qu’on mette le nez dans tes affaires.

C’est un homme discret, il l’était déjà du temps de leur adolescence. La tendance n’a pas eu l’air de changer puisque Robin s’apperçoit qu’il aime leur petite tranquillité et ne demande rien de mieux qu’on les laisse seuls. Pour le moment, ça l’arrange. La soirée chez Callahan fut une réussite mais quoi de mieux que de profiter de Rafa et juste de lui ?

- Ça m'arrangerait pour demain. Je n’aurais probablement pas l’occasion de passer de nouveau une nuit chez toi dans l’immédiat alors autant en profiter.

Cette fois-ci, pas de gêne dans cette façon d’évoquer la chose. La certitude que Rafa a autant envie qu’elle de passer la soirée avec elle est suffisante pour la mettre à l’aise. Contrairement à la première fois où ils ont commencé à se fréquenter, Robin sait désormais où elle met les pieds. Elle n’a plus cette impression constante de “déranger” puisqu’ils se disent désormais tout. Une fois l’ensemble de ses affaires rassemblées, ils ne tardent pas à partir. Il est encore tôt, peut-être vingt heures tout au plus, mais les rues sont toujours vides. La neige a tendance à dissuader même les sorciers de sortir de chez eux et chacun préfère l’observer du coin de la fenêtre, une tasse de thé bien chaude en main.

- Non. C’est simplement différent chez toi. Je ne dis pas que mon intérieur ressemblerait à ça. J’aime les couleurs et je n’ai pas ton sens de l’organisation, c’est évident. Mais, ça te ressemble et ça me suffit. C’est toi qui habite là donc tant que tu t’y sens bien.

Evidemment, Robin étant elle-même, il y a beaucoup de chance pour qu’elle finisse par laisser sa trace dans l’appartement de Rafa. La jeune femme reste néanmoins sincère, l’endroit lui importe peu tant qu’ils sont ensemble.

- Et puis, c’est peut-être mieux qu’on aille chez toi. Mes parents rentrent demain soir, mais ça ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas avancer leur retour. Ça serait vraiment embarrassant s’ils arrivaient pendant qu’on est à la maison. Si un jour je dois te les présenter, je préférerais que ça se fasse de façon moins controversée.

Par bien des aspects, Robin est un produit de son éducation sorcière et donc très traditionaliste. On ne rencontre les parents de l’être aimé que lorsque l’on a l’intention de donner à sa relation un tour plus officiel. Quelque chose qu’elle ne risque pas d’évoquer avec Rafael maintenant tant ça semble improbable. Changeant de sujet, elle demande :

- C’est bon pour toi ? Je vais transplaner pas loin de là où tu as laissé ta voiture. J’ai repéré un coin discret.

Il ne faut pas croire. L’idée de dormir chez Rafa n’est pas venue tout de seule et dès que son compagnon lui a proposé ce dîner chez Finn et Eve, l’idée n’a pas tardé à germer dans son esprit sans trop savoir si elle irait jusqu’à la mettre à excécution. Il suffit d’un instant et les voilà de nouveau à Londres, dans Soho. Avec un sourire, elle commente :

- Tu dois quand même admettre que c’est vraiment pratique ! Viens, dépêchons-nous, je ne me réjouis d’être au chaud.

Heureusement, la maison de Rafa n’est pas fort loin de l’appartement de Finn et vu l’absence de circulation, ils sont rapidement chez le jeune homme. Une fois la porte refermée, Robin laisse tomber sa cape et embrasse Rafa passionnément avant de sortir sa baguette pour allumer un feu ronflant dans la cheminée.

- J’imagine que je fais comme chez moi ?




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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeJeu 13 Avr - 20:23

And the bells were ringing out for Christmas dayRobin & Rafa


Rafael n’a pas vraiment prêté attention au geste rageur de Robin lorsqu’elle a envoyé bouler un de ses vêtements, tout occupé qu’il était à contempler le plafond enchanté qui lui rappelle Poudlard. Eût-il remarqué ce geste, d’ailleurs, il n’en aurait probablement pas compris toute la portée ; ce n’est pas plus mal, du reste, puisque cela évite à Robin de se retrouver avec un fauve sanguinaire sur les bras. L’évocation d’Avery lui a toujours plus ou moins fait cet effet, mais depuis qu’il sait comment ce salopard s’est comporté avec Robin, Rafa a encore durci son discours ; désormais, il envisage explicitement de lui monter ses bijoux de famille en pendentif, de la façon la plus artisanale qui soit, au cran d'arrêt, en espérant que le tétanos s’y foute. Mieux vaut pour tout le monde, et surtout pour l’esprit de Noël, qu’il se contente de répondre à la pique de la blonde concernant Callahan :

-Si, si, une mère poule, je maintiens. Vaguement mis en confiance dans cette chambre d’enfant, il explique : En fait je crois qu’il se sent responsable de moi. Un peu comme un grand frère, quoi. Il a toujours été comme ça.

Robin a bien dû se rendre compte que leur relation n’est pas un simple et classique rapport hiérarchique, ne serait-ce que parce qu’ils viennent de fêter Noël chez ce patron, justement. Un jour, peut-être, sans doute, Rafa lui racontera un peu plus en détail comment il s’est retrouvé en travers du chemin de Callahan, et comment il y a récolté trois baffes, une montre en or et le frère aîné qu’il n’a jamais eu. Eve pourrait lui dire dans quel état il était lorsqu’il a ramené un Finn Callahan aux trois quarts morts chez elle, et Liam comment il a veillé sur la convalescence du patron, jour et nuit, dans son fauteuil. Mais elle n’a probablement pas besoin de tout ça pour comprendre l’importance de Callahan dans la vie de son compagnon, et pour savoir qu’elle le rejoint dans la tête du classement, première ex aequo dans les rares - mais solides - affections de Rafa. Ce sont, du point de vue de cette tête de mule d’O’Riordan, des choses qui ne se disent pas, mais qu’une profonde communion d’âme fait comprendre. Et Robin, il en est certain, saisit tout cela, et tous les non-dits de leur toute jeune relation. Il fait des efforts, bien entendu, pour parler davantage (toujours l’influence du patron), mais on ne se refait pas et il y a encore du chemin à parcourir. Ce sera plus facile avec Robin à ses côtés, songe-t-il en se levant lorsqu’elle lui indique qu’elle est prête. Chemin faisant, ils discutent tranquillement, et Rafa se prend à faire des projets pour le lendemain, des projets qui n’incluent ni le travail, ni le Cohan, ni même un Finn Callahan de toute façon trop occupé avec sa propre compagne pour avoir envie de reprendre déjà le collier. Dans un accord tacite, les deux hommes se sont entendus pour se laisser quelques jours ; chacun a du nouveau à digérer, de belles choses toutes neuves à vivre, alors les affaires attendront, sauf déclenchement d’une nouvelle guerre des gangs ou invasion soviétique.

-T’en fais pas, va, je suis à peu près sûr qu’on est tranquilles pour demain. T’as vu comme il est heureux, le futur papa ? Je te garantis qu’il préférera passer sa journée avec Eve plutôt qu’avec moi.

Il y a encore de la lumière chez Callahan, note mentalement Rafa en reprenant la voiture garée au pied de l’immeuble, mais beaucoup moins qu’à leur départ. Ça doit s’être pelotonné sur le canapé, une tasse de thé à la main, avec juste une petite lampe et un gros plaid, un peu le genre de programme que lui-même a en tête pour sa soirée avec Robin. O’Riordan se sent confusément gêné lorsqu’il ouvre la porte de son appartement pour laisser entrer la jeune femme ; après la demeure de Callahan et celle de la famille Hammond, le vide de son propre logement lui saute soudain aux yeux. Robin a eu beau lui assurer que ce n’était pas important, il se sent tout de même mal à l’aise. Cela ne dure guère, heureusement ; le regard rieur de la blonde, le baiser hollywoodien qu’elle lui offre dès leur entrée dissipent rapidement ces nuages.

-Comment ça, comme chez toi ? se récrie Rafa en ôtant son manteau. Tu es chez toi.

C’est l’une de ces rares déclarations, qui revêtent chez lui autant de solennité qu’un serment, et par lesquelles il donne à comprendre à sa compagne le sérieux de ses intentions. Il s’empresse de rejoindre la blonde dans le salon, devant la cheminée, et reprend en présentant ses mains aux flammes :

-Tu t’installes comme tu veux, d’accord ? Regarde dans l’armoire de la chambre, il doit rester de la place pour tes affaires, ça évitera de les laisser dans ton sac.  Ah, bonne idée, le feu, tiens, ça fait du bien. Tu vas vouloir un thé ? Ou autre chose ? Je suppose que tu n’as pas encore faim, vu ce qu’on a mangé ce midi…

Lui, en tout cas, qui a pourtant un solide coup de fourchette, a l’impression qu’il pourrait passer une semaine entière sans rien manger. Dire que le patron craignait qu’ils n’aient pas assez ! Il lui est resté de quoi nourrir une famille nombreuse pendant trois jours. Laissant Robin prendre possession des lieux, Rafa passe à la cuisine pour préparer du thé avant de s’autoriser lui-même à se mettre à l’aise. Point de pyjama, cependant ; il n’entre pas dans ses habitudes d’en porter. Pis encore : il se rend compte seulement à cet instant qu’il n’en possède même pas un, et qu’il n’avait pas pris garde à ce détail ; que va penser Robin de sa tenue de nuit habituelle - caleçon et maillot de corps, rien d’indécent en soi, mais rien de comparable non plus au sage pyjama qu’elle a pris soin d’emporter ?

Le plateau du thé soigneusement déposé sur la table basse, deux gros plaids écossais sortis d’un placard, le feu ronflant dans la cheminée, il ne manque rien pour un agréable moment. Rafa s’installe le premier, offrant sa poitrine et son épaule comme coussins à la jeune femme. Sa main gauche joue machinalement avec les mèches blondes, la droite s’est posée, très naturellement, à plat sur le ventre de Robin. Ce serait l’occasion rêvée de se lancer dans des entreprises déraisonnables, mais une promesse est une promesse et le jeune homme ne se permet pas le moindre geste déplacé. Peu importe l’envie sourde qu’il ne peut ignorer, ce désir à la fois bestial et teinté d’un respect presque religieux, un mélange difficile à décrire. Tu ne résisteras pas toujours, lui souffle une petite voix brûlante à l’oreille.

Une promesse est une promesse, rétorque-t-il en silence, non sans crisper légèrement la main qui repose sur le ventre de sa compagne.



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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeMar 16 Mai - 23:00

❝ Rafa et Robin ❞And the bells were ringing out for Christmas DayVillanelle, avec un certain mépris, dirait que Robin est une femme simple. Ça sonnerait probablement comme une insulte dans sa bouche mais la Poufsouffle voit ça comme un compliment. Il faut peu de choses pour la rendre heureuse. D’un naturel ouvert et chaleureux, on lui a appris à s’émerveiller de tout. Les petits riens la comblent de bonheur. Il suffit de voir le contentement qu’elle épprouve à marcher main dans la main au côté de Rafael en quittant Ipswich. Ce sont ces petits moments, fait de petits riens, passé à planifier le quotidien qui sont les plus doux. Il y a quelque chose de merveilleux rien qu’à l’idée de pouvoir faire des plans ensembles. Pouvoir prévoir les lendemains et faire comme si les obstacles n’existaient pas. Pourtant ils sont là, Robin n’est pas stupide et sait qu’il y a des réalités auxquelles ils ne pourront pas éternellement échapper. Rafael doit en avoir conscience autant qu’elle. Néanmoins, d’un commun accord, ils ont cette volontée d’essayer de faire marcher leur histoire. Et c’est ce qui continue de l’emmerveiller.

On se lasse rarement du bonheur, songe-t-elle alors qu’ils discutent sur le chemin du retour. Chez Rafa, l’ambiance change radicalement. Il est vrai que par rapport à chez elle, l’appartemment est un peu vide, c’est difficile de le nier. Son compagnon n’est pas homme à s’encombrer de mobiliers et bibelots inutiles, qu’importe, ils sont ensembles. C’est tout ce qui compte, en témoigne le baiser qu’ils échangent sitôt la porte renfermée. Si la journée en compagnie de Finn et Eve a été agréable, impossible, pour un jeune couple, de ne pas préférer un moment à deux. Par habitude Robin se dit qu’elle se mettrait bien à l’aise. Il n’y a, chez elle, aucune affectation inutile et l’idée qu’il lui faudrait rester en tenue de ville pour continuer à plaire à son compagnon ne l’effleure même pas. Avec beaucoup de naturel, la juriste songe simplement qu’ils seront plus à l’aise avec des vêtements d’intérieur.

Rafa, lui, prend les choses au pied de la lettre et la sincérité avec laquelle il s’écrie qu’elle est chez elle la surprend et la touche. La voilà en train de rougir, un peu surprise et sans savoir très bien quoi dire. Soudainement tout ça devient très sérieux, un peu comme s’ils s'installaient ensemble en quelque sorte. Présentant son visage aux flammes pour ne pas qu’il voit son embarras, elle répond :

- Je ne vais pas fouiller tes affaires, Rafa

Dotée d’une imagination bien trop débordante pour son propre bien, la voilà déjà en train de s’imaginer en train de fouiller les tiroirs de la commode et de tomber sur les sous-vêtements du jeune homme. Non, décidément, tout ça lui semble un peu trop rapide pour une première nuit ensemble. D’un autre côté, est-ce que ce n’est pas ridicule de se sentir gêné à l’idée de tomber sur ses sous-vêtements ? Tu dors chez lui, idiote. Tu t’attendais à le voir comment ce soir ? En pantalon et chemise dans le lit ? Etrangement, ça ne lui avait même pas traversé l’esprit. De quoi se sentir un peu bête si bien qu’elle répond un peu distraitement à ses propositions de nourritures supplémentaires :

- Hmm ? Un thé, oui, ça sera parfait. J’ai trop mangé. Tu m'avais prévenue, mais c'est vraiment vrai, Finn n’a aucun sens de la mesure.

Une critique qui provoquerait un torrent de protestation de la part de l’intéressé. Heureusement pour eux, la mère poule est restée à Soho avec Eve qu’il peut couver de toutes ses attentions. Robin de son côté se dirige avec son petit sac vers la chambre et regarde autour d’elle sans trop savoir quoi faire de prime abord. Elle ne se voit pas ouvrir les tiroirs. Pas comme ça, pas tout de suite. Après avoir passé quelques minutes assise sur le lit sans rien faire, elle se décide à enlever sa longue jupe, son pull et ses boucles d’oreilles mais garde le collier que Rafa lui a offert. C’est au moment de sortir son pyjama que la jeune femme se demande s’il ne va pas la trouver ridicule. Aurait-elle dû choisir quelque chose de moins décontracté et de plus suggestif ? Agacée par ses réflexions, elle se morigène tout en enfilant le pyjama parme qu’elle a pris avec elle. Ca ne lui ressemble pas d’être aussi peu sûre d’elle. Ça n'a jamais été son style de jouer les femmes fatales et ce n’est pas maintenant qu’elle va prétendre, même pour O’Riordan qui, d’ailleurs, ne lui a jamais rien demandé.  

Une fois revenue dans le salon, elle pose son petit sac à côté du divan et pose sa baguette, qui ne la quitte jamais, sur l’accoudoir puis s’enfuit sous un plaid au côté de Rafa. En fond, le feu et la radio qui diffuse des chants de Noël. Une ambiance cozy qui correspond bien à l’idée que Robin se fait de l’esprit de Noël mais qu’elle n’imaginait pas vraiment Rafa apprécier. Loin de se douter des affres que souffre son compagnon, elle l’embrasse dans le creux du cou tandis qu’une de ses mains joue avec ses cheveux.

- Je suis curieuse, à quoi ressemblait tes Noël quand tu étais enfant ? J’ai du mal à t’imaginer comme un grand féru des fêtes de fin d’année. J’imagine que tu ne restais pas à Poudlard plus longtemps que nécessaire et sûrement pas pour les fêtes.


Elle-même n’a jamais passé Noël autre part que chez elle. Bien sûr, elle est déjà revenue quelques jours en avance pour profiter de l’ambiance du château avant le retour des cours mais elle a toujours passé les fêtes auprès de sa famille. Pourtant, les rares personnes ayant déjà passé Noël au château lui ont toujours dit que c’était un moment magique qu’ils ne regrettaient pas d’avoir partagé. De son côté, nul doute que le charme des décorations et de l’esprit de Noël était perdu pour cet adolescent un peu allergique à ses propres pouvoirs qu’était O’Riordan. De son côté, ça l’attriste toujours un peu. Le monde sorcier n’est pas sans défaut, loin de là, néanmoins pour les corriger et s’assurer que d’autres ne subissent pas les mêmes discriminations il faut en faire partie et pousser aux changements de moeurs et de comportements. C’est comme ça que l’on peut s’assurer que des évènements comme l’agression de son amie Joan ne se reproduiront plus.

- Tu sais, je pensais à ça mais je comprends que tu sois parti, … du monde sorcier je veux dire. J’espère juste que tu sauras faire avec moi. J’aurais toujours les pieds dedans, même si j’apprécie beaucoup ton monde à toi. Je suis sûre qu’avec un peu d’entrainement, je pourrais presque faire semblant d’être d’ici, conclut-elle avec un clin d'œil.

Il lui faudra probablement plus qu’un peu d'entraînement. Robin est désespérement gaffeuse et il y a des habitudes qu’elle aura bien du mal à perdre mais elle est pleine de bonne volonté, de curiosité et de bienveillance c’est en partie ce qui fait son charme si bien qu’on lui pardonne facilement ce qui passe pour un peu d’excentricité.

Un baiser plus tard, elle finit par remarquer cette petite tension chez son compagnon. Pas un malaise mais peut-être une envie mal dissimulée ou en tout cas bien contenue. Un peu nerveuse mais moins que prévu puisqu’elle ne doute pas une seule seconde que Rafa tiendra sa promesse, elle propose pour détendre un peu les choses :

- Tiens, tu te souviens quand tu me disais que tu étais probablement meilleur tacticien que moi ? J’ai pris mon jeu d'échecs en passant chez moi. Ça te dit une petite partie ? On va voir si tu arrives à ne pas faire décapiter ton roi.

Son sac dans les mains, elle sort la petite boite et déjà, on entend à l’intérieur les pièces s’agiter, pressées d’en découdre.

- Le gagnant obtient un gage ?
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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeJeu 25 Mai - 22:11

And the bells were ringing out for Christmas dayRobin & Rafa

Dehors, Rafael le voit par un interstice du rideau qui donne droit sur un des réverbères de l’impasse, la neige s’est remise à tomber dru. Un instant, guère plus d’un instant, il lui vient des idées de promenade sous les flocons, de glissades dans les allées d’un parc, de chocolat chaud dans un pub anonyme. Il repousse rapidement ces vaines pensées : n’est-on pas bien, là, blottis l’un contre l’autre devant un feu ronflant, avec du thé, des plaids et l’estomac de toute façon trop lourd pour envisager le moindre pas dehors ? La neige sera toujours là demain, et alors il sera temps d’en profiter ; pour le moment, l’heure est à cet inhabituel farniente et à cette non moins inhabituelle tendresse. Le pauvre canapé râpé de Rafa ne doit pas en croire ses yeux. Robin est la première femme - hormis Eve et Mrs O’Hara - admise à y poser ses fesses ; méfiant par principe, ou pas hygiène de vie,, O’Riordan ne ramène jamais ses conquêtes chez lui. Faut-il que la blonde soit aux antipodes de ces filles-là ! Et le gangster en donne une nouvelle preuve en se laissant aller à évoquer ses Noëls d’enfant, un sujet qu’il ne tient pourtant pas particulièrement à aborder :

-Quand j’étais gosse ? Oh… Effectivement, j’ai jamais passé Noël à l’école.

Il a encore du mal à dire Poudlard, sans vraiment savoir pourquoi.

-Je préférais rentrer. Pourtant, c’était pas beaucoup plus marrant chez moi, tu sais. On n’avait pas beaucoup d’argent, alors c’était pas la grande fête, Noël. Avec juste le salaire de mon beau-père, on avait tout juste de quoi faire un meilleur repas que d’habitude, et puis comme cadeaux, avec mes frères, on avait toujours la même chose. Une barre de chocolat et une clémentine. Mais on était contents avec ça, et puis aucun de nos potes n’avait davantage, c’était normal, en somme. Le truc chiant, c’était la messe de minuit.

Robin le regarde avec des yeux ronds, et il se mord les lèvres, redoutant d’avoir à expliquer de quoi il s’agit.

-T’as entendu parler des religions des moldus ? Ben pour les chrétiens, Noël, c’est la naissance de Jésus. Le fils de Dieu, précise–t-il comme s’il essayait de situer un cousin éloigné. Tu y es ? Bref, ma mère était très croyante…

Il tend son bras libre, avec précaution, pour prendre sa tasse de thé, et reprend d’un air songeur, sans se rendre compte qu’il trahit, par cette phrase, sa rupture totale avec sa famille :

-Enfin, elle doit l’être encore… Alors du coup, on se cognait la messe de minuit. Impossible d’y couper, à moins d’avoir une grippe carabinée ou de gerber tripes et boyaux, se marre-t-il.

Très sérieuse, trop sérieuse, Robin revient sur son départ du monde sorcier, assurant qu’elle le comprend d’avoir coupé les ponts. Il n’est pas difficile de saisir son inquiétude ; elle appartient à ce monde, après tout, alors comment ne pas craindre que Rafa la fuie aussi ? Incapable de parler, il se contente d’adresser un sourire, peut-être un peu plus triste que prévu, à la blonde, pour la remercier d’avoir prononcé ces mots. À l’écouter, il se dit qu’elle a peut-être raison quand elle dit que tous les sorciers ne sont pas des salopards. Peu désireux d'approfondir le sujet, le jeune homme pose un baiser sur le lobe de l’oreille de sa compagne, avant de murmurer :


-Je parie que tu n’arriverais pas à passer dix minutes avant de sortir une énormité sorcière du genre “par Merlin” ou “tel maître, tel niffleur”.

Leur chance, c’est que les gens du quartier, ces chers vieux moldus, n’ont pas la moindre idée de ce que signifient ces propos. Rafa a tendance à s’en remettre à leur ignorance beaucoup plus qu’aux facultés de camouflage de Robin - et de toute façon, ses gaffes le font rire, parce que c’est Robin, et que rien de ce qu’elle fait ou dit ne peut être autre chose que charmant, et que… Hé, doucement, bonhomme. T’es même plus mordu, là, t’es croqué, dévoré, digéré. Rebranche un peu ton cerveau au lieu de la regarder avec cet air béat. Tu vas en avoir besoin, de ta cervelle, pour la partie d’échecs qu’elle te propose.

-J’ai dit ça, moi ? Hmm… ouais, remarque, ça me ressemble bien.

La fausse modestie, ce n’est pas son truc, et il se sait plutôt bon aux échecs. C’est à Poudlard qu’il a appris à jouer, et ensuite, il a eu l’honneur de figurer parmi les adversaires réguliers de Tony Montenza, l’oncle du patron. Un privilège, puisque le vieux chef de clan, joueur redoutable, tenait à affronter des gars capables de lui résister. Gagner en dix coups, ça ne l’intéressait pas. Gagner parce qu’on le laissait gagner, encore moins. Montenza aimait passer des heures entières à son échiquier, méditant bien plus que ses coups durant ces longs moments de silence. Rafa a depuis longtemps oublié le compte exact, mais il lui est arrivé de mettre le grand patron échec et mat, et pas qu’une fois. Quatre fois, cinq peut-être. Et il a perdu vingt, trente, cent fois, mais en vendant chèrement sa peau.

-Par contre… c’est dommage, on était bien, là, grogne Rafa, sans se rendre compte que l’avantage de la version sorcière est la grande autonomie des pièces, qui dispense les joueurs de devoir les manoeuvrer réellement.

Robin sourit, sans quitter la position confortable qu’elle occupe contre lui. Il réalise rapidement qu’il n’y aura pas besoin de bouger, à sa grande joie. L’échiquier ne demande qu’à flotter en l’air devant eux, et les pièces, il s’en souvient soudain, obéissent à la voix - et parfois contestent les directives qu’on leur donne. Quoi qu’il en soit, il ne sera pas nécessaire de rompre ce contact si intime avec la blonde et cette tension presque insupportable, curieux mélange de douleur et de volupté. Amusé par la dernière suggestion de Robin, Rafael se marre :

-Un gage ? Je serais curieux de voir quel genre de gage tu pourrais me donner. Je serais capable de te laisser gagner exprès, juste pour voir. Allez, pari tenu !


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Message#Sujet: Re: And the bells were ringing out for Christmas day || Robin   And the bells were ringing out for Christmas day || Robin Icon_minitimeVen 26 Mai - 17:49

❝ Rafa et Robin ❞And the bells were ringing out for Christmas DayContrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y a aucune pitié chez Robin quand elle écoute Rafael lui expliquer que Noël n’était pas la meilleure période de l’année pour lui. Ça l'attriste, les fêtes de fin d’année sont une période qui la met en joie. Instinctivement, elle a envie d’en partager avec lui l’esprit qui envahit cette brève période finalement un peu magique. La jeune femme apprécie l’occasion que donne ces fêtes de créer un moment hors du temps; un peu comme celui qu’ils sont en train de vivre maintenant. C’est une excuse pour rassembler les gens que l’on aime, échanger des présents, faire un bon repas et mettre sa vie en pause l’espace de ces quelques jours où l’on peut juste se contenter de rendre heureux les gens que l’on aime. Pour elle, Noël, c’est ça, une excuse au bonheur. Evidemment, c’est idéaliste, ça ne marche que dans les familles où l’on s’entend bien et où chacun partage cette envie du don de soi.

- Ça a dû te changer cette année. De ce que j’ai compris, c’était un peu exceptionnel cette petite sauterie à quatre. A cinq l’an prochain alors ! C’était mignon, Finn avait l’air fier comme un paon et paniqué en même temps.

Probablement une bonne description de l’état d’esprit du mafieux en ce moment qui doit osciller entre tout un tas de sentiments contradictoires. Aussi intéressant que ça soit, Callahan et sa compagne sortent rapidement de l’esprit de la jeune femme alors qu’elle se concentre sur les explications de Rafael. Celles-ci lui tirent un haussement de sourcil interrogateur. Dieu ? Jésus ? Les religions ? Quand il a fallu choisir ses options à Poudlard, Robin a préféré l’Etude des Créatures Magiques à celle des Moldus si bien qu’elle n’a qu’une très vague idée de ce dont son compagnon veut parler.

- C’est un peu obscur, je ne te le cache pas. Mais je crois me souvenir qu’on m’a parlé de la notion de Dieu. Un peu comme un sorcier supérieur c’est ça ? Grindelwald a essayé, ça n’a pas donné grand chose de bien par chez nous.

Sa perplexité ne fait que grandir quand on lui explique le principe de la messe et elle secoue la tête un peu incrédule :

- Merlin que ça devait être barbant ! Pas que je veuille juger ta maman, rougit-elle un peu gênée puisqu’elle serait mal avisée de juger la génitrice de Rafa sans l’avoir rencontré, mais ça semble une bien drôle d’idée de passer sa soirée de Noël à faire ça.

Cela dit, elle le voit d’ici, haut comme trois pommes en compagnie de ses frères à chercher des excuses pour ne pas assister à une cérémonie qu’il juge barbant. C’est bien Rafa ça ! Il ne s’encombre pas de faux semblant. Un trait de caractère que la jeune femme apprécie particulièrement. Au moins, avec lui, on sait toujours où on se situe.

- J’espère que tu auras apprécié le changement de programme alors, je vais peut-être même décorer ton appartement l’an prochain histoire d’être dans le thème. Il paraît que je suis chez moi, le taquine-t-elle.

En réalité, elle a surtout envie qu’il soit heureux. Sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi, elle se rend compte qu’elle serait malheureuse de ne pas le savoir serein et épanoui si bien que son bonheur à elle passe en quelque sorte également par le sien. Pendant un moment, elle se demande réellement s’il peut être heureux avec elle. Ce n’est pas dans ses habitudes d’être aussi peu sûre d’elle. C’est même un peu ridicule mais la peur vient par vague. Elle se souvient de la façon dont ils se sont séparés et même si elle en comprend désormais les raisons, Robin ne peut pas s’empêcher de penser qu’un jour, peut-être Rafa voudra quelqu’un de plus “normal” selon ses propres critères. Heureusement, ça ne semble pas être à l’ordre du jour. Tout en se collant un peu contre Rafa ; ils ne sont jamais assez proches de son point de vue, elle rit de l’image qu’il se fait d’elle.

- Homme de peu de foi ! On verra bien ça, déclare-t-elle bien décidée à relever le défi.

Rapidement, la jeune femme propose une activité pour les occuper, s’amusant de Rafa qui proteste déjà à l’idée qu’elle s’éloigne de lui.

- Oh ne te tracasse pas, j’avais l’intention de rester coller contre toi. Regarde.

D’un sort, elle fait léviter le plateau à leur hauteur. C’est un ancien jeu, déjà vieilli par le temps, celui auquel elle jouait enfant. Les pièces sont habituées à elle, sa sœur ainsi que, autrefois, son frère. Voilà longtemps qu’elle ne les a pas sorties pour une partie. Un des fou lui fait d’ailleurs savoir :

- Regardez ça les gars, madame se décide à nous dire bonjour. Est-ce que tu fais encore jouer au moins ?

Loin de se formaliser des commentaires de ses pièces, la jeune femme prend les pions blancs tout en installant les noirs à l’intention de Rafa.

- Ah non, pas de triche. Si je gagne, c’est à la loyale où je serais terrible, s’amuse-t-elle. Hmm, ça devrait être bon, je prends les blancs d’habitude. Ça ne te dérange pas d’avoir les noirs ? Ne fait pas attention, ils ont mauvais caractère. Le jeu appartenait à ma grand-mère et elle était apparemment très bonne joueuse parce qu’ils ont passés notre enfance à dire qu’on était pas à la hauteur.
- Et on avait raison, renchérit le roi noir à qui on avait rien demande. Le nombre de décapitations qu’on aurait pu éviter ! D’ailleurs, qui c’est lui ?
- Lui ?, répond-elle avec un regard tendre. Lui c’est celui que j’aime alors on est coopératif !

La partie commence et Rafa n’a pas menti, il est très bon joueur. La jeune femme n’est pas en reste, elle a toujours aimé les échecs et a de la pratique. Si elle n’était pas si concentrée sur la partie, elle s'amuserait peut-être de voir que le jeune homme utilise ses pouvoirs sans même s’en apercevoir. Néanmoins, elle n’était pas joueuse de Quidditch pour rien et son esprit de compétition n’hésite pas à reprendre le dessus, quitte à être un peu mauvaise joueuse pour l’occasion. Alors qu’une pièce est en train de contester la stratégie de l’irlandais, elle s’amuse à l’embrasser dans le cou pour le distraire ou à glisser ses mains sous son pull pour le chatouiller, curieuse de voir s’il arrivera à rester concentré pour autant.
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