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 A case of emergency + Reha

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MANGEMORT
Hawthorn Avery
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Message#Sujet: A case of emergency + Reha   A case of emergency + Reha Icon_minitimeLun 18 Déc - 1:37



A case of emergency
Reha & Hawthorn
Viré. Thorn est avec Reed lorsque le hibou arrive et dépose dans un élégant mouvement d’ailes le courrier à en tête de chez H&A.

Evidemment, ça devait arriver. Aucun patron ne laisse jamais personne rester éternellement en abandon de poste. Or en abandon de poste, Hawthorn l’est depuis un moment, depuis avant Noël, même, parce qu’il ne veut plus voir Robin. Il est tellement en colère de la leçon qu’elle lui a donné malgré elle, tellement en colère d’avoir appris qu’on ne peut compter que sur les siens, tellement en colère, même s’il crèverait plutôt que de l’avouer, que ça lui a un peu brisé le cœur, parce qu’il pensait sincèrement l’aimer et qu’en réalité, ils n’avaient rien. Alors l’abandon de poste lui a semblé être un risque à courir et il ne peut pas nier qu’il savait parfaitement ce qu’il risquait depuis le début. Et si ça n’avait pas été ça, ses projets avec Zabini et ses acolytes, en bonne voie de développement et qui pouvaient s’apparenter à une violation de la clause d’exclusivité de son contrat avec H&A, lui auraient sans doute valu aussi un renvoi lorsque Hammond l’aurait eu découvert. Ce qui est étonnant, en réalité, c’est que ledit Setor Hammond ait attendu si longtemps pour s’occuper de son cas. On aurait pu croire que le dirigeant de H&A aurait sauté sur l’occasion, mais manifestement, il n’a même pas assez d’estime pour ne serait-ce que lui proposer un rendez-vous pour lui annoncer de vive voix.

Mais n’importe. Il a beau savoir que ça devait arriver, ça reste un choc pour l’ingénieur. Il reste les yeux dans le vague ne sachant pas s’il a plus envie de se mettre en colère et d’agonir Setor Hammond d’injures ou de se mettre à pleurer. C’est la deuxième fois qu’il quitte H&A, qu’on l’en met dehors, plus précisément. C’est une défaite en plus d’être une humiliation. C’est chez moi, chez nous. Il ne peut pas faire ça. Pendant ce temps, Reed a entrepris d’échafauder tout un plan d’action que Hawthorn n’écoute pas. Le dessinateur dirait bien à son cousin, qui n’a jamais vraiment travaillé de sa vie sauf si on compte les différents stages dans les différentes boites où l’oncle Rowland possède différents actifs et ne connait rien du drame intime qu’est sa relation avec l’ancienne entreprise de Jeremy Avery, et n’y comprend donc rien, de se tirer. Mais il n’en a pas la force, sonné qu’il est, alors il ronge son frein. Ca ne l’intéresse pas de toute façon. Viré. Il est viré. Quel connard, ce Hammond. Il ne lui aura rien épargné. Mais il va voir – Merlin, si seulement Reed pouvait la boucler – ce qu’il va voir. Lui et sa fille. Les projets de Zabini sont bien partis. Ils vont s’en mordre les doigts. Ce n’est qu’une question de temps. Il est bien parti, après tout. L’oncle Rowland lui-même, à défaut de pouvoir faire taire son fils – sa voix lui porte sur les nerfs, c’est incroyable – n’a-t-il pas dit qu’il était fier de lui ? On pourrait croire à un miracle de Noel, quand on connait le personnage, cent fois plus dur que ce qu’était Jeremy. Tu fais honneur à la famille, quand tu ne te perds pas comme ton père, avait-il dit. Avant de dire que tout ce qui concernait les Hammond était une perte de temps, et qu’il avait bien fait de ne pas rester avec Robin. Qu’il valait mieux que ça. Il avait même sous-entendu qu’il l’aiderait… Mais quand même, quelle humiliation. Setor se croit vraiment tout permis. Et pour l’instant, ça le décourage. Il n’y a rien à répondre à ce courrier de licenciement. Rien. Thorn le sait et c’est précisément ça le problème. Il rêve d’une réplique brillante, d’un comeback foudroyant, de lui faire payer. Mais la vérité, c’est qu’il est vaincu, battu, dans l’immédiat, et assez triste. Au fond, Setor a simplement saisi l’occasion et que c’est lui, Hawthorn, qui lui a servi sur un plateau d’argent.

Plongée dans cette torpeur accablante, Thorn ne réalise pas immédiatement que Reed vient de lui poser une question. « Qu’est-ce que tu vas faire ? Il ne peut pas s’en sortir comme ça, après ce qu’il t’a fait. Tu peux demander à père, il n’approuverait sûrement pas. » Oui sans doute, mais à la vérité, il n’y a rien à faire. En fait, Avery ne comprend même pas vraiment de quoi son cousin parle. Ou ne veut pas comprendre. « Alors ? » Alors, rien, voilà ce que Thorn voudrait répondre, mais ce serait une autre humiliation, et il n’est pas en état de la supporter. Il cligne des yeux, s’aperçoit qu’il serre la lettre dans son point fermé, comme un forcené, de colère et de rage. Et c’est là que par lassitude, colère, ou simplement parce qu’il veut que Reed décampe de chez lui pour être seul et s’entendre penser, qu’il commet l’erreur fatale. Avec un haussement d’épaule amer, il lâche : « Fais ce que tu veux. Qu’est-ce que ça peut me foutre, ce que devient Setor Hammond... »

Cette erreur, Hawthorn ne la comprend qu’une journée, ou peut-être deux, après, quand Reed revient le voir. Il a passé tout son temps à dessiner comme un forcené, pour oublier, entre deux cigarettes, si bien qu’il a presque oublié la conversation avec son cousin. Il ne comprend pas du tout ce que Reed veut dire lorsqu’il annonce que c’est fait. « Comment ça, c’est fait ? Qu’est-ce que t’as foutu, crétin ? » Il craint de connaitre la réponse. Reed est un petit con, mais Reed verse dans la magie noire. Surtout, Reed n’a pas ses scrupules avec les Impardonnables… « Eh bien, comme on a dit : je l’ai tué. » Au début, Hawthorn ne veut pas y croire. Il refuse et reste interdit devant le gamin qui lui fait face. « Quoi ? » Reed, a, de façon totalement incongrue, l’air parfaitement détendu et s’appuie sur le chevalet à dessin qui trône au milieu de la pièce pour déclarer : « On ne pouvait pas laisser passer ça. Père ne sait pas encore, mais je suis sûr qu’il nous couvrira. Et puis de toute façon, c’est bon pour les affaires. Ca montre que ces parvenus de sang mêlés doivent se tenir à carreau et que leur argent de parvenus ne peut pas tout acheter. Et puis tu étais d'accord, non ? On a décidé ensemble... » A l’entendre, tout est normal, et Thorn ne comprend pas comment il ne peut pas voir le problème. Finalement, c’est la colère qui s’exprime en premier : « Mais…enfin espèce de connard, je ne t’ai jamais dit de le tuer ! » Il le chope par le col de sa robe, comme si ça pouvait forcer Reed à l’écouter. Il a envie de le secouer comme un prunier, de le faire taire :  « Mais je pensais… »

La baffe part avant que Hawthorn ne s’en rende compte. Il ne la regrette pourtant pas. Parce que c’est le moins pire qui peut arriver à Reed, pour le moment. « Tu ne pensais pas, surtout ! Lui faire payer, lui montrer, oui, peut-être, mais pas comme ça ! Qu’est-ce qui t’as pris, à la fin ? Je n’ai pas besoin d’aide, pas besoin de toi ! Tout ce que tu vas réussir à faire, c’est nous foutre dans la merde ! Tu les as vu, les flics ? Il doit y en avoir toute une horde à ta recherche ! Je suis sûr que tu n’as même pas cherché à te cacher, sûr de ton coup que t’étais ! A ton avis, dans combien de temps ils vont commencer à remonter jusqu’à nous ? » A présent, il tourne comme un lion en cage. Évidemment, c’est lui qui va devoir trouver une solution. Il ne s’est pas soucié de ça, Reed, évidemment, petit connard, ne s’est pas dit que la police viendrait évidemment pour lui en premier, Hawthorn. Il n’a pas d’alibi, et un mobile…Avec encore plus de rage, il le relève : « Et puis en plus, tu viens ici, ici ! Mais qu’est-ce que t’as à la place du cerveau, Merlin ! Tu veux qu’ils m’accusent à ta place, c’est ça ? J’espère que tu as raison pour ton père, parce que faudra pas compter sur moi pour te couvrir, je te le promets, Reed ! » Un moment, il le regarde sans rien dire, avant de le pousser en arrière : « Tire-toi ! Tu m’entends ? Tire-toi de chez moi avant que je ne te casse la gueule ! Et t’as pas intérêt à dire que tu es venu ici, je te préviens ! »

Difficile d’être plus fumasse. Quel sale coup ! Tremblant de colère, Hawthorn reste un moment immobile. Il faut qu’il parle à quelqu’un et vite, parce qu’il va falloir trouver une solution. Et lui doute franchement que l’oncle Rowland y parvienne seul. Alors, Avery s’engouffre dans la cheminée comme une furie. L’instant d’après, il réapparait chez la seule personne sur qui il pense pouvoir compter en ce moment. « Reha, t’es là ? C’est moi. » Mais aucune médicomage n’est en vue. Est-ce qu’elle serait de garde ? Non, seulement dans une autre pièce, et apparemment aussi surprise qu’un peu agacée de le voir salir son tapis en arrivant ainsi à l’improviste. « Salut. Désolé de débarquer comme ça, mais on a un problème. » Il doit vraiment tirer une sale gueule, parce qu’elle de l’écouter sans mot dire. « Ce connard de Reed a tué Setor Hammond. »
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Message#Sujet: Re: A case of emergency + Reha   A case of emergency + Reha Icon_minitimeSam 30 Déc - 23:53

❝ Hawthorn & Reha❞A case of emergencyDire que, en ce moment, Reha n’est pas de bonne humeur, serait être loin du compte. Si au travail, ses subordonnés évitent de la contrarié en temps normal, ils le font d’autant plus en cette période où leur chef de service semble attendre le moindre prétexte pour leur tomber dessus. Seule exception à la règle, Jill Leach, les deux femmes se connaissent bien et s’apprécient sans même avoir besoin de Nobby pour faire office de trait d’union entre elle. Son aîné, avec un caractère aussi affirmé que celui de sa cadette, n’a pas peur de l’humeur massacrante de celle-ci. De son côté, Reha ne se sent pas obligée de prendre des pincettes avec sa collègue sachant qu’elle ne s’offusquera pas des ses éclats. Ca n’empêche pas qu’au terme d’une journée de travail, elle n’est pas d’humeur à faire autre chose que de rentrer chez elle et s’isoler dans le plus grand calme. Une attitude qui ne lui ressemble pas et qui ne manque pas d’étonner ses amis tout comme sa famille.

Il a fallu l’intervention de Sélène en personne pour mettre fin à cette espèce de réclusion temporaire. Si le mois de décembre, chez les sorciers, est traditionnellement réservé à la famille, le mois de janvier, lui est particulièrement mondain et la matriarche attend de sa fille qu’elle prenne la place qu’il convient dans les festivités qui suivent la nouvelle année. En particulier, a-t-elle ajouté avec l’absence de tact qui la caractérise, quand celle-ci ne daigne pas faire d’effort pour se fiancer malgré son âge désormais avancé. La remarque n’aurait pas du l’irriter. Pas après tout ce temps. Sa mère est un disque rayé et la jeune femme le sait. Pourtant, en ce moment, elle est à fleur de peau et ce fut celle de trop.

Malgré tout, Reha en bonne fille sage, a bien dû rejoindre ses frères et ses belles-soeurs lors des traditionnels évènements de début d’année. Pour une fois, Hawthorn était de la partie aussi. Depuis qu’il a pris ses distances avec H&A, il y a un retour de grâce et sa présence semble de nouveau naturelle dans le milieu des sang pur. Si la médicomage est contente pour son ami, elle préférait pourtant éviter l’ensemble de ses évènements. Evidemment, il a fallu y croiser Rowle. De loin, autant que possible en tout cas. Même Rhyiad, généralement soulagé de ne pas les voir se prendre le bec, n’a pas pu s’empêcher de remarquer que quelque chose semble avoir changé entre sa soeur et son meilleur ami. Et bien que sa soeur ait balayé ses inquiétudes d’un geste de main, elle s’est sentie agacé de voir que d’autres ont remarqué le malaise qui s’est installé.

Autant dire que quand elle entend sa cheminée s’activer, le soupir est déjà sur ses lèvres et elle ne prend même pas la peine d’aller voir qui c’est. Qui que ça soit, elle sait déjà que sa présence sera malvenue. Elle ne croit pas si bien dire puisqu’il ne faut pas longtemps pour voir Hawthorn débarquer, sans même avoir pris la peine d’enlever la suie sur ses vêtements, provoquant une certaine désapprobation chez l’ancienne Gryffondor.

- Hawthorn, je ne t’attendais pas.

Assez étrangement, l’utilisation de son nom entier ne semble pas mettre la puce à l’oreille de son ancien coéquipier. Ou si c’est le cas, il n’y prête pas attention. A la place, elle ressent une certaine urgence ou panique dans le ton de sa voix et inconsciemment, sa main se crispe sur le plan de travail.

- Comment ça, on a un problème ?


Ses sourcils se fronce, ne sachant pas quelle catastrophe il va lui annoncé mais comprenant que catastrophe il y aura. La nouvelle la laisse un instant sans voix mais rapidement, elle retrouve sa contenance.

- Il ne manquait plus que ça. Qu’est-ce qui a pris à cet idiot ?

Vu la tête d’Avery, elle se doute bien que l’ordre ne vient pas de lui et Reed est assez stupide pour se mettre dans le pétrin tout seul. Elle frotte ses tempes du bout des doigts et ferme les yeux quelques secondes avant de pousser un soupir agacé.

- Bon. On ne peut rien y faire. C’est stupide. Il était plus utile vivant que mort. Qu’est-ce que tu sais sur la façon dont il s’y est pris. Merlin dis-moi qu’il a été assez intelligent pour maquiller ça en accident. On parle du beau-frère du Chef de la Police Magique quand même.

Au risque de surprendre Thorn, elle ne panique pas. Elle n’est même pas en colère. Elle est en réalité surtout agacée. Suprêmement agacée. Néanmoins, quoiqu’il ne le sache pas, ce n’est pas son premier meurtre. Pas le premier qu’elle doit gérer. Quand on tue le mari d’une de ses amies les plus proche; on a tendance à se prendre un peu plus à la légère les autres cas.
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Message#Sujet: Re: A case of emergency + Reha   A case of emergency + Reha Icon_minitimeJeu 11 Jan - 11:02



A case of emergency
Reha & Hawthorn
La colère que Thorn éprouve envers Reed a pour avantage de lui faire oublier sa déprime et sa colère envers Setor Hammond – celles-là même qui l’empêchent d’éprouver une once de compassion pour Setor lui-même ou la famille Hammond. Personne n’a eu ces scrupules là avec lui, et puis il faut bien penser à sa tête, puisque c’est comme ça que tout le monde fonctionne, non ? Pour un peu, Avery en serait à dire que si Robin n’avait pas fait preuve d’un minimum de loyauté à son égard et ne lui avait pas préféré ce connard, il n’aurait pas quitté son poste, Setor ne l’aurait pas viré, et Reed n’aurait pas eu l’idée merveilleuse de le supprimer. Alors non, il n’en est pas à se dire qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Ce serait peut-être différent si l’ingénieur l’avait sous le nez, la jolie blonde. Le temps où il éprouvait de la compassion et de l’amour pour elle serait peut-être moins loin. Peut-être s’en voudrait-il que ça aille si loin. Mais pour l’heure il ne pense pas à Robin et compte bien continuer de cette manière. Ce serait une bien drôle d’idée, non ? Parce que pour l’instant, celui qui risque d’avoir des problèmes, de se retrouver en taule pour un crime qu’il n’a pas commis, c’est lui, Hawthorn, et peut-être eux, globalement, les mangemorts – pour une fois, diraient certains. D’où la visite à Reha.

L’autre avantage de la colère, c’est que le dessinateur ne voit pas non plus que son amie semble de très mauvais poil. Mais Hawthorn y est habitué et il met ça sur le compte de sa visite impromptue et du fait qu’il n’est pas en odeur de sainteté auprès de Reha depuis quelque temps. Sans doute ferait-il preuve d’un peu plus de compassion s’il savait – si elle consentait à lui parler. Mais plus tard. Comme il y a des priorités et que cela lui semble assez annexe, il a décidé de passer outre, et bien lui en prend, puisque l’orage passe aussi rapidement qu’il est venu. C’est bien une chose qu’il faut reconnaitre à Reha, la loyauté. Peut-être est-ce pour cela que Hawthorn est venu la trouver elle et pas quelqu’un d’autre : peu importe à quel point elle peut lui battre froid, il sait qu’il pourra toujours compter sur elle. Contrairement à ce qu’elle croit peut-être, la réciproque est d’ailleurs vraie, même si l’ingénieur n’a pas l’occasion de le démontrer aujourd’hui.

En revanche, s’il était moins en colère, l’ingénieur se rendrait compte de l’anormalité totale de la situation, voire s’étonnerait que son amie prenne avec tant de calme la situation. Mais il faut dire qu’il considère la guérisseuse – avec raison – comme plus expérimentée que lui en la matière. Il avait mis du temps à se remettre du fait qu’elle pouvait approuver les méthodes de Jedusor, ce qui devrait le mettre sur la voie. Paradoxalement, la colère lui fait oublier la panique, et dans ce moment, c’est comme si le caractère pragmatique de Perséphone, frustrée de ne jamais être entendue ou écoutée alors qu’elle a eu, elle aussi, des idées, se manifestait chez lui aussi. Il voit les enjeux immédiats et en oublie de paniquer parce qu’il pourrait finir en prison. Ce qui compte, justement, c’est d’éviter d’y aller, et pour ça il faut un plan, comme lorsqu’il dessine un prototype.

Alors, faisant les cent pas, Hawthorn finit par gronder : « Il m’a viré… » S’apercevant que ce qu’il dit n’est clair que pour lui-même et que Reha risque de trouver son récit fort décousu, le mangemort ajoute : « Setor Hammond. C’était prévisible, j’ai complètement déserté. S'il nel'avait pas fait, j'aurais fini par démissionner. » Une autre fois, il se serait justifié, aurait détaillé. Mais à d’autres. Personne n’a à tolérer ce qu’il a subi et le dessinateur est sûr que la jeune femme comprendra. « Le truc, c’est que Reed était là quand j’ai reçu la lettre. Il a du se foutre dans le crane qu’il allait jouer les redresseurs de torts et punir Hammond pour ce qu’il a fait. Je dois t’avouer que je ne l’écoutais absolument pas et je voulais surtout qu’il se tire. Tu sais comment il est. J’étais en colère et il m’agaçait encore plus, j’ai voulu le dégager. J’ai du finir par lui dire de faire ce qu’il voulait ou que je me foutais de ce qui arrivait à Setor Hammond, sans y penser, tu vois ? Sans penser qu’il se précipiterait pour le trucider...ni même avoir compris qu’il comptait le faire. Je suppose qu’il l’a littéralement pris comme licence pour tuer. Si j’avais su, bordel… Ça m’était complètement sorti de la tête et ce connard a débarqué chez moi la bouche en cœur pour me dire que c’était fait. » Quand il repense à la tête satisfaite de ce petit con…à quoi est-ce qu’il s’attendait, une tape dans le dos et une médaille ? A des remerciements ? Oui, peut-être, c’est bien le style de Reed. J’aurais du lui coller sa mandale, tiens. « Je ne suis même pas sûr qu’il ait pris la peine de maquiller quoique ce soit en accident. Il m’a dit que l’oncle Rowland le couvrirait et que ça permettait de montrer que les sang purs ne se laissaient pas faire. Il aurait voulu me coller une cible dans le dos, il ne s’y serait pas pris autrement. » Devançant une question muette, il ajoute férocement : « Je l’ai viré de chez moi, je crois que je l’aurais tué et il n’y aurait même pas eu besoin d’un procès, sinon. Il doit être parti pleurer chez son père à l’heure qu’il est. » Un grand classique chez Reed, réflexe de gamin riche qui croit qu’il suffit d’en référer à son géniteur pour que tout s’arrange à la minute selon son désir.

« Pour le reste, je ne sais pas. La Gazette va sans doute en parler. Tu la reçois ? Ils vont sans doute en parler dans cette édition. On va bientôt savoir. » Il s’arrête enfin de marcher pour déclarer fermement : « Je ne vois pas bien ce que son père pourra y faire s’il n’a pas eu l’idée de se protéger un peu. Le pouvoir de l’oncle Rowland, ça s’étend surtout aux affaires… et même le cousin Tib’ ne pourra rien dire s’il a conservé sa baguette. » Finalement, il se laisse tomber dans un des fauteuils du salon, renversant la tête en arrière pour regarder le plafond avec un air de défi, comme si le lustre de Reha était responsable de ses malheurs à titre personnel : « Moi je ne ferai rien pour l’aider, il s’est mis tout seul dans la merde. Pour ce qui me concerne, il n’est jamais venu chez moi, je ne lui ai rien demandé, et je ne suis pas au courant de cette histoire. » Hors de question de couler avec lui. Et Thorn veut bien jurer qu’aucun mangemort, à commencer par Reha, ne voudra tomber à cause de Reed non plus alors…il faut bien se serrer les coudes, non ?
(C) CANTARELLA.

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